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YANNICK VERNINI

Rencontre

Le miracle Agustin Galiana

Le miracle Agustin Galiana

Le comédien espagnol se livre dans son premier album éponyme, écrit en français. Entretien avec celui qui était l’invité de L’Est Républicain.

Vous avez déjà une belle carrière derrière, vous qui avez débuté sur les planches il y a 20 ans. Quel regard portez-vous sur ce parcours ?

Il m’est arrivé plein de choses, des moments de bonheur, de galère… Où t’es heureux, d’autres où tu as envie de tout arrêter. C’est un métier qui demande beaucoup de ténacité, de rigueur. Après, il y a un facteur chance qui joue beaucoup. Aujourd’hui, grâce tout ce que j’ai vécu, je suis là ! J’ai la chance d’être là pour chanter devant vous et présenter mon album. Tout ce qui m’arrive maintenant est un cadeau, presque un miracle.

La France qui est devenue votre seconde patrie…

Presque la première ! J’habite à Paris depuis plus de cinq ans. J’ai une relation très particulière avec la France, mon papa était prof de français… Il ne m’a jamais parlé un mot de français, je pense qu’il en avait marre quand il rentrait à la maison !

Vous venez donc nous présenter votre album « Agustin Galiana »… Vous qui avez une solide formation musicale…

Oui, lorsque j’étais petit j’adorais faire beaucoup de chose… J’ai fait du solfège et j’ai étudié un peu le piano, la guitare et la trompette. C’est ce qui m’a permis d’avoir un peu l’oreille pour, ensuite, composer et faire les deux albums que j’ai sortis et produits en Espagne. Mais le vrai miracle est arrivé en France avec Capitol qui m’a suivi dans mon projet. Si on m’avait dit, fin 2012, que je serais là, avec vous, je ne vous aurais pas cru, je n’avais aucune confiance en moi… Et un jour, les planètes s’alignent, je remercie la vie et la France !

Un album sur lequel vous avez travaillé avec l’incontournable Nazim Khaled. Comment s’est passée cette collaboration ?

C’est un génie. C’est une des plus belles rencontres que j’ai faite depuis mon arrivée en France. C’est un poète. On s’est vu comme des amis, on a beaucoup discuté ensemble, il a très vite compris mon univers. Parfois, il faut accepter ses limites et se dire que l’on doit travailler avec quelqu’un. C’est aussi ça qui me plaît dans ce boulot, construire ensemble. Et vous, vous prenez soin de la culture. Pas en Espagne. Vous l’avez en vous.

Parmi les morceaux, il y a « Carmina » dans lequel vous rendez un bel hommage à votre grand-mère…

J’étais très proche d’elle, écrire une chanson pour elle, c’était le moindre des choses. Nazim a su poétiser mes paroles, mon histoire.

Y a-t-il des artistes avec lesquels vous aimeriez chanter en duo ?

J’aurais adoré chanter avec Maurane. Après, j’aimerais bien chanter avec Amir, Patrick Bruel, Vanessa Paradis ou encore Louane et Olivia Ruiz. Même avec Julio ! Il y a plein d’artistes que j’admire.

Une tournée va-t-elle suivre ?

Je l’espère bien ! On est en train d’y travailler et de la préparer pour 2019. C’est vraiment ce dont j’ai envie, je sens que j’ai quelque chose à donner, à rendre au public, en allant à sa rencontre pour le remercier. C’est pour cette raison que j’ai fait cet album. J’ai envie d’être sur scène.

Quel regard pose votre famille sur votre carrière en France ?

Ils sont fiers de moi ! Surtout, je suis content que mon, père, avant de partir, ait pu voir mon succès en France. Il me manque beaucoup.

Crédits Photos : Patrice Saucourt

23 août 2018 0 réactions
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Interview croisée de Tarek Boudali et Philippe Lacheau

Interview croisée de Tarek Boudali et Philippe Lacheau

Quand Philippe Lacheau & Tarek Boudali se lâchent !

Interview croisée déjantée des deux potes qui ont donné un sérieux coup de jeune au cinéma français… Sans se prendre la tête… La preuve à l’occasion de leur passage pour présenter le film de Tarek Boudali « Épouse-moi mon Pote » qui sortira le 25 octobre.

Qu’est ce qui t’agace chez lui ?

Philippe Lacheau : parfois ses photos Instagram ! Des fois, il se prend en photo devant le miroir, ça c’est énervant ! Et des fois, il se filme torse-nu en train de faire de la musculation, c’est énervant aussi ! Mais personne n’ose lui dire !

Tarek Boudali : il fait attention à tout ! Genre il faut qu’il dorme à 10h du soir sinon il n’aura pas ses neuf heures de sommeil, faut pas qu’il mange de gras sauf le week-end où il a le droit à une pâtisserie… Il fait attention à ses muscles… Il est chiant en fait ! Les gens pensent qu’il est drôle dans la vie de tous les jours alors qu’il est chiant ! Je plains sa copine, ça doit être invivable de se dire « bon allez, il est 10h du soir, je vais au lit ! » On dirait un petit pépé quoi !

Ce que tu lui envies ?

Philippe Lacheau : ce que je lui envie… Son amitié avec moi ! Ça doit être super d’être copain avec moi et moi, je ne peux pas le savoir !

Tarek Boudali : ah ben non, rien ! Moi, je bouffe des pâtisseries tous les jours… Je vis quoi !

Sa qualité, en un mot, une expression ?

Philippe Lacheau :d’être un de mes potes ! Et il joue bien au foot, et ça c’est vrai ! Il a arrêté parce qu’il s’était cassé la cheville. C’était un très bon joueur de foot. Il court très vite, ça ne sert à rien… On a des voitures maintenant, quand on était jeune, on n’en avait pas… Donc ça sert à rien mais il court très vite !

Tarek Boudali : il est drôle malgré-lui !

Et son défaut ?

Philippe Lacheau : son défaut ? Écoute… S’il en avait qu’un… C’est ça le problème ! Il joue très mal au tennis et à Mario Kart, c’est une brêle !

Tarek Boudali : il est chiant !

Un mot, une phrase pour le définir, le résumer ?

Philippe Lacheau : Vélociraptor !

Tarek Boudali : à la recherche de la perfection !

Te souviens-tu de votre première rencontre ?

Philippe Lacheau : ouais, je m’en souviens très bien. C’était dans un resto chinois et c’était notre pote Julien Arruti qui nous avait présenté. Je me souviens de lui parce que Tarek n’avait rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui. C’est-à-dire qu’aujourd’hui il a un petit « staïle », il se fait beau gosse, il prend soin de lui… Alors que ce n’était pas ça du tout ! Tarek, quand je l’ai rencontré, c’était un geek. Il mettait des pantalons qui remontaient jusqu’au-dessus du nombril et i mettait des t-shirts larges qui arrivaient aux genoux. Il avait de cheveux, ça faisait comme une choucha et il était là, tout bien rasé et tout… A l’époque, il ne faisait pas de sport, pas de musculation, il était tout maigre ! C’est le genre Screetch, dans « Sauvés par le Gong »… Tarek c’était Screetch ! Il y a eu une transformation physique… Voire un miracle, il s’est passé un truc !

Tarek Boudali : c’était dans un restaurant chinois, à l’époque où j’étais en BTS et on avait le même envie de faire de la télé, du cinéma, de faire rire les gens. Il m’a dit qu’il était pote avec Philippe Lacheau et que du coup, lui aussi avait la même envie, que ce serait cool qu’on se rencontre, qu’on se fasse un resto… Que ça matcherait entre nous…

Quelque-chose que tu ne lui as jamais dit ?

Philippe Lacheau : c’est une bonne question ça… On se dit tellement tout, on se connaît tellement bien… On ne s’est jamais fâché, on se dit tout, et quand il nous arrive de belles choses, ce n’est évident de se dire que l’on s’aime en amitié… Je sais que l’on se l’est déjà dit… Artistiquement, quand il y a un truc qui va un peu moins bien, on se le dit… Je crois qu’il n’y a rien que je ne lui ai jamais dit.

Tarek Boudali : que je l’aime !

Te souviens-tu de votre première télé ensemble ?

Philippe Lacheau : oui, en fait, on faisait des sketches sur Canal+. Je travaillais chez Karl Zéro et Tarek m’a rejoint après dans « La Cave à l’Info ». Je me souviens de la première fois où Tarek avait du texte à dire, une phrase tout bête, il transpirait, il était en panique. Quand je le vois aujourd’hui, qu’il réalise son film… C’est génial, c’est magique ! Je suis vraiment fier de tout ce qui lui arrive.

Tarek Boudali : eux, avaient fait quelques trucs ensemble, sur Fun TV il me semble, et moi, je les ai rejoints sur Canal+ où Philippe avait proposé un concept, « La Cave à l’Info ». Ils m’ont demandé si je voulais venir avec eux sur le projet, j’ai accepté. C’était ma toute première apparition, je n’ai pas dormi de la nuit ! C’était un rêve !

La première où vous vous êtes vus tous les deux sur un écran au cinéma ?

Philippe Lacheau : c’était une apparition dans « L’Arnacoeur », qui est pour moi la meilleure comédie romantique de tous les temps, on avait des tout-petits rôles. Il y avait Julien également dans le film. Je me souviens de la première projo, à Paris, où c’était la première fois que l’on voyait nos tronches à l’écran au cinéma… Et ce voir dans ce film, aussi bien, la première fois, c’était un moment vraiment particulier, très émouvant, très touchant et vraiment kiffant ! Et on était vraiment très fier parce qu’après on avait nos fiche sur Allociné. Tarek, il y avait écrit « le gars de l’hôtel », moi c’était écrit « le compagnon de machin »… Il n’y a que Julien que l’on n’arrivait pas à trouver… En fait, ils s’étaient gouré de nom et l’avaient appelé Augustin Barrutia ! On n’a jamais su pourquoi, on était morts de rire ! Et c’est pour ça que dans « Alibi.com », le personnage de Julien s’appelle Augustin, en hommage à Augustin Barrutia, même si on ne sait pas qui c’est !

Tarek Boudali : c’était « L’Arnacoeur ». Mes deux premiers films, « L’Arnacoeur » et « L’Italien », je les ai tournés en même temps. Dans « L’Arnacoeur », il y a avait Julien, Philippe et moi pour des petites apparitions. Ça m’a fait bizarre… Tous les comédiens détestent se regarder. Je déteste me regarder à l’époque à la télé alors là, tu te vois en plus grand tu te dis « oh là là, je suis encore plus moche ! » Tu dis que tu es moche, que tu ne sais pas jouer… Que tu as tous les défauts du monde, en fait !

25 septembre 2017 0 réactions
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Léa Paci – Interview

Léa Paci – Interview

Léa Paci_Yann Orhan4« J’essaie juste d’en profiter au maximum ! »

Léa Paci a déboulé tel un boulet de canon sur les ondes, l’automne dernier, avec son single « Pour aller où ». Sur son petit nuage tout en gardant les pieds bien sur terre, elle savoure chaque instant depuis la sortie de son premier opus, « Chapitre 1 ». Rencontre avec une jeune artiste droit dans ses pompes.

Ton single est sorti à l’automne dernier, te souviens-tu de la première fois où tu l’as entendu à la radio ?

Oui ! J’étais dans la voiture avec mes parents. On avait été faire du shopping ! Et là, ils annoncent « et tout de suite, Pour aller où ? de Léa Paci ». Sur le coup, on ne réagit pas du tout et on commence à voir Léa Paci qui défile sur l’écran de la voiture. Et là, mes deux parents ont été encore plus fous que moi de voir leur nom. Moi, j’ai complètement halluciné… Je pense que je n’ai pas du tout réagi, je leur mettais le titre dans la voiture depuis longtemps, avec mon iPhone alors que le titre n’était pas sorti. Et là tu te dis que toutes les personnes qui sont dans leurs voitures comme moi, potentiellement, m’écoute moi ! C’est hyper bizarre comme sensation, tu te dis ça y est, j’ai lâché le bébé, c’est parti ! C’est encore pire lorsque l’album sort, tu te poses encore plus de questions.

On a le sentiment que les gens se sont appropriés « Pour aller où ? »…

Complètement ! J’ai reçu des interprétations à mille lieues des raisons pour lesquelles j’avais fait ce morceau. « Pour aller où ? » est arrivé à un moment où j’avais rencontré les garçons – Tristan Salvati et Yohann Malory – et où on faisait de la musique… Moi, je me disais, qu’est-ce que je fais ? Je suis dans mes études, est-ce que j’arrête, est-ce que je continue ? C’était vraiment une période de doute… Ce moment où tu t’aperçois que tu as 19 ans, que tu vas devenir une adulte et que ça ne te fais pas super plaisir… Que les choix que tu fais vont vraiment impacter toute ta vie… Pour moi, « Pour aller où ? » c’était ça et j’ai reçu des messages de parents me disant lorsque j’écoute le morceau, je me demande dans quel monde mes enfants vont évoluer… C’est le plus intéressant quand on fait de la musique, et c’est pour ça que je le fais, autant j’aime être dans une interprétation qui est la mienne et raconter un bout de mon histoire et de ma vie, autant quand on voit que les gens se la sont appropriée, on se dit que l’on a bien fait le boulot.

Comment as-tu géré tout l’engouement qui a suivi ?

Dans les Uber, c’est très bizarre, je me fais toute petite ! Je fais comme si c’était pas moi. Je n’écoute pas, en fait. J’entends que c’est moi mais j’essaie de ne pas écouter, je trouve ça super gênant ! Je n’avais jamais fait de scène, ni prévu de faire véritablement de la musique dans ma vie… Là, ce sont plein de portes qui se sont ouvertes, des opportunités que j’ai saisies… tout cela était trop beau pour dire non ! Mais quand on ne l’a pas prévu, on n’a pas cette attente-là. Pour moi, quand c’est arrivé, c’était juste du bonus dans ma vie… Et c’est toujours l’impression que j’ai, que c’est une capsule dans ma vie, un moment un peu improbable qui se passe. Du coup, j’essaie juste d’en profiter au maximum ! Il y a tellement de copains qui auraient aimé être à ma place et c’est peut-être moi qui en rêvais le moins.

A l’image de Malo’, Juliette Armanet, Alma, Vianney… Tu fais partie de cette génération ayant percé sans passer par les télé-crochets…

Même si je ne dénigre pas ces émissions-là qui m’ont contactée qui offrent une visibilité de dingue, je trouve génial que des artistes comme, Juliette Armanet, Alma, Malo’, Vianney ou encore Tibz percent sans passer par la télé. On est là, et on se dit que l’on va chanter du français, de la pop-variété, on va l’assumer. Et même si ça met six mois de plus pour nous, honnêtement, la fierté n’est pas la même.

Etre signée dans label comme Elektra qui, même s’il dépend de Warner, laisse le temps aux artistes de se développer et qui les accompagne, joue-t-il un rôle important ?

Quand Elektra m’a contactée en août 2016, ça m’a tout de suite intéressé. Ça a été la même rencontre que lorsque j’ai croisé mon auteur et mon producteur. C’est-à-dire pas de pression, un label en développement, pour qui, finalement, j’allais devenir le patrimoine. Eux avaient autant besoin de se développer que moi de me développer. Il y a immédiatement eu une belle énergie et une synergie entre nous tous. On s’est dit on va tous aller dans la même direction. Moi, j’ai besoin de vous, et vous, vous avez besoin de moi pour faire votre réputation aussi. Il y a un truc vraiment excitant pour tout le monde.

Un label qui te correspond, donc, toi qui es une artiste à qui, visiblement, on n’impose pas les choses…

C’est ça ! C’est l’avantage d’Elektra qui, même s’il est hébergé par une major comme Warner, il fonctionne vraiment comme un label indépendant avec des équipes réduites et donc un dialogue beaucoup plus simple à instaurer. Et c’est vrai, malgré mon jeune âge, j’avais déjà des idées bien précises de ce que j’avais envie. Mais je ne leur ai jamais rien imposé. Eux, ont l’expertise du milieu. En revanche, je leur ai expliqué… C’est album qui raconte ma vie et la seule personne qui peut la raconter correctement, c’est moi !

A côté de tout ça est-ce que tu as des envies de collaborations avec d’autres artistes ?

De plus en plus, oui. Sur le premier album, je n’y avais pas pensé dans la mesure où je n’avais pas prévu de le sortir, ce n’est pas arrivé dans le processus de travail. Mais évidemment, quand on a un pied dans le milieu, on rencontre des personnalités, des artistes, des auteurs, des gens formidables ! Je suis tombée amoureuse de la façon d’écrire de Ben Mazué, qui est un artiste que j’adore, comme Juliette Armanet, Vianney… Ce sont vraiment des artistes dans lesquels je me reconnais. Je dois voir Ben Mazué assez rapidement, j’adorerais qu’il m’écrive un titre ! C’est là que l’on se dit que la musique est vraiment un partage.

Tu parles de Vianney qui vit toujours en coloc avec ses potes… Est-ce que toi, l’avenir tu le vois aussi comme ça, c’est-à-dire une vie sans grands chambardements…

En huit mois, ma vie n’a pas changé d’un fil… Mis à part que j’ai toujours chez moi une valise remplie, que je connais les Starbucks de toutes les gares et de tous les aéroports, je sais où sont les prises ! A part ça, mes amis sont mes amis d’avant et ça restera mes amis ! J’ai fait en sorte que mon lien avec ma famille et mes amis ne change à aucun moment. Avoir un cercle autour de soi est très important. Quand je rentre de promo, je n’ai pas envie d’être Léa Paci l’artiste, juste Léa avec ses parents autour de la table, en train de manger le repas du dimanche, de se raconter des blagues, sa semaine, comme on le faisait quand j’étais à l’école. Et avec mes potes, quand on est en soirée, parfois ils me parlent du boulot… Et je leur dis, on en parle dix minutes de votre boulot, considérez que pour moi, c’est pareil !

Un job normal pour toi ?

Ce n’est pas du tout normal ce qu’on fait ! Parfois on se dit que c’est complètement improbable de faire ça de sa vie. Après, il faut que j’arrive à le faire avec autant de passion avec ce côté ce n’est pas un métier, mais il faut aussi faire comprendre aux gens que c’est un métier. Ma vie personnelle n’a pas changée, c’est juste ma vie professionnelle qui a changée ! Il faut arriver à séparer les deux et c’est d’autant plus compliqué que j’ai gardé mon nom et mon prénom. Dans l’inconscient des gens, je suis la même personne.

On a évoqué la première fois où tu as entendu ton titre à la radio… Et la première fois où tu es allée le défendre sur scène ?

C’était un plateau, à Mulhouse, avec la radio Flor FM, devant 5.000 personnes. Je n’étais jamais montée sur scène de toute ma vie, j’ai cru mourir ! Véritablement, j’ai cru que j’allais m’évanouir et que je ne pourrais pas monter sur scène… Et en fait, je m’en rappelle très bien, je suis montée sur scène et j’ai été obligée de parler. Je me suis dit s’ils me mettent le PBO (la bande-son) maintenant, il n’y a pas de son qui va sortir, je ne vais pas pouvoir chanter… J’ai dû faire un truc du genre ça va Mulhouse ? avec une voix qui ne s’alignait pas. J’étais tétanisée, complètement rigide… Puis je me suis jetée à l’eau. Et maintenant, plus on en fait, plus on trouve ça trop bien !

Parmi les artistes qui « t’influencent », tu sites souvent Woodkid…

Woodkid a ce côté fantastique, c’est presque de la science-fiction. J’admire la manière dont il gère et son son, et son image. Aujourd’hui, on ne fait pas juste de la musique. Les réseaux sociaux, les clips… qui deviennent des courts-métrages… Et lui le fait merveilleusement bien. Il a clipé Lana Del Rey, c’est juste incroyable. Il démontre une force, dans son domaine, qui est folle ! On le sent dans ses morceaux.

Pour revenir à la scène, après les premières parties, est-ce qu’une tournée se profile ?

L’envie est là ! Pour le moment, on repartirait, potentiellement, avec Christophe Maé, en septembre, sur sa tournée des Zénith. C’est une très bonne nouvelle. De notre côté, on a organisé un show-case hier – le mardi 4 juillet – et on avait cinquante places à donner. On s’est dit on aura 100-150 demandes… On en a eu 800 ! C’est plutôt bon signe ! Une tournée… Evidemment que ce serait la consécration. Un album studio, en lui-même, c’est sympa, mais très personnel, c’est presque égoïste !

Pour conclure, tu as fait du théâtre dès l’âge de 6 ans… Et ce, durant onze années. Est-ce que l’envie de revenir au théâtre, ou au cinéma d’ailleurs, est présente ? Cette porte reste-t-elle ouverte ?

Elle est même grande ouverte ! C’est une baie vitrée qui est largement ouverte sur le futur. Pour moi, cet album, c’est un aboutissement, un premier pas dans le milieu artistique avec des rencontres de dingues et une visibilité incroyable dont il faut profiter et apprécier à sa juste valeur. J’ai commencé le théâtre à 6 ans. Cela m’a fait grandir, m’a ouvert l’esprit et m’a apporté ce goût de la scène, du partage, de la comédie… Et, évidemment, si demain j’avais l’opportunité de faire quelque chose dans ce domaine-là, j’y retournerai avec grand plaisir. Mais encore une fois, je suis dans une démarche où j’essaie de prendre le temps. C’est que j’ai fait pour cet album que je défendrai jusqu’au bout. Et après, on verra. Je ne suis pas partisante de faire plein de choses en même temps. J’ai mis deux ans à donner vie à cet album, s’il faut mettre deux ans pour le défendre, je le ferai complètement ! En même temps, si demain on me dit il y a une pièce et on aimerait que tu joues dedans, je serais incapable de dire non, je suis passionnée de ça aussi. Ça me procure deux sentiments qui n’ont rien à voir !

📷 :Yann Orhan

6 juillet 2017 0 réactions
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Les lecteurs dans la Cour des Grands

Les lecteurs dans la Cour des Grands

Journée riche en temps forts, ce mardi, pour une dizaine de lecteurs de L’Est Républicain et du Républicain Lorrain qui étaient les invités d’Alessandra Sublet et d’Europe 1. Une journée qui a débuté à l’aube pour un acheminement en bus qui les a menés à Paris, rue François-1er. Au programme, dès midi, visite de la rédaction pour débuter. L’occasion pour les invités du jour d’assister au journal de Maxime Switek avant de découvrir les studios, dont le « mythique » studio « Coluche », là où l’humoriste a notamment fait ses débuts à la radio… Suivis de coups d’éclats mémorables.

Et après un déjeuner pris à la cantine de la radio, direction, à 15 h 30, un autre studio pour assister, en direct, à l’émission d’Alessandra Sublet, « La Cour des Grands ». Entourée de ses chroniqueurs Valérie Bègue, Jarry, Jean-Louis Debré et Jérémy Michalak, l’animatrice s’est amusée avec l’actualité piochée, entre autres, sur les sites de L’Est Républicain et du Républicain Lorrain. Les réponses décalées fusaient, à commencer par celles données pour trouver le record établi par un jeune Bosniaque, âgé de 16 ans, ayant cassé 111 briques avec sa tête… Avant la première pub durant laquelle les premières photos étaient prises pour immortaliser ce moment et qui lançait la suite de l’émission qui a ainsi filé à la vitesse de la lumière, ponctuée de pauses musicales permettant à Julien Doré de « Sublimer les Silences », et fait passer un moment léger à l’assistance. Celle-ci se régalant, notamment, du décalage entre un Jean-Louis Debré, dévoilant là une facette légère et méconnue de sa personnalité, et un Jarry, casquette vissée sur la tête, toujours branché sur du triphasé.

Une heure et demie durant laquelle Alessandra Sublet a mis à l’honneur, à l’antenne, ses auditeurs et géré la partie de ping-pong verbale entre des chroniqueurs prenant le temps, une fois l’émission finie, d’échanger et de poser avec des lecteurs qui reprenaient alors la direction de la Lorraine… Le cœur léger !

14 mai 2017 0 réactions
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Raz-de-marée pour Kids United

Raz-de-marée pour Kids United

©Alexandre Marchi

Étoiles

 

Ça bouchonnait jusque sur l’autoroute à proximité de l’hypermarché Cora-Houdemont. Et pourtant l’heure ne s’y prêtait pas ! A 16 h 30, même un mercredi, la quatre voies est plutôt fluide d’habitude. Mais là, jour des enfants aidant, les invités de marque du jour ont provoqué un véritable raz-de-marée, la galerie marchande a été prise d’assaut par 3.000 personnes. Dans les bureaux, les jeunes membres de Kids United se détendaient, dessinaient, sous l’œil bienveillant de leur entourage avant de se lancer dans une séance de dédicaces marathon, organisée en collaboration avec L’Est Républicain.

Des fans aux anges

Le podium installé au milieu, il ne manquait plus que Gloria, Erza, Gabriel, Nilusi et Esteban. L’heure fatidique arrivait, les enceintes envoyaient « On écrit sur les murs ». Les jeunes stars arrivaient sous les regards médusés des fans hurlants. Le moment tant attendu arrivait enfin. Pour Laura, 8 ans, accompagnée de son papa Adrien, venue de Saint-Nicolas-de-Port, l’instant a été magique. « C’était vraiment un moment sympa. J’adore ce qu’ils font. » Sa préférée ? « Nilusi ! » tranche la fillette, les yeux pleins d’étoiles.

Son affiche dédicacée serrée fort contre elle, Noémie, 8 ans également, n’en revient toujours pas. Elle a enfin pu approcher ses stars préférées, sous l’œil attendri de sa maman Angélique. Toutes les deux ont fait la route depuis Dombasle. « Je les aime tous, je suis hypercontente ! Je rêve de devenir comme eux. Je chante déjà ! » Des tubes des Kids United ? « Non, j’écris mes chansons avec ce que j’entends autour de moi », confie la future vedette.

Un peu plus loin une fratrie est aux anges. Il faut dire qu’ils étaient aux premières loges avec le papa, gérant de La Glacerie. Adam, 5 ans, apprécie Gabriel. Sa sœur, Nina, 7 ans, est restée sur Carla, qui est, depuis, partie vers d’autres aventures. Enfin, l’aînée, Chanel, 10 ans et demi, ne voit que par Erza. « Ils sont différents qu’à la télé. Ça fait drôle. C’est impressionnant de vivre ça, de les voir en vrai, de voir des célébrités dans un endroit où on est souvent… Alors qu’eux, ils sont souvent à New York ! »

Ce mercredi, durant plus de deux heures, c’était Noël avant l’heure !

27 novembre 2016 0 réactions
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Lilian Renaud – L’Est Républicain reçoit Lilian Renaud

Lilian Renaud – L’Est Républicain reçoit Lilian Renaud

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’année passée n’a pas été de tout repos pour le Franc comtois originaire de Mamirolle. Et pour cause. Alors qu’il a agité les réseaux sociaux dès ses premiers passages dans The Voice, il a fini par devenir le chouchou du grand public pour, finalement, remporter nettement la saison 4 du programme phare de TF1. Une victoire qui ne garantissait rien de plus qu’une belle visibilité pour le pensionnaire de la Music Academy International de Nancy, au sein de laquelle il avait intégré la Pop Academy, parrainée par le directeur de casting, Bruno Berberes. Un bagage solide qui lui a permis, dans la foulée, de se mettre au travail. Son premier single « Promis Juré » sortait en août et son album, « Le Bruit de l’Aube » sortait le 13 novembre.

Avec plus de 150.000 exemplaires écoulés, son premier opus a été rapidement certifié « Disque de Platine ». Mais une question restait en suspens… Quand le Franc-Comtois allait-il recevoir cette première récompense qui marque à jamais une carrière d’artiste ? En janvier dernier, son label Mercury lui réservait une surprise. Le rendez-vous était fixé à 19 h, au Remona, avenue Georges-V, à Paris. A l’occasion d’un show-case, Lilian Renaud recevait des mains d’Olivier Nusse, alors patron de Mercury, devenu depuis le boss d’Universal, ce fameux disque platine.

Mais dans sa besace, deux autres exemplaires attendaient d’être distribués à leurs destinataires. A savoir à la MAI, d’une part, et à L’Est Républicain. C’est désormais chose faite puisque ce jeudi soir, Lilian Renaud était de passage au siège du journal, à Houdemont, avant son concert programmé à Ludres le même soir. Il a profité de cette occasion pour remettre à Christophe Mahieu, directeur général de L’Est Républicain, le fameux disque de platine, « en remerciement du soutien apporté le journal qui m’a suivi dès le début ». « Nous sommes touchés de cette attention, nous avons plus l’habitude des réclamations que des remerciements. En tout cas, ça nous fait énormément plaisir de vous suivre dans votre aventure et votre montée en puissance. C’est également l’occasion de vous souhaiter bonne chance pour la suite », concluait Christophe Mahieu, à un peu plus d’une heure du concert.

9 mai 2016 0 réactions
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Daniel Guichard – Professeur Guichard à la MAI

Daniel Guichard – Professeur Guichard à la MAI

©Alexandre Marchi
Étoiles

Il sera en concert aux Arènes de Metz le 6 février prochain. Et pour cette date, Daniel Guichard dérogera à la règle en invitant une première partie. Mais comme il ne fait jamais rien comme les autres, l’artiste a confié le « bébé » aux élèves de la Music Academy International de Nancy.

Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, Daniel Guichard, à l’invitation de L’Est Républicain, a passé la matinée de ce vendredi en compagnie de ceux qui l’accompagneront pour cette étape en Lorraine. Et c’est par un échange que cette rencontre a débuté. Franc, brut de décoffrage, il n’a éludé aucune question. Surtout, ses conseils ont été appréciés. « Il ne faut pas avoir honte de vouloir faire chanteur pour être aimé et admiré et pour gagner de l’argent. Et comme tous les jobs, plus tu le feras bien, plus l’argent rentrera. Quand on est dans une impasse, comme j’ai pu l’être, il ne faut pas avoir peur de faire machine arrière. On ne peut apprendre que si l’on s’est trompé ! » Le rapport avec les musiciens ? « C’est toi qui chantes, pas eux ! Quand on est jeune chanteur, on se laisse bouffer par les musiciens. Il faut vraiment travailler avec des musiciens avec lesquels on s’entend bien. Mais surtout, ne sois pas hautain, sois humble, mais ne te laisse pas bouffer ! Et devant trois, cent, trois mille personnes, l’important c’est de chanter ! N’essayez pas d’être quelqu’un d’autre. »

«Au moment de monter sur scène, tu auras le trac…»

Suivaient alors les auditions. Sur la scène, Sika a ouvert le bal. « Là, tu as besoin de médium ! » Et de s’adresser à Alban, le guitariste : « Fais en moins, tu es derrière elle, accompagne-la, donne-lui des médiums… Et plaque tes accords ! » Les consignes étaient appliquées, tout roulait. Comme pour Amandine qui n’aura pas eu le temps de débuter « Si Maman si » en piano-voix… « Laisse le micro-main, prends un pied. Au moment de monter sur scène, tu auras le trac, ta main peut trembler. Et ton regard se promène… Fixe un point, comme la lumière du fond… Chante au lieu d’interpréter ! » Amandine était de nouveau en selle avant de passer le relais à Valentin.

Daniel Guichard a ainsi fait profiter de son expérience cette jeunesse musicale nancéienne qui n’en a pas perdu une miette dans les murs de cette MAI toujours sur la brèche !

 

 

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Hyphen Hyphen – Hyphen Hyphen en privé

Hyphen Hyphen – Hyphen Hyphen en privé

©Alexandre MarchiÉtoiles

Dans la soute de La Machine à Vapeur, quai Sainte­Catherine, les techniciens s’activent. L’endroit n’est pas immense mais suffisant pour un concert privé. En l’occurrence celui de Hyphen Hyphen, l’un des groupes électro pop les plus en vue du moment, qui s’est posé, ce mercredi, en terres nancéiennes. Mais comment les quatre potes de lycée ont atterri à Nancy ?

Petits Concerts de MTV

L’histoire a débuté il y a un mois à peine. Une jeune étudiante en école d’architectu­e décide de se lancer et s’inscrit aux Petits Concerts de MTV. Retenue, la chaîne propose à Emmanuelle, 23 ans, deux artistes. « J’avais vu Hyphen Hyphen avant l’été, à L’Autre Canal. Leur con­ cert, c’était un truc de dingue. Il y avait une ambiance et une énergie incroyable. C’est eux que j’ai choisis, du coup », détaille la jeune fille, originaire de Montpellier. La partie n’était pas pour autant gagnée car pour décrocher le jackpot, il est demandé aux participants une implication plus qu’active. « J’ai créé une page Facebook. Je devais la faire vivre, faire la promotion de l’événement. » Photos, vidéos… Tout y est passé et tout était bon pour engranger les précieux votes. « J’ai fait des flyers, des affiches, des interviews sur Radio Campus et je me suis promenée, dans Nancy, déguisée en femme­ sandwich ! » Au final, Emmanuelle a récolté 761 votes, lui valant la seconde place, derrière une Parisienne. « Mais une fois les votes comptabilisés, il y a un jury qui analyse l’implication des candidats, la difficulté pour récolter des voix, ainsi que le lieu choisi pour le concert… » Autrement dit, il était plus compliqué d’empiler les votes à Nancy qu’à Paris. Et le côté atypique de la péniche abri­ tant La Machine à Vapeur a fait mouche.

La décision tombait il y a moins d’une semaine… Hyphen Hyphen viendrait bien dans la cité ducale. Une dernière épreuve attendait néanmoins, Emmanuelle. Celle du choix de la centaine de privilégiés invités au concert privé. « Ça a été très compliqué. J’ai choisi, dans un premier temps, les potes, puis les personnes qui se sont impliquées sur la page et enfin des demandes pour les places restantes. »

La mécanique était lancée et ce mercredi, Emmanuelle croisait et posait avec les stars du jour… Avant d’être elle­même la vedette d’un reportage de 26 minutes diffusé le 19 novembre, à 22 h 30, sur MTV, avec le concert nancéien.

 

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Camille Combal – Camille Combal réveille Nancy

Camille Combal – Camille Combal réveille Nancy

©Alexandre Marchi
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La cité ducale était la première étape de son tour de France. Avant Rennes, Toulouse et Montpellier. Et pour ce réveil à l’aube, les Nancéiens ont répondu présents !

Le rendez­vous était fixé à 6h, rue des Ponts. L’agitation donnait une bonne secousse à une artè­re habituellement calme à cette heure. Illuminée, la boutique San Marina était trop petite pour accueillir un public dissipé venu en nombre. Et ce, malgré l’horaire qui a fait découvrir à certains, qui avaient les yeux qui piquent, « Voyage au bout de la nuit », sur D8. C’est dire !

Mais qu’importe, Camille Combal et son équipe ont sonné le rappel et ont réveillé Nancy avec un Virgin Tonic en live. Et avec 1,3 million d’auditeurs, c’est même la France que l’animateur a réveillée en appliquant une recette qui fonctionne depuis plus d’un an maintenant.

Joyeuse improvisation

A savoir une matinale avec une trame, certes, mais qui peut très vite virer en une joyeuse improvisation. Et avec le public massé devant lui, Camille Combal ne s’en est pas privé ! Tout comme ses complices Laure, Pauline et Clément. Celui­ci en a profité pour s’incruster sur d’innombrables selfies… On ne se refait pas. Dans la foulée, Lost Frequencies lançait la première séquence musicale… Et à 6 h 20, le premier loyer était offert. Non pas à l’auditeur qui n’a pas répondu à l’appel, ni à Charlotte, de l’office de tourisme de Nancy, choisie par Tigrou et qui n’a qu’un loyer de 54 €, mais à son collègue Geoffrey, alors que le « Cucurucu » de Nick Mulvey allait résonner.

Les « Réponses à tout », la « Question de Ouf », le « Jeu des Boîtes » et ses cadeaux ou encore les sondages grandeur nature maintenaient la pression sur une assistance profitant de chaque coupure pub pour dégainer les smartphones et prendre la pause aux côtés du chouchou de Cyril Hanouna qui a pu, durant trois heures, vérifier que sa cote de popularité était bien réelle. Et pour que le réveil soit total, l’équipe du Virgin Tonic sortait le matos… Et bouclait la première étape de ce deuxième World Tour de France par une bataille de polochons ! Les plumes volaient, les Harley hurlaient sur les pavés de la place Charles­III et prenaient en charge Camille Combal et ses acolytes. Direction Rennes, Toulouse puis Montpellier pour boucler 1.700 km et douze heures de direct ! Un véritable marathon, dans les airs et sur les ondes, pour un mec bien dans ses baskets !

 

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Marina Kaye – Marina fait rugir le Chat

Marina Kaye – Marina fait rugir le Chat

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est sans nul doute l’artiste du moment. Du haut de ses dix-sept printemps, Marina Kaye est devenu un véritable phénomène. Son tube « Homeless », figurant sur son premier album « Fearless », tourne en boucle. Ce mardi soir, elle était de passage à Nancy pour un show case privé Virgin Radio délocalisé dans l’antre du Chat Noir. A ses côtés, Julian Perretta faisait un retour attendu par ses fans.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, une fois les balances bouclées, Marina Kaye réservait à son public un moment d’échanges privilégié. Selfie et autographes s’enchaînaient sans mollir. La discothèque affichait complet, le show, en piano-voix, pouvait commencer avec « Dark Star » puis »Live before I die ». Marina Kaye rayonnait, son timbre rugissait dans un Chat Noir ronronnant de plaisir. Un plaisir décuplé lorsque l’artiste enchaînait avec le cadeau de Sia, « Freeze you do », puis Dancing with the Devil ». Au moment de clôture, l’instant de grâce arrivait avec « Homeless » pour une version acoustique à refiler le frisson à n’importe au plus réfractaire. « Tout ce qui se passe en ce moment, je le gère simplement. Je fais ce que je voulais faire… Je prends énormément de plaisir ! » confiait Marina Kaye, quelques minutes avant son show case. Un tour de chauffe réussi avant son concert du 22 novembre à L’Autre Canal.

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Marina Kaye – Marina Kaye en show-case

Marina Kaye – Marina Kaye en show-case

©Alexandre Marchi

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C’est la dernière coqueluche des radios. Son titre « Homeless » tourne en boucle sur les ondes. Le phénomène Marina Kaye déferle. A seulement 17 ans, cette native de Marseille n’a pas trainé en chemin. A 10 ans, elle postait ses vidéos de reprises sur le web. A 13 ans, en 2011, sa meilleure amie l’inscrit à l’émission La France a un incroyable talent. Là, elle reprendra « Rolling in the Deep » et « Set Fire to the Rain » d’Adele. On la verra également à l’oeuvre sur “Firework” de Katy Perry. Des prestations de haut vol qui feront d’elle la lauréate de l’émission, empochant au passage 100.000 euros. Pas de quoi la déboussoler en tout cas puisqu’elle continue à publier ses vidéos sur la toile. De « Skinny Love » à « Call me Baby », Marina Kaye tape dans le mille à chaque fois.

Au point de signer avec Capitol l’an passé avant de faire les premières partie de 30 Seconds to Mars, au Palais des Festivals de Cannes, et de certaines dates de la tournée de Florent Pagny.

Sorti en mai 2014, son tube « Homeless » a finalement mis du temps avant de s’imposer. Le 18 mai dernier, son premier album « Fearless » voit le jour. Dans la foulée, une tournée est annoncée. Et elle passera par Nancy, par L’Autre Canal, le 22 novembre prochain. Mais avant ça, ses fans pourront assister à son show-case qu’elle donnera en compagnie du talentueux Julian Perretta, mardi prochain, au Chat Noir, à partir de 18h30. Mais pour cela, il faudra être muni d’un précieux sésame. A savoir une invitation à gagner en écoutant Quentin, de 16 heures à 20 heures, sur Virgin Radio.

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Norman – Ils étaient huit cents !

Norman – Ils étaient huit cents !

©Patrice SaucourtÉtoiles

Quand on aime, on ne compte pas ! Quand on est fan non plus, d’ailleurs. On a pu le vérifier hier, devant la Fnac de Nancy, certains sont arrivés des heures avant le début de la séance de dédicaces. Le service de sécurité, digne de celui mis en place pour un chef d’état, avait été renforcé pour contenir l’hystérie qui gagnait progressivement les huit cents fans de Norman. Peu avant 18 heures, l’artiste empoignait le micro, venait à la rencontre de la foule. Un moment immortalisé dans la foulée sur son compte Snapchat… On ne se refait pas ! L’occasion pour lui de signer quelques autographes ­ dont un paraphé
« Cyprien » – avant de se plier au jeu des interviews. Mais la patience finissait par payer. Les portes s’ouvraient, et l’usine à dédicaces se mettait en marche… Tout comme la turbine à selfies, d’ailleurs !

Léa, 13 ans, de Nancy, n’en revenait pas. « Ça fait bizarre de le voir en vrai, je ne pensais pas qu’il viendrait à Nancy ! » Un sentiment partagé par son amie… Léa, 15 ans, de Saint­Max : « Je l’ai vu en vrai, c’est juste incroyable. Ça fait deux ans que je le suis sur internet. » Sa vidéo préférée ? « Le Dîner de famille. » Solide gaillard de 16 ans, le Nancéien Brice n’y est pas allé par quatre chemins. Il a attendu deux heures pour approcher Norman et lui faire dédicacer son iPhone 6 Plus ! Son pote, Marc, 15 ans, lui aussi fan, l’a accompagné. « Je le suis depuis 2011, j’aime tout ce qu’il fait ! » Dans la foulée, Coralie, 13 ans, collégienne de Maxéville, faisait signer, elle aussi, son smartphone rose. « J’ai vu Norman en vrai… J’ai envie de pleurer ! » Venu de Liverdun, Maxime affichait un large sourire, du haut de ses 13 ans. « Je suis heureux, j’ai pu faire un selfie avec lui. » Sa vidéo fétiche ? « Avoir un chat ! » Comme son camarade Kubilay, de Tomblaine, 15 ans, qui a fait dédicacer sa casquette. « Ça fait trois ans que je le suis, c’est cool d’avoir pu le voir… C’est un truc de malade ! »

Un sentiment partagé par l’armée de fans présente hier, et qui l’attendra de pied ferme le 16 mai prochain lors de sa venue au Zénith de Nancy. Après Norman fait des vidéos, Norman fait son show !

 

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Daniel Guichard – Daniel Guichard le nomade

Daniel Guichard – Daniel Guichard le nomade

©Mathieu Cugnot

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L’inoxydable interprète de « Mon Vieux » était de passage, hier, à Nancy. Avant de revenir le 21 mars prochain sur la scène du Zénith.

Le compteur de son imposant Niesmann Bischoff de 7,5 tonnes enchaîne les kilomètres sans fai­blir… Pas loin de 25.000 en trois mois. L’homme n’a pas changé. Sa gentillesse chevillée au corps, Daniel Guichard a repris son bâton de pèlerin pour une tournée qui l’emmène aux quatre coins de l’Hexagone, en toute simplicité. Tourbus pour les musiciens et techniciens, camping-­car pour lui… «C’est ma maison… Toute ma vie est là. Les claviers, les écrans, les ordinateurs, ma guitare, la cafetière… J’ai tout sous la main, je ne man­que de rien… On a même des mangues et des clémentines ! En fait, je possède les trois quarts des choses en triple pour être certain de ne rien avoir oublié ! »

A ses côtés, son fils Joël veille sur « son vieux » avec « tendresse » et professionalisme… S’occupe de la production, gère les aspects techniques et rejoint le tourbus dès qu’il le peut. Caen, La Rochelle, la Belgique… Les journées sont bien remplies. Hier, avant de rejoindre le Zénith de Nancy pour y faire étape, il était à Strasbourg où il a connu un pépin technique sur sa maison roulante. « J’étais chez un pote pour y faire de la mécanique dessus… On a finalement pu dépanner… »

Cet « autre mode de vie », Daniel Guichard le suit depuis la tournée de 2005. « Partir ne me plaît pas, ça me gonflait. Du coup, j’ai opté pour le camping­-car. Ça a fait rire mes mômes, et maintenant qu’ils y ont goûté, ils voient ça d’un autre œil ! Et surtout, c’est un formidable outil de travail. »

Hier, dans la grisaille nancéienne, le rayon de soleil venait de Sauvian, dans l’Hérault, d’où est originaire Daniel Guichard, qui a pris le temps de dédicacer la guitare de Jean, vieil ami de trente ans et fan de la première heure. Avant de reprendre la route pour la suite de sa tournée qui repassera par le Zénith de Nancy le 21 mars prochain. Le même jour qu’un certain Kendji Girac.

 

 

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Stéphane Rousseau – Rencontre

Stéphane Rousseau – Rencontre

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’humoriste québécois était de passage à Nancy, hier après­-midi. L’occasion pour lui de revenir sur l’actu du moment. Notamment sur l’attentat contre Charlie Hebdo. Avant de repartir à Paris pour jouer son spectacle. Une capitale en état de siège, ce vendredi. «Il y a deux prises d’otages… Ce n’est pas évident de monter sur scène et de faire rire les gens dans un tel contexte. Mais au bout de quelques minutes, ça fonctionne malgré tout », expliquait Stéphane Rousseau lors de son passage dans nos bureaux.

L’occasion pour lui de découvrir la fabrication d’un quotidien régional français qui fait le grand écart entre l’hyper-proximité et l’information internationale. Traitement de l’information, choix des titres, heure de bouclage, cahiers spéciaux, publicité, outils nécessaires… les différentes étapes de la fabrication quotidienne des dix­huit pages de l’édition de Nancy lui ont été détaillées.

Les spectacles à chaud

Mais une question le taraudait… Lui, le showman. « Est­ce que vous restez jusqu’à la fin des spectacles lorsque vous les couvrez ? » La question se pose, en effet. « Oui, nous avons une souplesse horaire qui nous le permet. Si on ne peut pas, on fait le choix de ne pas couvrir. » Stéphane Rousseau dégainait ensuite ses crayons, dont il ne se sépare jamais. L’occasion pour la rédaction de lui demander deux dessins illustrant un papier du jour et l’attentat contre Charlie Hebdo.

« Ça fait trois jours que je n’arrête pas de me dire qu’il va falloir que je griffonne sur le sujet. Je suis plutôt dans un style surréaliste, parfois trafiqué… Pas dans la caricature. Va falloir que je le change sur ce coup­-là ! » Et avec succès puisque l’humoriste québécois, en quelques coups de crayon, livrait deux dessins collant à cette actualité tragique. Mais sans jamais se départir de cet humour simple et généreux qu’il a partagé… autour d’une galette des rois en attendant son retour au Zénith le 1er février prochain.

 

2 décembre 2015 0 réactions
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