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YANNICK VERNINI

Live Report

Indochine – “On a carte blanche pour un vrai concert de plein air !”

Indochine – “On a carte blanche pour un vrai concert de plein air !”

Indochine Le groupe poursuit sa tournée marathon et fera étape samedi à Nancy pour un concert unique devant plus de 20.000 personnes.
Le 13 Tour et la région Grand Est… Une grande et belle histoire d’amour. Et pour cause. C’est à Épernay qu’Indochine l’a lancé après sa résidence, avant d’en boucler la première partie au Galaxie d’Amnéville, le 25 mai dernier. Une tournée et un album – « 13 » – flirtant d’ores et déjà avec les records. « Depuis nos débuts, nous avons écoulé près de 13 millions d’albums, c’est vrai que l’on peut y voir un joli signe ! » confirme Nicola Sirkis. Pour le 13 Tour, ce sont déjà près de 600.000 personnes qui ont pu voir le show à 360 degrés imaginé par le groupe. « Cette tournée n’a pas été facile à monter. On l’a mise sur papier, avec cet écran géant de 900 m² évoluant au-dessus des têtes du public, puis nous avons dû convaincre pour que l’on nous suive. Ce sont des innovations dont nous sommes fiers et qui intéressent les Anglo-Saxons… Désormais, ce sont près de 90 personnes qui sont présentes sur la tournée. Nous voulions aussi prouver que l’on peut faire beaucoup de choses pour un prix des places raisonnable. »
Pour la date de Nancy, exit le show à 360 degrés. Le groupe, avant d’attaquer les festivals d’été puis une deuxième partie de tournée, va s’offrir une date unique dans l’Amphithéâtre plein air du Zénith du Grand Nancy. Indochine aura carte blanche et compte bien ne pas s’en priver. Le 25 mai, les premiers repérages ont été faits. « On nous a proposé plusieurs fois de nous produire dans l’amphithéâtre. Là, c’est une belle occasion, ce sera comme une transition entre la première partie de la tournée et les festivals… On aura carte blanche ! On a l’opportunité de faire un vrai concert en plein air » , annonce Nicola Sirkis.
Au menu du concert nancéien, des invités. A commencer par les Dream Wife, un groupe de punks anglaises. Dans la foulée, Hollysiz sera également de la partie et présentera son dernier opus, « Rather than Talking ». Mais ce n’est pas tout. Les fans auront droit à de la pyrotechnie et, surtout, à un concert de la bande à Nicola Sirkis qui n’aura rien à voir avec celui envoyé à Amnéville. « Nous allons déjà habiller ce lieu, il y aura plein de surprises. Nous voulons garder cet esprit de communion. De plus ,nous allons revoir et construire une nouvelle setlist, rajouter des titres ! » Et lorsque l’on sait que, lors de leur dernière date en Moselle, le concert a déjà duré plus de 2 h 30, celui de Nancy, avec comme autre invitée Asia Argento pour interpréter le titre « Gloria », s’annonce mémorable.
A commencer pour le local de l’étape, le guitariste oLi dE SaT, originaire de Nancy. Olivier Gérard, de son vrai nom, est un fan de la première heure du groupe… « J’ai été contacté pour faire une de ses pochettes. Je l’ai envoyé par fax… Puis je lui ai glissé des cassettes avec des maquettes de ce que je faisais. Ce qui m’a plu, c’est qu’Indochine avait déjà une exigence à la fois musicale mais aussi graphique », détaille le Nancéien qui a finalement rejoint le groupe sur scène en 2002 après avoir composé onze des quinze titres de l’album « Paradize ».
Samedi, rendez-vous est donc donné à 18 h 30 au Zénith de Nancy pour un public qui aura très certainement pris place dans les parages les jours qui précèdent. A Amnéville, des fans avaient installé leurs toiles de tente la veille !

Crédits Photos : Alexandre Marchi

23 juin 2018 0 réactions
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Brigitte se met à Nues à L’Autre Canal

Brigitte se met à Nues à L’Autre Canal

Retour en force, ce samedi soir, du duo de charme à L’Autre Canal avec, dans ses bagages, évidemment son dernier album, « Nues » mais aussi ces tubes qui ont forgé cette stature d’artistes incontournables du paysage musical français. Plus glamour que jamais, Brigitte a d’entrée de jeu mis dans le mille avec « Palladium », le tube qui a mis sur orbite leur dernier opus à sa sortie. Exit les perruques lamées, place à Aurélie et Sylvie qui se sont ainsi dévoilées dans un set musical, envoûtant, nourri d’effluves musicaux ensoleillés, leur autorisant, malgré tout, un tour en « Benz ». Enveloppé d’un écrin à la fois lumineux et onirique, Brigitte a confirmé sa montée en puissance et montrer que sa palette musicale s’était encore étoffée. De quoi lui ouvrir en grand les portes du Zénith de Nancy le 12 octobre prochain !

 

21 février 2018 0 réactions
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Tokio Hotel de retour dans l’arène

Tokio Hotel de retour dans l’arène

Certaines ont fait le siège de L’Autre Canal… Dès 3 h dans la nuit de mercredi à jeudi ! D’autres, ont fait dix heures d’avion depuis la Réunion. Quant au troisième groupe de fans, la veille, elles étaient à Marseille avant de mettre le cap sur Berlin ce vendredi pour le concert de samedi. A 19 h, la file d’attente devant la salle était sans fin. Le premier constat s’imposait, qu’on le veuille ou non, la folie, voire l’hystérie entourant chacun des concerts de Tokio Hotel est toujours bel et bien présente. Même une bonne décennie plus tard.

Massée devant la scène masquée, l’assistance ne tenait plus en place. Le rideau tombait, Bill Kaulitz et sa bande apparaissaient, perchés sur une plateforme habillée de néons multicolores. Comme revenus du futur avec cette touche scintillante nous ramenant aux débuts des années 2000. « Something New » donnait le ton d’entrée. Oui, Tokio Hotel a grandi, a quelque chose de nouveau. Comme les fans qui ont également poussé et qui suivent encore et toujours, jouant les choristes. « Boy don’t Cry », « Feel It All » et « Love who Loves you Back » mettaient en lévitation les premiers rangs.

« Dark Side of the Sun », cette face cachée qui intrigue depuis toujours, faisait tourner à plein régime la « Dream Machine » du groupe, faisant monter des fans sur scène. Les anciens tubes s’enchaînaient et se faisaient une place au soleil, justement, parmi les dernières créations des Allemands jouant les équilibristes avec des enchaînements capables de faire un grand écart musical pour que « Durch den Mossum » résonne comme un hymne que Bill Kaulitz, avec ses tenues futuristes, a repris, arrachant, au passage, quelques larmes. Cette Galaxie sur laquelle Tokio Hotel règne encore et toujours en maître.

 

17 novembre 2017 0 réactions
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Juliette Armanet envoûte le NJP

Juliette Armanet envoûte le NJP

Final en beauté pour Nancy Jazz Pulsations dans un Chapiteau à guichets fermés avec Ayo et Juliette Armanet qui ont envoûté le public.

Superbe final, ce samedi, pour Nancy Jazz Pulsations avec un Chapiteau comble. Il faut dire que l’affiche avait de quoi attirer les foules avec Calypso Rose en clôture. Avant elle, Juliette Armanet et Ayo ont ouvert la voie. Cette dernière, drapée de rose, a réchauffé les cœurs et a eu vite fait de faire oublier les seaux d’eau qui se déversaient à l’extérieur. Guitare en bandoulière, chapeau vissé sur cette tête au visage rayonnant, Ayo a déroulé sa pop colorée et chaleureuse. « I’m Walking » donnait le cap et « I am not Afraid » faisait monter d’un cran la température. « Who », « All I Want » ou encore « Down on my Knees », l’assistance, sous le charme, n’a pas boudé son plaisir.

Des ondes positives reçues comme un cadeau par Juliette Armanet qui n’a pas manqué d’envoyer et partager les siennes. Elle, que l’on présente comme la nouvelle reine de la variété, que certains comparent, parfois, à Véronique Sanson. Surtout, cette artiste complète n’a pas besoin de point de comparaison. Juliette Armanet poursuit son ascension et a finalement laissé un temps ses sets en piano-voix pour s’entourer de musiciens donnant encore plus de puissance à des textes où la métaphore et le second degré font décidément bon ménage. Et celle qui dit « Manquer d’amour » en a reçu du public nancéien. Un instant de grâce immortalisé telle une « Carte Postale »… Sans « Indien », certes, ni « Star Triste »… Juliette Armanet a fait « Cavalier Seule » et mis les poils à une assistance attendant « L’Amour en Solitaire »… « L’accident », repris en piano-voix, prenait aux tripes et « Alexandre » permettait à un… Alexandre du public de monter sur scène pour un instant inoubliable. Et alors que l’artiste offrait « Loulou », un de ses nouveaux morceaux, Juliette Armanet faisait entrer ce « Samedi Soir dans l’Histoire ». L’instant était magique… Calypso Rose pouvait tirer le bouquet final !

 

📷 : Patrice Saucourt

À LIRE ÉGALEMENT : L’INTERVIEW

31 octobre 2017 0 réactions
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L’ultime coup de fil des Insus

L’ultime coup de fil des Insus

Un an après leur premier passage devant 6.000 personnes, Les Insus ont remis ça mais cette fois dans l’amphithéâtre du Zénith devant plus de 23.000 personnes.

Et de deux ! En deux semaines, l’amphithéâtre du Zénith aura fait le plein avec System of a Down puis Les Insus, ce vendredi soir, qui ont passé leur dernier appel devant plus de 23.000 personnes. De quoi, également, fêter en beauté le vingtième anniversaire des Productions Label LN qui auront réussi, pour la première fois depuis l’ouverture du Zénith, à aligner deux amphis à plus de 20.000 spectateurs la même année. Pour ça, rien de tel que la machine à remonter le temps que Les Insus ont remise en marche. Les ex-Téléphone que les fans attendaient depuis des années. Ils étaient venus il y a un an devant 6.000 personnes, dans un Zénith chauffé à blanc. Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et le stratosphérique Richard Kolinka en ont remis une couche dans cet amphithéâtre qui ne demande qu’à vibrer, A commencer sur « Crache ton Venin » qui a, d’entrée de jeu, donné le ton. Les grands succès de Téléphone allaient être de la partie. Et même si dans « L’Hygiaphone », au bout du fil, il n’y a plus personne, ce n’était pas le cas ce vendredi soir. Une soirée durant laquelle la sale gosse « Faits Divers » s’est tenue à carreaux et où cet « Argent trop Cher » a rappelé que la vie n’a pas de prix… Pas un scoop, juste une vérité une nouvelle fois assénée devant une foule qui ne s’est pas fait prier pour appuyer sur le détonateur. Ce détonateur situé à côté du cœur et qui a fait exploser « La Bombe Humaine », reprise en chœur par 23.000 spectateurs frissonnants… L’ange « Cendrillon » déboulait, sa jolie petite histoire mettait dans le mille… Comme le reste du set d’ailleurs, qui a ainsi passé en revue ce répertoire classé au patrimoine du rock français, faisant un crochet, évidemment, par « New York », rêvant d’un « Autre Monde »… Mais avant ça, ils sont passés par Nancy et ont enfin évacué la frustration des fans n’ayant pas pu obtenir leur précieux sésame en juin dernier… Les Insus ont passé leur ultime coup de fil.

📷 : Cédric Jacquot

25 juin 2017 0 réactions
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Le Zénith résiste à System of a Down

Le Zénith résiste à System of a Down

Ce mercredi soir, SOAD a envoyé du lourd… Du très lourd même dans l’Amphithéâtre du Zénith devant 23.000 fans en folie qui attendaient le retour des Américains à Nancy depuis 2002.

 Certains n’avaient pas foulé le sol de l’Amphithéâtre du Zénith depuis un triste soir de finale de l’Euro 2016. Pour d’autres, souvent plus chevelus, leur venue datait de juillet 2013 à l’occasion du concert de Rammstein.

Ce mercredi, la transhumance des métalleux a commencé tôt, très tôt, même, pour certains, histoire d’assurer leur place contre les crash barrières, au pied du la gigantesque scène installée en contrebas de l’Amphithéâtre et annonçant la couleur. System of a Down allait envoyer de lourd. Et ce, devant 23.000 personnes venues de tout le grand quart nord-est de l’Hexagone mais aussi des pays limitrophes. Des jauges comme on les aime au Zénith qui, aux alentours de 21 h 15, a vu sa tension artérielle monter en flèche.

Les enceintes crachaient les premiers accords furieux de la bande à Serj Tankian. Dans leurs sillages, les premiers slameurs étaient évacués par la sécurité. Avant de retourner dans l’arène, histoire d’en remettre une couche durant plus d’une heure et demie. Dans les gradins, les crêtes étaient de sortie… Et la créativité aussi, certains arborant fièrement un « SOAD » de chaque côté du crâne une fois la tondeuse passée !

Inclassables

Sur scène, System of a Down déroulait. En fond, l’écran balançait des images à la vitesse de la lumière… Deux bonnes sœurs s’embrassaient goulûment alors avant qu’un phare n’indique le cap à suivre. Alternant les riffs rageurs avec des passages plus calmes… Avant d’envoyer du gros son à décoiffer plus d’un chauve et à faire tourner plus d’une tignasse ! SOAD passait en revue son répertoire, allait piocher dans ses morceaux les plus anciens. « Needles » et « Mister Jack » jouaient des coudes… « Lonely » calmait les esprits… Pour quelques minutes avant que « Kill Rock’n’roll » ne remette le feu dans une fosse bouillante, en mouvement perpétuel, en demandant toujours plus « Honey » ou encore « Cigaro » les calmaient à peine, ponctuant un set tonitruant et loin d’être bourrin !

Rock progressif, métal, rock expérimental, rock alternatif… Nombreux sont ceux qui ont essayé de mettre dans une case System of a Down. Les Américains sont définitivement inclassables ! Ce qui explique ce succès que personne n’a vu arriver il y a déjà plus de 20 ans. Un groupe à la mesure de l’Amphithéâtre du Zénith de Nancy qui attend avec impatience le retour des Insus, le 23 juin prochain pour un concert qui s’annonce, lui aussi, mémorable.

📷 : Cédric Jacquot

25 juin 2017 0 réactions
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Vianney était là… Tout simplement

Vianney était là… Tout simplement

La date était attendue… Évidemment… En un peu plus de deux ans, Vianney est devenu un des boss de la chanson française. Les Victoires de la Musique l’ont confirmé… Et n’ont pas pour autant tourné la tête d’un artiste bien dans ses pompes qui a redistribué les cartes du paysage musical français. Le public a suivi, sans se faire prier. La preuve, une fois de plus, ce samedi soir, à L’Autre Canal où il s’est produit devant une salle archicomble… La dernière chance de le voir dans un cadre intimiste puisqu’il va s’attaquer aux Zénith cet automne. Des écrins à la hauteur du talent et de la simplicité qui habitent un Vianney qui ne se prend toujours pas la tête. Son show dense, généreux et puissant, en guitare voix, « Véronica », « Pas-là » ou encore « Je m’en vais » a fait frissonner des fans qui n’en ont pas perdu une miette, reprenant en chœur chacun des morceaux des deux opus d’un artiste complet, désormais sur orbite. Juste un phénomène ? Non, Vianney tout simplement !

📷 : Patrice Saucourt

14 mai 2017 0 réactions
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L’incroyable show de Matt Pokora

L’incroyable show de Matt Pokora

Nombreux étaient ceux à se demander ce que Matt Pokora pourrait bien faire des reprises de Claude François, au milieu de son répertoire, une fois sur scène. La réponse ne s’est pas fait attendre. L’artiste, qui avait « une revanche à prendre » à Nancy, a d’entrée remit l’église au milieu du village… Et l’idole des fans massés dans un Zénith bondé sous les projecteurs… Le showman qu’il est n’a pas fait dans la demi-mesure. Des arrangements puissants, une scénographie hallucinante poussée par une débauche technologique, une mise en lumière à donner des vertiges et un écran géant à effet miroir sur certains morceaux, huit danseuses et des musiciens ayant rodé le show durant la semaine de résidence nancéienne ont fait parler la poudre. Généreux et pressé de lancer sa tournée, Matt Pokora envoyait une pluie « Magnolias » à une assistance ne tenant plus en place… « On est là » rassurait les fans de la première heure… C’était pourtant « La même chanson »… Mais rien n’y a fait, une fois dans les tours, le public en voulait toujours plus. « Belles Belles Belles », même « A 17 ans », mettait sur orbite le show… Matt Pokora reprenait de volée Kool and the Gang, Earth Wind and Fire et les Jackson Five… Tandis que « Belinda » faisait grimper la température d’un thermomètre prêt à exploser ! Durant près de deux heures d’un incroyable concert. Matt Pokora a pris sa revanche en frappant fort… Très fort !

« On n’a reçu que des belles ondes »

Quelques minutes après son concert, Matt Pokora nous a livré ses impressions. « On n’a reçu que des belles ondes. On a vu les gens sourire, que toutes les générations sont venues et ont participé. On les a diverties pendant près de deux heures… J’ai l’impression qu’on a réussi à les mettre dans cette bulle et leur faire oublier leurs soucis le temps d’un concert. C’est une période où l’on a besoin de partager des choses ensemble sans se prendre au sérieux. » Une crainte avant de monter sur scène ? « Ce n’est pas le tant le show en lui-même qui me faisait peur, je savais qu’il était carré, les filages étaient bons… Tu ne sais jamais quelle va être la réaction du public… Ni quel public allait être là. C’était plus ça mon angoisse, j’ai été vite rassuré ! » On a constaté également que la base fan de l’artiste s’est élargie… « Oui, c’est vrai. Déjà, il y a un répertoire qui s’y prête, qui touche toutes les générations. Les plus jeunes l’ont découvert à travers cet album… Et j’essaie de mélanger tout cela avec mon répertoire… Avec des musiciens qui dansent, le tout dans une ambiance très funky, sans prise de tête ! »

📷 : Alexandre Marchi

14 mai 2017 0 réactions
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Patricia, la fille de l’Est

Patricia, la fille de l’Est

L’attente des 1.600 personnes ayant pris place dans les travées du Zénith de Nancy était grande… Tous attendaient leur Mademoiselle chantant le blues. Ce blues que Patricia Kaas a laissé derrière elle. De retour avec un nouvel album éponyme, la Lorraine, entrée en scène dans une robe du soir noire, perchée sur ses talons, a envoûté une assistance conquise. Celle qui parle « cette langue qui raconte la mine » est venue avec une fabuleuse énergie chevillée au corps… Et un show lumineux, musclé, dans lequel le rock a trouvé sa place et où le clavier semble parfois tenir tête aux percussions. Ce spectacle, « qui ressemble à la femme que je suis devenue », a également propulsé sur le devant de la scène les musiciens que Patricia Kaas a décidé de mettre en valeur avec ses tubes revisités, réarrangés pour la tournée… « Kennedy Rose » a ricoché et « Madame tout le Monde » n’a toujours besoin de personne. Quant « Aux Hommes qui passent », ce mercredi soir, ils l’ont fait « Entrer dans la lumière ». Cette lumière calibrée au millimètre près pour un concert dense, équilibré et musical. Le public n’en a pas perdu une miette, l’a « laissé chanter pour ceux qui n’ont plus rien »… Et après une « Semaine à New York », son « Mec à elle » est revenu lui parler d’aventure sur des sonorités made in US. Mais la fille de l’Est n’était jamais loin, « Adele » non plus, du reste. Et lorsque Mademoiselle s’est remise à chanter le blues dans une incroyable version où le rock, le blues et les accords jazzy, sans trahir l’ADN du morceau, ont fait des étincelles, la salle nancéienne a frissonné de plaisir… « D’Allemagne » fermait alors le ban dans un moment de pure grâce.

📷 : Patrice Saucourt

14 mai 2017 0 réactions
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Fréro Delavega – Une dernière pour la route

Fréro Delavega – Une dernière pour la route

Jérémy Frérot l’avait dit… Lui et son poto Florian Delavega avaient le cœur qui battait un plus fort que d’habitude, ce samedi soir, au Zénith de Nancy pour ce qui est devenu leur tournée d’adieu. Un « Cœur Eléphant » qui a palpité puissamment et fait vibrer une salle qui a vite atteint un pic de température. Et pour cause. Quelques accords ont suffi pour que les Fréro Delavega se jettent dans la foule pour ouvrir ce concert. Public qu’ils ont d’ailleurs retrouvé pour y « faire du bateau » avant un rappel intimiste. Eux, toujours « En Equilibre »… Sous le charme du « Chant des Sirènes »… Sans oublier « Caroline » pour un ultime clin d’œil a cappella et ces « Sweet Darling » qui leur survivront lorsque, dans un peu plus de deux mois, la belle aventure du duo prendra fin. Et comme ils le disent si bien, la vie va les séparer, loin des visages… Mais finalement, ils n’auront jamais été aussi proches.

📷 : Frédéric Mercenier

14 mai 2017 0 réactions
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Avant le Zénith, Kaas envoûte Pleyel

Avant le Zénith, Kaas envoûte Pleyel

A quelques jours de revenir sur ses terres natales, la Lorraine a fait un crochet par la capitale pour une série de concerts. Jeudi soir, elle a ainsi conquis la mythique salle Pleyel de la rue de Faubourg-Saint-Honoré. Et comme annoncé lors de son entretien avec L’Est Républicain, c’est un véritable show, déroulant vingt-quatre morceaux, que Patricia Kaas a envoyés durant plus de deux heures. Au menu, ses derniers titres tirés de son album éponyme, mais aussi, et surtout, ses tubes retraçant trente ans d’une incroyable carrière. Un ensemble réarrangé, habillé avec une mise en lumière « haute couture » mise au service d’un concert dans lequel les sonorités rock ricochent tout au long du set… Les riffs fusent !

Sur scène, tel une boxeuse sur un ring, Patricia Kaas, perfectionniste dans l’âme ne se ménage pas et déploie une incroyable énergie… Au point de finir le rappel pieds nus… Poussée par des musiciens au diapason auxquels elle n’hésite pas à laisser les clefs du show… Un show, du coup, à la fois très musical et percutant, à l’image d’une artiste taillée dans le roc. Qu’on se le dise, Mademoiselle chante toujours le blues, mais pas que, elle qui « chante cette langue qui raconte la mine ».

14 mai 2017 0 réactions
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Laurent Gerra flingue plus vite que son ombre

Laurent Gerra flingue plus vite que son ombre

©Alexandre MarchiÉtoiles

Toujours accompagné de l’orchestre de Frédéric Manoukian, Laurent Gerra a une nouvelle fois tiré plus vite que son ombre avec son spectacle collant l’actu ce jeudi soir 8 décembre. Dézinguant un François Hollande aimant « les foldingues », préférant les « courbes de Julie et à celle du chômage ». Quant à celle de sa popularité, elle « dégringole tellement qu’il va bien finir par trouver du pétrole pour sa teinture » ! Et ce n’est pas l’ami Enrico qui peut dire le contraire ou encore le pote Cabrel et ses « toilettes sèches au fond du jardin »… Et lorsque Pierre Bellemare entre en scène pour une histoire extraordinairement… Ordinaire au moment de s’attaquer, justement, à la journée du président dramatiquement normale… Du « stérilet » de Marisol Touraine fabriqué à Florange » aux « couineuses sans texte », en passant par les politiques de tout bord, Laurent Gerra a flingué plus vite que son ombre… Et une fois encore, il a mis dans le mille.

16 décembre 2016 0 réactions
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Michel Polnareff de retour !

Michel Polnareff de retour !

Étoiles

Après Amnéville au printemps dernier, Michel Polnareff était de retour en Lorraine… Mais à Nancy, cette fois. L’Amiral est parti à l’abordage d’un Zénith dans lequel ses moussaillons l’attendaient de pied ferme. Non pas pour son dernier album qui se fait toujours attendre mais bel et bien pour revivre le film d’une vie jalonnée de tubes faisant revivre des instants forts. Crinière blonde et lunettes de soleil blanches sur le nez, tout en ayant un geste amical pour ses détracteurs, Michel Polnareff a passé en revue ce répertoire incroyable servi par une scénographie en trois dimensions, une mise en lumière efficace et flamboyante… Entouré de musiciens et de choristes de haut vol, L’Amiral clamé son « Envie de faire l’amour avec toi »… Quant à cette sacrée poupée, elle dit toujours non… « Le Bal des Laze » a fait frissonner une assistance qui s’est ainsi laissée transporter durant plus de deux heures.

16 décembre 2016 0 réactions
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Renaud tel le Phénix

Renaud tel le Phénix

©Alexandre MarchiÉtoiles

On ne va pas tourner autour du pot. Après la diffusion du reportage sur Renaud en début de semaine, ils étaient nombreux à se demander si l’artiste serait bien sur scène, ce mercredi, du Zénith de Nancy. La réponse ne s’est pas fait attendre, même si Renaud a dû jongler avec une rhinopharyngite. « Je me suis retapé, remis sur pieds… On va dire que ma voix est généreuse, je vais donner tout ce que j’ai, même si j’ai pas grand-chose ! »

Quoi qu’il en soit, Renaud était « Toujours Debout », le duo « Docteur Renaud, Mister Renard » prenant soin de lui. L’occasion pour lui d’envoyer dans la foulée son hymne émouvant… « En Cloque » résonnait avant d’aller « Marcher à l’Ombre »… Lui qui a enfin « Embrassé un flic » et trouvé la paix sous les sourires de sa petite-fille « Héloïse »… Lui, le « Déserteur » aux « Cheveux blancs », toujours fier de son « HLM »… « Hyper Casher », « Ta batterie » et « Mort les enfants » suivaient… Quant à « Manu », il ne s’en fait toujours pas… Comme Renaud, qui n’a jamais été aussi « Morgane » d’elle… Toujours friande de « Mistral Gagnant »… Alors qu’il enchaîne les Zénith, tel le Phénix, l’artiste a assuré un retour que ses fans attendaient depuis des années. Avec une scénographie en éternel mouvement, faisant appel parfois à le 3D, et une mise en lumière puissante, Renaud a livré un show à la mesure de sa carrière, alternant les temps forts et les moments plus lents, plus intimes à faire frissonner plus d’un biker !

16 décembre 2016 0 réactions
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Stars 80 a fêté ses dix ans aux “Zénith des grands hommes”

Stars 80 a fêté ses dix ans aux “Zénith des grands hommes”

© Patrice Saucourt

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Dix ans, ça se fête ! Et lorsque c’est l’équipe de Stars 80 qui s’y colle, on ne fait pas dans la demi-mesure. Si les fans du Zénith, qui avait fait le plein ce mercredi soir, avaient peur de revoir une resucée du show de l’an passé, d’entrée, ils sont été rassurés ! Une fois le coup d’envoi donné par Ophélie Meunier, en tournage pour un Zone Interdite diffusé le 27 novembre sur M6, les fauves étaient lâchés ! La folie gagnait les gradins et « La Place des Grands Hommes », de Patrick Bruel, était reprise en collégiale avant que le taulier Patrick Hernandez, sous un déluge de lumière, ne fasse vrombir « Born to be Alive », entouré de huit danseuses et danseurs. Lançant idéalement l’un des petits nouveaux de la bande… « Le Coup de Folie », de Thierry Pastor, sneakers brillant aux pieds, était repris en chœur et sans fausse note par cette assistance qui a fait de Stars 80 la tournée de tous les records. Et alors que Jean-Pierre Mader, avec ses « tigresses » maîtrisant l’art de la pole dance, nous emmenait dans un « Macumba » vidé de ses marins largués cherchant la bagarre, Julie Pietri faisait entrer en scène la diva « Magdalena » que Pauline Ester « Adore » toujours et encore. Comme cette « Banana Split » de Lio, dont on n’est, finalement, jamais rassasié, pas même cet abominable homme des neiges pointant actuellement le bout de son nez sur les sommets lorrains sur lesquels Plastic Bertrand « plane ».

Et alors que la reprise d’« Un Autre Monde » faisait danser le « Jerk » à « L’Aventurier », la testostérone était en ébullition au moment de faire rugir « We will Rock you » et la reprise, par une Sabrina caliente moulée dans son minishort, de « I love rock’n’roll », n’a rien arrangé du côté des travées dansant depuis le début du show !

Un show qui a su, au fil des années, évoluer, mûrir, avec de nouvelles têtes, de nouveaux titres, mais aussi et surtout en gagnant en densité avec une scénographie et des chorégraphies plaçant la barre encore un peu plus haut… Le tout sans trahir l’ADN d’une épopée qu’une bande de potes a décidé de vivre simplement en prenant du plaisir, sans se prendre la tête… Et à voir le public nancéien se déhancher, faire la fête durant plus de deux heures, une chose est certaine, les 15 ans sont attendus de pied ferme !

27 novembre 2016 0 réactions
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Raz-de-marée pour Kids United

Raz-de-marée pour Kids United

©Alexandre Marchi

Étoiles

 

Ça bouchonnait jusque sur l’autoroute à proximité de l’hypermarché Cora-Houdemont. Et pourtant l’heure ne s’y prêtait pas ! A 16 h 30, même un mercredi, la quatre voies est plutôt fluide d’habitude. Mais là, jour des enfants aidant, les invités de marque du jour ont provoqué un véritable raz-de-marée, la galerie marchande a été prise d’assaut par 3.000 personnes. Dans les bureaux, les jeunes membres de Kids United se détendaient, dessinaient, sous l’œil bienveillant de leur entourage avant de se lancer dans une séance de dédicaces marathon, organisée en collaboration avec L’Est Républicain.

Des fans aux anges

Le podium installé au milieu, il ne manquait plus que Gloria, Erza, Gabriel, Nilusi et Esteban. L’heure fatidique arrivait, les enceintes envoyaient « On écrit sur les murs ». Les jeunes stars arrivaient sous les regards médusés des fans hurlants. Le moment tant attendu arrivait enfin. Pour Laura, 8 ans, accompagnée de son papa Adrien, venue de Saint-Nicolas-de-Port, l’instant a été magique. « C’était vraiment un moment sympa. J’adore ce qu’ils font. » Sa préférée ? « Nilusi ! » tranche la fillette, les yeux pleins d’étoiles.

Son affiche dédicacée serrée fort contre elle, Noémie, 8 ans également, n’en revient toujours pas. Elle a enfin pu approcher ses stars préférées, sous l’œil attendri de sa maman Angélique. Toutes les deux ont fait la route depuis Dombasle. « Je les aime tous, je suis hypercontente ! Je rêve de devenir comme eux. Je chante déjà ! » Des tubes des Kids United ? « Non, j’écris mes chansons avec ce que j’entends autour de moi », confie la future vedette.

Un peu plus loin une fratrie est aux anges. Il faut dire qu’ils étaient aux premières loges avec le papa, gérant de La Glacerie. Adam, 5 ans, apprécie Gabriel. Sa sœur, Nina, 7 ans, est restée sur Carla, qui est, depuis, partie vers d’autres aventures. Enfin, l’aînée, Chanel, 10 ans et demi, ne voit que par Erza. « Ils sont différents qu’à la télé. Ça fait drôle. C’est impressionnant de vivre ça, de les voir en vrai, de voir des célébrités dans un endroit où on est souvent… Alors qu’eux, ils sont souvent à New York ! »

Ce mercredi, durant plus de deux heures, c’était Noël avant l’heure !

27 novembre 2016 0 réactions
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Un Zénith on the Rocks

Un Zénith on the Rocks

©Cédric Jacquot

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Les murs de la salle nancéienne vont vibrer pendant un certain temps. Il faut dire que la secousse qu’elle vient de se prendre n’est pas anodine. En accueillant, ce vendredi soir, Nancy on the Rocks, le Zénith a vu débouler les métalleux du secteur. Avec une affiche à faire pâlir plus d’un chevelu, le festival n’a pas laissé une seconde de répit à l’assistance. Avec Phazm en guise de mise en bouche, le ton était donné et repris dans la foulée par les furies suédoises de Thundermother, confirmant, au passage, tout le bien qui a pu être dit sur leur formation. Quant aux Finlandais de Lordi, on les a trouvés là où on les attendait. Effrayants et déjantés à souhait, les monstres scandinaves, vainqueurs de l’Eurovision il y a dix ans, ont pris possession des lieux. Une invasion cosmique à laquelle ont mis fin deux frangins… Deux boss du metal venus du Brésil et que certains attendaient depuis 20 ans. Derrière sa batterie, Iggor Cavalera mettait en marche cette incroyable machine à remonter le temps… Ce temps où, avec son frangin Max, que certains considèrent comme « le Bob Marley du metal », il écumait les scènes mondiales avec Sepultura. Ce vendredi soir, tel un vieux sage, ballottant son incroyable dreadlock dans tous les sens, Max a, une fois encore, prouvé que la simplicité reste une valeur sûre au moment de fêter les 20 ans du mythique « Return to Roots ». Valeur appartenant à la « galaxie métalleuse » dans laquelle Apocalyptica fait figure d’Ovni avec son batteur rageur poussant trois violoncellistes dans leurs derniers retranchements. Et ouvrant la voie à Children of Bodom et Pain pour le bouquet final… « Le Lac des Cygnes » qui prendra le relais ce samedi soir fera le grand écart !

27 novembre 2016 0 réactions
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Calypso Rose, la plus belle Rose de la Pép’

Calypso Rose, la plus belle Rose de la Pép’

©Fred Marvaux

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Depuis plus d’un demi-siècle, Calypso Rose, brillant de mille feux, dispense sa bonne humeur, sa joie de vivre, elle qui a vu le jour à Trinité-et-Tobago. A son actif, plus de huit cents morceaux et vingt albums enregistrés, dont le dernier portant la patte de Manu Chao.

Navigant entre musique de carnaval, ska ou encore mento jamaïcain, Calypso Rose a enchanté le Chapiteau de la Pépinière avec sa voix chaleureuse et son indéfectible sourire. Et ses 70 printemps et quelques poussières n’ont en rien entamé sa joie d’être sous le feu des projecteurs, elle qui est l’une des dernières légendes du calypso. Au contraire, on aurait cru une jeune première. Le voyage débutait par « I Am African », tel un hymne alors que « Zoom Zoom » et « No Madame » faisaient danser une assistance ne tenant plus en place et avec laquelle l’artiste n’a cessé d’échanger, même au moment de « Leave me Alone »… Pas question Madame ! Elle qui offrait une nouvelle fois une virée africaine avec « Back to Africa »… Avant de s’éclipser quelques minutes, laissant les clefs de la boutique à ce band puissant, prenant toujours autant de plaisir à l’accompagner. Et ce, où qu’elle aille ! « Israel by Bus » l’emmenait « Far from Home »… Loin de la maison, elle l’était, assurément… Mais la Pépinière, avec sa magnifique roseraie, trouvait là sa plus belle ambassadrice. Calypso Rose était comme à la maison et a dispensé, sans compter, ses ondes positives avec, en final, « Abatina », « Fire in me Wire », « Gimme me more tempo » et « Wah Fu dance ». Ponctuant un set généreux, lumineux… Qui a réchauffé les milliers de cœurs du Nancy Jazz Pulsations.

25 octobre 2016 0 réactions
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Déjantés Puppetmastaz au NJP

Déjantés Puppetmastaz au NJP

ÉtoilesL’improbable show des marionnettes berlinoises reines du hip-hop en a dérouté plus d’un… Avant de frapper fort !

 Who’s the puppet and who’s the master ? » Depuis belle lurette, la question de savoir qui contrôle est posée… Sans que l’on puisse vraiment y répondre, en fait. Ce mercredi soir, les Puppetmastaz, et leur « Keep Yo Animal tour » ont pris le contrôle du Chapiteau de la Pépinière. Un zoo de marionnettes déjantées envoyant un hip-hop hurlant et puissant, mis à la sauce US teinté, parfois, d’une pointe d’électro. Hauts perchés sur scène, gigotant sans cesse derrière un drap noir, les cousins éloignés du Muppet Show, que le Wu-Tang Clan aurait embobiné, ont assuré le show, passant en revue un répertoire qui a vu le jour il y a plus de deux décennies… Et qui, comme ses interprètes barrés, n’a pas pris une ride. « Sugar Flash », « Don the Wamp », « Break a Bottle », « One in a Billion » ou encore « Cheeba Garden », « Silver Chrome », « Yes Girl » et « Alien Tears » ont dû refiler la migraine à plus d’une bestiole à plumes ou à quatre pattes habitués à des nuits nettement plus calme dans une Pépinière qui a pris une bonne secousse en vibrant durant plus d’une heure et demie… Au passage, quelques feuilles sont tombées des arbres. Une Pep’pourtant familière des marionnettes mais là, on jouait dans un autre registre, une autre cour de récré…

A la fin d’un set foudroyant, on ne savait toujours pas qui d’AD Hawk, Dave Szigeti, Paul Affeld, Max Turner ou encore Jason Beck menaient la danse… A moins que ce ne soit Croucho, Maloke, Snuggles the Bunny, Panic, Wizard the Lizard et leurs potes ingérables !

24 octobre 2016 0 réactions
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Dub Inc achève le boulot

Dub Inc achève le boulot

© Frédéric Mercenier

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Au moment de monter sur scène, la furieuse équipe de Dub Inc est immédiatement rentrée dans le vif du sujet. Le Chapiteau était chaud bouillant, Tryo était passé par là. « La Révolution » était en marche, renvoyant « Dos à dos » ces extrêmes qui attendent leur heure, nourrissant cette peur qui gangrène notre société… Une « Triste Epoque » qu’Aurélien et Hakim, poussés par leur bande de furieux, ont décidé de rendre meilleure. Et pour ça, la musique continue à faire des miracles, le public du Nancy Jazz Pulsations l’a d’ailleurs bien compris en hurlant sa joie au point de se retrouver dans un « Crazy Land » déniché au terme d’un « Grand Périple ». Une virée que Dub Inc, avec son reggae tout en puissance, a envoyée à la vitesse de l’éclair pour, au final, tout emporter sur son passage. Le Chapiteau n’aura pas résisté longtemps… Pas certain qu’il ait essayé d’ailleurs !

24 octobre 2016 0 réactions
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Tryo dans son jardin au NJP

Tryo dans son jardin au NJP

©Fredéric Mercenier

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C’est la première soirée de ce Nancy Jazz Pulsations à avoir affiché complet. Sans que ce soit pour autant une surprise, vu l’affiche. Dans le rôle de la rampe de lancement, City Kay, avec son reggae jazzy et cuivré a mis en condition un chapiteau bondé, remonté comme un coucou suisse. Tryo arrivait alors. Dans son sillage, ses succès mais aussi les pépites de son dernier opus « Vent Debout »… Tout ce qu’on aime en fait…. Surtout « Ce que l’on s’aime »… Et comme, quelque part, « Les Extrêmes » s’attirent, Guizmo, Mali, Manu et leurs complices ont mis les pieds dans le plat pour « Souffler » sur les braises d’une gauche qui n’existe plus… Souffler de l’honnêteté, une autre France, aussi, avec son « Président un peu trop normal, trop endormi »… Cette « gauche à l’envers », avec ses « éléphants fatigués » qui devraient bien laisser la place. « Qui aime bien, châtie bien », diront certains sauf que la déception est bien réelle.

Pas de quoi entamer cet optimisme qui fait partie de l’ADN de Tryo, même lorsque la société, vue à travers un prisme criant de vérité, sur « Toi et moi, » donne envie de se pendre. Une sinistrose que « L’Hymne de nos Campagnes » combat encore et toujours. Le public du NJP ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour « le crier bien fort et user ses cordes vocales ». Comme lorsque l’hommage à Paul Watson, cet « insoumis volontaire, qui navigue là où chantent les baleines » a retenti tel un appel à une prise de conscience générale, défiant cette société hyperconnectée… Là où l’eau coule toujours et où nous sommes joignables en permanence. Sacré « Greenwashing », il paraît que c’est la norme…

Mais au final, avoir « La Main Verte » nous fera voir la vie autrement… Et sans avoir besoin de « s’excuser pour hier soir » ! Tryo n’a pas fini à l’envers… Et a même remis quelques têtes à l’endroit !

24 octobre 2016 0 réactions
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Electro pétillante en vue à L’Autre Canal avec le Villa Schweppes BPM

Electro pétillante en vue à L’Autre Canal avec le Villa Schweppes BPM

Evénement électro en vue ce vendredi, dans l’enceinte rougeoyante de L’Autre Canal. Le « Villa Schweppes BPM 2016 » fera escale pour une nuit pétillante à souhait. Et pour cause. Au menu, la crème des DJ. Dans le hall, sur une scène montée pour l’occasion, ils seront neuf à se succéder, invités par la crew Carte Blanche. On retrouvera ainsi Jeff Tuts, Luigi, L-Jay, Seby, Dliliman, VFO89, OMR ou encore Roland Gann. Dans la grande salle, les organisateurs vont faire parler la foudre. Le local Manu Chaman ouvrira les hostilités avec Marst, suivis de Silens, les Rennais. Trois amis d’enfance qui se sont retrouvés sur scène au Dandy, à Paris, où ils ont, pour la première fois, improvisé. Avec des univers musicaux allant du jazz au rap, en passant, par le blues et la variété, Silens est devenu maître dans le croisement des genres… Les trois potes seront opposés à la Bordelaise Straybird, reine du sampling. Après un passage par le Conservatoire et la fac de musicologie, la demoiselle a mis en forme ses idées et la vision de son art dans son projet électro-poétique. Pour Straybird comme pour Silens, un seul objectif ce vendredi : se qualifier pour la grande finale parisienne et ainsi remporter l’édition 2016 du « Villa Schweppes BPM ». Ils seront départagés par un jury de professionnels

Un tremplin dans lequel on retrouve notamment Sébastien Roch – le Cri-cri d’Amour d’Hélène et les Garçons – qui s’est, depuis, reconverti avec succès à la production d’événements musicaux. Et c’est lorsqu’il mixait pour celui-ci que Manu Chaman a fait sa rencontre. Une collaboration qui a ainsi permis à L’Autre Canal de figurer parmi les huit dates de la tournée et qui accueillera également deux belles têtes d’affiche. À savoir l’Américain Danny Daze et Agoria, élu à plusieurs reprises « Meilleur DJ de France ». Deux pointures qui pousseront ainsi les décibels jusqu’au bout de la nuit… Et à 4 h 30, pour ceux qui souhaiteraient prolonger jusqu’à midi, leur virée électro, rendez-vous est donné au public, à L’Embarcadère, quai Sainte-Catherine, pour l’after, gratuite, avec Luigi, Marst et Manu Chaman.

20 septembre 2016 0 réactions
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David Gilmour dynamite la Saline Royale d’Arc-et-Senans

Devant 19.000 personnes venues en procession sur le site, le patron a donné un concert à la démesure de sa carrière.

Après le Château de Chantilly et les arènes de Nîmes, c’est dans le Doubs que l’une des figures de proue des Pink Floyd a bouclé ses quatre dates dans l’Hexagone. Quatre événements se jouant, à chaque fois, devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs… Des fans venus vibrer et frissonner sur les riffs furieux d’un David Gilmour affuté comme un jeune premier. Lui qui, à coup de morceaux d’anthologie, avec ses complices Nick Mason et Roger Waters, a forgé la légende des Floyd. Du son… Du très gros son, même, enveloppé dans une mise en lumière terriblement efficace pouvant paraître simpliste aux yeux des jeunes générations ne jurant que par les leds et les écrans géants.

Et ce samedi 23 juillet, dans l’antre de la Saline Royale, le patron en a remis une couche dans l’écrin de ce site exceptionnel. Exit les écrans habillant artificiellement les shows modernes, comblant les lacunes créatives de ceux qui s’attèlent à la scénographie. Les lumières et lasers que Gilmour et sa bande dégainaient déjà en 1995, sur « Pulse », sont toujours d’actualité, sans avoir pris une ride ! Y compris le halo de fond de scène provoquant un déluge lumineux sur chacun des morceaux. De chaque côté, justement, des « acrobates » étaient perchés, arrimés aux rampes, pour assurer les poursuites au plus près… Eux qui, comme les organisateurs, ont tendu le dos jusqu’au dernier moment. La veille, le département était, en effet, placé en vigilance orange, la pluie était au rendez-vous. Mais pour le jour J, un ultime souffle a chassé les imposants nuages gris. Place au ciel bleu puis à cette nuit étoilée dont les 19.000 personnes présentes ont rêvé.

Un rêve qui prenait vie dès les premiers accords… Ceux dont David Gilmour a le secret reconnaissables entre mille… Puis Simone, sur « Rattle that Lock », délaissait, le temps d’un titre, la SNCF pour submerger le parc verdoyant de la Saline avec ce jingle revisité, connu de tous… Les guitares acoustiques reprenaient alors leur droit… Trois accords suffisaient, l’assistance avait la chair poule… « Wish you were here » résonnait tel un hymne alors que « What do you want from me » enfonçait le clou… Les Pink Floyd revenaient à la vie le temps d’un incroyable set dans lequel les dernières créations de l’Anglais trouvaient naturellement leur place. Pas forcément évident lorsqu’il s’agit de jouer des coudes entre le planétaire « Money » et l’hypnotique « High Hopes »… Des morceaux inscrits au patrimoine musical mondial.

En apnée, le public soufflait en attendant un acte 2 lancé, à la basse, comme un boulet de canon avec « One of these Day » plaçant sur orbite « Shine on you Crazy Diamond » avant un retour à la vie… «  Come back to Life » apaisait les esprits et la fille dans la petite robe jaune, sur un air jazzy, apportait une savoureuse touche de légèreté…. « The Girl in the Yellow Dress » appuyait pourtant sur le détonateur, la dernière salve était prête et le bouquet final tiré… « Sorrow » campait le décor alors que « Run Like Hell » nous remettait en tête les images de la dérive paranoïaque de Pink dans « The Wall »… Le bruit sourd des bottes d’un Bob Geldof hors normes, dans le film d’Alan Parker, claquait dans les têtes… Les cloches de « Time » annonçaient la fin… Un final explosif et lumineux, ponctué par l’inoubliable et incontournable solo de guitare de « Comfortably Numb », nouant plus d’un estomac… Près de trois heures de concert venaient de s’écouler dans une Saline Royale encore sous le choc… Théâtre de la rencontre détonante de deux monuments…

24 juillet 2016 0 réactions
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LAURENT OURNAC, SIMPLEMENT

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29 juin 2016 0 réactions
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LE COMÉDIEN LAURENT OURNAC RETOURNE AU LYCÉE

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L’heure n’était pas au farniente mais bien à l’échange, ce vendredi après-midi pour les collégiens et les lycéens de La Malgrange qui ont accueilli, dans leurs murs, le comédien Laurent Ournac. Durant une bonne heure et demie, il s’est mis en immersion et a joué le jeu des questions-réponses face à des élèves de seconde et de troisième. Rappelant, avant de se lancer, qu’il avait été « pion dans un collège. J’envisageais de devenir CPE, ça me plaisait vraiment. J’ai finalement fait du camping et je m’occupe de danseurs ! »

Le cadre était posé, les premières questions fusaient. Quand la passion de la comédie est-elle venue ? « Sans doute chez mes parents, lorsque j’écoutais les disques de Coluche, je trouvais ça dingue ! Après, j’ai vu le premier spectacle d’impro de Jamel, lorsqu’il n’était pas connu, j’ai trouvé ça top ! » La célébrité ? « C’est juste une particularité de mon métier, on ne choisit pas la célébrité. En revanche, j’avais vraiment envie de jouer ! » Que fera-t-il après ? « Le jour où tout cela s’arrêtera, je ferai autre chose… J’adorerai avoir mon restaurant ou encore développer des projets avec des ados… Faire des choses plus anonymes. »

Sa perte de poids ? « Mon obésité était et est une maladie. J’ai dû subir une intervention. Ma perte de poids a évidemment un impact sur mon métier. Dans Roméo et Juliette, avant je jouais le rôle de la nourrice ! Sinon, on me confiait souvent le rôle du boulet. » Danse avec les Stars ? « Le premier direct a été la plus grande peur de ma vie professionnelle ! » Devant une salle de classe hyper réactive, Laurent Ournac poursuivait le jeu de ping-pong avant la très attendue séance de dédicaces et une volée de selfies. La Malgrange, après un premier festival de BD qui a rencontré un joli succès en avril, a une nouvelle fois ouvert ses portes à une autre forme de culture. Et ce n’était pas pour déplaire à ses élèves ni à un Laurent Ournac qui n’a pas boudé son plaisir.

29 juin 2016 0 réactions
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Danse avec Maxime

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L’un des beaux gosses de Danse avec les Stars a fait étape, ce samedi, sur le stand de L’Est Républicain. Maxime Dereymez a fait passer le thermomètre du hall A dans le rouge après avoir fait un détour par les délices cubains de l’exposition « Viva Cuba ».

Pour sa halte nancéienne, le danseur devait être accompagné de la pétillante Fauve Hautot, finalement retenue à Paris pour des examens médicaux. Plus de peur que de mal pour la rousse flamboyante de DALS qui s’est fait mal lors d’un entraînement. Au final, rien d’inquiétant et surtout, elle honorera sa promesse en venant dimanche prochain. L’occasion pour elle de retrouver un autre vieux complice, Brahim Zaibat. Une nouvelle qu’elle a confirmée elle-même, par téléphone, au public massé devant le podium alors que Maxime Dereymez l’appelait. « J’ai passé une IRM en fin de matinée, tout est Ok ! Mais ça faisait trop juste pour accrocher un train et venir à Nancy… Mais je serai là dimanche prochain ! »

La séance de dédicaces pouvait enfin débuter. Les ados piaffant d’impatience déboulaient sur le podium, smartphones à la main. Dans la foule, les bouts de chou tenaient bon. A l’image d’Elma et Sofia, venues de Taintrux, dans les Vosges, avec leur maman Marielle qui a immortalisé ce moment sur son téléphone. « On aime bien venir à la Foire et là, c’est vrai que la venue de Maxime a été le déclencheur. » Sinon, comment les demoiselles ont-elles trouvé Maxime ? « Ça fait drôle de le voir là… Et sa tête, à la télé est plus grosse », ponctuait Elma, inconditionnelle de Danse avec les Stars, serrant contre elle sa précieuse photo dédicacée.

Après Laurent Ournac et Maxime Dereymez, ce premier week-end de la Foire Internationale de Nancy, placé sous le signe de la famille, se terminera avec la venue d’Elsa… Après le froid polaire, la Reine, accompagnée de Sven et Olaf, affrontera les températures estivales et déambulera dans les allées du Parc des Expositions.

29 juin 2016 0 réactions
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Les insus ? – C’était vraiment eux !

©Cédric Jacquot
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Ce retour, ils étaient nombreux à l’attendre. A taper de la grole depuis des années, à s’impatienter en attendant que Téléphone rétablisse la ligne. Il faut dire que la bande à Jean-Louis Aubert avait laissé orpheline la scène rock française qui ne lui a jamais vraiment trouvé d’héritiers. Dans un même temps, le Zénith de Nancy attendait, lui, de prendre une bonne secousse. Lorsqu’à l’automne dernier les darons du rock annonçaient leur come-back, les fans sont allés allumer quelques cierges, implorant les dieux… Espérant que Les Insus ? fassent étape à Nancy. Une fois leurs prières exaucées, les places s’écoulaient en moins d’une heure. Restait plus qu’à attendre six longs mois.

Ce jeudi soir, le public est venu en pèlerinage pour monter dans cette imparable machine à remonter le temps et n’est resté assis que pendant le premier titre. Sur scène, les patrons ont remis l’église au milieu du village. Jean-Louis Aubert, donnant le ton, Louis Bertignac, bandana dans sa tignasse cendrée, et l’intenable Richard Kolinka avec ses baguettes volantes envoyaient une leçon de rock. Exit les synthés et autres boîtes à rythme, ils nous l’ont fait à l’ancienne sous des flashs de lumière métallique rythmant le tout. Les Insus ? « Crachaient leur Venin », avant de parler dans cet « Hygiaphone » ayant traversé les décennies passées aux côtés de celle qu’on appelait « Faits Divers »… A une époque où « L’Argent était trop cher » et où les vautours tournaient autour d’un enfant transformé en électron bombardé de protons, telle une « Bombe Humaine ».

Téléphone avait vu juste, mais c’était il y a des décennies… Ces morceaux cultes et intemporels n’ont jamais été autant d’actualité. Même « Au cœur de la Nuit », là où l’ange « Cendrillon » n’aime toujours pas devenir vieux. Le public frissonnait. Et lorsque « Le Jour s’est levé », le concert atteignait sa « Dure Limite » avant de partir… Direction, New York, évidemment, cet « Autre Monde » dont tout le monde a rêvé un jour ou l’autre.

Dans un Zénith de Nancy bondé, où il ne restait plus le moindre centimètre carré de disponible, Les Insus ? ont enfin remis les pendules à l’heure dans un set puissant et rugueux de plus de deux heures… Comme si Téléphone ne s’était jamais séparé… « Ça », c’est vraiment eux. Ils vont nous manquer !

5 juin 2016 0 réactions
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Synapson – Le phénomène Synapson

Synapson – Le phénomène Synapson

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Sur leurs playlist perso, l’électro est remisée… De Stevie Wonder à Christina Aguilera, Alexandre et Paul ratissent large. Curieux, mélomanes dans l’âme, rien ne leur échappe. Dans leur sillage, Sirius Trema, le guitariste surdoué qui les suit, ainsi qu’Anna Kova – la voix hypnotique de leur tube « All in You » – ou encore Tessa B. qui prend le relais sur certaines dates, suivent cette spirale infernale qui a propulsé Synapson vers les sommets. Virgin Radio a même été rebaptisé, un temps, « Radio Synapson » ! Depuis, le duo n’a pas chômé. Son album « Convergence » fait des miracles et sa réédition prochaine suivra la même trajectoire !

Lors de son passage à L’Autre Canal, le 12 mai à Nancy, Synapson a tout simplement confirmé son statut en jouant à guichets fermés, devant plus de 1200 personnes. En patrons, Alex et Paul, teddys cintrés sur le dos, ont transformé la salle nancéienne en fournaise, habillée de lumières taillées sur mesure. Sur scène, les nouveaux boss de l’électro ne laissent rien au hasard. On est loin d’un DJ Set, on a bel et bien affaire à un concert, au sens littéral du terme, avec des morceaux calibré composés, construit, ciselés et réarrangés pour le live. Un live lumineux, où les samples sont laissés aux vestiaires. Les titres s’enchaînent, la mécanique est parfaitement huilée, on se laisse happer sans se faire prier… En fait, difficile d’y résister ! Qu’on le veuille ou non.

A Nancy, les mélodies made in Synapson ont tapé fort… Très fort, mais sans passer en force à grand renfort de basses à faire vibrer plus d’un estomac. En revanche, la subtilité était bien là. La recherche de la perfection également… Le tout, sans se prendre la tête. Tessa B., moulée dans son minishort en jean, et Sirius ont suivi le mouvement sans se faire prier… Une semaine plus tard, dans l’enceinte surchauffée de La Laiterie, à Strasbourg, c’est l’enivrante Anna Kova qui s’y est collée avec le même succès… Le jour-même, dans les playlist déboulait la dernière pépite des deux potes, « Blade Down », avec Tessa B. en featuring… Confirmant bien ce que l’on savait déjà : Synapson n’a pas fini son œuvre… Loin de là ! Le duo est capable de se renouveler, d’évoluer et tout ça sans dérouter ses fans de la première heure. La déferlante Synapson s’est muée en phénomène… Les Etats-Unis leur tendent les bras et les grandes salles européennes les attendent !

23 mai 2016 0 réactions
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Michel Polnareff – L’Amiral à l’abordage du Galaxie

©Alexandre MarchiÉtoiles

Sans faire de mauvais jeux de mots, sa prestation de samedi, dans The Voice, a laissé ses fans sans voix. Souffrant et sous cortisone, Michel Polnareff n’a pas pu interpréter comme il le voulait son duo avec Clément auquel il a présenté ses excuses, ce mercredi soir. Le public du Galaxie d’Amnéville en a été témoin. Une armée de moussaillons attendant de pied ferme leur Amiral qui est parti à l’abordage de la salle mosellane, après deux jours de repos salvateurs pour un show musicalement très abouti.

Crinière blonde impeccable, ses indéboulonnables lunettes blanches et fumées sur le nez, il a prouvé qu’il était « toujours un Homme » au milieu d’une scénographie lumineuse assez incroyable, donnant un relief au show que ses choristes et musiciens ont fait monter encore d’un cran. Michel Polnareff a toujours su s’entourer. Et même si sa « Poupée fait toujours non », il continue visiblement à « en rêver la nuit ». Quant à son envie de « Faire l’amour avec toi », là aussi, elle est restée la même. Lui qui, une nouvelle fois, a écrit « Sa Lettre à France » derrière son précieux piano, là où il a de si nombreuses fois supplié… « Love me, please Love me »… Amnéville ne s’est pas fait prier et s’est laissé entraîner dans « Le Bal des Laze » avant d’avoir la chair de poule au milieu de « Je t’Aime ». Le mythique Love Symbol de couleur pourpre apparaissait en fond de scène… « Purple Rain » nouait les gorges, l’hommage à Prince faisait se dresser les poils. Le Galaxie était en apnée au moment de dire « Good-Bye à Marylou »… Avant un rappel que « Kamasutra » a mis sur les rails alors que « Tout tout pour ma Chérie » et « Coucou me Revoilou » le plaçaient en orbite avant de naviguer dans une autre dimension. Les fans sont « allés au Paradis » et étaient aux anges. Nouvel album ou pas, tout ça n’est finalement qu’un détail, ils ont enfin pu revoir l’Amiral. Et c’était bien là l’essentiel.

23 mai 2016 0 réactions
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Doc Gynéco – La première du Doc

©Cédric JacquotÉtoiles

Cette première consultation était attendue depuis longtemps par les fans du docteur… Qui n’ont « pas eu peur » de venir le voir ce vendredi soir, à L’Autre Canal, pour un concert événement à guichets fermés. Doc Gynéco était enfin dans la place… Et dans le public pour rendre un premier hommage à sa « Salo… à lui » qui l’obsède depuis plus de vingt ans. Deux décennies que ses textes qui ne laissent personne de marbre font le buzz.

« Zouk love » chaud brûlant

À l’époque, pas besoin des réseaux sociaux et du web, Doc Gynéco faisait parler de lui et dégageait déjà ce magnétisme qui a fait monter quelques chanceuses sur scène pour un « zouk love » chaud brûlant… Le rappeur gardait néanmoins son bonnet vissé sur la tête, ses lunettes de soleil « aviateur » sur le nez et son pull rose. Il en faut plus pour le mettre en ébullition ! « Vanessa » y est arrivée, elle qui passait de temps à autre dans « Sa Rue » afin de lui faire atteindre le « Nirvana », lui qui est « Né ici »…

Les « sales gosses étaient dans la place » et investissaient la « clinique » du Doc, là où il y a « du groove »… Les samples fusaient et actionnaient la machine à remonter le temps. Les années 90 déboulaient, le boss reprenait sa consultation, toujours « aussi seul » et peu « impressionné par le rap hardcore ». Il passait en revue une partie du film d’une vie dans laquelle « Disney ne vient pas dans les cités-dortoirs ». Le temps venait alors pour le rappeur d’aller faire quelques « passements de jambes », une nouvelle fois au milieu d’une assistance reprenant « Ooh Ahh Cantona »… On se serait cru à Old Trafford, l’antre de Manchester United… Pour une première, le Doc a ainsi fait de L’Autre Canal son cabinet… Les patients étaient en pleine forme à la sortie du set ! Bruno Beausir a compris ses erreurs, Doc Gynéco les a soignés.

 

 

9 mai 2016 0 réactions
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Jean-Luc Lemoine – L’habit fait Lemoine

Jean-Luc Lemoine – L’habit fait Lemoine

©Cédric JacquotÉtoiles

L’esprit en mouvement perpétuel de Jean-Luc Lemoine a fait mouche ce vendredi soir, à l’Espace Chaudeau, qui affichait complet pour la venue du fidèle complice de Cyril Hanouna. Mais, les vannes qui fusent n’étaient pas de la partie. En revanche, son analyse de la société qui ne tourne décidément pas rond, était bel et bien mise au service de son dernier spectacle « Si vous avez manqué le début ».

Impertinent, irrévérencieux, déroutant de précision, Jean-Luc Lemoine a asséné ses vérités sur cette France dans laquelle la téléréalité « starifie des crétins », où des Marseillais « font du bien à la vie » et où le selfie, avec « ses bouches en cœur et ses têtes tordues », marque la fin d’une civilisation où l’on est demandé en ami sur Facebook par « un épagneul breton se prénommant Sylvie », avec ses « Like se réjouissant du malheur des autres » et où l’on exhibe ses tatouages…

Le professeur Lemoine déroulait son cours sur la bêtise humaine, expliquant, notamment, que « pour le commerce, la connerie va faire beaucoup de bien », que « sans loser, il n’y aurait pas de winner »… Quant aux slogans publicitaires, ils agissent comme un révélateur. On finit tous tomber par d’accord… Oui, on nous prend pour des jambons. Non, une fois enfilé le slip de David, on ne devient pas Beckham ! Non, le 8 12 12 ne donne pas de réponses aux questions existentielles. Quant aux communautés, les religions, le racisme, l’homosexualité… mis à la sauce Lemoine, l’exercice d’équilibriste devient un art, une pertinence impertinente avec ses différents niveaux de lecture.

Lui qui « espérait venir à Ludres depuis longtemps » a fini par réaliser son souhait. Ses théories, son flegme britannique, mis parfois à l’épreuve par les réactions de spectateurs, son sens de l’observation… Le tout prenant vie sous une plume aiguisée, précise, et une mise en scène enlevée, l’humoriste a fait oublier le chroniqueur affûté de TPMP. Même affublé d’une veste rouge d’un animateur de supermarché ayant fait le Conservatoire, l’habit fait Lemoine !

 

9 mai 2016 0 réactions
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Véronic Dicaire – Déluge de voix sur le Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Nancy et son Zénith ont le sens de l’accueil. Histoire que le dépaysement ne soit pas trop rude c’est en effet sous de belles chutes de neige que Véronic DiCaire, crinière blonde en liberté, moulée dans un legging noir, a lancé son show ! A l’aise, la Québécoise l’a été et a régalé son public avec une Céline Dion plus vraie que nature en ouverture, rapidement rejointe par Diane Dufresne ou encore Sabine Paturel, toujours empêtrée dans ses « Bêtises », alors qu’Eurythmics se faisait dynamiter par « Call me » de Blondie. La BO d’« American Gigolo » collait à l’univers de Pat Benatar ainsi qu’à celui de Joan Jett…

Les années 80 piochées dans « la chambre de Charlotte » se portaient bien. Tout comme les années 90, du reste, que Niagara « a vu » de près pendant que Vanessa Paradis formait un sulfureux « Tandem » avec Serge Gainsbourg… Christine and the Queens ouvrait alors la voie aux battles de Queen of Pop. En lice, Beyoncé, Britney Spears, une Sia pleurnicheuse, Pink et Lady Gaga… Pour finalement s’effacer devant la patronne. Madonna était toujours en « Vogue ».

Et lorsque Véronic remettait les textes à la sauce DiCaire, les missiles fusaient… Julien Clerc devenait le « Chouchou », Desireless chantait « Dégage Dégage » et Barbara reprenait « La Danse des Canards ». Entourée de ses « quatre bûcherons » et de six danseuses, celle qui a dépoussiéré Danse avec les Stars, après un clin d’œil à l’ASNL, a ainsi poursuivi sa montée en puissance en se déhanchant sur « Let’s Dance » de David Bowie, « Pump up the Jam » de technotronic ou encore « Footloose » pour un show à l’américaine lumineux qui reviendra pour une nouvelle date le 9 mai 2017. D’ici là, la neige aura fondu… Normalement.

9 mai 2016 0 réactions
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Flashdance – Flashdance mène la danse

©Pierre MathisÉtoiles

Dans la déferlante de comédies musicales qui inonde l’Hexagone, il est parfois bien compliqué de faire son choix. Et difficile d’y retrouver ses petits. Fresques historiques, adaptation d’une œuvre littéraire, musicale ou encore cinématographique, tout y passe. Sans forcément être lisible. Du coup, rien de tel qu’un succès ayant su traverser les décennies. Comme le film « Flashdance »… Pour ses 30 ans, le succès planétaire a été porté sur scène. La comédie musicale était de passage ce jeudi soir, au Zénith de Nancy avec une trentaine d’artistes qui ont ainsi fait revivre les aventures d’Alex. La jolie soudeuse de Pittsburgh, un brin bonhomme, très à l’aise dans ce milieu de la sidérurgie où la testostérone est en fusion perpétuelle. Elle qui nourrit secrètement un rêve… Vivre de sa passion, sa raison d’être, la danse. Cet art qu’elle exerce les soirs, après sa journée de travail, au Harry’s Bar, pour une poignée de dollars. Avant, finalement, de se lancer en s’inscrivant pour une audition pour intégrer la prestigieuse Shipley Academy… Très à l’aise dans l’exercice, Priscilla Betti a mené ses troupes durant 2 h 30 de show. Un spectacle à la bande-son dépoussiérée, en français, jouant avec des décors, sur deux niveaux, projetés et apprivoisés par des danseurs enchaînant les chorégraphies nerveuses.. Notamment sur les tubes qui ont fait plusieurs fois le tour de la Terre. « What a Feeling », « Maniac », « Here and Now » ou encore « Fresh », de Kool and the Gang, et « I Love Rock’n’Roll », de Joan Jett, ont soutenu une mise en scène vitaminée, un rien vintage, histoire de coller au plus près de l’œuvre originale.

 

9 mai 2016 0 réactions
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Lilian Renaud – Les promesses de Lilian

Lilian Renaud – Les promesses de Lilian

©Alexandre MarchiÉtoiles

Ce jeudi soir, à l’Espace Chaudeau, c’était le grand retour de Lilian Renaud sur ses terres d’adoption, lui, le pensionnaire de la Music Academy International de Nancy, vainqueur de la saison 4 de The Voice. Une victoire évidente, en fait, une fois que l’on a vu ce grand gaillard investir cette scène qui lui tend les bras. Laissant en loge sa casquette et cette réserve qui lui colle parfois à la peau. Du coup, c’est dans une véritable cocotte-minute que l’artiste est venu défendre son album.

Un premier opus très personnel, intimiste, prenant une autre dimension en live. « Le Bruit de l’Aube », hommage à son grand-père, résonnait alors dans les cœurs, touchés de plein fouet par « Les Enfants de l’Oubli ». Des mots simples, des morceaux racontant une histoire, à sa manière, Lilian Renaud s’exprime, n’hésitant pas à « percuter » pour que le message soit clair.

Et lorsqu’il s’attaque à des monuments comme « Tous les cris, les SOS », de Daniel Balavoine, « Yalla », de Calogero, « Losing my Religion » de R.E.M, ou encore la reprise à l’origine de cette belle aventure, « Octobre », de Francis Cabrel, le gamin de Mamirolle met un pied dans la cour des grands. Pas étonnant que des artistes comme Ycare aient collaboré sur son album… « Pour ne plus avoir Peur » sonnait comme une évidence pour ses fans qui ont passé le concert debout, reprenant en chœur ses titres. Eux qui attendaient ce moment depuis des mois… Mais Lilian Renaud tient ses promesses… « Promis juré » !

9 mai 2016 0 réactions
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Nana Mouskouri – Nana chante la paix

Nana Mouskouri – Nana chante la paix

©Alexandre MarchiÉtoiles

« Si je chante, c’est pour la paix, l’optimisme. » Nana Mouskouri est ainsi et l’a toujours été, en fait. Elle, artiste européenne de la première heure qui a toujours fait tomber les barrières et franchi les frontières avec sa générosité, sa musique, ses chansons dont certaines sont devenues de véritables hymnes ancrées dans l’inconscient collectif. Sa venue, ce dimanche après-midi, constituait un événement en soi. Des années que son public attendait de la voir sur scène. Et pour que ce moment demeure rare, unique, intimiste, Nana Mouskouri a transformé l’Espace Chaudeau de Ludres en un piano-bar New-Yorkais à l’ambiance feutrée. Un univers cosy qu’elle a illuminé en arrivant sur scène, drapée, telle une diva immortelle, dans une scintillante robe immaculée.

Nana Mouskouri disait alors « Adieu Angélina » avant un moment de poésie avec « Pauvre Rutebeuf », en mémoire de « ces amis que le vent nous emporte ». Mais surtout, l’artiste rappelait que « La Vie, l’Amour, la Mort » étaient le cheminement d’une existence dont nous sommes, quelque part, maître… « Try to Remember », disait-elle. Ces souvenirs qui font parfois du bien, redonnant, « Comme un Soleil », un supplément d’énergie et d’optimisme dans cette morosité qui ronge notre société. Et bien qu’elle ait été députée européenne, il n’y a pas de place pour la politique stérile dans ce répertoire élégant… Un répertoire où, dans ce jardin qui aime la vie, « Tous les arbres sont en fleurs » et dans lequel « L’Enfant au Tambour » donne le frisson… Comme lorsque Nana Mouskouri rappelle toute l’admiration qu’elle a pour Whitney Houston et Amy Winehouse, « partie tellement jeune » et dont elle a repris, dans un registre très jazzy, « Love is a losing Game »… Cet « Amour en héritage » que « La Rose Blanche de Corfou » et le lumineux « Tournesol » ont toujours subtilement illustré. Tout comme ses rencontres avec les plus grands, d’ailleurs. Des légendes auxquelles elle a rendu un vibrant hommage, en reprenant, entre autres, « Les Feuilles Mortes », « La Vie en Rose », interprétée en allemand, ou encore « Smoke Gets in your Eyes » des Platters… Et ce, en toute humilité. On ne se refait pas… Nana Mouskouri a toujours été ainsi. Ce qui explique sans doute cette carrière hors normes.

9 avril 2016 0 réactions
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Kendji Girac – Kendji le flamboyant dans un Zénith hystérique

©Alexandre MarchiÉtoiles

Après un tour de chauffe dans les clubs qui a fait exploser la jauge de L’Autre Canal au printemps dernier, Kendji s’attaque aux grandes salles. A commencer par le Zénith de Nancy, au taquet, ce vendredi soir, pour la venue du vainqueur de la saison 3 de The Voice. Une période récente… Mais qui semble si loin tant l’artiste a fait du chemin. Un périple qui, certes, l’a un peu mis à toutes les sauces, mais au final, Kendji revient à chaque fois là où il se sent le mieux… Là où il se sent chez lui… Cette scène qu’il n’a aucun mal à dompter, aussi démesurée soit-elle. L’écran tapissant la totalité du fond de scène, devant lequel une guitare géante semblait couler des jours heureux, a, d’entrée, annoncé la couleur. Les jeux de lumières ont rehaussé le tout… La générosité et le talent naturel ont fait le reste.

Perfecto sur le dos, santiags aux pieds, sourire ravageur, Kendji Girac envoyait « Conmigo » dans l’hystérie générale, devant une fosse éclairée par les smartphones en surchauffe. Lui, pendant ce temps-là, restait « Cool, cool, cool » et maintenait le cap jusqu’au moment où sa belle « Andalouse » a fait monter d’un cran le mercure. Et si Kendji se demande, comme beaucoup d’ailleurs, « Où va le monde », son monde à lui a illuminé la salle nancéienne avec laquelle il a « pu tout se dire ». Comme avec cette « Mamma » aux jolis yeux, en fait, qui compte tant pour celui qui porte haut et fièrement ses racines lorsqu’il se saisit de cette guitare qui n’est jamais bien loin… Notamment sur « Color Gitano » qui enflammait le Zénith avant le rappel rendant hommage à cette inconnue qui « l’a aimé » de tout son amour… De tout son cœur, alors qu’il n’était rien, lui, le crooner flamboyant.

Facilement catalogué dans un répertoire musical estampillé « Ados », qu’on le veuille ou non, la réalité et l’arithmétique s’imposent. Dans les travées du Zénith, si les adolescents étaient effectivement venus en nombre, leurs aînés n’ont pas boudé leur plaisir durant plus d’une heure et demie de fête totale.

2 avril 2016 0 réactions
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Jain – La melting pop ensoleillée de Jain

Jain – La melting pop ensoleillée de Jain

©Cédric JacquotÉtoiles

Secouant la constellation musicale française, Jain a déboulé telle une étoile filante… Bien décidée à bousculer joyeusement et durablement les codes d’une pop parfois trop formatée, voire ennuyeuse. Sa rencontre avec le magicien Yodelice a immédiatement fait des étincelles. La « melting pop » de la Toulousaine a fait mouche, fin 2015, avec l’album « Zanaka ». Un subtil mélange de toutes les influences dont Jain s’est nourrie au cours de ses voyages. Dans son périple, elle a trouvé le temps de faire escale à L’Autre Canal, plein comme un œuf, ce mercredi soir. Petite robe noire rehaussée d’un col Claudine devenu sa marque de fabrique, tignasse soigneusement attachée, baskets customisées, l’artiste a baigné de soleil la salle nancéienne. « Hob », « Mr Johnson », « Hope », « Heads up » ou encore « City » et l’inédit « Son of the Sun » ont fait tourner l’usine produisant des ondes positives… Ce fameux « feel good » plus performant que n’importe quel antidépresseur. Seule sur scène, accompagnée de sa boîte à rythme diabolique et d’une guitare sur « All my Days », Jain, touchée par la grâce au moment d’évoquer les attentats du 13 novembre avec « Paris », a ainsi transporté le public dans son univers… Un monde ayant pour hymne son tube « Come », ouvrant la voie à l’entêtant « Makeba ». Un monde en paix où le public communie avec cette artiste inclassable, bouclant son concert, a cappella avec « You can Blame me », enchaînant sur « Dynabeat » avant d’envoyer une nouvelle fois « Makeba »… Entourée, ce coup-là, de fans en lévitation. Ça, c’est l’effet Jain et ça fait un bien fou !

 

2 avril 2016 0 réactions
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Louane – Louane bien dans sa peau

Louane – Louane bien dans sa peau

©Fred MarvauxÉtoiles

Même si elle affirme le contraire dans le vibrant hommage qu’elle a encore rendu, ce samedi soir, à sa maman, en clôture de sa date nancéienne, Louane va bien. Même très bien puisque ses concerts se jouent à guichets fermés, la faisant ainsi rentrer dans le cercle fermé des artistes se produisant dans un Zénith pleine jauge.

Une date qui était attendue par ses fans, déçus, pour beaucoup, de n’avoir pas pu se procurer le précieux sésame en décembre pour son passage à L’Autre Canal Mais la patience a du bon. Petite robe noire et Doc Martens aux pieds, Louane a communiqué sa joie de vivre au public. Un public « qui n’a jamais été aussi près ! » L’avancée de scène campée dans la fosse a, en effet, créé une proximité comme seul le Zénith de Nancy sait le faire. « Jeune », « Incontrôlables »… Le show lumineux de la jeune artiste était envoyé… Elle qui n’a pas besoin de « Courage » puisque tout « Tourne »…

Même un « Alien » ne pourrait perturber cette belle assurance qu’elle affiche depuis ses débuts… Depuis le « Jour Un », en fait, lui permettant même de dépoussiérer « Sorry », de Justin Bieber et « La Mère à Titi » en attendant le grand retour de Renaud, en décembre prochain.

Les frissons étaient au rendez-vous… Et finissaient par se transformer en chair de poule lorsque Louane déployait ses ailes. « Je Vole » faisait verser quelques larmes et la « Chambre 12 » accueillait Ellie Goulding, pour « Burn » puis « Girls and Boys » de Blur. Pas de quoi voler la vedette à « Nos Secrets », l’offrande de Gaëtan Roussel.

L’heure du rappel arrivait, trop tôt, pour beaucoup, qui ont pu revisiter la « Caravane » de Raphaël, ne laissant pas « seule » une Louane radieuse, respirant la joie de vivre… Paula Bélier était encore présente dans les esprits… Mais c’est bien la chanteuse que les 5.600 personnes sont venues voir. Une artiste simple, généreuse, croquant à pleines dents cette vie qu’elle survole, savourant chaque instant comme il vient.

27 mars 2016 0 réactions
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Michel Drucker – EN TÊTE À TÊTE AVEC MICHEL DRUCKER À POIREL

Michel Drucker – EN TÊTE À TÊTE AVEC MICHEL DRUCKER À POIREL

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est ainsi qu’il l’a voulu. Lui, la mémoire vivante d’une télévision en perpétuel mouvement. Qui prend, parfois, des orientations à en dérouter plus d’un. Avec son seul en scène, Michel Drucker a remis l’église au milieu du village… Et l’animateur au cœur des programmes et ses vedettes inaccessibles pour le commun des mortels mais, finalement, profondément humaines.

Affûté comme un jeune premier, l’animateur a retrouvé ses marques, ce vendredi soir, salle Poirel. Non loin de lui, un canapé rouge. Au fond, un écran aux allures cathodiques rappelant qu’à l’origine de tout, il y eut l’ORTF. Une époque où Michel Drucker avait encore le trac, lui, le stagiaire venu pour cinq jours et qui est toujours là 52 ans après. Poisson pilote du monstre sacré Léon Zitrone, avec qui « il s’est retrouvé face à face dans l’ascenseur »… Son Léon Zitrone qui lui faisait conduire sa Simca 1000 et qui a ainsi lancé ce voyage dans le temps rappelant également que Michel Drucker fut un reporter sportif venant couvrir les matchs au stade Marcel-Picot avec, sur le terrain, son ami Michel Platini… Mais c’est surtout dans ses coulisses qu’il a décidé d’emmener son public.

Notamment dans ceux de Champs Elysées et de la rencontre inoubliable entre Serge Gainsbourg et Whitney Houston… Dont on apprend qu’elle n’aurait jamais dû venir s’asseoir dans le canapé. Le canapé… Il faisait déjà des siennes et l’acteur australien Paul Hogan, emblématique Crocodile Dundee, le trouvait à son goût au point de s’endormir durant l’interview… Les fixettes d’un Johnny accro aux yaourts suisses, Belmondo, l’indestructible affrontant son handicap après son accident vasculaire, Delon, le solitaire, le dernier des Siciliens, Valéry Giscard d’Estaing lui demandant de « décoincer » sa femme, Jacques Chirac moqueur et trouvant que Vivement Dimanche « manque de gonzesses », Nicolas Sarkozy l’hyperactif…

C’est un véritable album photo que Michel Drucker a feuilleté avec le public nancéien. Mais pas que… Puisque sous les ors de Poirel avaient pris place quelques amis… Dont Jean-Marie Bigard, Gilbert Rozon, Jérôme Revon… Sans oublier sa patronne, Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, qui n’en a pas perdu une miette. Preuve que dans cet univers impitoyable la loyauté a un sens. Et même si la télé n’est que de la télé, les rapports humains en sont les fondations et assurent, sans l’ombre d’un doute, un respect et une longévité résistant aux épreuves. Michel Drucker, fidèle parmi les fidèles, reste le patron… Et ce n’est pas sa chienne Izia, qui l’a rejoint à la fin du spectacle, qui dira le contraire !

Étoiles

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À lire également : l’interview

27 mars 2016 0 réactions
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Les Bodin’s – Plus vrais que nature !

Les Bodin’s – Plus vrais que nature !

©Patrice Saucourt
Étoiles

En plus de vingt ans, on a beau fouiller dans les archives, le Zénith n’a jamais vu ça. Arrivés la veille, les dix semi-remorques ont annoncé la couleur. Le spectacle des Bodin’s porte bien son nom : « Grandeur Nature ». Et pour cause. C’est une véritable ferme qui a été montée et avec elle, sa ménagerie venue de Touraine. Sur les côtés, des diffuseurs d’odeurs ont plongé le public dans cet univers où Maria Bodin fait régner sa loi. La Maria qui vit avec le Christian. Ce fils naïf, indécrottable célibataire. Faut dire que la propriété familiale a du charme…

A commencer par son coq, Sarko, qui chante faux et que la patronne dessoude d’un coup de fusil dès le matin. Et comme rien ne se perd, il finira au congélateur, « plutôt qu’au Panthéon » avant d’être remplacé par Flamby, un peu mollasson au début avant d’en faire voir de toutes les couleurs aux poulettes de la ferme. Foi de Maria qui, pour avoir forcé sur la verveine la veille, doit vidanger son « Jules »… Une fois la place faite, la chicorée, particulièrement appréciée des têtards, coule à flot avant d’entamer cette journée de labeur. C’est que les journées des Bodin’s sont bien remplies puisqu’elles commencent par la traite des chèvres Ségolène et Carla, tournant toujours le dos au bouc DSK. Elles voisinent avec les dindons « Coppé et Fillon » et le cochon Jean-Marie, qui « finira au four »… Quant au chien Ratatouille, il observe, impassible, et jette un œil, de temps à autre, sur le clapier… Alors que la machine à fabriquer le fromage tourne à plein régime. Il faut dire que l’intenable Maria a un sacré coup de pédale… A faire fumer une mécanique dépendante d’une pièce jaune… La chèvre Bernadette aura du mal à s’en remettre. Tout comme Julie, la cousine débarquant de la ville avec son verlan corrosif et son mini short donnant des sueurs froides au Christian prêt à dégainer. Découvrant cette « cambrousse qui refoule », elle donnera du fil à retordre à la Maria que les gendarmes ont finalement libérée… Passant l’éponge sur les multiples infractions relevées sur le Solex…

Véritable phénomène, les Bodin’s poursuivent ainsi leur marathon dans les Zénith de l’Hexagone, démontant et remontant à chaque fois ce petit bout de Touraine pour offrir une savoureuse tranche de vie campagnarde, sans temps mort, que n’auraient pas renié le Glaude, le Bombé et la Denrée… Des dates qui, comme ce jeudi soir à Nancy, se jouent à guichets fermés. Et les séances de rattrapage, programmées les 16 et 17 décembre 2017, sorte de week-end à la campagne, ne dérogeront pas à la règle.

Étoiles

vjoncheray

À lire également : l’interview des bodin’s

27 mars 2016 0 réactions
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Louise Attaque – Louise attaque l’autre canal

©Alexandre MarchiÉtoiles

Pour son unique date en Lorraine, le groupe s’est arrêté à Nancy

C’était le concert événement de ce début d’année 2016. Pliée depuis l’automne dernier, la date s’est jouée à guichets fermés pour un retour que les fans attendaient depuis des années. Des années durant lesquelles Louise Attaque a fait languir un public insatiable. Et c’est tel un boulet de canon que le groupe a signé sa renaissance avec, d’une part, un album, d’autre part, avec une tournée lancée dans les clubs. Et qui est passée par L’Autre Canal, ce vendredi soir, pour l’unique date en Lorraine.

Trio diabolique

Visiblement impatients, excités comme aux premiers jours à l’idée de rejouer ensemble, Arnaud Samuel, et son violon fou, Robin Feix et Gaëtan Roussel ont, d’entrée, envoyé du lourd. « Ton Invitation » annonçait la couleur. Confirmant qu’« Avec le Temps », le trio diabolique est resté le même. Pas la moindre « Anomalie » à « L’Intérieur » n’est venue perturber cette frissonnante « Insouciance » qui fuit et qui n’a effectivement pas de prix. Comme « Léa », du reste, pas méchante, légère comme « La Plume » et jamais d’accord. Elle qui « Dis Rien » et se demande sans cesse « Qu’est-ce qui nous tente » ? Quoi qu’il en soit, Gaëtan Roussel, affûté comme sur les premiers live, a fait « Comme on a dit », sans se soucier de « Savoir » qui est la plus belle des deux !

Véritable condensé survitaminé de tout ce qui a fait de Louise Attaque un des patrons du rock français, le concert ne laissait pas respirer une assistance n’en perdant pas une miette et attaquait le final en apnée en enchaînant « Amour », « Les Nuits Parisiennes » et « J’t’Emmène au vent » avant un rappel lancé comme « Si c’était Hier » ! Hier, c’était en mars 1998, pour leur premier Zénith, devant six mille personnes, à Nancy. Des petits nouveaux débarquaient dans leur camionnette et allaient changer la donne. Et marquer de leur empreinte la scène rock française.

19 mars 2016 0 réactions
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Arnaud Tsamère – les confidences d’Arnaud Tsamère

©Cédric JacquotÉtoiles

L’humoriste a tapé dans le mille avec son dernier one-man-show Nancy : les confidences d’Arnaud Tsamère à Chaudeau

C’est tout le paradoxe qu’a posé sur scène Arnaud Tsamère, ce mercredi soir, à Ludres. Lui, le mec banal et discret, qui ne se dévoile pas. Et qui, au final, ne s’est pas plus dévoilé au terme d’un one-man-show transportant le public en « absurdie ». Ce royaume sur lequel l’humoriste règne sans partage. Un monde où, il avait prévenu, il passe son temps à enfoncer des portes ouvertes et poussant l’absurde jusqu’à son paroxysme. Sa mission du soir ? Ne pas faire rire… Il a lamentablement échoué ! Et c’est tant mieux. Lui qui préfère les bons plats aux mauvais, qui est fan de belles chansons, détestant l’hypocrisie et qui avoue « un étrange penchant » sexuel… Il préfère les femmes. Obsessionnel, parfois psychorigide, Arnaud Tsamère s’amuse avec le public. Simplement parce qu’il a gardé son âme d’enfant, certes fripée, mais terriblement efficace, poussée dans ses derniers retranchements par un pingouin se démenant avec une entorse au milieu d’un service des urgences où le film du spectacle repasse à la vitesse de l’éclair. Une fois l’ultime leçon donnée à l’aide d’un paper-board, le constat s’impose. Etre absurde impose du talent. Et Arnaud Tsamère en a.

17 mars 2016 0 réactions
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Francis Cabrel – Encore et encore au Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’enfant d’Astaffort a fait son retour mardi soir au Zénith de Nancy. Des retrouvailles chaleureuses avec le public lorrain.

Il l’a enfin reconnu sur son dernier album « In Extremis »… On en a pourtant eu la confirmation depuis des décennies, maintenant. Lui et son univers musical poussé jusqu’à la perfection sont « Partis pour rester ». Et ce même si l’on a dû attendre sept longues années.

Pas de quoi, cependant, semer le doute. Francis Cabrel ferait, un jour un l’autre, son retour. Dans les bacs et sur scène. Comme ce mardi soir, dans un Zénith de Nancy qui a fait le plein pour vivre un moment de communion placé sous le signe de retrouvailles chaleureuses lancées par « La Voix du Crooner », lui aussi « Assis sur le rebord du Monde », histoire de « voir ce que les hommes en ont fait ». Pas de quoi alarmer, en tout, « La Fille qui l’accompagne » depuis des années et à qui il ne ment toujours pas.

Une carrière unique

« Mandela, pendant ce Temps » veillait sur la salle nancéienne et sur ces « Gens Absents » pour lesquels on a toujours une pensée. Le violon et l’accordéon faisaient frissonner le public… C’est ainsi… « C’est écrit ». Un morceau revu pour cette tournée, et repris sur un air plus « chaloupé », donnant des ailes à un Francis Cabrel sobre et généreux… « Encore et encore ». Cette marque de fabrique, où tout est « Ecrit à l’Encre de tes Yeux » et dans laquelle une « Petite Sirène » rayonne et qui vivra bien encore « Cent ans de plus » ! Elle y croit « Dur comme Fer », en tout cas.

Son retour, Francis Cabrel l’a signé avec un spectacle calibré, millimétré. Lumières, choristes, musiciens… Rien n’a été laissé au hasard par cet artiste perfectionniste et intemporel. Pour preuve, ses succès qui continuent, encore et toujours, à faire mouche auprès du public. Nancy n’a pas dérogé à la règle lorsqu’ont résonné « Petite Marie », « Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai », « La Corrida », « Sarbacane », « Octobre » ou encore l’inoxydable « Dame de Haute-Savoie » qui n’a pas pris une ride. Comme l’homme, d’ailleurs, jonglant avec les émotions comme au premier jour de cette carrière unique.

16 mars 2016 0 réactions
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L.E.J – L.E.J À L’AUTRE CANAL

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est LE phénomène de l’été 2015. Pas besoin de tergiverser, ni de couper les cheveux en quatre. Lucie, Elisa et Juliette ont monopolisé et dompté le web avec leur vidéo « Summer 2015 ». Les trois nanas originaires de Saint-Denis, devenues reines du mash-up, se sont retrouvées dans la lumière, elles qui, jusque-là, évoluaient plutôt dans un registre classique tout en restant sensible à cette culture urbaine qui les a vues grandir. Une pointe de hip-hop que l’on retrouve, d’ailleurs, dans leur feu d’artifice de reprises qu’Elijay tire à chacun de ses concerts.

Comme ce lundi, à L’Autre Canal, à Nancy. Au violoncelle, Juliette a immédiatement donné le ton d’une soirée à faire saliver « Barack Obama ou encore Beyonce », même si on n’était pas « à Las Vegas ». Les percussions d’Elisa déboulaient et Lucie donnait le coup d’envoi en entrant dans le vif du sujet avec les Black Eyed Peas sur « Shut Up » puis « Let’s get it Started ». Et alors que Dido leur disait « Thank You », Stromae se demandait toujours « Papaoutai », lui promettant, quoi qu’il arrive, de lui faire « Ta Fête » ! Quant à Macklemore, il a pu croiser, grâce à la magie du mash-up, une Adele tutoyant les sommets lorsque le trio a repris « Rolling in the Deep », accompagné du public. C’est d’ailleurs cette magie qui a opéré durant une heure et demie. Un tour de passe-passe musical, que les trois artistes maîtrisent de bout en bout… Elles qui, il y a encore quelques semaines, avaient du mal à réaliser que des gens allaient payer pour les voir sur scène.

Mais quand la grâce et le talent cohabitent avec autant de facilité, tout devient possible. Les Daft Punk et leur « Get Lucky », avec l’ombre de Parrell Williams planant sur une salle comble avec « Freedom » lors du rappel, Coolio avec « Gangsta’s Paradise » ou encore Britney Spears avec « Womanizer », tout comme « Survivor » des Destiny’s Child, d’ailleurs, ont ainsi pris une nouvelle dimension une fois passés à la moulinette L.E.J qui en a profité pour offrir au public nancéien une compo inédite… Plutôt intime… Pour le coup, le public nancéien ne simulait pas… Et prenait son pied ! Prêt à remettre ça le 10 décembre prochain à l’Espace Chaudeau, à Ludres.

8 mars 2016 0 réactions
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Johnny Hallyday – Le retour du patron

©Alexandre MarchiÉtoiles

Qu’on le veuille ou non, la venue de l’idole des jeunes reste un événement, quoi qu’on en dise. Dans le Nord-Est, en novembre, Johnny Hallyday a sans problème plié quatre dates – deux à Strasbourg, deux à Amnéville. De quoi donner des idées à la production en bookant un troisième concert en Lorraine, hier soir. A Nancy, cette fois, dans la fournaise d’un Zénith où les fans ont fait monter un mercure tutoyant pourtant déjà des sommets !

Une température que Johnny allait maintenir à son plus haut avec « Rester Vivant »… Le patron – affûté comme aux premiers jours, pantalon en cuir, lunettes de soleil sur le nez – remettait ainsi sa tournée en lançant sa machine de guerre et en sortant triomphalement d’une tête de mort géante… « Noir c’est Noir »… Mais il y avait encore et toujours de l’espoir, alors que son « Requiem pour un Fou » faisait frissonner les travées de la salle nancéienne avant que le rockeur nous rappelle qu’il avait « Pleuré sur sa Guitare », non loin d’un certain « Café de l’Avenir »… Quant à sa « Jolie Sarah », tout comme l’indomptable « Gabrielle » d’ailleurs, c’est Greg Zlap, et son harmonica diabolique, qui a fait rugir ce qu’elles avaient en elles « de Tennessee ».

Démesure

L’hommage à Michel Berger était, une fois encore, vibrant. Johnny pouvait distribuer « De l’Amour », escorté de près pour son « groupe », avant de se rappeler au bon souvenir de « La Fille de l’Eté Dernier ». Dans la foulée, le rockabilly retrouvait ses lettres de noblesses sur « Mystery Train » et sur le planétaire « Blue Suede Shoes ». « L’Envie » était toujours là mais le boss laissait les clefs à ses puissants choristes… « Le Fils de Personne » prenait alors la direction du célèbre « Pénitencier » dans lequel il y a toujours un « Cœur qui bat » pour les autres. Et il s’est mis à battre encore plus vite au moment où Johnny Hallyday reprenait « L’Idole des Jeunes », « Seul » ou encore « Que je t’aime »… Avant, évidemment, « d’Allumer le feu » pour enflammer un rappel ouvert avec « Toute la Musique que j’aime ».

Une ultime salve rappelant que Johnny, récompensé lors des dernières Victoires de la Musique pour son album réalisé par Yodelice, restait bien le patron. Un répertoire unique, des shows à la démesure de l’artiste, des fans suspendus aux moindres de ses faits et gestes… Johnny Hallyday a fait vibrer un Zénith de Nancy qui en aurait bien repris un peu !

1 mars 2016 0 réactions
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Garçons Trottoirs – Les garçons du hublot

Garçons Trottoirs – Les garçons du hublot

Étoiles

Presque un an après avoir profité de la carte blanche offerte par la Masse Hystérique, à Tomblaine, les Garçons Trottoirs étaient de retour ce vendredi 26 février dans l’agglomération nancéienne. Leur point de chute ? Le Hublot qui confirmait là son début d’année lancé sur les chapeaux de roues avec Elmer Food Beat, GiedRé ou encore Seth Gueko, jeudi soir. Des dates à guichets fermés qui ont fait vibrer les murs et le zinc de la salle du Crous Lorraine. Pas de quoi faire broncher Fred Villard et sa bande qui ont enchaîné les scènes européennes en 2015 tout en allant faire une virée sur les terres de l’Oncle Sam pour, notamment, une pub.

Mise sous tension par Nicolay Sanson et KEL, la soirée a vite atteint son rythme de croisière une fois les patrons en place pour ce retour aux sources attendu pour les quatre gaillards et leur répertoire invitant à la fête. Un univers où l’accordéon et la contrebasse cohabitent joyeusement avec une guitare et des percussions sublimant cette musique de rue où « le vin » et les « filles de joie » réjouissent leur petit monde dans lequel « les moches » ont droit à leur hommage ! Tout simplement, parce qu’ils sont comme ça, les Garçons Trottoirs… Des mecs simples, qui vont se remettre au boulot et faire en sorte que leur prochain album voie le jour d’ici la fin de l’année. On a hâte !

27 février 2016 0 réactions
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Forever Gentlemen – Gentlemen chantants

©Patrice SaucourtÉtoiles

Cette semaine, les Québécois ont décidé d’assiéger le Zénith de Nancy. Il aura néanmoins fallu deux jours pour lever l’emprise de Messmer et que la relève déboule. Roch Voisine, Corneille et Garou ne se sont pas fait prier. Dans leur sillage, leur show Forever Gentlemen et tous ces morceaux trottant inévitablement dans un coin de nos têtes, ayant forgé la légende de ces crooners inclassables, inusables… Inoubliables, tout simplement. Des crooners avec cette élégance chevillée au corps et dans laquelle se sont glissés sans problème les trois gentlemen, accompagnés par un big band cuivré à l’ancienne.

Big band au top

À l’image du show en fait. Exit les leds et autres écrans géants. Place au rideau et aux lumières à l’efficacité redoutable et éprouvée qui ont dopé cette véritable machine à remonter le temps… Ce temps de « La Belle Vie », au bord de « La Mer ». Et là, pas question de chanter sous la pluie… Encore que ce jeudi soir, elle était au rendez-vous. Mais le soleil était dans les cœurs. Le public l’avait même « dans la peau ». « That’s Life ». C’est ainsi. Cette vie où le Zénith a dansé sur « That’s Amore », « Everybody loves »… Avant que les « Emmerdes » ne viennent conclure une première partie explosive. Garou, Corneille et Roch Voisine descendant au milieu d’une assistance savourant ce moment unique.

L’ombre du Rat Pack planait plus que jamais. Le Las Vegas des années folles, où tout était possible, donnait des ailes au trio canadien. Dean Martin, Sammy Davis Jr et Frank Sinatra n’auraient rien renié. Eux qui ont régné sans partage sur cette époque où « Syracuse » où encore « Strangers in the Night » cohabitaient, dans une insouciance générale, en toute simplicité, avec « Et Maintenant », « C’est si Bon »… Une époque « Formidable » où l’un des voyages les plus incroyables a fait vibrer la Terre entière. « Fly me to the Moon » mettait sur orbite « New York New York », « Que reste-t-il de nos Amours » et un vibrant « My Way ».

Ce jeudi soir, c’est une preuve par trois que ces Gentlemen chantants ont apportée. La preuve que l’on n’a pas besoin d’artifices, d’une débauche de moyens ou encore d’instruments sortis de nulle part. L’élégance, un big band au top, la simplicité et surtout le talent suffisent.

Un retour aux fondamentaux qui fait du bien et qui remet, finalement, l’église au milieu du village. Et ça, c’est plutôt rassurant !

5 février 2016 0 réactions
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GiedRé – GiedRé à la folie !

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Barrée… Oui, elle l’est, assurément. Et c’est tant mieux. Elle qui est capable d’asséner des vérités… D’une grande banalité mais qui, une fois mises à la sauce GiedRé, prennent une toute autre dimension.

Ce mercredi soir, quelques jours après l’incroyable concert d’Elmer Food Beat, le Hublot a une nouvelle fois le plein, les billets se sont vendus en un temps de record. Près de quatre cents personnes raccord avec le dress code de la soirée. Couronne de Tampax pour certaines, t-shirt « Tout le monde fait caca » pour d’autres, la couleur était annoncée. GiedRé a déboulé, gracieuse, légère, telle « la belle des champs »…

Elle qui fait pipi debout, mais avec classe, qui attend que sa grand-mère de 112 ans casse sa pipe… Bref, ce monde où le politiquement incorrect prévaut, où le public ne fait pas des cœurs avec ses doigts mais des anus, et où l’on a tous nos pêchés pas trop mignons et où elle est reine. Reine d’un royaume où finalement on ne se prend jamais la tête, où l’on débite des énormités mais avec classe et talent. Capable de choquer les pisse-froids, GiedRé réchauffe surtout les cœurs. Des cœurs qui étaient nancéiens, l’autre soir, et qui ont pu se téléporter dans cet objet musical non identifié qu’est cette artiste décidément pas comme les autres. Une artiste à part, chambrant à tout va…

Mais surtout talentueuse qui remplit les salles tout au long de ses « tournantes ». La radio ? La télé ? GiedRé n’en a pas besoin, elle se suffit à elle-même. Seule sur scène, elle régale son monde, prend son pied et désarçonne ceux qui la découvrent le temps d’une parenthèse musicale barrée dont elle seule a le secret. Et son dernier album, « plus hygiénique pour les oreilles » contribue à son œuvre. On ne s’en lasse pas !

Étoiles

Giedré 1A découvrir également : l’interview

3 février 2016 0 réactions
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Messmer – Maître du temps

©Fred MercenierÉtoiles

Il n’en est pas à sa première apparition en terre nancéienne. Il s’était d’abord attaqué à l’Espace Chaudeau de Ludres qu’il avait bluffé. Laissant les plus sceptiques dans un état plus que songeur… Depuis, ses apparitions sur les plateaux de télévision ont non seulement fait grandir sa notoriété mais aussi continué à faire fléchir les plus sceptiques. Messmer le showman est peu à peu devenu incontournable. Et remplit les salles partout. A commencer par le Zénith où, comme l’an passé, il a fait sensation ce mardi soir.

A chacun de ses passages, les spectateurs souhaitant vivre l’expérience proposée par le fascinateur québécois sont toujours plus nombreux. Le simple fait de voir leurs voisins réceptifs finit de les convaincre.

Et là, ça n’a pas loupé. Une fois le premier test de « réceptivité » passé, quelques-uns restaient debout, les mains collées, au-dessus de la tête, même une fois le réveil ordonné. Un état leur donnant le droit de passer à l’étape de suivante. Sur scène, cette fois, où Messmer les endormait les uns après les autres… Certains, dormant debout, ne l’ayant pas attendu, d’ailleurs. Le show était lancé… Ainsi que le voyage dans le temps reposant – quinze minutes d’hypnose équivalant à trois heures de sommeil profond – avec un retour à l’état fœtal avant de vivre une téléportation ramenant un public à l’ère de l’homme de Cro-Magnon. Les tribus se reformaient – avec Romain et Léo notamment – et les péripéties allant avec… Les situations les plus cocasses s’enchaînaient dans un show intemporel traversant les époques, parfois aux commandes d’un F-16 tout droit sorti de Top Gun.

Jamais humiliant, toujours divertissant, Messmer, en maître du temps, continue à dérouter et impressionner… Et à convaincre davantage de récalcitrants, tous voulant vivre cette expérience unique qui les intrigue. Le public s’est régalé. Une fois encore. Prochain voyage prévu le 20 avril 2017.

3 février 2016 0 réactions
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Elmer Food Beat – Les copains d’Elmer Food Beat étaient là !

©Cédric Jacquot
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On le sait. Avec Elmer Food Beat, il y a toujours de la place pour les copains qui passent. Encore que ce vendredi soir, au Hublot, ceux qui n’avaient pas vu le coup venir sont restés sur le carreau, le concert s’est joué à guichets fermés. Plus une place, rien à se mettre sous la dent. Les quadras et autres quinquas sont montés dans la machine à remonter le temps avec Manou, son marcel sur le dos, et sa bande aux commandes. Une bande de sales gosses qui ont d’entrée mis « A Poil les filles », comme ils le feront, d’ailleurs, sur le prochain album qui sortira en avril. Et dans tout ça, les copines du groupe étaient évidemment présentes. « Marie à la Mer » a fait « Couroucoucou », alors que « Martine à la Plage » jouait très certainement à « L’Infirmière » pendant que « Patricia » fait toujours « lalala » dans son bain… Ses amants tambourinant à la porte. Quant à « La Caissière de chez Leclerc », elle passait en caisse la célèbre épuisette d’un Manou à plein régime avant d’embarquer pour une « Traversée » en solitaire. L’occasion de devenir un homme avant qu’une copine nancéienne ne monte sur scène pour un slow langoureux… Elle « l’a bien senti », foi d’Elmer Food Beat qui affirme toujours sans complexe, que tous sont adeptes du latex car le plastique est fantastique… Et ça, « C’est bien sa veine » ! Une veine que le Laboureur, plus romantique que jamais, a toujours au volant de son tracteur, entourée de jolies filles, évidemment. Tel Elmer Fudd, le chasseur toujours à l’affût d’une énigmatique « Linda » mais aussi et surtout d’une « Daniela » toujours aussi accueillante avec les copains qui passent… Et pendant ce temps, « La Grosse Jocelyne » est toujours dans la purée et « Caroline » aime toujours ça du moment que « ça se passe à l’intérieur » !

Qu’on se le dise, les éternels garnements d’Elmer Food Beat sont toujours là, n’en déplaisent aux grincheux et aux sceptiques. En toute simplicité… Après tout, tout ça n’est que de l’amour ! GiedRé, la place est chaude !

31 janvier 2016 0 réactions
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Chevallier et Laspalès – Chevallier et Laspalès dans un savoureux two-men-show

©Cédric JacquotÉtoiles

Ils sont « comiques de père en fils ». Ils « sillonnent la planète depuis trente ans »… Et sont encore et toujours là avec cet humour qui n’a pas pris une ride depuis le Théâtre de Bouvard. Le talent, sans doute. Sûrement, même.

Cette écriture capable de faire rire tout un Zénith sans jamais être méchants. Avec « Vous reprendrez bien quelques sketches », Chevallier et Laspalès en ont une nouvelle fois fait démonstration ce jeudi soir, à Nancy, où ils ont d’abord « promené Popol » avant une consultation dans le cabinet du Docteur Chevallier préférant, pour venir à bout d’un cor au pied récalcitrant, amputer plutôt que de prescrire une pommade… Une pommade qui rend le pied gras et qui tache. Mais tous ces bobos s’envolent lorsque l’on devient porteur de ces sacrées cartes bancaires haut de gamme.

Ces « Black » qui ouvrent les portes de l’élite et qui offrent le privilège de découvrir les « balais » de l’opéra et surtout de payer les choses plus cher. Au passage, les députés aussi ont pris cher lorsque le duo se retrouve à la buvette de l’Assemblée et dont l’assiduité est discutable… Au point d’avoir loupé la « Valls » des Premiers ministres depuis deux ans.

Mais qu’importe, les petits-enfants peuvent voir pépé faire sa sieste. Quant au GPS indiquant les rues une fois celles-ci passées et imposant une bonne assurance… Il a ouvert la voie à un cours magistral sur la féminisation de langue française et ses aberrations qui n’a pas déplu au critique de cinéma Jules-Edouard Le Navet en extase devant ces « chefs-d’œuvre » d’auteur diffusés… Dans leur salon.

Un brin moqueurs, irrévérencieux à souhait, Chevallier et Laspalès, aux mimiques inimitables, ont fait tourner la mécanique du difficile exercice du two-men-show à plein régime, plus complémentaires que jamais… Comme eux seuls, finalement, savent le faire. Pourtant, y en a qui ont essayé !

31 janvier 2016 0 réactions
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Lilian Renaud – Lilian Renaud couvert de platine

Lilian Renaud – Lilian Renaud couvert de platine

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Paris. La surprise aura finalement été totale. Et le secret bien gardé jusqu’au dernier moment. Les invitations sont parties discrètement. Lilian Renaud, lui, de son côté, avait une seule et unique certitude. Avec plus de 150.000 exemplaires de son premier album « Le Bruit de l’Aube » écoulés, il est depuis bien longtemps certifié « Disque de Platine ». Mais une question restait en suspens… Quand le Franc-Comtois allait-il recevoir cette première récompense qui marque à jamais une carrière d’artiste ? Son manager Alexandre Esteban est parvenu à le maintenir au chaud jusqu’à ce mardi soir. Le rendez-vous était fixé à 19 heures, au Remona, avenue Georges-V, à Paris.

Si l’ancien pensionnaire de la Music Academy International de Nancy y allait pour un showcase, les personnes présentes étaient bel et bien au jus. En premier lieu le boss de Mercury, le label dans lequel est signé Lilian Renaud. L’occasion pour Olivier Nusse de « fêter le succès de Lilian » mais aussi de retracer cette « histoire touchante et émouvante ». Saluant, au passage, la MAI ainsi que « la rapidité avec laquelle l’album et le succès sont arrivés. Et malgré tout cela, Lilian est resté le même et a su garder son âme. Une âme que l’on retrouve dans ses chansons. Ce que tu fais te ressemble, c’est le reflet de ton âme. Gagner The Voice n’est pas une garantie de succès… Là, ce n’est que le début de la carrière d’un interprète extraordinaire ! »

Au dessus de la cheminée

Un bel hommage qui déstabilisait légèrement le solide gaillard de Mamirolle qui, après avoir remercié tous ceux qui l’ont accompagné dans cette fabuleuse aventure, a lancé son concert privé avec « Octobre », le titre de Francis Cabrel qui l’a révélé au grand public. C’était il y a un an. Entre deux enregistrements, il revenait à Nancy pour suivre les cours de la Pop Academy, dans les murs de la MAI, parrainée par Bruno Berberes. Ce mardi, arrivait-il à mesurer tout le chemin parcouru ? « Non, pas vraiment. Je prends les choses comme elles viennent, pour les vivre intensément, à 100 %. Tout ça est arrivé extrêmement vite. Je continue à faire de la musique parce que j’aime la musique, tout simplement… »

Simple, Lilian Renaud l’est resté, son accent franc-comtois fièrement chevillé au corps. Quant au disque de platine, « il ira chez mes parents, à Mamirolle, au-dessus de la cheminée, à côté des photos de famille… » Comme une évidence.

28 janvier 2016 0 réactions
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Jeanne Added – Le cadeau de Jeanne Added

©Alexandre Marchi
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On l’avait laissée en octobre sur la scène du Chapiteau de la Pépinière lors du NJP. Un Chapiteau à guichets fermés pour la venue de Jeanne Added, Izïa et The Dø. « Jouer devant une foule pareille, c’est toujours très joyeux. Déjà, parce qu’on récupère beaucoup d’énergie du public et puis c’est toujours une bonne nouvelle de voir du monde à un concert », se souvient celle qui est nommée aux prochaines Victoires de la Musique.

Née à Reims, l’artiste a étudié le violoncelle et le chant lyrique au conservatoire national de région. Rigoureuse, perfectionniste, elle a d’abord été interprète pour de nombreux musiciens de jazz. Avant de prendre un virage pop-électro-rock avec un EP en 2011, année où The Dø, déjà eux, la convient sur leurs premières parties. En juin dernier, elle sortait « Be Sensational ». Et faisait mouche. Non seulement auprès de la critique mais aussi du grand public qui découvrait ce petit bout de femme plein d’énergie et dont l’univers musical intrigue avant de happer celui qui s’y frotte. Un univers que Jeanne Added a décidé de poser sur scène avec une tournée qui passera, en avril, par L’Autre Canal. Une salle qu’elle connaît bien puisque depuis la semaine passée, elle y est en résidence. « On avait des contraintes de dates. Et ici, c’était assez souple et il y avait une volonté de part et d’autre. De plus, la salle est réputée pour être saine en terme de son. Quand on fait une résidence, si on cale les choses sur une salle qui a des défauts, on va les retrouver partout. Il faut partir d’une base saine. »

Ainsi, de 9 h 30 à 23 h les journées pleines, Jeanne Added et son équipe bossent, peaufinent ce show avant de reprendre la route. Ce mardi soir, quelques adhérents privilégiés, invités par L’Autre Canal, ont pu assister au filage d’un concert qui a confirmé qu’il faudra bel et bien compter avec cette artiste qui n’a pas fini d’étonner. Et d’envoûter les salles où elle se produira.

20 janvier 2016 0 réactions
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Aude Henneville – Aude Henneville va bien

 

©Alexandre Marchi

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Les fêtes sont passées et sont désormais remisées au rayon des bons souvenirs. Dans leur sillage, 2016 a pointé le bout de son nez et avec elle une bonne dose d’espoir et l’envie de passer des moments frais et légers. Des instants que l’on peut notamment aller chercher dans les salles de concerts. C’est bien connu, la musique adoucit les mœurs.

On en a d’ailleurs eu la preuve ce samedi soir, à L’Autre Canal, avec la venue d’Aude Henneville. La jeune artiste a débarqué dans le Club pour un set acoustique sublimant son premier album. Elle, la fonceuse qui a toujours rêvé de « Prendre la route », parcourir le monde et de vivre « D’Amour et d’eau fraîche », tout simplement. Car elle est comme ça, Aude, finalement. Une nana simple au tempérament de guerrière, souvent agrippée à cette guitare qui met en musique, avec cette voix qui vient de loin, ses états d’âme, ses coups de cœur. Rassurant au passage son public…

« A Part ça, tout va bien ». Et pour cause. Cette « Bonne aventure » l’a fait passer de « L’Autre Côté », « D’ici ou d’ailleurs »… Elle qui voyage continuellement, même lorsqu’elle est en « terrain connu » avec cette « Petite Voix » qui lui chuchote qu’il « Faut que tu sois là ».

Pour ce premier concert de l’année à L’Autre Canal, Aude Henneville était bel et bien là. Comme ses fans, du reste. Certains étaient devant les portes de la salle dès 17 heures pour être sûrs de profiter de ce moment musical intimiste en étant aux premières loges et « Passer du bon temps ». Notamment lors du rappel lorsqu’elle a repris « Oh Lord » qui, même sans Christophe Maé à l’harmonica, a confirmé qu’Aude Henneville va bien !

10 janvier 2016 0 réactions
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AaRON – Le magnétisme d’AaRON

AaRON – Le magnétisme d’AaRON

©Patrice SaucourtÉtoiles

Artificial Animals Riding On Neverland… On a beau dire, ça ne parle pas à beaucoup de monde. Mise à part aux fans. En revanche, AaRON cause et raconte surtout une histoire. L’histoire d’un duo composé de deux mecs dont les univers ont matché immédiatement, il y a plus de dix ans, avant de prendre des trajectoires différentes… Puis de se retrouver.

Mais surtout, les frenchies se sont fait connaître du grand public grâce à leur tube « U-Turn » – «Lili » – et le film « Je Vais bien, ne t’en fais pas ». Un morceau qui a refilé la chair de poule au public de L’Autre Canal ce jeudi soir venu communier avec cet univers électro percutant, aux sonorités tantôt pop, tantôt rock, parfois sombre, qu’Oliver Coursier et Simon Buret rendent magnétique, eux « qui vivent les choses, qu’elles fassent du mal ou du bien, l’important est de les traverser ».

Un magnétisme d’autant plus troublant lorsqu’ils revisitent leur répertoire sur scène, comme recouverts d’un voile de lumière, l’attraction est là, on se laisse happer sans vraiment s’en rendre compte.

Que ce soit sur « Magnetic Road », en ouverture, ou sur « Onassis », « Blow », « Seeds of Gold », « Ride On », « A Thousand Wars » ou encore « Shades of Blue », « Little Love » et « The Leftlovers ». L’ensemble est hypnotisant et donne l’impression de planer dans cette galaxie AaRON, où aucun show n’est répété et où les codes habituels du spectacle n’ont pas voix au chapitre. Rendant chaque concert unique. Comme celui de Nancy qui a bouclé la tournée 2015.

18 décembre 2015 0 réactions
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Youssoupha – La leçon de Youssoupha

Youssoupha – La leçon de Youssoupha

©Yannick VerniniÉtoiles

C’est dans le Club de L’Autre Canal que Youssoupha, lunettes de soleil sur le nez, puissant comme à son habitude, a débarqué ce jeudi soir. Avec son dernier album, « NGRTD » mais aussi et surtout cette élégance qui le caractérise. Une classe que l’on retrouve dans ses textes où le rap devient un langage dans la bouche « du rappeur d’un pays où il n’est même pas né ».

« Salaam » Nancy qui avait « le meilleur public du monde » et ce « Point Commun » avec Youssoupha qui, dans « Menace de Mort » trouvait déjà que « l’Hexagone allait mal », lui qui pose la question : « Qui peut prétendre faire du rap sans prendre position ? »

La question, lui, ne se la pose pas et secoue cette « Foule » les bras levés, comptant sur un « Effet Papillon » pour éviter ce sournois « Burn Out » qui guette et patiente dans son coin. Comme cette insolente « Mannschaft » faisant à peine frémir un « Paname Boss » convaincu de sa « Destinée », bercé par « Les Disques de son Père ».

Loin du rap partant dans tous les sens, balançant des banalités, enfonçant des portes ouvertes et enquillant des clichés parce que « c’est comme ça qu’on fait du rap », Youssoupha le lettré, amoureux des mots avec lesquels il joue et surtout auxquels ils donnent un sens, prend le contre-pied, tout en lâchant malgré tout une amabilité pour Eric Zemmour.

Le tout avec son « Entourage », avec lequel il échange et partage, ce qui explique sans doute cette belle « Espérance de vie » qui fait qu’il est encore et toujours là, et avec le « Smile » ! Ce jeudi soir, les « 54 » étaient les boss »… Même le « Black Out » manquant de les faire « Mourir 1000 fois » ne les a pas effrayés. Youssoupha, lui, est resté droit dans ses pompes et a donné une belle et efficace leçon de rap.

15 décembre 2015 0 réactions
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Maître Gims – Maître Gims met le zénith sur orbite

©Cédric Jacquot

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Le mec est plutôt taiseux. Sur les plateaux télé et dans les studios des radios, il n’est pas des plus expressifs. Mais une fois lâché, il est intenable et se mue en bête de scène. Comme ce mardi 8 décembre dans l’arène du Zénith où Maître Gims a sorti un show venu de nulle part. Ou plutôt d’une autre dimension, mise à la sauce Live Nation qui produit des artistes internationaux comme U2. Des milliers de leds donnant vie à des écrans, une énorme casquette siglée dominant la scène et un proscenium propulsant l’artiste au milieu de ses fans…

L’occasion pour Maître Gims de se rendre compte de cette proximité unique avec les spectateurs qu’offre le Zénith de Nancy, mis en température par Vitaa en première partie, avant de revenir sur « Game Over ». Et pas besoin d’être un « Zombie » ou d’être à la « recherche du soleil éternel » pour « péter les plombs » et surtout rugir de plaisir. Ce qu’a fait le public nancéien qui, sur cette date du Warano Tour, a dû choisir entre la « pilule bleue », pour la pop urbaine, et la « pilule rouge », pour le rap…

Avant, finalement d’ingurgiter les deux sans s’en rendre compte ! Et ce, même lors d’un tour du monde musical et coloré envoyé au milieu de la fosse… Subjuguée dans la foulée par l’esprit maléfique d’une « Bella » venimeuse à souhait que l’artiste a domptée depuis bien longtemps avant de rendre un hommage aux victimes du 13 novembre et « faire comme si elle allait rentrer »… Les 4.900 personnes ne tenaient plus en place… Maître Gims enfilait sa veste rayée blanche et noire, coiffait son calot rouge et envoyait le bouquet final, « sapé comme jamais », sous une pluie de confettis et un déluge de lumière ponctuant le show le plus spectaculaire de cette année 2015.

9 décembre 2015 0 réactions
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Christophe Willem / Lilly Wood and the Prick – De l’ange Willem à Lilly Wood and The Prick

Christophe Willem / Lilly Wood and the Prick – De l’ange Willem à Lilly Wood and The Prick

©Alexandre MarchiÉtoiles

Soirée chargée, ce samedi soir, avec deux têtes d’affiche. A commencer par Christophe Willem qui s’est posé tel un ange sur l’Espace Chaudeau de Ludres, plein à craquer. Un ange un brin déjanté qui a livré un show transformant la tortue en une sauterelle proche et généreuse avec un public conquis. Et qui a pu le voir de près. De très près même, puisqu’après avoir dompté son « Chagrin », « Nous Nus » le faisait bondir pour reprendre « Adultes Addict » au milieu de la foule pour remonter sous le halo lumineux surplombant la scène, pour envoyer « Indélébile » et cet « Amour qui rend débile »… C’est, « Paraît-il », ce qui se dit, en tout cas !

« Après toi », le showman Christophe Willem se prenait au jeu du stand-up, décoiffant quelques tignasses de l’assistance avant de prendre place dans les gradins ! Pour rejoindre, dans la foulée, ses complices sous les projecteurs pour un clin d’œil à cette Nouvelle Star qui l’a fait connaître avec un medley de « Sunny », « Ain’t no mountain high enough », « Safe text » et « Superstition ». « L’Eté en hiver » réchauffait les cœurs pour un « Double Je »… C’est « Jacques qui l’a dit » lors de ce concert dopé au talent d’un ange Willem qui a envoyé une onde de choc jusqu’à L’Autre Canal où Lilly Wood and the Prick prenait possession des lieux avec un de ces concerts lumineux dont le duo a le secret.

Avec cette poésie-rock mise à la sauce anglaise, avec quelques touches frenchies que l’on retrouve sur le dernier opus « Shadows »… Le tube « Long way back », tiré du deuxième album « The Fight » donnait le tempo. Nili Hadida et Benjamin Cotto offraient un savoureux cocktail, dans lequel « Invincible Friends » trouvait toute sa place dans une scénographie à l’impressionnante palette de couleurs… Du sur-mesure pour cet univers que Lilly Wood and the Prick façonne, cisèle et dégaine sur toutes les scènes de l’Hexagone. Ce samedi soir, de Ludres à Nancy, l’agglo était en habits de lumière.

6 décembre 2015 0 réactions
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Louane – L’Autre Canal sous le charme de Louane

©Alexandre Marchi

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Elle était attendue… Ce n’est pas un scoop. La date était au taquet depuis des mois. L’effet de « La Famille Bélier », sûrement, le talent, sans aucun doute. Quant à cette simplicité qui la suit depuis ses débuts, elle a comblé plus d’une tête blonde ce vendredi soir, à L’Autre Canal. La « Jeune » Louane a fait hurler la salle nancéienne dès son entrée en scène.

Des réactions « incontrôlables » mais tellement naturelles que l’artiste n’a pas eu besoin de « Courage » pour se sentir dans son élément dans lequel même un « Alien » parvient à trouver sa place, sans prendre pour autant « La Fuite » en ce « Jour Un » qui a transformé L’Autre Canal en karaoké géant. Et ce, avant de découvrir le cadeau de Raphaël, « Notre Amour qui boit la tasse », racontant les pérégrinations d’un morveux finalement attachant.

Le temps venait alors pour Louane de rendre un hommage poignant à cette « Maman » partie trop tôt puis de faire un détour chez « La Mère à Titi »… Puis de faire revivre Paula Bélier, Doc Martens aux pieds, qui a ému la France entière avec « Je Vole ». Joyeuse et touchante à la fois, Louane était touchée par la grâce… « Chambre 12 » précédait « Nos Secrets », taillé sur mesure par Gaétan Roussel pour Louane qui a bel et bien « L’Avenir » devant elle et qui ne « Restera pas seule ».

Sauf lors du rappel pour reprendre « Jour Un » en acoustique avant un final dont elle a le secret. Elle, qui avait noué les estomacs à la fin de « La Famille Bélier », a pris aux tripes l’assistance en reprenant « Imagine » en hommage à Marie Mosser.

6 décembre 2015 0 réactions
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Amaury Vassili – Eternel Mike Brant

Amaury Vassili – Eternel Mike Brant

©Alexandre Marchi

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C’est classique. En général, lorsqu’un artiste s’attaque au répertoire d’un autre, plus daté, qui plus est, on affirme haut et fort qu’il l’a « dépoussiéré ». Sauf que quand il s’agit de celui de Mike Brant, on se rend vite compte que ses succès n’ont pas pris une ride. Et quand c’est Amaury Vassili qui s’y colle, non seulement l’hommage prend une nouvelle dimension mais l’émotion est encore présente et fait toujours frissonner le public. Voire même plus. Comme hier soir, salle Poirel.

Accompagné d’un puissant trio de cuivre, l’artiste n’a pas trainé. A déclaré sa flamme… « «Je t’aime plus que moi », versant « Rien qu’une larme » dans des yeux déjà humides… « Dis-lui » et « C’est ma Prière » réchauffaient les cœurs avant que la dernière composition de Mike Brant, que sa nièce a proposée à Amaury Vassili, ne fasse revivre, sur des paroles de Michel Jourdan, la légende, « Où que tu Sois » avant que « Laisse-moi t’aimer » et « Qui saura » ne fassent vibrer les ors de Poirel.

Mais parce qu’Amaury Vassili, ce n’est pas que Mike Brant, l’artiste a envoyé du lourd dans la deuxième partie d’un set terriblement efficace. Avec « Caruso » de Pavarotti, « Who wants to live Forever » de Queen ou encore un « Alléluia » repris en chœur, il a scotché ce public pris aux tripes, submergé par cette incroyable voix capable de tout, sachant mettre sa puissance au service de l’émotion.

5 décembre 2015 0 réactions
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Moriarty – Le monde de Moriarty

Moriarty – Le monde de Moriarty

©Alexandre Marchi
Étoiles

Hier soir, à L’Autre Canal, il ne manquait que le feu de bois au milieu de cette nature à travers laquelle nous a promené Moriarty.

Sans son batteur, blessé au Bataclan, mais avec une pensée émue pour lui et une formidable envie de nous faire découvrir ces contrées lointaines qui nourrissent leur univers suivant « La Route » tracée par le romancier Jack Kerouac et que Quentin Tarantino aurait pu emprunter au détour d’un de ses road movies. La formation, emmenée par la voix chaleureuse de Rosemary Standley, est passée par l’Ecosse pour ouvrir son set de ce mercredi soir.

Une ballade écossaise reprise en duo avant que le reste de la troupe ne vienne prendre possession de cet espace à la fois vintage et moderne, au milieu duquel la guimbarde et l’harmonica retrouvent une seconde jeunesse, tenant leur rang face une contrebasse démoniaque. « Diamonds never die » donnait la direction de cette éternité qui le diable lui-même peine à trouver. « Long live the devil » et « History of violence » se posaient sur une assistance qui ne perdait pas une miette de ce retour de Moriarty à Nancy… « Back in town » deux ans après le Chapiteau du NJP. « Isabella » prenait le train en marche et « Reverse », comme la ballade « Private Lilly », ouvraient la voie à « Ramblin Man », « Fire, fire, fire », « Buffalo Skinners » et « When I ride »…

Le monde de Moriarty partait alors dans toutes les directions pour un final fidèle à cette image du monde où l’être humain est au centre des préoccupations. Et quand le talent s’en mêle, la fresque devient exaltante.

5 décembre 2015 0 réactions
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Lou Doillon – Lou Doillon en liberté

Lou Doillon – Lou Doillon en liberté

©Patrice SaucourtÉtoiles

« On est ici, ensemble… On est libre et on fait ce que l’on veut… » Ce vendredi soir, à L’Autre Canal, Lou Doillon a posé cette légèreté enivrante qui happe immédiatement le public tout en le baladant dans des contrées rock feutrées que l’artiste affectionne et qu’elle met en musique. Elle qui est venue accompagnée d’un « Good Man »… Cet homme bon prenant sur lui pour la laisser partir , telle une indomptable rugissant « Let me Go », cherchant un « nouveau point de départ », à la fois « ange et démon ». Le dernier opus de Lou Doillon trouvait sa place et atteignait se vitesse de croisière au moment de faire un crochet par l’album précédent. « Defiant » relevait le défi et les riffs nerveux et percutant de « So Still » rivalisaient avec l’étourdissant « Jealousy ».

« Worth Saving » lançait « Robin Miller » et permettait à Lou Doillon de crier tout son amour à ceux qui l’entourent  avant qu’ « I.C.U » ne mette une belle secousse à une assistance sous le charme. Quasi en lévitation, comme si le temps s’était arrêté pour une artiste lunaire prenant les jours comme ils viennent… « One Day after Other »… Profitant de chaque moment avant qu’il ne reste plus rien… « Nothing Left », « Ticket Line » et « Lay Low » prolongeaient l’épopée so british trouvant son point chute avec un rappel lancé par « Left Behind » avant que « Places » et « Weekender Baby » ne ferment le ban.

Boots dorées, jean skinny ajusté et chemisier cintré, Lou Doillon a laissé parler la génétique. A la fois libre, sauvage et indomptable jusqu’au bout de sa guitare, armée de cette patte de fer glissée dans un gant de velours, la fille de Jane Birkin, dans une scénographie soignée et épurée taillée sur mesure a fait mouche.

5 décembre 2015 0 réactions
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Les Innocents – Les Innocents en toute intimité

Les Innocents – Les Innocents en toute intimité

©Frédéric Mercenier

Étoiles

C’était il y a quinze ans. Le groupe décidait de mettre fin à une belle aventure musicale, laissant dans son sillage des tubes ancrés définitivement dans le patrimoine français. Chacun partait de son côté, vivre de nouvelles expériences. Le temps faisant, Jean-Philippe Nataf et Jean-Christophe Urbain se rendaient à l’évidence : l’envie de redonner vie aux Innocents était présente. Et débouché sur un nouvel album et, dans la foulée, une tournée. Un Come-Back Intime que des nombreux attendaient. Comme ce samedi soir, à l’Espace Chaudeau de Ludres, pour un concert intimiste, épuré et chaleureux. Au premier rang, Franz et Manu ne voulaient pas manquer ça. Les deux fans en goguette rêvant encore d’un  « Monde Parfait » que « Les Philharmonies Martiennes » ont à peine troublé même si quelques « Jours Adverses », jalonnés de « Cailloux » donnaient envie de crier « Love qui peut ». Alors que qu’un « Sherpa » ouvrait la voie, les « Souvenirs étaient devant nous ». Ces souvenirs, justement qui ont déboulé lorsque « Jodie » est venus faire de l’œil au public mais aussi à l’immortel « Danny Wilde » que « L’Autre Finistère » aurait pu, en son temps, accueillir.

Ce samedi soir, Les Innocents « ont coloré » ce monde morose… Devenu glacial avec des températures polaires effrayant plus d’un «Cygne » mais qu’un « Homme extraordinaire » réussira, un jour ou l’autre, à rendre meilleur.

 

5 décembre 2015 0 réactions
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Véronique Sanson – Show a l’americaine au Zenith

Véronique Sanson – Show a l’americaine au Zenith

©Cédric JacquotÉtoiles

C’est sous le signe de la bannière étoilée et de ses années américaines que Véronique Sanson a placé son retour dans l’antre du Zénith du Grand Nancy. Après un tour de chauffe plus intimiste, il y a quelques mois, à Toul, avec un spectacle qui a pu donner toute sa mesure ce vendredi soir avec l’incroyable mise en lumière de Nicolas Maisonneuve donnant le tempo à ce périple nord-américain. Un voyage qui a largué les amarres dans le port de « Vancouver », qui n’est en aucun cas exclusivement « Féminin ». Mais résolument chaleureux au détour d’une boîte de jazz dans laquelle « Alia Soûza » donnait l’impression d’être juste pour « Toi et Moi », à l’exception, peut-être, d’un « Monsieur Dupont » toujours présent… « Bernard » aussi, d’ailleurs, passant en revue ces « Choses qu’on dit aux Vieux Amis ». Même au « Maudit » qui n’a « Besoin de personne » au cœur d’une « Etrange Comédie » mise en musique par une Véronique Sanson qui s’est « Tellement manqué »…

Pas de quoi entamer une « Drôle de vie », laissant de côté « Celui qui n’essaie pas », nourrissant, au passage une fraîche « Paranoïa » que « Boudha » aurait su calmer. Comme Christopher Stills du reste. Le fiston qui a fait honneur à son ADN en première partie avant de rester aux côtés de Véronique Sanson, notamment pour « Sad Limousine ». Une mère plus « Amoureuse » que jamais qui tirait sa « Révérence » sur « Bahia ». La virée américaine arrivait à bon port après deux heures passées sur une route parsemée d’émotions, sous un ciel étoilé. A l’image de cette bannière qui a tellement compté.

 

5 décembre 2015 0 réactions
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Marina Kaye – Marina Kaye en puissance

Marina Kaye – Marina Kaye en puissance

©Frédéric Mercenier

ÉtoilesDans l’océan d’angoisse et qui submerge la France depuis plus d’une semaine, le moindre moment de douceur et de légèreté est à prendre. Histoire, le temps d’un concert, d’évacuer, ou au moins zapper, cette atmosphère pesante. Ce dimanche soir, en cette fin de week-end polaire, Marina Kaye a su être ce rayon de soleil qui mis du baume au cœur au millier de personnes qui ont investi L’Autre Canal.

Après un show-case, en juin, dernier, au Chat Noir, où la jeune artiste avait scotché son monde avec cette voix à faire frissoner, avant d’embrayer avec une tournée attendue. Devenu un véritable phénomène, la Marseillaise, qui exprime son art en anglais, a passé le film de sa jeune vie, du haut de ses dix-sept printemps. Sur scène, Marina Kaye a porté à bout de bras un set lumineux et surtout maîtrisé, ouvert par « Taken » avant d’envoyer son dernier tube « Dancing with Devil ». Le tempo était donné, « Won’t be here this Time » servait de tremplin à la pépite signée Sia, « Freeze you out »… « Live before I Die », « Traitor », « Mirror Mirror » ou encore « Sounds like Heaven », lancée au violoncelle avant de monter en puissance, jouaient, eux aussi sur les émotions d’une assistance subjuguée et qui est restée en apesanteur un bon bout de temps. Marina Kaye dégainait l’envoûtant « Don’t you Talk about Love » avant de remonter dans les tours, tel un lion en cage, pour la dernière demi-heure avec « Iron Heart », « Dark Star » et « The Price »… Le show envoyait une bonne dose de « Feeling Good » avec qu’ « Homeless » ne fassent briller les yeux du public.

Sans se poser de questions, simplement en prenant du plaisir, Marina Kaye a tenu son rang et confirmé qu’elle avait passé le cap… La valeur montante est bel et bien devenue incontournable. N’en déplaise à Yann Moix !

 

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Bigflo & Oli – Big up aux frangins !

Bigflo & Oli – Big up aux frangins !

©Pierre MathisÉtoiles

 

Ils sont frères, sont Toulousains et surtout, à 22 et 19 ans, ils ont la tête bien sur les épaules et les panards solidement ancrés… sur les scènes de l’Hexagone qu’ils écument dans une tournée marathon.

Bigflo et Oli étaient de passage ce jeudi soir, à L’Autre Canal. Les jeunes rappeurs ont confirmé d’entrée qu’ils jouaient désormais dans une « Cour des Grands » qui les a accueillis les bras ouverts. Eux et leur flow débité à la vitesse du son et des textes qui, une fois n’est pas coutumes, ont un sens. Sinon, «C’est qui ces deux-­là»? Gaulés «comme des allumettes», Bigflo et Oli, qui n’ont pas forcément « la gueule de l’emploi », sont allés défendre un « Héritage » au cœur d’une assistance ne tenant pas en place… Comme « Monsieur tout le monde », conseillant à Claudia et Victorien, invités sur scène, à « Raccrocher » pour passer à autre chose, « Ça coûte rien » ! Eux, ces « Philosophes sans barbe », inconditionnels d’IAM, ayant coupé

«Le cordon» et qui ont transformé en « or le micro d’argent » en attendant un «Clash 2.0» et une «Va­ gue » les propulsant au sommet de leur art… Et ce, même si parfois « C’est pas du Rap »… « Comme d’Hab », en fait, pour les deux frangins, mélomanes dans
 l’âme qui « Aujourd’hui », se sont bel bien fait une jolie place dans la cour des grands.

 

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Vianney – Vianney et son amie Rose

Vianney – Vianney et son amie Rose

©Fred Marvaux
Étoiles

La question s’est posée une bonne partie de la journée…

Le concert programmé allait-il se tenir à l’espace Jean-l’Hôte ? Le préfet n’ayant pas mis d’opposition, le maire Jean-Paul Vinchelin, après avoir consulté ses équipes et les artistes, a décidé de maintenir cette belle affiche.

Et faire de Jean-l’Hôte un « espace de réaction » que Vianney qui apporté une autre réponse « que des larmes ou des mots » à la barbarie, même s’il est demandé comment il allait jouer.

Finalement, l’artiste a allumé une bougie qui l’a accompagné le temps de son set. Un concert qui est allé droit au cœur « Des   débutants de l’Amour » et qui a fait rougir une salle qui n’en a pas perdu une miette… Et même si « Les Gens sont Méchants », Vianney, jonglant avec les guitares, reprenait « Man Down » de Rihanna, et « Lean On » de Major Lazer dans des versions enivrante avant d’accueillir la surprise qu’il avait réservée aux Néodomiens….

Joyce Jonathan arrivait sur scène pour un duo sur « L’Encre de tes Yeux »… Avant de rassurer tout le monde avant le rappel… « ça ira » ! Vianney était là et a réussi a redonner cette légèreté qui a déserté les foyers de l’Hexagone durant ces dernières vingt-quatre heures… Au moment de passer le relais à son amie Rose, venue avec son dernier album « Pink Lady », sur lequel figure un duo avec Jean-Louis Murat et repris, hier, avec son complice du soir, « Pour être Deux »… Mais ça, c’est « Selon les Jours »… Car parfois « Maman est en Bad » ! Et a pris le temps de dresser « La Liste » avec Joyce Jonathan. La bougie continuait à brûler… Les cœurs étaient serrés mais ont retrouvé, le temps d’une soirée, une insouciance faisant un bien fou.

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Frank Michael – Le chouchou de ces dames

Frank Michael – Le chouchou de ces dames

©Cédric JacquotÉtoiles

Mais pas que. Car si certains attendaient patiemment leur moitié sur le parking, d’autres les avaient accompagnées dans un Espace Chaudeau chaud bouillant. Un public piaffant d’impa­tience à l’approche de l’heure-H…A16h, le chéri de ses dames apparaissait avec son costume bleu marine ajusté.

Les lumières baissaient enfin en intensité, le crooner disait «Bonjour l’Amour». Si les gradins restaient sérieux, dans le parterre, l’assistance avait bien du mal à tenir en place alors que Frank Michael rendait hommage à « ces femmes qui rendent fous ces hommes qui ont besoin d’amour ».

Le public se levait, faisait tourner foulard et mouchoirs, et reprenait alors en chœur le refrain… « Aimez­ nous, on vous aime »… Ah, ces hommes « prêts à tout ». Sans oublier « ces gens d’ici qui sont si gentils… »

Au premier rang, Josette ne tenait plus en place et disait, comme son idole, « Merci la vie » avant de pousser un cri d’amour à ce­ lui qui venait de s’essuyer le front avec son foulard : « Je vous aime ! » De quoi relancer la mécanique d’un show bien huilé au moment de détailler « La Force des femmes ». Elles qui « ensoleillent nos jours » ! Mais surtout, parole de Frank Michael, éternel fantassin de l’amour, «Toutes les Femmes sont belles». En tout cas, celles présentes hier à Ludres l’étaient, leurs mines radieuses et réjouies à la fin du concert se passant de commentaires.

 

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Cœur de Pirate – Touché en plein Cœur

Cœur de Pirate – Touché en plein Cœur

©Cédric Jacquot
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Depuis son dernier passage à L’Autre Canal, une chose est certaine. Cœur de Pirate n’a pas chômé. Et ne s’est pas reposée sur les lauriers qu’elle a récoltés un peu partout. C’est une Béatrice Martin légère et sereine qui a comblé une salle nancéienne ayant fait le plein pour la venue de la Québécoise, hier soir.

Sonorités anglo-­saxonnes

Dans ses bagages de globe­trotteuse, ses premiers morceaux. Mais aussi ceux figurant sur son dernier album « Roses », aux sonorités résolument anglo­saxonnes qui ont, finalement, facilement trouvé leur place dans un set charnu, à la fois percutant et intimiste, avec une mise en lumière sobre, allant comme un gant à cet univers dans lequel Cœur de Pirate nous fait voyager. Avec « Ocean Brawl » mais aussi « Undone » avant que le « Golden Baby » ne brille de mille feux « Pour un Infidèle» à qui on a du mal à en vouloir. Lui qui a hissé le « Drapeau Blanc » depuis longtemps, le temps d’un interlude… « The Climb » enveloppait le public en attendant de prendre la direction du boulevard « Saint­Laurent » envoyé en piano­voix. Mais tout ça, finalement, « C’est Salement Romantique ». Ce n’est pas le vieil ami « Francis » qui dira le contraire, au détour de la « Place de la République » sur laquelle Mick Jagger aurait pu reprendre « Dead Flowers ».

C’est finalement Cœur de Pirate qui s’y est collée avant d’attaquer, « Ensemble », une dernière ligne droite comme un missile… Et tout ça, avant de lui dire « Adieu » et de «Crier tout bas»…« Comme des Enfants » qui ont été gâtés, en ce samedi soir. Cœur de Pirate tirait sa révérence sur « Oublie­ moi »… Pas sûr qu’elle soit entendue !

 

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Stéphane Guillon – Stéphane conforme à Guillon

Stéphane Guillon – Stéphane conforme à Guillon

©Patrice SaucourtÉtoiles

Il paraît qu’on ne peut plus rien dire. Qu’on ne peut plus rire de tout. C’est le constat avancé par Stéphane Guillon de passage ce mardi soir, à Poirel, avec son dernier spectacle « Certifié Conforme ». Un one-man-show, du coup, annoncé comme étant un peu « couille molle » par son auteur… On en était loin, et c’est tant mieux ! Le lancement revenant sur l’élection de François Hollande en ce mois de mai 2012 campait le décor… Guillon le sniper allait tirer à vue, reconnaissant, au passage, « s’être trompé », lui le « traqueur de priapisme chez les politiques »… Finalement, on « est tous des Trierweiler » ! Un président, véritable « Kennedy d’opérette » qui, sans « Charlie serait à moins 20% d’opinions favorables », alimentant un bêtisier déjà bien garni et expédiant en thérapie les déçus du socialisme aux « Hollandais anonymes ». Ces gens normaux de gauche avouant des pulsions de droite et faisant de « l’Eurostar le RER du showbiz ».

De quoi, donc, combler un Stéphane Guillon « privé de son jouet après cinq années de bonheur » avec Sarkozy, et pour qui les affaires reprennent. Avec cet inépuisable monde politique affligeant mais aussi avec les religions et ses prophètes qu’ils vannent sans avoir l’air… Comme les terroristes de Daesh où il y a « un neurone pour mille combattants », lui faisant craindre le pire, au cas où cela se passerait mal : « Mourir en suppliant Hollande » ! Et après une visite chez le médecin pour l’hyperactivité d’un rejeton fasciné par « Copé, Balkany et Cahuzac », c’est une France gouvernée par le Front national, et ses « immigrés labellisés » que le voyage se poursuit… Cinq ans, « ce n’est rien… », au final, « c’est comme la Tour de la Terreur de Disney, on la fait qu’une fois » ! Mais la vision que Stéphane Guillon a de la France va même plus loin… En 2057, pour le jubilé d’un Nicolas Sarkozy gâteux, échangeant avec son infirmière étrangère et recevant la visite de sa « vieillie copine Nadine tout droit sortie de l’hospice de Toul… On l’a arrangé un peu, les gosses du gardien ont cru que c’était Halloween ! »

Le mariage pour tous et les joies des familles recomposées déboulaient alors. « Chez les Guillon, avec sept enfants, on est au top ! » Les familles « normales ? On les repères aux kermesses des écoles, c’est ceux qui s’engueulent ! » Comme ces couples Twitter, du reste, qui font « l’amour en 140 va-et-vient ». Et après un tacle assassin sur Lilian Thuram et une conversation, L’humoriste  dégoupillait ses dernières grenades. La fin de vie et des parents Humbert à la fois touchants et pathétiques marquaient les esprits. L’heure pour Stéphane Guillon de se souvenir de ses débuts au Vertigo, il y a 20 ans, à Nancy. Avant de rendre un dernier et inévitable hommage à sa vieille copine Nadine, en imitant un Guy Bedos plus vrai que nature. « On peut y aller sans que ça nous coûte un sou… » Guillon se lâchait et ponctuait son envolée par une citation de son vieux pote Poelvoorde : « Va ch… dans la Meuse, on verra ton c… ! » La messe était dite, merci pour ce moment !

 

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NJP – Tout le bonheur de la Pep’

NJP – Tout le bonheur de la Pep’

©Alexandre MarchiÉtoiles

Sinsémilia était de retour, hier soir, sur un Nancy Jazz Pulsations qui a vibré au son du reggae

Ils sont les initiateurs de la scène reggae française. Et prennent toujours leur pied une fois sur scène. Un espace de liberté que Sinsémilia exploite à fond depuis ses débuts avec un répertoire engagé et festif, conquérant et réjouissant. A la manœuvre, Mike et Riké ont d’entrée fait voyager le public avec « Flash Back », histoire de se « replonger dans ses souvenirs » et « remettre les pendules à l’heure ». Natty et sa basse prenaient possession du devant de scène, les saxo envoayaient de lourd, tenant tête à la batterie… La patte Sinsémilia, oscillant entre reggae et ska, saupoudrés d’une belle touche jazzy, a été d’une efficacité redoutable. Durant une bonne heure et demie, les lascars ont livré leur vision de cet autre monde qui leur semble possible. Un avis partagé par un public fidèle depuis près de vingt ans…

Hier soir, tout le bonheur du monde était à la Pep ‘ puis au Magic Mirror emmené par un Asher Selector en forme olympique !

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NJP – Ibeyi transcende le Chapiteau

NJP – Ibeyi transcende le Chapiteau

©Alexandre MarchiÉtoiles

Elles sont deux. Des jumel­les… Si différentes, si pro­ches… Unies autour d’une même passion. Cette musi­ que qu’Ibeyi façonne, cisèle, entre tradition et sonorités modernes. Une exigence que Lisa et Naomi ont héri­tée de leur père, percussion­niste connu et reconnu. Un héritage paternel que les Franco­cubaines entretien­nent et subliment. A l’image du concert qu’elles ont livré hier soir, au Chapiteau, de­vant un public littéralement sous le charme… Be « Fai­thfull » lançaient ­elles avant de rendre un vibrant hom­mage à leur père avec « Think of You » puis de reprendre, dans une version a cappella à filer la chair de poule, leur titre « Ibeyi », suivi du surpuissant « Ri­ver »… En toute simplicité. A l’image de ces artistes at­ tachantes que l’on n’a pas fini de voir. Et c’est tant mieux.

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NJP -Tous debout au Hublot

NJP -Tous debout au Hublot

©Alexandre MarchiÉtoiles

Où? Sur le zinc? Ce n’est sûrement pas l’envie qui manquait au public massé dans la salle du Crous Lorraine. Le Hublot affichait complet pour sa dernière soirée du Nancy Jazz Pulsations, ouverte par Laurent Lamarca qui passait alors le relais à des habitués des lieux.

Debout sur le Zinc prenait possession de cet espace, qu’Alain Barrière n’aurait pas renié. L’assistance, épaule contre épaule, levait les bras, partant pour une bonne heure et demie de fête. Mais pas que. Parce que la formation de Fred, Olivier, Simon, Romain, Cédric, Thomas, rejoints par Marie à la guitare, fait passer des émotions et livre sa vision du monde. Un monde dans lequel Debout sur le Zinc a trouvé sa place, sans se prendre la tête, ni vraiment au sérieux d’ailleurs, perpétuant ainsi l’esprit de fête du festival nancéien. C’est sans doute ce qui explique son succès et un Hublot, où l’on ne se prend jamais vraiment au sérieux, plein à craquer. La fête fut belle!

 

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NJP – Le Canal électro du NJP

NJP – Le Canal électro du NJP

©Frédéric MercenierÉtoiles

La soirée est désormais en­trée dans les mœurs. Du moins dans celles des aficio­nados du genre. Depuis quelques années, la nuit électro prend un contre­ pied à défriser plus d’un amateur de jazz ! Et c’est à L’Autre Canal que ça se joue. Avec sa grande salle et son Club, la salle nancéienne ac­cueillait, hier soir, sept ac­teurs de cette scène électro qui compte de plus en plus d’adeptes.

Dès 22 h, le Français Astre ouvrait les hostilités avant de passer la main au duo Paradis, et sa reprise de la « Ballade de Jim », puis à Thylacine, l’Italien Marco Barotti, le phénomène Su­perpoze, l’Anglais Square­ pusher et enfin les frenchies de Dim Sum. Une affiche à la fois dense et éclectique qui a fait vibrer les murs de L’Autre Canal jusqu’au petit matin.

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NJP – Tornade brune

NJP – Tornade brune

MUSIQUE - FESTIVAL - NJP 2015 - 41EME EDITION DU NANCY JAZZ PULSATIONS - IZIA - POP - FRANCE. Nancy 15 octobre 2015. La chanteuse Izia HIGELIN sur la scËne du Chapiteau lors du Nancy Jazz Pulsations 2015. PHOTO Alexandre MARCHI.

©Alexandre MarchiÉtoiles

Hier soir, devant un Chapiteau à guichets fermés, Izïa a fait parler la poudre.

L’équation n’était pas simple à résoudre. Alors qu’elle baignait jusque­là dans un répertoire résolument rock, envoyé en anglais, Izïa a surpris son monde en déboulant avec un dernier opus pop à souhait, construit en français. De quoi lui donner du boulot quand il a fallu transposer tout ça sur scène… Et faire cohabiter deux registres que rien ne rapproche vraiment. Pas de quoi effrayer la pile Izïa qui a relevé le défi, sans broncher, en trouvant le bon dosage. Elle en a apporté la preuve au Chapiteau, hier soir, pour une date qui affi­chait complet depuis un moment.

Jaillissant dans une robe blanche vaporeuse, la digne héritière de Jacques Higelin a figé son monde vite pris d’un sursaut sur « Hey »… Le temps pour la tornade brune d’éjecter la dentelle. Moulée dans un mini-short, la rockeuse intenable que l’on connaît était de retour… Un coup de Ventoline, et la machine montait de nouveau dans les tours. Et tournait « Autour de toi » avant de bondir sur « Bridges » ou encore « Twenty Times a Day »… En attendant que « Les Ennuis » arrivent. Le cadeau d’Orelsan était submergé, comme l’assistance, par «La Vague». Tel un « Reptile », Izïa est ainsi parvenue à changer de peau… Se muant tantôt en reine de la pop, tantôt en rockeuse flirtant avec un univers que Debbie Harry a longtemps porté à bout de bras dans des concerts hallucinants. Cette scène dont Izïa ne peut se passer. Et ce, depuis ses 15 ans. On ne va pas s’en plaindre !

 

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NJP – The Dø fait vibrer le Chapiteau

NJP – The Dø fait vibrer le Chapiteau

©Alexandre Marchi
Étoiles

Au­-dessus de la scène, des cheveux d’anges semblaient tomber du ciel. Comme touché par la grâce, The Dø ne s’est pas fait prier… Olivia Merilahti et Dan Levy étaient de retour sur le NJP, avec leur bande, cette fois. Donnant un volume supplémentaire à un show puissant, percutant, où la pop­électro mise à la sauce The Dø prend une autre dimension. Comme l’hymne « Keep your Lips Sealed » qui a vite donné le ton et ouvert la voie à « Miracles »,

« Opposite Ways » ou encore « Anita No ! » qui a fait monter la température dans la fournaise d’un Chapiteau baigné de lumière, sous le charme d’une Olivia Merilahti venant charmer le public jusque dans les crash­ barrières.

Durant une heure et demie, le duo franco­-finlandais a confirmé, si besoin en était, son statut de référence dans cette pop­-électro qui, décidément, fait les beaux jours du Nancy Jazz Pulsations.

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NJP – Central Pep’

NJP – Central Pep’

©Pierre MathisÉtoiles

La Pépinière était en fête, hier après-­midi. Et ses allées noires de monde venu s’imprégner de l’ambiance du NJP.

Les trottinettes, les rollers, les poussettes étaient de sortie, hier après­midi, dans les allées du parc de la Pépinière. Le Nancy Jazz Pulsations a, comme chaque année, ouvert en grand ses portes et mis une incroyable animation au cœur du poumon vert nancéien. Perchés sur leurs échasses, des performeurs enchaînaient les acrobaties sur le terrain de sport au rythme d’un trombone et d’un saxo… Dans l’artère centrale, le safran lorrain, la viande de bison, les escargots d’Ochey ou encore les bonbons des Hautes­Vos­ ges dévoilaient leurs trésors pendant que Potofeu envoyait de la country alors que d’autres formations et autres fanfares déambulaient, instruments en bandoulière.

Une joyeuse pagaille gagnait la Pép qui avait des airs de Central Park. Sportifs du dimanche, promeneurs et mélomanes prenaient le temps de pénétrer dans l’an­ tre du Nancy Jazz Pulsations. A commencer par le Magic Mirrors investi par The Wellies, Duo Z’Oreilles, Essia Esch Band et Julien m’a Dit qui a, une fois de plus, régalé l’assistance en faisant virevolter les mots… Et ce, même lorsqu’il rend hommage à sa sacrée grand­-mère… MC Mémé !

Sous le Chapiteau, là aussi on a fait la fête. Avec Thomas Schoeffler Jr, d’une part, Rozi Plain et son folk anglais, d’autre part… Mais aussi et surtout avec les phénoménales A­-Wa. Les trois frangines israéliennes ont bougé un public subjugué par un folk yéménite poussé par une musique électro ajustée au cordeau. Durant une bonne heure, on a dansé, chanté, crié, sauté au rythme des trois grâces. Apportant, une fois encore, la preuve que la musique adoucit les mœurs et rapproche les peuples…

N’en déplaise aux grincheux.

 

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NJP – Si Cerrone !

NJP – Si Cerrone !

©Alexandre Marchi
Étoiles

Premier Chapiteau, hier soir, de ce 41e NJP avec l’indestructible Cerrone.

Beaucoup étaient venus pour ça. Simplement s’offrir un voyage dans la fabuleuse machine à voyager dans le temps qu’est Cerrone avec une discographie lunaire et quelque 30 millions d’album vendus !

Tifs argentés, lunette fumées sur le nez, le bonhomme n’a pas changé. Et Son « Love in C Minor » non plus, d’ailleurs… Tout comme « Hooked on You » jaillissant sur l’écran géant planté en fond de scène donnant l’impression que le pape de l’électro-disco survolait les débats. Pas qu’une impression d’ailleurs puisqu’il revenait à ses premières amours. Le public du Chapiteau commençait à comprendre les raisons de la présence de deux batteries de chaque côté de la scène. Tony Allen déboulait, Cerrone prenait place derrière l’engin à paillettes. La surprise réservée à l’assistance du Nancy Jazz Pulsations clouait tout le monbte. Les deux compères se lançaient dans bœuf à la batterie, de quoi faire saliver en attendant la sortie du prochain album du patron. Un instant bref et aérien avant un retour au poste de commandes….

« Supernature », plus d’actualité que jamais, parachevait le tout sous un déluge de lumière… Ne manquait que les nanas sur un frigidaire si chères à un Cerrone au sommet de son art… Comme c’est le cas depuis toujours, en fait !

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP – Furieusement Led Zeppelin

NJP – Furieusement Led Zeppelin

©Alexandre Marchi
Étoiles

Eddie Kramer ne s’y était pas trompé lorsqu’il a produit leur album… Lui, le producteur ayant collaboré avec Led Zep­pelin. Jimmy Page et Robert Plant ont trouvé leurs héritiè­res ! Parachutées, hier soir, au Hublot, les quatre New-­Yor­kaises de Lez Zeppelin ont passé en revue ce répertoire légendaire du rock. Et ce, sans broncher ! En chef de meute, jean bootcut sur les hanches et chemisier vaporeux sur le dos, la crinière blonde au vent, Sa­rah Mc Lellan n’a pas traîné en chemin en enchaînant ces morceaux inusables… À com­mencer par « Immigrant Song » suivi de « Black Dog », « The Ocean », « Misty Moun­ tain Hop » ou encore, en acoustique, de « That’s the Way »… Avant de rentrer dans le dur avec « Achilles Last Stand », « Nobody’s Fault but Mine » et un final hallucinant enchaînant « Kashmir », «Heartbreaker» et, évidem­ment, «Whola Lotta Love». Confirmant ainsi que les qua­tre nanas de Lez Zeppelin étaient bien une des belles cu­riosités de ce cru 2015 du NJP.

5 décembre 2015 0 réactions
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Emji – En guise de préliminaires…

Emji – En guise de préliminaires…

©Cédric Jacquot
Étoiles

Première mise en bouche sensuelle, hier soir, à L’Autre Canal, pour le public nancéien ayant investi le Club pour la venue d’Emji. Vainqueur de la dernière édition de la Nouvelle Star, la jeune femme avait annoncé un premier album pour cet automne… Il ne sortira qu’en janvier et en attendant, c’est un EP de cinq titres qui est tombé… En guise de « Préliminaires » !

Moulée dans une robe noire, Emji et sa crinière rousse ont envoûté une assistance qui s’est laissé happer sans difficulté dans cet univers feutré que la jeune artiste affectionne. Elle et son « Jules »… Emji qui «voudrait être peinte »… La patte d’Elodie Frégé était là. Mais pas que puisqu’Emji enchaînait les morceaux qui composeront son futur album… « Dur dur » ? Pas vraiment. « Lady Grenadine », tout en douceur, en subtilité, « cette femme pétillante… Ce bonbon qu’on aurait envie de croquer, au cœur fragile ». Comme cet « Oiseau vert », d’ailleurs, qui a virevolté sur une scène en clair-obscur, se jouant d’une technique parfois capricieuse… Pas de quoi décontenancer Emji au moment de reprendre, perchée sur un tabouret, en acoustique, « Crazy in Love », de Beyonce, se muant en poupée de porcelaine, le temps d’un voyage en enfance conté en harpe-voix, dans une ambiance cuivrée. Un de ces moments intimes, parfois coquin comme sur « Embrasse-moi », frémissant avec « Lost », qu’Emji a offert, hier soir, à son public qui a accepté de la suivre et d’embarquer sur ce navire parti pour naviguer en haute mer.

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Souchon & Voulzy – La ballade d’Alain et Laurent

Souchon & Voulzy – La ballade d’Alain et Laurent

©Alexandre MarchiÉtoiles

Ils étaient près de 3.500, hier soir, au Zénith de Nancy, à avoir pris place pour un de ces moments musicaux que l’on n’oublie pas. On connaissait Laurent Voulzy chantant du Souchon… Et Alain Souchon posant ses textes subtils et savoureux sur des mélodies travaillées à l’extrême. Un souci de la perfection que partagent les deux complices de toujours qui ont enfin décidé de se poser ensemble sur scène, pour une tournée unique.

Ce jeudi, le duo infernal faisait souffler le « Vent qui va » en ouverture, seuls devant le rideau… Et si Alain Souchon, affûté comme un jeune premier, a toujours « 10 ans », Laurent Voulzy a sorti sa guitare bleu, couleur « Bubble Star », toujours « content », comme un « Oiseau malin » survolant « La Baie des Fourmis »… « C’est déjà ça » diront certains avant de fouler les « Poulaillers d’acajou »… Ces « belles basse-cours à bijoux » pour « Une Fille d’Avril » ayant de quoi faire « rêver un pêcheur » suppliant « Allo Maman Bobo »… Un bobo, justement, vite guéri, la « Ballade de Jim » fait toujours des miracles pour n « Cœur Grenadine » vibrant au du « Bagad de Lann Bihoue »…

Le public nancéien n’en perdait pas une miette, comme hypnothisé par « Jeanne » lors d’un concert rayonnant dans la grisaille nancéienne… « Le Soleil a donné » pour une « Foule sentimentale » reprenant en chœur « Rock Collection » avant d’atterrir en douceur du côté de Belle-Ile pour une fin de voyage

5 décembre 2015 0 réactions
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Mika – Mika terrasse le Zénith

Mika – Mika terrasse le Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

Les fans ont croisé les doigts pendant plus de vingt­-quatre heures. Mika ayant annulé deux concerts les jours précédents, la faute à une sournoise laryngite. Remis sur ses Louboutin, il était bel et bien présent ce vendredi soir, au Zénith de Nancy, devant 4.500 personnes, bien serrées, n’en pouvant plus… Sur scène, on devinait rapidement que le show allait être à la hauteur des espérances d‘un public surchauffé. Mika entrait en scène.

La caravane s’animait, prenait vie, même au fil des morceaux envoyés avec une voix ménagée, certes, mais avec l’énergie caractérisant le garçon. « No Place in Heaven » puis « Big Girl » faisait bondir la foule et les « Good Wives » d’un Zénith sous le charme de « Grace Kelly »… Le cœur de Mika faisait alors « Boum Boum Boum» et en «Good Guy» qu’il est, mettait sur orbite un énorme globe brillant de mille feux, tel une boule à facette…

Bondissant d’un côté à l’autre de la scène, le juré emblématique de The Voice, après un changement de costume express, restait « Relax », les portes du paradis apparaissaient et « Underwater », une fois n’est pas coutume en Lorraine, ne refroidissait pas la fournaise nancéienne puisque « Staring at the Sun » confirmait que Mika « avait le soleil ». Et surtout du talent au moment de reprendre, a cappella, « Happy Ending » qui lançait la dernière salve et rappel devant une salle terrassée avec « Love Today ».

De retour avec un nouvel album et une tournée européenne, Mika l’inclassable a assommé le Zénith de Nancy avec un show incroyable, réussissant à faire l’impasse sur les technologies de pointe, et autres leds, au profit de techniques simples capables de provoquer l’émerveillement et de déclencher des vagues d’émotions incroyables. Et ce, quel que soit l’âge. Mika, à la classe internationale, a gagné son pari. A la fin, le public se demandait encore ce qui lui était arrivé !

 

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HF Thiéfaine – Thiéfaine le perfectionniste

HF Thiéfaine – Thiéfaine le perfectionniste

© Patrice SaucourtÉtoiles

 

Des années qu’il tourne. Et pourtant, le temps n’a pas entamé son impatience lorsqu’il s’agit de repartir en tournée et de monter sur scène. Une scène qu’il partage avec sa « famille… Une institution, en fait, qui essaie de sortir du côté austère et disciplinaire que cela implique!»

Ces confidences, Hubert­ Félix Thiéfaine les a faites ce jeudi après­midi, quelques minutes avant l’ultime filage du concert qu’il présentera ce vendredi soir, au Zénith, au public nancéien.

Arrivées mercredi, toutes les équipes n’ont pas chômé et se sont mises rapidement au boulot. « Cet été, nous avons tourné, dans les festivals, avec un show de 60 à 75 minutes. Nous avons donc entrepris un premier travail musical puisqu’il s’agit de se remettre sur le spectacle d’avril. Il faut que l’on soit tous en osmose, que ce soit avec les équipes techniques, l’éclairage et les décors. Il y a des nouveautés à installer. De plus, sur les festivals, on ne joue pas avec notre sono et avec nos lumières », détaille, en loge, le Franc­Comtois, devant une assiette de fruits secs, alors qu’il s’apprête à rejoindre ses camarades de jeu avec lesquels il tourne depuis plus de 15 ans. « Chacun sait ce qu’il a à faire, je leur fais une confiance aveugle ! »

Idem pour son fils, Lucas, à la guitare… Celui qui chantait « La Fille du Coupeur de Joints » lorsqu’il allait à l’école… Ce jeudi, il était dans les starting­blocks. Les dernières balances faites, le patron, un foulard noir autour du cou, prenait alors possession des lieux et envoyait deux premiers morceaux afin d’ajuster au plus près les derniers réglages.

Les techniciens, frontales allumées, branchaient les derniers câbles. Ultimes échanges et clins d’œil, le Zénith était plongé dans le noir. Le filage pouvait commencer. Une répétition grandeur nature du show qu’Hubert­-Félix Thiéfaine, à l’affût du moindre détail, présentera ce vendredi soir.

Au menu, vingt­quatre morceaux issus de son dernier album « La Stratégie de l’Inespoir » mais aussi d’une incroyable discographie. « On va également jouer des reprises incontournables mais avec les sonorités du dernier album qui a reçu un bon accueil… Sans oublier quelques morceaux que je n’ai rarement, voire jamais, joués en concert… »

La surprise restera bien gardée… Réponse ce ven­dredi soir lors de l‘étape nancéienne du VIXI Tour XVII.

 

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Hyphen Hyphen – Hyphen Hyphen en privé

Hyphen Hyphen – Hyphen Hyphen en privé

©Alexandre MarchiÉtoiles

Dans la soute de La Machine à Vapeur, quai Sainte­Catherine, les techniciens s’activent. L’endroit n’est pas immense mais suffisant pour un concert privé. En l’occurrence celui de Hyphen Hyphen, l’un des groupes électro pop les plus en vue du moment, qui s’est posé, ce mercredi, en terres nancéiennes. Mais comment les quatre potes de lycée ont atterri à Nancy ?

Petits Concerts de MTV

L’histoire a débuté il y a un mois à peine. Une jeune étudiante en école d’architectu­e décide de se lancer et s’inscrit aux Petits Concerts de MTV. Retenue, la chaîne propose à Emmanuelle, 23 ans, deux artistes. « J’avais vu Hyphen Hyphen avant l’été, à L’Autre Canal. Leur con­ cert, c’était un truc de dingue. Il y avait une ambiance et une énergie incroyable. C’est eux que j’ai choisis, du coup », détaille la jeune fille, originaire de Montpellier. La partie n’était pas pour autant gagnée car pour décrocher le jackpot, il est demandé aux participants une implication plus qu’active. « J’ai créé une page Facebook. Je devais la faire vivre, faire la promotion de l’événement. » Photos, vidéos… Tout y est passé et tout était bon pour engranger les précieux votes. « J’ai fait des flyers, des affiches, des interviews sur Radio Campus et je me suis promenée, dans Nancy, déguisée en femme­ sandwich ! » Au final, Emmanuelle a récolté 761 votes, lui valant la seconde place, derrière une Parisienne. « Mais une fois les votes comptabilisés, il y a un jury qui analyse l’implication des candidats, la difficulté pour récolter des voix, ainsi que le lieu choisi pour le concert… » Autrement dit, il était plus compliqué d’empiler les votes à Nancy qu’à Paris. Et le côté atypique de la péniche abri­ tant La Machine à Vapeur a fait mouche.

La décision tombait il y a moins d’une semaine… Hyphen Hyphen viendrait bien dans la cité ducale. Une dernière épreuve attendait néanmoins, Emmanuelle. Celle du choix de la centaine de privilégiés invités au concert privé. « Ça a été très compliqué. J’ai choisi, dans un premier temps, les potes, puis les personnes qui se sont impliquées sur la page et enfin des demandes pour les places restantes. »

La mécanique était lancée et ce mercredi, Emmanuelle croisait et posait avec les stars du jour… Avant d’être elle­même la vedette d’un reportage de 26 minutes diffusé le 19 novembre, à 22 h 30, sur MTV, avec le concert nancéien.

 

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Nekfeu – Phénoménal Nekfeu !

Nekfeu – Phénoménal Nekfeu !

©Alexandre Marchi
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Il était attendu… Très attendus, même ! Ce mercredi après—midi, dès 15 heures, les premiers fans ont pris place devant les portes de L’Autre Canal, bravant les températures hivernales sévissant sur l’agglo ces derniers jours. Mais pas de quoi refroidir les ardeurs d’un public qui piaffe d’impatience depuis des mois. Lorsque la nouvelle tombait… Nekfeu allait passer par Nancy. Mieux que ça, le public nancéien aurait la primeur de son concert. Et pour cause. Le phénomène du rap français a lancé sa tournée des clubs ce mercredi soir avec un show très haut dans les tours dès l’entrée en scène de beau gosse, casquette grise vissée sur la tête, laissant deviner une crinière argentée à faire se pâmer plus d’une fan en transe…Que ce soit sur « Martin Eden », « Egérie », « Tempête » ou encore « Du Vécu » qui ont ouvert ce Feu Tour, qui s’annonce d’ores et déjà comme un des événements de l’année. Et si  « Maintenant c’est Mort », Nekfeu le dit, s’adressant à sa « Princess », sa « Dope »… « Laisse aller » ! Lui, l’ « Etre humain » qui « Rêve d’avoir des Rêves ». Le temps passait vite, Nekfeu envoyait ses derniers missiles dans un rappel millimétré dans lequel « La Danse de l’Homme Saoul » faisait bouger « Un Homme et un Microphone »… Mais tout ça, finalement « On verra »…

Et on le reverra, surtout ! Phénomène incontournable de la scène musicale française, Nekfeu a tenu son rang. Et surtout ses promesses avec un concert dense et musclé qui prendra toute sa mesure dans les grandes salles prévues au printemps prochains. A commencer au Galaxie, en mars. L’occasion pour les fans de remettre le couvert, et pour ceux restés sur le carreau ce mercredi soir, la chance de l’approcher… Enfin !

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Camille Combal – Camille Combal réveille Nancy

Camille Combal – Camille Combal réveille Nancy

©Alexandre Marchi
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La cité ducale était la première étape de son tour de France. Avant Rennes, Toulouse et Montpellier. Et pour ce réveil à l’aube, les Nancéiens ont répondu présents !

Le rendez­vous était fixé à 6h, rue des Ponts. L’agitation donnait une bonne secousse à une artè­re habituellement calme à cette heure. Illuminée, la boutique San Marina était trop petite pour accueillir un public dissipé venu en nombre. Et ce, malgré l’horaire qui a fait découvrir à certains, qui avaient les yeux qui piquent, « Voyage au bout de la nuit », sur D8. C’est dire !

Mais qu’importe, Camille Combal et son équipe ont sonné le rappel et ont réveillé Nancy avec un Virgin Tonic en live. Et avec 1,3 million d’auditeurs, c’est même la France que l’animateur a réveillée en appliquant une recette qui fonctionne depuis plus d’un an maintenant.

Joyeuse improvisation

A savoir une matinale avec une trame, certes, mais qui peut très vite virer en une joyeuse improvisation. Et avec le public massé devant lui, Camille Combal ne s’en est pas privé ! Tout comme ses complices Laure, Pauline et Clément. Celui­ci en a profité pour s’incruster sur d’innombrables selfies… On ne se refait pas. Dans la foulée, Lost Frequencies lançait la première séquence musicale… Et à 6 h 20, le premier loyer était offert. Non pas à l’auditeur qui n’a pas répondu à l’appel, ni à Charlotte, de l’office de tourisme de Nancy, choisie par Tigrou et qui n’a qu’un loyer de 54 €, mais à son collègue Geoffrey, alors que le « Cucurucu » de Nick Mulvey allait résonner.

Les « Réponses à tout », la « Question de Ouf », le « Jeu des Boîtes » et ses cadeaux ou encore les sondages grandeur nature maintenaient la pression sur une assistance profitant de chaque coupure pub pour dégainer les smartphones et prendre la pause aux côtés du chouchou de Cyril Hanouna qui a pu, durant trois heures, vérifier que sa cote de popularité était bien réelle. Et pour que le réveil soit total, l’équipe du Virgin Tonic sortait le matos… Et bouclait la première étape de ce deuxième World Tour de France par une bataille de polochons ! Les plumes volaient, les Harley hurlaient sur les pavés de la place Charles­III et prenaient en charge Camille Combal et ses acolytes. Direction Rennes, Toulouse puis Montpellier pour boucler 1.700 km et douze heures de direct ! Un véritable marathon, dans les airs et sur les ondes, pour un mec bien dans ses baskets !

 

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Dancefloor de rentrée – Les reines de l’électro mènent la danse

Dancefloor de rentrée – Les reines de l’électro mènent la danse

©Frédéric Mercenier

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Niveau météo, on ne va pas se la raconter, on était loin d’Ibiza ! Mais finalement, avec un mercure qui ne demandait qu’à grimper de plusieurs crans, la mayonnaise électro n’a pas mis longtemps à prendre. Le public arrivait au fur et à mesure… Aux platines, Anna Washington, moulée dans un mini­-short noir, Superstar aux pieds, se chargeait du warm­-up. Un tour de chauffe que la DJ a bâché sans broncher. Enchaînant les mix avec les playlists du moment. La « Cheerleader » d’OMI retrouvait une seconde jeunesse, les «Diamonds» de Ri­ hannna devenaient enfin intéressants et Calvin Harris confirmait qu’il faisait bien partie des tauliers du moment. Tout comme Eva Simons ou encore Feder qui, une fois pris en main par la brune intenable, faisait bon ménage avec une Lykke Li peu habituée des dancefloors. Y compris le « Grand Dancefloor de la rentrée » de Saint­Nicolas­de­ Port qui a fait vibrer, jusqu’au bout de la nuit, un espace Prignet en habits de lumières… Ecrans géants à leds, gogo danseuses, goodies… Rien ne manquait. Et comme prévu, Anna Washington a fait parler la poudre. Ou plutôt les watts et les décibels au milieu desquels Keen’V « aimerait toujours autant qu’elle l’aime, Valérie ». Mais une chose est sûre, la miss en pince pour sa musique ainsi que pour les tubes old­school régulièrement balancés au milieu de ses mix rageurs. Annonçant ainsi d’entrée la couleur. Le niveau allait être élevé.

Pas de quoi faire frémir Naomie K qui entrait à son tour dans l’arène électro portoise. Nike léopard pour bouger et casque orné de diams sur les oreilles, la tornade blonde déboulait avec un set boosté aux ultrabass qui ont atomisé Mark Ronson et fait revenir Kurt Cobain pour un « Never­ mind » plus rugissant que jamais. Quant à Major Lazer, il était mis à la sauce Lady Style. La virtuose du scratch passait en puissance et avec Anna Washington, de retour sur la scène, « dansait à la Carlton »… Soprano attendait toujours ses glaçons, l’ami Jeffrey était visiblement parti danser en Cosmopolitanie avec les Fugees ! A l’inverse de la reine Maeva Carter qui a bouclé furieusement ce Grand Dancefloor de la rentrée, édition 2015, glamour à souhait. Les mecs n’ont qu’à bien se tenir, les demoiselles déboulent et entendent bien dicter leur loi. Et c’est tant mieux !

 

 

 

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Calogero – Calogero régale La Madine

Calogero – Calogero régale La Madine

©Alexandre Marchi

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L’artiste a enflammé les berges du lac lorrain, hier soir, devant 15.000 personnes.

Automne 2014. Calogero démarre sa tournée et passe par le Zénith de Nancy pour l’une de ses premières dates. La débauche de moyens est impressionnante. Ecrans à leds perpétuellement en mouvement et habillant la scène, piano haut perché, une mise en lumière éblouissante, une guitare scintillante… Certains en sont restés sans voix. Les fans attendaient son retour depuis des années, son nouvel album, quant à lui, cartonne.

Depuis, Calo déroule et squatte les ondes notamment avec son duo avec les Cats on Trees. Hier soir, il a régalé le public massé sur les berges du lac de Madine avec son show lumineux, certes en version festival mais mené à une cadence folle, et surtout pas à avec le frein à main serré… « Fidèle » qu’il est à ses habitudes. Lui qui ne « formate pas ses sentiments » et qui est toujours connecté sur du « haut débit »… Malgré la faiblesse du réseau dans ce secteur de la Lorraine. « Pomme C » le prouvait et « La Bourgeoisie » version Calo confirmait que le bonhomme ne s’est justement pas embourgeoisé… Et n’a surtout pas « pris racine »… Même s’il a dû affronter le « Passage des Cyclones »… « C’est Dit ! »

Durant ces instant de communion avec les Lorrains, « La Fin de la Fin du Monde » était loin… Le temps pour lui de dresser le « Portrait » d’un « Soldat » qui a pris aux tripes un auditoire frissonnant. Calo, qui a « Le Droit aussi » d’être « Aussi Libre que moi », même si « elle lui manque déjà ».

Et hier soir, ce n’est pas « Face à la Mer » mais bien face au lac de Madine qu’il s’est mis « en Apesanteur » avant de rendre un hommage vibrant à Sofiane et Kévin, massacrés à Echirolles, en septembre 2012, la ville natale du génial gaucher qui a une fois encore hurler sa douleur… « Plus jamais ça ! »

Le rappel déboulait et Calogero touchait en plein cœur ses fans avec « Si Seulement » avant « Yalla » et « Les Feux d’Artifice » en guise de bouquet final… La messe était dite, la soirée a été somptueuse. Une nouvelle fois. Une journée au bon endroit pour les 15.000 personnes qui ont également découvert le talentueux Marvin Dupré.

 

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Tournée TF1 – The Voice danse avec les Stars

Tournée TF1 – The Voice danse avec les Stars

©Pierre Mathis
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Après avoir sillonné la France, la tournée estivale de TF1 a fait étape, hier, à Nancy. Au menu, des animations tout au long de la journée qui ont mis une joyeuse pagaille, sortant, le temps d’un samedi, la place Carnot de sa tristesse habituelle. Maya l’Abeille, le fauteuil des coaches de The Voice, dédicaces… La recette est éprouvée et a fonctionné, une fois encore. Et est même montée d’un cran à Essey-lès-Nancy, lors de la séance de dédicaces offerte par Lilian Renaud et Maximilien Philippe devant une foule venue en nombre se mettre en jambe avant la grande soirée.

Et quelle soirée ! Avec, en guise de mise en bouche, les figures emblématiques d’un des programmes phares de la chaîne, Danse avec les Stars lançant un show huilée comme une mécanique de pointe. Sur scène, Fauve Hautot, Silvia Notargiacomo, Katrina Patchett, Denitsa Ikonomovan Christian Millette, Christophe Licata et Maxime Dereymez envyaient une première chorégraphie avant que d’autres, en couple cette fois, ne viennent émerveiller les fans. Silvia Notargiacomo et Christophe Licata se mettaient en boulot sur la reprse de Disclosure par Boyce Avenue alors que les facétieux Katrina Patchett, vêtue d’une petite robe bleu sexy en diable, et Maxime Dereymez enchaînaient sur Major Lazer. Le beau gosse revenait quelques instants plus tard pour un moment de grâce, sur un morceau de Barbara, avec la flamboyante Fauve. Le public nancéien n’en perdait pas une miette. Dans les coulisses, l’heure n’était pas à la plaisanterie, même si deux-trois vannes fusaient. Changement de costumes, accessoires, quelques pas de répétition… Les rouages de la machine guerre tournaient à plein régime et grimpaient dans la zone rouge lorsque les quatre grâces, toutes de noir vêtues, se déhanchaient sur « Crazy in Love », de Beyoncé, version « 50 Nuances de Grey. Les derniers pas étaient envoyés sur Mark Ronson pour un final sous une pluie de confettis.

En backstage, Sous leur tente, Maximilien Philippe et Lilian Renaud peaufinaient les derniers détails et les intervenants de la Music Academy International étaient dans les starting block. Les instruments prenaient possession des lieux. Le public piaffait d’impatience… Mais « C’est si bon » ! Foi de Maximilien qui, après un clin d’œil à son passé musical nancéien avec son groupe My Dark Project, a crié ton son amour avec la reprise de Lara Fabian, « Je t’Aime ». « Comme d’Habitude » lui diront certains. C’est vrai et quoi qu’il arrive, « The Show must go on » avec, notamment, la reprise de Zazie « Je suis un Homme », qui devrait figurer sur son album. En contrebas de la scène, suivi comme son ombre par une caméra dont il s’est désormais accoutumé. Le temps pour lui d’envoyer une volée de reprises avec « Angels », « Yalla », de Calogero, « Octobre », morceau de Francis Cabrel qui l’a fait connaître du grand public, l’inaltérable quête de U2 « I Still haven’t Found »reprise en duo avec Maximilien, et « Hallelujah » de Jeff Buckley avant de faire découvrir son premier single « Promis Juré »… Il reviendra !

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Gad Elmaleh – Gad Elmaleh force 4 !

Gad Elmaleh – Gad Elmaleh force 4 !

©Pierre Mathis

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Et de quatre ! Ce vendredi soir, l’humoriste a plié sa quatrième date nancéienne en un an. L’occasion, là encore, de vérifier que le soufflet n’est pas retombé. Bien au contraire ! Le Zénith était au taquet pour une des dernières dates de la tournée et un Gad Elmaleh, léger, réactif, plus prompt encore à saupoudrer son one-man-show d’une improvisation toujours plus présente et qu’affectionne le public. Comme on a pu le voir, il y a quelques jours, sur le plateau de Cyril Hanouna sur lequel il montait un meuble Ikéa.

Pour cette soirée nancéienne, l’ancien pilier du BlueNote de la rue des Michottes a une fois de plus taquiné ses fans. Mais « quoi qu’il arrive, quelles que soient nos différences, on est tous pareils ! On est fous ! » Le ton était donné. Et ce, même lorsque Gad Elmaleh abordait la célébrité, « lorsque l’on est connu, tout devient public… Les maladies… La vie privée… Là, je vous rassure, tout va bien ! » Le clin d’œil était discret et savoureux. La solitude aussi, le « soir, seul à l’hôtel, que l’on joue devant 5.000 ou 10. 000 personnes… On se retrouve devant Confessions intimes et ses fans de tuning ou de Johnny ! » Sans oublier les sessions Skype avec ses parents, le coup de fil désarçonnant et touchant de son fils… Une chose est cependant certaine, «  c’est que les gens ont besoin de rire, de s’amuser par les temps qui courent… Plus que deux ans à tenir et l’autre aura fini son stage ! » Un coup de griffe qui faisait mouche auprès d’une assistance qui découvrait que son « appartement parisien sentait le zèbre ! » Foi de neveu !

Les questions pièges des femmes, et « leur sommeil bluetooth qui détecte le moindre orteil hors du lit », ne faisant pas forcément bon ménage avec le côté binaire des hommes, les bobos à vélo, les religions, le mariage pour tous… Gad Elmaleh a ratissé large avec une décontraction et une finesse qui lui autorisent tout. Même de pousser la chansonnette lorsqu’Aïcha, dans le public, l’interpelait !

 

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Norman – Norman fait une scène

Norman – Norman fait une scène

©Fred Marvaux

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On y est… Après avoir mis la toile et You Tube à ses pieds avec ses vidéos qui cumulent des millions de vue, l’humoriste 2.0 a décidé de descendre dans l’arène. Ou plutôt de monter sur scène. Pas forcément simple l’exercice lorsque l’on a des fans que l’on ne perçoit pas, en fait. Passer du virtuel à une réalité scénique qui peut parfois être rude. Pris en main par l’incontournable Kader Aoun, Normana bûché dur. Jouer devant quelques personnes qu’il ne faisait pas toujours rire. Mais qu’importe… Le one-man-show a pris forme, a été rôdé dans des petites salles avant de partir à l’assaut des Zénith.

Hier soir, à Nancy, ils étaient deux mille à avoir fait le déplacement. Et pas pour rien puisque c’est en musique que le « You Tubeur » – «si si, c’est un métier » – est entrée sous les projecteurs. Ray Ban sur le nez, le rockeur décoiffant s’est rapidement remis dans la peau de l’humoriste. « ça fait bizarre de vous voir en vrai… » Lui, le « nouveau Bob l’Eponge », et qui est « internet, accompagné de son copain, wifi ». Jouant avec le décalage qui existe entre la perception que les gens ont de lui et la réalité. Une réalité qui a pris vie dans la Nord, là où « les prénoms sont choisis dans Télé 7 Jours »… Le Nord, cette région « tellement pauvre que même les Rom sont partis » et à laquelle « W9 rend régulièrement hommage ». Parce que sur scène, Norman, c’est aussi une bonne dose de politiquement incorrect. Notamment lorsqu’il évoque la ville où il habite… Montreuil, là où « il y a des mecs qui courent mais pas parce qu’ils font leur jogging ». Une ville coupée en deux entre « les sans porc et les sans gluten », lui habitant dans le premier quartier aux épiceries dépayasantes. L’hindoue « aux prix inventés en live », la bio « pour les milliardaires et qui vend du savon sans savon »…

Déroulant ainsi le film de sa vie, Norman en pouvait pas faire l’impasse sur sa famille et sa tante « pas toujours raciste qui met la totalité du mail dans la case objet ». Ou encore son père avec qui il joue « à Call of Duty », qui « envoie des textos vides et appelle depuis sa poche ». Et qui boucle les repas de familles avec un « steffie qu’il va mettre sur Amstramgram ! »

Cette fresque sociétale à la fois réaliste et légère, mise à la sauce Norman Thavaud, passait, dans la foulée, en revue les réseaux sociaux, évidemment Apple et ses génies, « sauf celui qui a bossé sur la batterie », évoquait les repas avec ses potes et leurs gosses ainsi que ses stages non rémunérés… L’occasion de rappeler que seuls « les stagiaires savent ce qu’il y a vraiment dans le café qu’ils apportent ». Une dernières volée irrévérencieuse avant un dé­ part en musique. Après les vi­déos, Norman a fait une scène.

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Nancy is Burning – Le brasier de l’Autre Canal

Nancy is Burning – Le brasier de l’Autre Canal

©Cédric JacquotÉtoiles

On l’a déjà dit… Déjà écrit… Et on va en remettre une couche. Le « Nancy is burning » est désormais solidement installé. Un ancrage qui s’est confirmé, hier soir, avec une quatrième volée de reprises déjantées qui a mis le feu à L’Autre Canal, transformé en brasier par les neuf cents personnes présentes.

En lice, neuf groupes de la région auxquels l’intraitable Tranber Bianchini imposait des reprises de trois titres d’un artiste dont le nom commençait par la même initiale que la formation qui s’y attaquait. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le dépoussiérage a été radical, le coup de plumeau efficace et sans pitié.

Une seconde vie à Joe Dassin

A commencer par les métalleux de Flying Donuts qui passaient ensuite le relais aux Stereostar 69 qui ont évité le tête­-à­-queue des années 80 avec « Flash in the night » de Secret Service, « Spacer » de Sheila et « Boys, Boys, Boys » de la bombe Sabrina, reliée à un détonateur sur lequel appuyaient les -­Dirty Work Soul Brothers et leur électro-rock donnant une seconde vie à Joe Dassin, descendu de la colline sur laquelle il était parti siffler. Un morceau au milieu duquel Jet trouvait sa place avec « I wanna be my girl » avant que Début de Soirée ne refasse surface. Tout comme Skunk Anansie, d’ailleurs, qu’Arita faisait ricocher aux quatre coins de la salle avant qu’Antoine ne revienne avec ses « Elucubrations »… Sans oublier les paillettes sexy d’Abba, mises à la sauce rock.

La bouilloire montait encore en température avec les Alsaciens des Bredelers taillant un costard, taille patron, aux « Bourgeois » de Jacques Brel avant de dégainer une reprise classée X de « Casser la voix » de Patrick Bruel. Pas de quoi déstabiliser Chapelier Fou qui se rendait au «Bal Masqué» de la Compagnie Créole » avant de rendre hommage à Cure avec « Close to me » qui précédait « Viva la vida » de Colplay… Et, alors qu’une pluie de confettis s’abattait sur le public, Hoboken Division retournait vers le futur avec « The Power of love » d’Huey Lewis and the News. Un amour caverneux que Johnny Hallyday crie encore et toujours ! Quant à Flying Orkestar, le romantisme et tout le tralala allant avec, ce n’est pas leur truc. Une fois bâché « Joue pas » de François Feldman, la bande de lascars complètement à l’ouest trouvait chaussure à son pied, ou plutôt le morceau à la hauteur de sa folie, avec « Ça m’énerve » du déjanté Helmut Fritz qui dégageait la voie à un furieux medley de Mylène Farmer, qui, « Sans Contrefaçon », n’est toujours pas KO mais bel et bien encore 
« Libertine » ! Et ce n’était pas pour déplaire aux Garçons Trottoirs qui, hier soir, ne se sont « pas emmêlés les nougats », alors qu’ils « ont mouillé leur liquette » en entonnant « Le Sempa » de Richard Gotainer avant de remettre dans la langue de Molière « Freed from Desire » de Gala.

L’urne contenant les votes du public était alors au dépouillement pendant que « L’Autre Canal all Stars » faisait patienter l’assistance… Mais la messe était dite, Flying Orkestar gardait son trône.

 

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Famille Chedid – Quelle famille !

Famille Chedid – Quelle famille !

©Yannick Vernini

Étoiles

La Famille Chedid a lancé sa tournée qui s’annonce exceptionnelle. Les concerts affichent déjà complet. Le 7 juin, elle sera à Bulligny pour une date unique dans l’Est.

Le projet en a surpris plus d’un lorsqu’il a été annoncé. Réunir sur une même scène, une même tournée le père et ses rejetons. Et visiblement, le patriarche, ça lui plaît ! D’un autre côté, il faudrait être difficile. Enchaîner les concerts avec Anna, Joseph et Matthieu – « le meilleur groupe du monde » – et passer en revue l’œuvre familiale, il y a pire !

A Tours, mercredi soir, pour la deuxième date de son tour de France, la Famille Chedid a mis une bonne secousse au très feutré Vinci. Et comme la musique est une seconde nature dans cette tribu de surdoués, le naturel est évidemment revenu au galop. A commencer par Anna ouvrant ce chapitre tourangeau au clavier. Vite rejointe par Joseph, Matthieu et Louis, remisant en loge, le temps d’un set, Nach, Selim ainsi que M, et ainsi leur schizophrénie artistique. Tout comme la « Paranoïa » de Joseph, d’ailleurs, reprise par le chœur familial, ou encore le « Mojo » de Matthieu envoyé a capella. Les Chedid tiraient les premières cartouches et se lançaient dans une variante bien à eux des chaises musicales ! Anna criait son amour dans « Oh oui je t’aime », tiré de son premier album, avant de dompter la batterie pour « Le Baptême » de Matthieu qui avait empoigné, juste avant, une basse sur « T’as Beau pas être beau », pendant que Joseph lâchait ses riffs rageurs… Pour ensuite revenir sur terre avec « Egomane » avec un fond de scène prenant vie. Des ombres saisissant aux tripes lorsque la famille Chedid reprend « Comme un seul homme », l’hommage de Matthieu à Charlie Hebdo, versant là des « larmes de silence »…

Un silence frissonnant lorsque Louis reprend en guitare-voix « L’Amour Eternel » de Joseph, cet « amour qui dure toujours » et réciproque lorsque le fils se mue en « Danseur Mondain » pour remercier ce père admiratif. Et puisque l’heure était aux duos, Anna et Matthieu prenaient le relais en brisant un « Cœur de Pierre » dont le « Ver de terre » est dépourvu ! Et alors que Nach démarrait le « Hold up » de la soirée, « Anne ma Sœur Anne » prenait une autre dimension et le « Machistador » incandescent faisait monter le mercure avant que Louis et Matthieu ne se pose une question… La question : « Qui de nous deux ? » La réponse, ils sont allés la chercher dans le public pour un de ces moments unique et totalement fou dont ils ont le secret, « Ainsi soit-il » ! Mais la famille Chedid, c’est aussi Emilie, l’autre fille, qui « veille sur tout ça, qui nous filme… » Et Andrée, cette mamie adorée à laquelle ses petits-enfants ont rendu hommage dans « Délivre » avec leur « Ame mélodique » qui se balade sur les bords de « La Seine » revisité par Selim.

Quant à Louis, son panama vissé sur une tête qui ne change décidément pas, il n’est plus « Triste et Malheureux comme la Pierre ». Et il l’explique. « Lorsque j’ai pensé à cette phrase, j’ai alors demandé à Joseph d’imaginer des riffs réjouissants et chaleureux puis à Matthieu d’imaginer une rythmique à la batterie et à Anna de poser sa basse puissante… » Ce mercredi soir, à Tours, chacun a retrouvé ses marques sur ce morceau qui amorçait la dernière ligne droite. « Mama Sam » virait en tête et « disait Aime » en acoustique… Mais quoi qu’il arrive, « On ne dit jamais assez aux Gens qu’on aime qu’on les aime ». Encore que. Avec cette tournée, la Famille Chedid, si elle ne le dit pas, chante son amour pour la musique. Mas aussi celui qu’elle porte à ce public qui se rue dans les salles à chacun ses passages. Pour le 7 juin prochain, Bulligny est prévenu. Le Jardin du Michel vivra ce moment de communion et de pur délire avec cette famille de surdoués où chacun passe, avec un naturel déconcertant, de la guitare à la basse, du clavier au banjo et à la batterie. On ne se refait pas… Et c’est tant mieux !

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Lilian Renaud – La MAI dans la petite lucarne

Lilian Renaud – La MAI dans la petite lucarne

©Alexandre MarchiÉtoiles

Dans la salle Zappa, l’habituelle effervescence a pris une autre forme, ce lundi après­-midi. Assis sur le bord de la scène, Bruno Berberes, tablette en main, passe en revue des images, des vidéos retraçant l’épopée victorieuse de Lilian Renaud. « Là, c’est la première fois que je le vois, que je l’entends. On est fin septembre, l’émotion est là, j’en tremble ! » se souvient le célèbre casteur de The Voice, mais aussi parrain de la Pop Academy. « On passe du temps à vivre des choses sans savoir que ce sera un événement marquant », analyse, avec le recul, Bruno Berberes devant les caméras de 50mn Inside.

Depuis quelques jours, une équipe de Black Dynamite Productions laboure le Grand Est, de la Franche­ Comté à la Lorraine. «On retrace le parcours de Lilian, à Mamirolle, depuis ses débuts de jeune prodige aux stages dans une fromagerie comtoise dans laquelle nous allons retourner. Un parcours qui montre une sacrée rigueur puisqu’il devait se lever à 4 heures du matin.

Ici, à la Music Academy International, il est intéressant, pour nous et les téléspectateurs, de remontrer les gens qui l’ont côtoyé avant. C’est là que tout a démarré… Ça a été le moment crucial », explique la journaliste Gaëlle Pialot.

Dans la salle, Lilian a retrouvé ses marques et la place qui a été la sienne durant cette année d’apprentissage. Au milieu de ses potes, en toute décontraction. Sous les projecteurs, Savannah, originaire de Nouméa, passe à la moulinette avec « Black Velvet », d’Alannah Myles. «Ne fais pas ce que 150 artistes font, ça me fait décrocher ! Fais ce que tu sens au moment­là ! » recadre Bruno Berberes. Dans la foulée, le temps d’une pause, Lilian retrouve son pote Tom Rougier, élève de la Pop Academy, mais aussi ancien « pensionnaire » de The Voice, « C’est la team
 du début ! ».

Retenu par Zazie, il a vécu l’aventure de l’édition 2015 aux côtés du Franc­ Comtois, jusqu’aux batlles. Celui­ci, guitare acoustique au cou, enchaîne quelques accords alors que son complice donne de la voix. Le cadreur n’en perd pas une miette. L’instant est unique et traduit cette simplicité dont l’ancien fromager de Mamirolle ne s’est jamais départi. La route semble donc toute tracée pour Lilian Renaud qui s’est, lui aussi, plié au jeu de l’interview pour ce reportage qui sera diffusé samedi, dans 50mn Inside. Une nouvelle mise en lumière qui ne semble guère perturber le jeune homme qui a décidément la tête bien accrochée sur ses solides épaules !

 

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Gradur – Gradur terrasse L’ Autre Canal

Gradur – Gradur terrasse L’ Autre Canal

©Fred MarvauxÉtoiles

Le guerrier du collectif Sheguey Squaad était de passage à Nancy ce jeudi soir. A l’instar de ses complices Cahiips, Nyda et Brabra, Gradur ne s’est pas pour autant assagi avec un rap brut de décoffrage, aux paroles sans équivoque, sans détour. La double lecture n’a pas sa place dans cet univers « Calibré dans le block ». Ce monde dirigé d’une poigne de fer par « l’Homme au bob» qui a «Terrassé» L’Autre Canal. Un effet de mode ? Gradur s’en cogne… Lui qui hésite entre Durex et Manix. Qu’importe, sous bonne « Escorte », Gradur a donné sa vision du « Bleu Marine » et « Sorti les Pepom »… Lui, le « Militarizé », adepte du « Coup du Patron », pas du genre à se répandre en « Confessions ». Mais il le dit, « Priez pourmoi»!

Lancé par K­Rism, le concert de Gradur d’hier soir faisait partie des toutes premières dates de cette tournée qui monte en puissance. Nancy était d’ailleurs une des dates les plus fortes avec un jeune – voire très ou trop jeune – public venu boire les paroles de morceaux pouvant laisser pantois plus d’un parent accordant une confiance aveugle à leur

descendance.
Et, surtout, oubliant parfois de porter un intérêt, aussi léger soit­il, à cette constellation musicale française qui regorge de pépites, soit, mais aussi de phénomènes qui déboulent sur la toile et dans lesquels les ados tentent de trouver un début de personnalité tout en se disant qu’un artiste comme Gradur est celui qui va faire bouger le système.

Et si «l’homme au bob»ne le bouscule pas plus que ça, hier soir, il a confirmé qu’il faudrait, désormais, bel et bien compter avec lui. Quoi qu’en disent les bien-pensants !

 

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Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus – Piqûre de rappel

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus – Piqûre de rappel

©Cédric Jacquot Étoiles

 

On ne s’en lasse pas. Pour preuve l’Espace Chaudeau qui a fait le plein lors des deux représentations programmées hier. A chacun de ses passages, Paul Dewandre est attendu et rassure tout son monde. Les hommes viennent toujours de Mars et les femmes, évidemment, de Vénus.

Son dictionnaire du couple sous le bras, le Belge a une nouvelle fois décortiqué et détricoté les paradoxes de la vie de couple aux côtés de «cet être qui parvient le plus à nous énerver mais dont on n’arrive pas à se passer ! » Ce couple qui, à l’image du jardin, se laisse envahir « par les mauvaises herbes si on ne s’en occupe pas». Une évidence… Mais tellement vrai ! Le « professeur» Dewandre donnait alors une belle leçon de « jardinage», lui qui est «tombé dans la marmite des problèmes conjugaux quand il était petit».

Décodeur allumé, le public a commencé à comprendre. A décoder, justement, son quotidien. A commencer par le postulat de départ : l’homme est séquentiel, n’ouvre qu’un seul dossier ; la femme est multitâche et jongle avec plusieurs de ces dossiers. Lui, parle des faits, juste les faits, elle, exprime son ressenti ; lui, parle après avoir réfléchi, elle, doit parler pour penser, pour avancer ; lui, arrive à ne penser à rien,pour sa moitié, c’est tout bonnement inimaginable ! Depuis le temps qu’on le dit ! Sacrées différences… Qui sont en fait une chance et qui, « quand elles sont comprises, nous complètent ».

Mais ce «tome II» de«Mars et Vénus » aborde aussi les relations parents-­enfants, les incompréhensions qui apparaissent parfois simplement parce que l’interprétation d’une situation n’est pas la même et qui, avec le recul, nous fait évoluer et apaise les rapports. Pour finir, le jardinier du couple ne pouvait pas faire l’impasse sur le sexe et ses secrets alors que tout est finalement assez simple. Si l’homme est un « chalumeau qui arrive rapidement à 200 °C », la femme est « un four plus long à chauffer et qui reste chaud » et dont il faut évidemment, « trouver le bouton du thermostat » !

Une fois encore, Paul Dewandre, avec sa simplicité, son bon sens et son humour a su décoder cette vie de couple qui, parfois, nous crée des soucis mais qui fait tellement de bien !

 

 

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Norman – Ils étaient huit cents !

Norman – Ils étaient huit cents !

©Patrice SaucourtÉtoiles

Quand on aime, on ne compte pas ! Quand on est fan non plus, d’ailleurs. On a pu le vérifier hier, devant la Fnac de Nancy, certains sont arrivés des heures avant le début de la séance de dédicaces. Le service de sécurité, digne de celui mis en place pour un chef d’état, avait été renforcé pour contenir l’hystérie qui gagnait progressivement les huit cents fans de Norman. Peu avant 18 heures, l’artiste empoignait le micro, venait à la rencontre de la foule. Un moment immortalisé dans la foulée sur son compte Snapchat… On ne se refait pas ! L’occasion pour lui de signer quelques autographes ­ dont un paraphé
« Cyprien » – avant de se plier au jeu des interviews. Mais la patience finissait par payer. Les portes s’ouvraient, et l’usine à dédicaces se mettait en marche… Tout comme la turbine à selfies, d’ailleurs !

Léa, 13 ans, de Nancy, n’en revenait pas. « Ça fait bizarre de le voir en vrai, je ne pensais pas qu’il viendrait à Nancy ! » Un sentiment partagé par son amie… Léa, 15 ans, de Saint­Max : « Je l’ai vu en vrai, c’est juste incroyable. Ça fait deux ans que je le suis sur internet. » Sa vidéo préférée ? « Le Dîner de famille. » Solide gaillard de 16 ans, le Nancéien Brice n’y est pas allé par quatre chemins. Il a attendu deux heures pour approcher Norman et lui faire dédicacer son iPhone 6 Plus ! Son pote, Marc, 15 ans, lui aussi fan, l’a accompagné. « Je le suis depuis 2011, j’aime tout ce qu’il fait ! » Dans la foulée, Coralie, 13 ans, collégienne de Maxéville, faisait signer, elle aussi, son smartphone rose. « J’ai vu Norman en vrai… J’ai envie de pleurer ! » Venu de Liverdun, Maxime affichait un large sourire, du haut de ses 13 ans. « Je suis heureux, j’ai pu faire un selfie avec lui. » Sa vidéo fétiche ? « Avoir un chat ! » Comme son camarade Kubilay, de Tomblaine, 15 ans, qui a fait dédicacer sa casquette. « Ça fait trois ans que je le suis, c’est cool d’avoir pu le voir… C’est un truc de malade ! »

Un sentiment partagé par l’armée de fans présente hier, et qui l’attendra de pied ferme le 16 mai prochain lors de sa venue au Zénith de Nancy. Après Norman fait des vidéos, Norman fait son show !

 

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Shy’m – Vertigineuse Shy’m

©Fred MarvauxÉtoiles

La venue de la demoiselle était attendue. Par les jeunes, c’est certain, mais aussi par les moins jeunes plutôt sensibles à la belle énergie d’une Shy’m flamboyante à refiler le vertige. Pleine de « paradoxes » aussi, elle « qui le déteste parce qu’elle l’aime » et qui le dit clairement: «On se fout de nous ». Et on aura beau «s’accrocher, s’acharner», rien n’y fait. Une seule solution, « Rester soi ». Cette recette du bonheur que Shy’m applique à la lettre avec une pointe de « Malice », son hymne à la liberté pour ce « Caméléon » aux mille facettes.

Sexy, légère, rebelle… L’artiste tape « En Plein Cœur » lorsqu’elle nous emmène dans son monde, avec ses « Chaussures en plastique ». Un univers « fantastique et excentrique » décalé et où il fait, finalement, bon vivre. Et où ses premiers tubes ont inondé le public. «Femme de Couleur », « Victoire », « Je Sais » et « Prendre l’air » ont fait voyager dans le temps les fans et ont rappelé le chemin parcouru par Shy’m qui laissait la boutique, le temps d’un morceau, à la tornade blonde Aria Crescendo et son premier single, « Astrolove ». Une touche sensuelle avant le retour de la chanteuse à la crinière rouge en « Garçon Manqué ». Costume blanc sur le dos et chaussures argentées aux pieds, sa plantureuse « Silhouette » s’effaçait une nouvelle fois pour laisser s’exprimer ses musiciens et ses danseurs sur « Sexy Mother fucker » d’un Prince qui manque cruellement à la scène pop…

De quoi mettre le Zénith de Nancy « En Apesanteur », telle une prêtresse régnant sur une Voie Lactée aspirant les corps célestes prisonniers de « L’Effet de Serre » qui lançait la dernière ligne droite. « Et Alors ? » se demandait Shy’m. Alors la messe était dite avec un rappel intense, interprété en piano­voix, avec la reprise « Comme ils disent » du grand Charles Aznavour.

Après avoir fait les beaux jours de «Danse avec les Stars », l’artiste aux multiples distinctions a donc repris la route. Avec son nouvel album « Solitaire » et un show lumineux, technique, flirtant parfois avec le conceptuel et la performance mais avec en trame de fond une simplicité omniprésente. Et surtout la joie de vivre ces instants uniques. Comme ce voyage en Afrique du Sud avec « Cape Town de toi ».

 

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Cali – C’est Cali quoi !

Cali – C’est Cali quoi !

©Cédric JacquotÉtoiles

 

Lorsque l’on met les pieds à un concert de Cali, on n’y va pas pour rien. Le temps passe, rien n’y fait. Généreux, survolté, à fleur de peau parfois, le chanteur donne sans compter. C’est comme ça, une marque de fabrique qui lui colle à la peau.

Avec son dernier album en poche, l’artiste a mis L’Autre Canal en état de siège et n’a pas lâché le morceau. Et pour être certain que tout le monde était bien en phase, Cali s’est jeté dans la foule dès le premier morceau… « La Vie quoi ! »

« Le Cœur chargé comme un Fusil »

Cette vie que Cali croque à pleine dent et qu’il remercie de tout ce qu’elle lui permet de vivre. Et c’est « Le Cœur chargé comme un Fusil » qu’il a ensuite lancé « Coco »… Lui, le « Camarade » qui croit en « l’amour éternel ». Il a bien raison, Cali le bien heureux qui se pose, depuis des années, toujours la même question… « C’est quand le Bonheur ? » Oui, « Il y a une Question »…

Qui se pose d’ailleurs à « Ostende » qui n’a toujours pas « reconnu ses yeux » mais qui a « reconnu son spleen ». Quant à « Giuseppe et Maria », ils ne sont jamais bien loin du « Grand Chemin »… Celui, qui sait, de « L’Amour fou » ! Celui faisant que Cali ne « vivra plus seul » avant de s’en aller…

La vie est une menteuse…

Après avoir « dit tout ça » à son «Pire Ennemi», «elle lui dit» que la «Vie est une menteuse ». La vie que l’artiste raconte et ressent comme personne… Et parce qu’un concert de Cali est une fête, un moment de partage unique, l’assistance, qui avait « les yeux, le cœur et le sourire », a toujours son mot à dire.

Annabelle a eu une soirée d’anniversaire mémorable et la dizaine de spectateurs, montés sur scène pour la clore ce beau chapitre, rendait un hommage à cet « Age d’Or » qui fait tant de bien. Léo Ferré n’était pas loin.

 

 

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