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YANNICK VERNINI

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Alexandre Marchi

Gaëtan Roussel – “Différent, en restant moi-même “

Gaëtan Roussel – “Différent, en restant moi-même “

Après une tournée avec Louise Attaque en 2016, entretien avec Gaëtan Roussel qui revient en solo avec son album « Trafic ». Il sera à L’Autre Canal le 22.

Vous êtes de retour à L’Autre Canal, une salle que vous connaissez bien avec un public qui répond présent !

Oui, j’y ai fait pas mal de concerts. Elle est super, on y a joué tôt avec mes camarades de Louise Attaque sur la première tournée. J’ai des bons souvenirs de ces premiers moments, où la jauge est belle, les gens viennent jusqu’à vous parce qu’ils s’intéressent à votre travail. À Nancy, j’ai beaucoup de beaux souvenirs de partage. Je suis hypercontent de revenir.

Là, après la tournée de Louise Attaque, c’est votre dernier album, « Trafic », que vous allez partager avec ce public… Vous n’arrêtez jamais !

J’adore le mouvement ! J’ai peut-être une angoisse de tourner en rond et puis c’est parce que j’ai la chance de faire de super rencontres. Il y a deux ans, avec Louise Attaque, cela faisait 10 ans qu’on n’avait rien fait, on a fait un long tour de table. Ce qui a changé pas mal de chose pour nous, notamment l’architecture du groupe. Nous sommes trois désormais. Et pendant qu’on faisait Louise Attaque, je me suis mis à travailler avec Rachida Brakni sur le projet Lady Sir… Une rencontre en amène une autre, un projet peut en nourrir un autre.

Si cet opus porte clairement la patte Gaëtan Roussel, on sent également qu’il a été nourri de rencontres et surtout d’observations…

Tout à fait ! Je ne pense pas être le seul, on fonctionne beaucoup comme ça. J’essaie de transposer, dans ma musique et dans mes textes, la sensibilité que je peux avoir par rapport aux choses qui nous entourent. C’est l’observation mais aussi les voyages qui me nourrissent mais aussi l’humain, car j’ai travaillé avec des personnes avec lesquelles je n’avais jamais travaillé, ça déstabilise… Si on accepte d’être perméable et d’être bousculé, sans perdre son cap, c’est là que ça devient intéressant. J’essaie de faire différent à chaque projet tout en restant moi-même.

C’est vrai que le premier single « Hope » apporte cet équilibre entre ce que vous êtes et ces nouveaux horizons. Il résume assez bien l’album, d’ailleurs…

Oui, ça résume ce que j’ai voulu faire dans ce disque avec un sujet assez sombre – la maladie d’Alzheimer – abordé avec une musique solaire. Je voulais que l’un soutienne l’autre. J’ai essayé de le faire plusieurs fois dans cet album, je chante mes peurs mais avec beaucoup d’enthousiasme, ce qui est complètement paradoxal. Ça donne un sens à ce que je voulais dire. « Hope » est, en effet, représentatif de tout ça, de ces oppositions. J’avais ça en tête.

Votre rencontre avec Alain Bashung est un des événements marquants de votre carrière. Vous influence-t-il ?

Bien sûr ! Mais tout en restant à ma place, évidemment. Quand je dis qu’il y a un avant et un après Bashung c’est parce qu’avant, je ne connaissais que la condition de groupe, que ce contexte avec mes camarades de Louise Attaque. Sa rencontre m’a ouvert au travail pour les autres.

À l’époque, je ne rongeais pas mon frein pour faire une carrière solo et je n’avais jamais écrit pour d’autres. Je me suis alors ouvert à tout ça, cela a beaucoup changé ma manière de vivre, de faire la musique et d’écrire des mots… J’ai appris plein de choses, comme s’il avait laissé des petites clefs. On s’aperçoit qu’il y a plein de choses qui influent alors que l’on ne s’est pas rendu compte qu’on les avait apprises. C’est ça qui reste !

Vous voilà donc de retour sur scène, en solo. Comment se passent les retrouvailles avec ce public qui vous a toujours suivi ?

C’est super ! On vient de faire trois dates : La Rochelle et Toulouse et Clermont-Ferrand. Sincèrement, ce n’était que du bonheur. On a beaucoup bossé pour construire un set où, pour la première fois, je m’autorise à jouer dix titres sur les onze de l’album, je joue différentes choses de mes deux autres opus solo et je me permets de jouer des reprises, de regarder ce que j’ai pu faire avec mes camarades de Louise Attaque.

Le set est représentatif de ce que je suis et de tout ce que j’ai fait et ce que je veux faire. Ces premières dates étaient, sincèrement, touchantes.

On vous sent plus que jamais heureux et libre… Que vous n’avez jamais pris autant de plaisir sur scène.

C’est vrai ! Je suis complètement d’accord avec ça ! Je défends ce disque me permettant de regarder sereinement dans le rétroviseur pour aller de l’avant.

Crédits Photos : Alexandre Marchi

20 novembre 2018 0 réactions
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Brigitte – ” On a toujours été portées par le public “

Brigitte – ” On a toujours été portées par le public “

Après L’Autre Canal, le duo part à l’assaut du Zénith. Entretien avec Sylvie Hoarau.

Vos retrouvailles avec votre public nancéien ont eu lieu à L’Autre Canal en janvier. Comment s’est passée cette première partie de tournée des « clubs » ?

En fait, on vit la tournée comme un rendez-vous avec le public. On a l’impression de retrouver des amis, une famille… Il y a aussi notre famille de tournée avec nos musiciens et nos techniciens. Puis on a notre public que l’on revoit, des gens présents pour la troisième, quatrième fois, qui sont venus sur la première et la deuxième tournée. Là, ils viennent avec leur entourage, leur fille, leur frère, leurs meilleurs amis. Il y a vraiment ce truc, ce côté retrouvailles qui est très agréable, très chaleureux, comme un câlin.

Lors de ses retrouvailles, on a également eu la confirmation que la belle complicité avec Aurélie est toujours présente. Une complicité que le public a envie de partager avec vous…

C’est vrai. J’ai l’impression que, sur scène, on ne peut pas mentir, on ne peut pas faire semblant de donner, d’être généreux. Franchement, on est porté par le succès. Je ne peux pas te dire que, parfois, on n’est pas fatiguées. À chaque fois, ce sont des tournées de plus de deux ans et même quand on était fatiguées, que l’on n’avait pas envie de monter sur scène, que l’on voulait être chez nous, on a toujours été portées par le public. Cette fatigue qui disparaît une fois sur scène, c’est toujours magique.

Cela se confirme également avec le succès rencontré par vos albums, notamment « Nues », votre dernier opus qui n’a pas dérouté vos fans avec ses titres qui se coulent sans problème dans la setlist… A-t-elle été compliquée à construire ?

C’était assez nouveau pour nous. Quand on a fait ça sur la première tournée, on n’avait qu’un album et quand il faut faire un concert d’une heure et demie, il faut remplir et donc développer des morceaux, faire des reprises. Sur la deuxième tournée avec un nouvel album, on a été très heureuses d’enlever toutes les reprises. On faisait quasiment les deux entiers. Là, on a été dans un nouveau cas de figure, que l’on ne connaissait pas. On avait le choix des possibles ! On s’est dit « il faut que l’on fasse ce troisième album en entier parce qu’on en est fière »… Finalement, on ne s’est pas posé la question de savoir si les chansons allaient ensemble. C’est notre travail, notre univers. Ça fait partie de nous. Il y avait juste des problèmes de choix !

Des problèmes de « riches » du coup !

Exactement, c’était un peu comme faire le choix parmi ses enfants, ses amis. Mais finalement, une fois le choix fait de reprendre toutes les chansons du dernier album, les chansons « emblématiques » des précédents se sont imposées. Ça a été très rapide, au final. Idem pour l’ordre, cela a été très cohérent, très fluide.

Vous vous attaquez aux Zénith, comment se passe la transition ?

Finalement, ça ne change pas grand-chose. Sur le papier, ça en jette mais nous faisons la même tournée, avec les mêmes musiciens, les mêmes décors, la même setlist… Il n’y a pas de bouleversement. Mais le plateau étant un peu plus grand, il y aura un peu plus de décor pour habiller et profiter de cette grande scène. Après, que l’on joue devant 200 ou 3.000 personnes, on a vraiment à cœur de s’adresser à chacun. On a envie que les gens se sentent bien.

En tout cas, on vous sent sereines… Vous savourez ces moments comme si c’était le premier…

Et comme si c’était le dernier surtout ! On se sent tellement chanceuses de faire ce métier difficile. On a vécu des échecs avec nos projets, on sait que tout ça tient à pas grand-chose, que tout peut s’arrêter demain. On est vraiment reconnaissantes envers notre public. C’est aussi pour ça que l’on se donne à fond à chaque concert !

Crédits Photos : Alexandre Marchi

 

11 octobre 2018 0 réactions
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Le joli désordre d’Angèle

Le joli désordre d’Angèle

L’ange belge sort, enfin, son premier opus.

Avec « Brol », Angèle confirme qu’elle joue dans la cour des grands.

Elle a fait le tour des festivals cet été. Angèle a notamment fait étape au Jardin du Michel à Toul (54) pour un set aérien envoyé par l’ange du festival. Cet angélisme, l’artiste le cultive et s’en sert malicieusement pour nourrir ses créations.

Avec « Brol », qui signifie « désordre » chez nos amis belges, la sœur du phénomène Roméo Elvis livre un premier album précis, à la fois joyeux et très musical. Un opus très attendu qui confirme le statut de cette comète de 22 ans qui ne sera pas que de passage. « La thune », « Je veux tes yeux » et « La loi de Murphy » ont donné le ton depuis la fin de l’an passé avec des clips mettant en images cet univers où les questions fusent et où la société dans laquelle nous vivons ne manque pas d’être brocardée. « La thune » nous entraîne dans un road trip haut en couleur avec ses flingues en or… Dessoudant les réseaux sociaux, ce que pensent les gens ou encore ces personnes seules avec leur argent et leur entourage artificiel n’en voulant qu’à leur « thune »… « À quoi bon, t’es tellement seul derrière ton écran, tu penses à ce que vont penser les gens, mais tu les laisses tous indifférents… » Tout est dit ! Comme dans « La loi de Murphy » et la gigantesque lessiveuse dans laquelle passe irrémédiablement le citoyen.

Avec « Brol », Angèle déboule avec douze pépites qui varient les plaisirs, apportant, au passage les morceaux manquants du puzzle composant son univers, sorte de désordre sous contrôle. Dans « Balance ton quoi », elle veut casser les codes du rap, qui « marche mieux quand il est sale », avec une « fille qui l’ouvre, ce serait normal ». Et l’artiste angélique ne s’en prive pas, « même si elle ne passera pas à la radio parce que ses mots ne sont pas si beaux » ! « Jalousie » adoucit radicalement les traits et le duo avec le frangin Roméo Elvis, « Tout oublier », explique, le plus simplement du monde, que le « spleen n’est plus à la mode » et qu’il n’est « pas compliqué d’être heureux ». Le rappeur belge sort de son registre habituel et se fond dans l’univers d’une sœur qui n’a pas fini de surprendre.

« Nombreux », ballade mélancolique, calme le jeu, « Victime des réseaux » apporte une note groovy pour dénoncer les faux-semblants de cette jungle dans laquelle elle est pourtant très à l’aise mais sur laquelle elle pose un regard diaboliquement juste et acéré. Et si « Les matins » sont propices à l’analyse pour la jeune femme, « Ta reine » a bien du mal ouvrir les yeux… Son roi est désemparé et ne parvient pas à se recentrer sur l’essentiel.

« Flemme » et « Flou » ferment en beauté ce premier chapitre de la carrière d’Angèle qui, tel un ange qui passe, séduit, surprend, hypnotise celles et ceux qu’elles croisent. « Brol » s’écoute d’une traite… Et réussit le tour de force à ne pas devenir lassant lorsqu’il passe en boucle. Après les festivals, une tournée se profile… Un grand boulevard s’ouvre à Angèle qui est d’ores et déjà devenue incontournable.

Crédits Photos : Alexandre Marchi (Couverture)

5 septembre 2018 0 réactions
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Indochine – “On a carte blanche pour un vrai concert de plein air !”

Indochine – “On a carte blanche pour un vrai concert de plein air !”

Indochine Le groupe poursuit sa tournée marathon et fera étape samedi à Nancy pour un concert unique devant plus de 20.000 personnes.
Le 13 Tour et la région Grand Est… Une grande et belle histoire d’amour. Et pour cause. C’est à Épernay qu’Indochine l’a lancé après sa résidence, avant d’en boucler la première partie au Galaxie d’Amnéville, le 25 mai dernier. Une tournée et un album – « 13 » – flirtant d’ores et déjà avec les records. « Depuis nos débuts, nous avons écoulé près de 13 millions d’albums, c’est vrai que l’on peut y voir un joli signe ! » confirme Nicola Sirkis. Pour le 13 Tour, ce sont déjà près de 600.000 personnes qui ont pu voir le show à 360 degrés imaginé par le groupe. « Cette tournée n’a pas été facile à monter. On l’a mise sur papier, avec cet écran géant de 900 m² évoluant au-dessus des têtes du public, puis nous avons dû convaincre pour que l’on nous suive. Ce sont des innovations dont nous sommes fiers et qui intéressent les Anglo-Saxons… Désormais, ce sont près de 90 personnes qui sont présentes sur la tournée. Nous voulions aussi prouver que l’on peut faire beaucoup de choses pour un prix des places raisonnable. »
Pour la date de Nancy, exit le show à 360 degrés. Le groupe, avant d’attaquer les festivals d’été puis une deuxième partie de tournée, va s’offrir une date unique dans l’Amphithéâtre plein air du Zénith du Grand Nancy. Indochine aura carte blanche et compte bien ne pas s’en priver. Le 25 mai, les premiers repérages ont été faits. « On nous a proposé plusieurs fois de nous produire dans l’amphithéâtre. Là, c’est une belle occasion, ce sera comme une transition entre la première partie de la tournée et les festivals… On aura carte blanche ! On a l’opportunité de faire un vrai concert en plein air » , annonce Nicola Sirkis.
Au menu du concert nancéien, des invités. A commencer par les Dream Wife, un groupe de punks anglaises. Dans la foulée, Hollysiz sera également de la partie et présentera son dernier opus, « Rather than Talking ». Mais ce n’est pas tout. Les fans auront droit à de la pyrotechnie et, surtout, à un concert de la bande à Nicola Sirkis qui n’aura rien à voir avec celui envoyé à Amnéville. « Nous allons déjà habiller ce lieu, il y aura plein de surprises. Nous voulons garder cet esprit de communion. De plus ,nous allons revoir et construire une nouvelle setlist, rajouter des titres ! » Et lorsque l’on sait que, lors de leur dernière date en Moselle, le concert a déjà duré plus de 2 h 30, celui de Nancy, avec comme autre invitée Asia Argento pour interpréter le titre « Gloria », s’annonce mémorable.
A commencer pour le local de l’étape, le guitariste oLi dE SaT, originaire de Nancy. Olivier Gérard, de son vrai nom, est un fan de la première heure du groupe… « J’ai été contacté pour faire une de ses pochettes. Je l’ai envoyé par fax… Puis je lui ai glissé des cassettes avec des maquettes de ce que je faisais. Ce qui m’a plu, c’est qu’Indochine avait déjà une exigence à la fois musicale mais aussi graphique », détaille le Nancéien qui a finalement rejoint le groupe sur scène en 2002 après avoir composé onze des quinze titres de l’album « Paradize ».
Samedi, rendez-vous est donc donné à 18 h 30 au Zénith de Nancy pour un public qui aura très certainement pris place dans les parages les jours qui précèdent. A Amnéville, des fans avaient installé leurs toiles de tente la veille !

Crédits Photos : Alexandre Marchi

23 juin 2018 0 réactions
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Jacques Weber – “J’ai eu des expériences très belles à Nancy”

Jacques Weber – “J’ai eu des expériences très belles à Nancy”

Il sera au Hall du Livre pour un entretien présentant son dernier ouvrage.

Après avoir porté Gustave Flaubert sur scène, vous venez présenter votre dernier ouvrage consacré à sa correspondance… Flaubert, un auteur qui, décidément, vous passionne !

C’est un auteur que j’ai découvert en deux temps. Le premier, comme tout le monde, en classe, au lycée. Et beaucoup plus tard, un camarade me dit « connais-tu la correspondance de Flaubert » ? A l’époque, on ne la connaissait pas très bien, elle n’était pas encore sortie en Pléiade. Et il me dit « c’est pile pour toi »… Je l’ai lue et je suis tombé totalement ébaubi, abasourdi. Le Flaubert de la correspondance n’a rien à voir avec celui de Bovary… De celui qu’on nous a enseigné. C’est une écriture d’un seul coup, qui se lâche, compulsive, épidermique, éructante, orgiaque, de mauvaise foi, colérique, poétique… Il y a tout ! Il se dit qu’il pensait que ce ne serait jamais lu. Maxime Du Camp n’a pas voulu que l’on se prive de ce chef-d’œuvre. On connaît sa correspondance avec George Sand, mais c’est aussi celle avec sa nièce, sa maîtresse, Maupassant… On a un homme qui mène des combats à tort et à travers, mais qui conclut toujours par une immense tendresse. Il y a ce grand ennemi qu’il veut combattre, la sottise, qui est finalement le « penser bourgeois », d’où le titre « Vivre en bourgeois, penser en demi-dieu »…

Quelque part, vous êtes Flaubert !

Flaubert, je ne sais pas ! En tout cas, en écrivant, j’ai essayé de trouver ce chemin qui existe entre l’homme qui écrit et le sujet qu’il traite, entre l’homme qui lit et le bouquin qu’il découvre, entre l’acteur que je suis et le personnage que j’avais déjà joué. Forcément, il en naît un autre… Un Jacques Flaubert ou un Gustave Weber !

L’œuvre est immense, combien de temps vous a-t-il fallu pour mettre en forme cette adaptation ?

Les choix sont impressionnistes, par coups de foudre. Je ne suis pas spécialiste des biographies, ce n’est pas du tout mon métier. Mais il ne m’a pas fallu tant de temps que ça, je me suis laissé guider par le plaisir d’aller revisiter la correspondance, d’aller revoir comment je l’avais jouée… En faisant ce voyage, je tombais sur ma propre vie. Les ricochets qu’il y a entre ce que l’on lit et ce que l’on vit, c’est ce qui crée l’émotion.

Cette adaptation, finalement, ouvre cette partie de l’œuvre de Flaubert au grand public… Le ressentez-vous lorsque vous rencontrez les gens ?

Oui mais je n’ai aucune prétention pédagogique. Mon seul souhait est que le plaisir que j’ai eu non seulement à interpréter Flaubert et à écrire ce livre, soit partagé avec ceux qui auront la gentillesse de le lire. Ce qui est notamment intéressant c’est cette vie paradoxale entre l’ermite de Croisset et le mondain parisien.

Écrivain, auteur, comédien… Envisagez-vous une adaptation de l’ouvrage à la télévision ou au cinéma ?

C’est un souhait que j’ai extrêmement net, clair… J’y réfléchis en ce moment. On en a parlé avec Gérard Depardieu, je lui ai dit que j’aimerais bien que l’on prenne le temps d’en parler, pour évoquer, justement, cette possibilité soit d’une télévision, soit d’un film où il incarnerait magistralement ce personnage.

Pour conclure, vous venez à Nancy… En voiture…

J’ai la chance d’avoir une bonne voiture et j’ai décidé, comme beaucoup d’autres acteurs, de faire la tournée en voiture. C’est un endroit très hermétique… Et en plus, on peut admirer la nature ! Puis j’aime bien Nancy. J’y ai eu des expériences très belles, j’avais lu, à l’occasion du Livre sur la Place, du Flaubert à l’Opéra et ensuite, sous la houlette de Françoise Rossinot, j’avais joué du Molière, du Flaubert et un seul en scène où je mélangeais tous les textes dans trois lieux différents de Nancy. Une expérience incroyable. Et j’ai un souvenir plus émouvant, quand j’ai rendu visite aux enfants malades au CHU de Nancy.

Crédits photos : Alexandre Marchi

18 avril 2018 0 réactions
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Jean-Claude Camus – Interview

Jean-Claude Camus – Interview

Jean-Claude Camus sera en dédicaces à la FNAC vendredi 6 avril pour présenter son livre « Pas né pour ça ». Entretien sans langue de bois avec le producteur emblématique de Johnny Hallyday.

○  ○  ○

Vous venez présenter votre livre « Pas né pour ça »… Vraiment ?

C’est ce que je me suis souvent dit dans ma vie. Chaque fois qu’il m’arrivait quelque chose d’exceptionnel, c’est une réflexion que je me faisais, je me disais « qu’est-ce que je fais là ? Si mon père me voyait… » C’est pour ça que je tenais à ce titre, que mon éditeur ne trouvait pas forcément bon, mais j’y tenais.

Lorsque l’on regarde votre carrière, vous avez vécu les grandes heures du spectacle et de la chanson. Quel regard portez-vous sur cet univers aujourd’hui ?

Oh mon dieu ! Ce métier de vrai producteur est un métier qui est en train de mourir. Il ne reste presque plus de producteurs indépendants. Maintenant, ce sont des firmes, souvent étrangères, qui sont dans les budgets et où il faut absolument dégager des bénéfices. On rogne partout. Le métier a été foutu en l’air par l’avance de 12 millions d’euros qu’a faite Monsieur Coullier, en 2010. Ce qui ne s’était jamais fait dans le métier. Jamais un artiste ne demandait une avance ou encore une garantie, ça ne s’était jamais vu. Derrière, tous les avocats spécialisés se sont engouffrés. On a vu des petits chanteurs arriver, bardés d’avocats demandant des avances… Désormais, on pense argent et non plus carrière.

Vous êtes de ces producteurs suivant vos artistes en tournée. On vous a d’ailleurs vu aux côtés de Mimie Mathy lors de sa venue à Ludres…

Ben oui, évidemment ! J’ai passé ma vie, quasiment tous les jours, sur la route. J’allais voir tel artiste puis je rentrais dans la nuit parce qu’il fallait s’occuper du bureau et ainsi de suite. Pendant des années, ça a été ma vie.

Dans ce livre, vous assénez des vérités… Mais finalement, vous avez toujours dit ce que vous aviez à dire !

Absolument. Ça a toujours été ma réputation. Je n’ai jamais été courtisan des artistes. Je leur ai toujours dit la vérité même si, parfois, cela ne passait pas bien, il faut juste trouver le bon moment pour parler à un artiste. Il ne faut pas être fan et rester lucide. On peut aimer mais ne pas être fan.

En France, vous avez été le premier à vous attaquer aux stades avec les concerts de Johnny. A quel moment cette idée un peu folle, à l’époque, vous est venue ?

Déjà, j’ai inventé ce métier. Le métier de producteur-tourneur n’existait pas en France. Quand je suis arrivé, les artistes avaient un agent, un impresario et puis c’était des associations ou des comités des fêtes qui achetaient une date. Il n’y avait pas de tournées suivies. Puis les choses ont évolué. J’ai toujours aimé le grandiose, c’est pour ça que l’on s’est si bien entendus avec Johnny, il disait « Jean-Claude ne me dit jamais non, c’est pour ça que je suis avec lui ». Du coup, ça a été une évolution de carrière normale. On est passé aux stades après Bercy. Il faut toujours voir plus loin et plus grand.

Comment avez-vous vu et vécu l’évolution de Johnny ? L’avez-vous, quelque part, construit ?

Non, on ne peut pas dire ça. Johnny est un type tellement hors norme qu’il aurait fait sa carrière. Après, oui, j’ai apporté des choses, j’ai aidé à la construction mais j’avais tous les ingrédients pour le faire. En revanche, moi, je n’aurais pas fait la même carrière si je n’avais pas eu Johnny Hallyday !

Peut-on dire alors que vous l’avez professionnalisé ?

Disons que j’ai su le guider. On a surtout fait le meilleur coup de sa carrière. C’était du temps de Nathalie Baye. Deux albums étaient sortis et ne marchaient pas, il avait un passage à vide. On passait notre temps à lui dire qu’il fallait changer de producteur de disques et lui répondait « Mais qui ? », ça l’énervait. Jusqu’au jour où l’on a réussi à monter un dîner avec Michel Berger. À la fin du repas, avec nos deux timides l’un en face de l’autre ce n’était pas facile, finalement, Johnny finit par lâcher, en balançant deux trois petits coups de pied sous la table, « Michel, est-ce que vous accepteriez de me faire une chanson ? » Il y a eu un grand blanc et Michel lui répond : « Non Johnny, pas une chanson, un album ! » Et là, ça a été un nouveau départ pour Johnny et ça ne s’est plus arrêté avec Goldman, Roda-Gil, Obispo, etc. De même qu’il doit sa longévité au fait d’être allé en Province. Quand je lui ai dit « ce n’est pas normal que les gens en Province n’aient pas ce que tu fais à Paris », il l’a tout de suite compris et admis. Sur le plan financier, c’était moins intéressant, mais il a fidélisé son public.

Quoi qu’il en soit, le public reste marqué par les événements, comme le Parc des Princes, que vous avez produits…

Quand vous êtes dans votre boulot, même si vous êtes débordé, c’est normal. Pendant 10 ans, ma fille m’a dit de faire ce livre, j’ai fini par céder et c’est maintenant que je réalise mon vrai parcours, que je me dis « j’ai fait ça ! » On a vu, hélas après le décès de Johnny, que, dans les médias on a parlé du « producteur historique Jean-Claude Camus ». Ça me touche beaucoup, ça m’émeut.

Que vous inspirent les événements autour de l’héritage de Johnny ?

Ça me fait beaucoup de peine, cela aurait été mieux de régler ces problèmes en famille. Je trouve ça très malheureux, je ne pense pas que l’on aurait dû mettre ça sur la place publique.

Vous évoquiez votre fille Isabelle, qui a, elle aussi, bousculé les codes, avec « Un Gars, une Fille » et qui n’a pas choisi la facilité malgré son nom !

Absolument. On voit que, maintenant, les télés font beaucoup de programmes courts avant les JT. Elle n’a pas utilisé son père, elle a emprunté de l’argent sans m’en parler, elle l’a fait toute seule !

Après la musique, vous vous êtes lancé dans l’univers du théâtre…

Écoutez, j’y suis entré contraint et forcé. J’avais juste fait deux-trois pièces avant. Un jour, Michel Sardou est arrivé et m’a dit « j’ai acheté le théâtre de la Porte Saint-Martin ». Je lui ai « t’as pas fait ça ! » Et comme on faisait tout ensemble, j’y suis rentré et je me suis attaché au théâtre, aux comédiens. Et puis, au bout d’un an et demi, comme tout artiste qui se respecte, il avait eu son joujou, il n’en voulait plus. C’est vrai aussi qu’il était en procès avec Tréma… Du coup je lui ai racheté ses parts. Quand je suis arrivé, les vieux directeurs de théâtre se sont demandé ce que le show-biz venait faire là ! Et finalement, j’ai réussi, je n’en reviens pas moi-même !

On vous sent heureux !

Oui, je suis un homme heureux. Je ne suis pas dans l’amertume. Je m’aperçois que j’ai eu un parcours hors norme et j’ai ce théâtre qui me donne beaucoup de joie. Et puis je retrouve mes artistes… Ma Mimie Mathy, ma Line Renaud, mon Christophe Maé que j’adore, je suis toujours dans l’ambiance !

📷 : Alexandre Marchi

1 avril 2018 0 réactions
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Mat Bastard trace sa route

Mat Bastard trace sa route

Après l’épopée Skip the Use, il se lance en solo avec un album qui ne fait pas dans la demi-mesure.

Lorsqu’en novembre 2016, dans une interview, Mat Bastard annonce la fin de Skip the Use, le choc est rude. Et laisse sur le carreau un paquet de fans qui ne manquaient aucun des concerts du groupe. En particulier pour la dernière tournée, qui a mis sur orbite les albums « Can be Late » et « Little Armageddon », sur lesquels figurent les tubes comme « Cup of Coffee », Nameless Word » ou encore le très actuel « Être Heureux ». La furie était à chaque fois au rendez-vous, avec un public, à l’image du leader, déchaîné.

Mais voilà, il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin. Encore que. Il n’aura pas fallu longtemps pour que Mat Bastard ne ressorte du bois… De toute façon, il ne tient pas en place et l’annonce de la sortie, ce mois-ci, d’un album solo, a rassuré tout son petit monde. Tout comme son passage dans l’émission Taratata où il a repris, en duo avec Mai Lan, le tube de Louise Attaque « J’t’emmène au Vent » et « Redempion Song » de Bob Marley. Quelques secondes ont suffi pour que la machine de guerre se remette en route et fasse parler la poudre.

Restait à savoir ce que Mat Bastard allait dégainer en solo. « LOOV – Love each other to the Death » remet l’église au milieu du village. La version « deluxe », avec ses seize titres, frappe fort… Très fort pour un opus abouti dans lequel l’intenable Mat Bastard montre tout ce dont il est capable. « Wild » ouvre le bal… Et rassure. Tout comme « Shift the Control » ou encore « Grave of Broken Dreams »… Skip the Use n’est pas très loin, mais sonne un poil différemment. « Rosemary » débarque alors et évolue dans un autre registre, plus feutré, plus mélodique, flirtant presque avec le swing avant de renvoyer du lourd. « Honestly » prend le relais… L’album déroule la suite d’une traite, sans temps mort, navigant d’un registre à l’autre tout en conservant cette puissance qui met les poils ! Un opus taillé sur mesure pour la scène… Où l’on espère revoir bientôt un Mat Bastard toujours aussi incontrôlable qui a néanmoins pris le temps d’écrire un EP pour Amandine Bourgeois.

📷 : Alexandre Marchi

25 juin 2017 0 réactions
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Ary Abittan – Interview

Ary Abittan – Interview

“Je suis du genre à me poser beaucoup trop de questions”

Vous revenez à Nancy avec votre nouveau spectacle, plus intime. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous dévoiler ?

C’est un sujet que je connais bien puisqu’il s’agit de moi ! En fait, j’avais envie non pas de me dévoiler mais en même temps de faire rire et d’avoir beaucoup d’autodérision sur tout ça… Il m’est même arrivé de l’écrire sur l’application Notes de l’iPhone. Je prenais plein de notes et je l’ai écrit comme ça, je l’ai testé. C’est un spectacle que j’aime beaucoup, que je tourne un peu partout et je me réjouis de voir autant de monde. C’est très personnel et à la fois, plus c’est personnel, plus c’est universel.

C’était déjà un peu le cas, dans le spectacle précédent, notamment avec le sketch sur le divorce… Comme si, au moment de l’écrire, vous vous étiez dit « il faut que ceux qui ont vécu ça puissent se reconnaître »…

Oui, vous avez raison. Dans le spectacle « A la Folie », je me cachais derrière des personnages pour en parler. Là, on parle directement au public. C’est un spectacle interactif, on échange. Tout est écrit, évidemment, mais il y a de la place pour de l’impro avec le public où je leur parle de mon divorce, des femmes, de mon enfance, du célibat… C’est un peu comme une séance de psy sauf que là, ce n’est pas moi qui paie !

On vous retrouve également au cinéma, notamment dans « À Bras Ouverts ». Lors d’un récent passage à Ludres pour l’avant-première, on a pu constater que votre cote de popularité était forte !

C’est un bonheur pour moi. Et c’est une belle reconnaissance de mon travail. Après, la popularité dans la rue, ça fait partie de mon travail de faire des selfies ou de signer des autographes. C’est à la fois très agréable et très rigolo.

Dans le film, vous retrouvez Christian Clavier que vous décrivez comme étant un énorme bosseur… On a le sentiment que vous aussi… Comme si vous aviez cette angoisse de mal faire…

Exactement ! Pour mon spectacle, je reste 1 h 45 sur scène, je veux que les gens rient tout le temps. C’est beaucoup de travail… Reprendre tous les jours le texte, faire, défaire, donner le meilleur… Et quand il y a une impro la veille, elle est officielle le lendemain parce que ça s’est bien passé…

Entre la tournée et la promo du film, vous avez un agenda bien chargé. Vous devez avoir une hygiène de vie irréprochable !

C’est vrai que j’ai 43 ans aujourd’hui et il devient difficile de prolonger les nuits quand on a un tel planning. En même temps, quand je monte sur scène et que je fais des films, je m’angoisse moins que quand je ne fais rien, que j’ai des périodes d’inactivité comme on peut en avoir dans ce métier.

Votre carrière, on a parfois le sentiment qu’elle est montée rapidement en flèche alors que non, ce sont des années de travail avec des coups d’accélérateur…

C’est vrai. Vous savez, on est en général connu en 20 ans et en un mois et demi. Les gens vous voient arriver et pensent que c’est tout de suite… En même temps, c’est normal puisqu’ils ne vous connaissaient avant ! J’ai commencé sur scène à 19 ans et j’écumais les cabarets, les restaurants et les cafés-théâtres de Paris. J’ai adoré faire ça. Au bout de 15 ans, on est pris dans un film, on est reconnu. Du coup j’ai un regard non seulement très bienveillant et en même temps assez fier de moi, parfois, en me disant que ça n’a été que du travail.

📷 : Alexandre Marchi

14 mai 2017 0 réactions
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L’incroyable show de Matt Pokora

L’incroyable show de Matt Pokora

Nombreux étaient ceux à se demander ce que Matt Pokora pourrait bien faire des reprises de Claude François, au milieu de son répertoire, une fois sur scène. La réponse ne s’est pas fait attendre. L’artiste, qui avait « une revanche à prendre » à Nancy, a d’entrée remit l’église au milieu du village… Et l’idole des fans massés dans un Zénith bondé sous les projecteurs… Le showman qu’il est n’a pas fait dans la demi-mesure. Des arrangements puissants, une scénographie hallucinante poussée par une débauche technologique, une mise en lumière à donner des vertiges et un écran géant à effet miroir sur certains morceaux, huit danseuses et des musiciens ayant rodé le show durant la semaine de résidence nancéienne ont fait parler la poudre. Généreux et pressé de lancer sa tournée, Matt Pokora envoyait une pluie « Magnolias » à une assistance ne tenant plus en place… « On est là » rassurait les fans de la première heure… C’était pourtant « La même chanson »… Mais rien n’y a fait, une fois dans les tours, le public en voulait toujours plus. « Belles Belles Belles », même « A 17 ans », mettait sur orbite le show… Matt Pokora reprenait de volée Kool and the Gang, Earth Wind and Fire et les Jackson Five… Tandis que « Belinda » faisait grimper la température d’un thermomètre prêt à exploser ! Durant près de deux heures d’un incroyable concert. Matt Pokora a pris sa revanche en frappant fort… Très fort !

« On n’a reçu que des belles ondes »

Quelques minutes après son concert, Matt Pokora nous a livré ses impressions. « On n’a reçu que des belles ondes. On a vu les gens sourire, que toutes les générations sont venues et ont participé. On les a diverties pendant près de deux heures… J’ai l’impression qu’on a réussi à les mettre dans cette bulle et leur faire oublier leurs soucis le temps d’un concert. C’est une période où l’on a besoin de partager des choses ensemble sans se prendre au sérieux. » Une crainte avant de monter sur scène ? « Ce n’est pas le tant le show en lui-même qui me faisait peur, je savais qu’il était carré, les filages étaient bons… Tu ne sais jamais quelle va être la réaction du public… Ni quel public allait être là. C’était plus ça mon angoisse, j’ai été vite rassuré ! » On a constaté également que la base fan de l’artiste s’est élargie… « Oui, c’est vrai. Déjà, il y a un répertoire qui s’y prête, qui touche toutes les générations. Les plus jeunes l’ont découvert à travers cet album… Et j’essaie de mélanger tout cela avec mon répertoire… Avec des musiciens qui dansent, le tout dans une ambiance très funky, sans prise de tête ! »

📷 : Alexandre Marchi

14 mai 2017 0 réactions
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Julien Doré – Interview

Julien Doré – Interview

“L’énergie de la scène me fait me sentir vivant”

Après L’Autre Canal, vous revenez à Nancy, au Zénith. Avez-vous dû revoir le show pour passer dans les grandes salles ?

La transition s’est faite naturellement. J’ai toujours eu tendance à faire des mises en scène assez poussées et sur lesquelles je travaille autant que sur les répétitions des chansons. Ça veut dire travailler sur un décor. Et là, j’avais à cœur de travailler sur un décor encore plus enveloppant sur scène, ce que j’ai toujours soigné que ce soit en club ou en théâtre, le lien avec le public. Ce qui me touche sur les premières dates, c’est que ce lien est bien là. Au fond, finalement, il n’y a pas de transition, c’est extrêmement naturel.

Un lien que vous poussez loin puisque l’on vous retrouve fréquemment dans le public…

C’est vrai. Que ce soit dans des lieux fermés ou dans les festivals, j’ai toujours aimé la symbolique de la traversée. C’est quelque chose qui me parle beaucoup. J’aime bien observer mon groupe, mes amis sur scène en train de jouer et, moi, de me retrouver avec mes amis qui sont venus me voir. Etre dans une position où je peux observer mon propre spectacle. Un peu comme une mise en abyme, j’ai le sentiment de ressentir encore plus fort ce que je suis en train de proposer…

Ce qui doit donner quelques sueurs froides à votre entourage. On se souvient de vous, perché en haut, au balcon de L’Autre Canal…

Je ne sais pas comment dire… Pour escalader, traverser, voyager au cœur d’une salle qui va abriter ma musique durant deux heures, c’est une montée d’adrénaline qui me permet, bizarrement, d’évacuer mes peurs. Ce n’est pas du tout le sentiment de me sentir invincible… C’est que j’ai l’impression que, physiquement, je vais pousser quelque chose que j’ai plutôt tendance à protéger dans la vie où je suis plutôt très calme, très posé… L’énergie de la scène me fait me sentir vivant.

C’est justement ce qui ressort à l’issue de vos concerts, où les gens ont découvert un artiste animé d’une sorte de folie…

Oui, pour moi, la définition de la scène, c’est la pulsion de vie, je me sens profondément vivant sur scène.

Vous êtes également de retour avec votre dernier album. La setlist, a-t-elle été compliquée à construire ?

Ça s’est fait de façon très naturelle. Je suis entouré de mes meilleurs amis, mes musiciens sont mes potes. On réfléchit ensemble… Chacun, au moment des répétitions, a une idée en tête et, petit à petit, on oriente nos choix… Puis, au fil des concerts, on les bouge, on les change.

Des concerts pour lesquels les arrangements ont été revus…

En fait, c’est tout l’intérêt de la mise en scène. J’ai toujours mis en scène mes spectacles avec plusieurs actes. Avec une première partie très solaire, très pop, une partie centrale très acoustique et une partie finale très dense. Quoi qu’il arrive, chaque chanson est revisitée.

Entre les albums, les festivals et vos tournées, on a le sentiment que vous n’arrêtez jamais…

Je suis quand même parti plus d’un an dans un chalet, à la montagne, pour écrire et enregistrer ce disque. Avant, j’avais pris quelques mois pour repenser ma vision de la musique et me questionner sur l’utilité des artistes… J’ai plutôt tendance à ne pas avoir peur des silences et peur de disparaître avec un album tous les trois ans alors que l’on est dans une époque où les jeunes artistes en sortent un par an. Là où vous avez raison, c’est sur les tournées, elles durent longtemps !

Finalement, comme vous le dites, vous sublimez vos silences !

Quand je suis sur scène, c’est vrai que je passe du temps à m’adresser au public, en improvisant… Mais c’est vrai que les silences sont importants. A la fois dans les chansons et dans le spectacle. Je savoure tout ce que je vis sur scène, c’est très précieux. C’est ce que j’ai vécu de plus fort sur mes quatre tournées.

📷 : Alexandre Marchi

14 mai 2017 0 réactions
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Stéphane Agazzini quitte Le Hublot

Stéphane Agazzini quitte Le Hublot

©Alexandre MarchiÉtoiles

Le boss de « la salle de concert la plus sympa de Nancy » part vivre de nouvelles aventures à Neufchâteau en tant que chargé de mission à la coordination et au développement de projets culturels.

Bon, comment on s’organise ? » Tous les potes qui ont un jour franchi les portes du Hublot ont entendu cette phrase envoyée par son directeur, l’épicurien Stéphane Agazzini. Indécrottable fan d’Alain Barrière auquel il a d’ailleurs dédié un espace hors du temps dans la salle dont il a pris les rênes en 1999, année de son arrivée en tant que délégué culturel au sein du CROUS Nancy-Metz. Avec lui à la barre, cet îlot de liberté musicale, niché avenue de la Libération, en contrebas du restaurant universitaire Monbois, a pris son essor. Titulaire, notamment, d’un diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport, option direction de structure et de projet – Stéphane Agazzini va ainsi mettre son enthousiasme et ses compétences, teintés d’un humour à Bigard, au service des étudiants et, plus largement, des Nancéiens.

Et pour cela, il a suivi la mise en œuvre et la réhabilitation de la salle polyvalente en salle de concert dédiée aux musiques actuelles pour en faire « la salle de concerts la plus sympa de Nancy… ». Parole de Tito, président du NJP. Ce Vosgien pur souche, papa de deux fistons, ne s’est pas arrêté là. Initiateur et organisateur du festival « Autour du théâtre contemporain », l’expert auprès de la direction régionale de la Jeunesse et des Sports pour les diplômes professionnels de l’animation, assure, entre autres le suivi des projets d’animation des lieux de vie étudiante et, évidemment, la programmation de concerts.

Brigitte en 2009, Daniel Darc en 2012

Le quadragénaire, qui a toujours une pensée émue pour « Lina Rustom et Josée Bechet-Xilliox qui ont contribué au développement du Hublot », n’a pas chômé. Et a su faire de cette salle de 400 places une des scènes marquant les artistes de passage. De Soldat Louis à Elmer Food Beat, en passant par Irma, Giedre, Debout sur le Zinc, Julian Perretta ou encore AK 47 avec Bernie Bonvoisin, le leader de Trust, les artistes ne se faisaient pas prier pour venir s’y produire. Et lorsqu’on lui demande les concerts qui l’ont marqué, quatre ressortent : « Brigitte, le 1er octobre 2009, Richard Gotainer, le 10 mars 2011, Daniel Darc, le 12 octobre 2012, quelques mois avant sa mort, et la Rue Ketanou, le 14 juin 2013. » Des dates où la fête était toujours au rendez-vous.

Stéphane Agazzini baisse le rideau… Sans que l’on sache ce qu’il va advenir du Hublot, aucun successeur n’ayant été, visiblement, nommé. Quoi qu’il en soit, une page se tourne…

17 décembre 2016 0 réactions
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Renaud tel le Phénix

Renaud tel le Phénix

©Alexandre MarchiÉtoiles

On ne va pas tourner autour du pot. Après la diffusion du reportage sur Renaud en début de semaine, ils étaient nombreux à se demander si l’artiste serait bien sur scène, ce mercredi, du Zénith de Nancy. La réponse ne s’est pas fait attendre, même si Renaud a dû jongler avec une rhinopharyngite. « Je me suis retapé, remis sur pieds… On va dire que ma voix est généreuse, je vais donner tout ce que j’ai, même si j’ai pas grand-chose ! »

Quoi qu’il en soit, Renaud était « Toujours Debout », le duo « Docteur Renaud, Mister Renard » prenant soin de lui. L’occasion pour lui d’envoyer dans la foulée son hymne émouvant… « En Cloque » résonnait avant d’aller « Marcher à l’Ombre »… Lui qui a enfin « Embrassé un flic » et trouvé la paix sous les sourires de sa petite-fille « Héloïse »… Lui, le « Déserteur » aux « Cheveux blancs », toujours fier de son « HLM »… « Hyper Casher », « Ta batterie » et « Mort les enfants » suivaient… Quant à « Manu », il ne s’en fait toujours pas… Comme Renaud, qui n’a jamais été aussi « Morgane » d’elle… Toujours friande de « Mistral Gagnant »… Alors qu’il enchaîne les Zénith, tel le Phénix, l’artiste a assuré un retour que ses fans attendaient depuis des années. Avec une scénographie en éternel mouvement, faisant appel parfois à le 3D, et une mise en lumière puissante, Renaud a livré un show à la mesure de sa carrière, alternant les temps forts et les moments plus lents, plus intimes à faire frissonner plus d’un biker !

16 décembre 2016 0 réactions
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Patrick Hernandez – Interview

Patrick Hernandez – Interview

©Alexandre Marchi
Étoiles

 

Vous revenez avec une double actualité… Les 10 ans de Stars 80 et votre autobiographie « Alive ». Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure ?

C’est vrai, c’est une nouvelle aventure. Déjà, je suis curieux de nature. Et je suis un papa tardif. Ma fille a 9 ans… Et il y a 3-4 ans, je me suis dit « s’il m’arrive quelque chose de grave, je ne pourrai pas lui raconter mon histoire ». Elle est trop petite pour comprendre un certain nombre de choses. Je voulais tout simplement coucher ça sur le papier. Comme ça, s’il m’arrive quoi que ce soit, elle aura au moins les informations directement de son papa.

Vous ne comptiez donc pas en faire un livre ?

Du tout, ce n’était pas destiné à l’édition. Ce n’est d’ailleurs pas le seul travail que je fais pour elle, je fais, parce que je suis un passionné, également des livres de cuisine. Qui seront peut-être un jour édités, qui sait ? Maintenant, je ne jure plus de rien ! C’est un hasard qui m’a fait rencontrer Louis de Mareuil, des éditions Mareuil, et qui m’a demandé, sans savoir que le travail était déjà fait, si cela m’intéresserait de sortir une autobiographie et l’histoire de « Born to be Alive »… Ce fut évidemment avec plaisir. Honnêtement, moi, je n’aurais pas osé sortir une autobiographie qui peut avoir un côté « m’as-tu vu » ou prétentieux. Mais comme c’était prêt, que l’on me l’a demandé… Je ne me suis pas fait prier non plus !

Avez-vous conscience que votre histoire fascine et intrigue ?

C’est un peu ce que j’ai dit aux gens de Gallimard quand je les ai vus en rendez-vous. Sans paraître prétentieux, j’ai l’impression d’avoir vécu quelque chose ressemblant à un conte de fées, cela vaut peut-être la peine de raconter cette histoire. Celle de « Born to be Alive » mais aussi celle racontant comment je suis arrivé à la musique. Les gens ne connaissent que la partie émergée de l’iceberg, ils ne connaissent pas la partie immergée leur expliquant, par exemple, que je suis arrivé à la musique un peu par hasard, que j’ai fait beaucoup de bals…

Et que vous avez dansé avec Madonna !

Dans les boîtes de nuit et à la maison seulement ! L’information est erronée. Le bouquin me permet de rétablir la vérité. Chose que je fais depuis très longtemps à la télé mais que les gens ne retiennent pas. En fait, avec Madonna, nous étions camarades, je l’ai ramenée avec moi des Etats-Unis en France. C’était une histoire de production… Mes producteurs et moi-même voulions lui faire enregistrer un disque. On avait trouvé stupide de la faire danser derrière moi, c’était un peu abîmer son image. Les gens ont vu une petite danseuse américaine derrière moi, lui ressemblant étrangement et la plupart du temps, ils me disaient « je l’ai vu danser derrière toi ». De notre côté, il a fallu la convaincre qu’elle pouvait chanter – elle avait plutôt des envies de cinéma – et le hasard a voulu que l’on soit hébergé tous les deux chez notre producteur commun, à Paris, pendant un an. Au bout d’une année, elle n’est pas arrivée à un accord avec les producteurs sur le choix de la chanson, elle est repartie tranquillement chez elle et trois-quatre ans après, elle explosait aux Etats-Unis !

En plus du livre, vous fêtez donc les 10 ans de Stars 80, ce mercredi soir, à Nancy. On a le sentiment que vous prenez toujours le même plaisir, voire plus…

Oui, il y a eu une belle évolution et le film a aidé à élargir largement le public. Maintenant, on y va assez tranquille. On vient de faire les deux premières dates, les deux salles étaient complètes. Le spectacle est d’une grande qualité. On a mis le paquet pour les 10 ans. Il y a plus de musiciens, de danseurs, une chorégraphie signée Chris Marques, de Danse avec les Stars, deux chorégraphes travaillant avec nous, dont son épouse, et on a deux artistes qui nous ont rejoints, Thierry Pastor et Plastic Bertrand. On est vingt artistes qui ne sont pas lassés du tout… Comme le public, d’ailleurs. Nos chansons ne sont que le prétexte pour le faire venir, il les connaît toutes. Mais tous les ans, on rénove les 50 % qui restent du spectacle en faisant, avec de nouveaux costumes, des collégiales, des duos, des trios sur des chansons des années 80 mais qui sont, à chaque fois, des surprises pour les gens. C’est aussi ce qui fait le succès de Stars 80 et ce qui nous motive. Si j’avais fait 10 ans uniquement de « Born to be Alive », je me serai ennuyé… Tout ça est quand même très gratifiant pour nous !

27 novembre 2016 0 réactions
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Véronic DiCaire – Interview

Véronic DiCaire – Interview

©Alexandre Marchi

Étoiles

Avec un agenda surchargé, vous gardez visiblement la pêche ! Quel est votre secret ?

Là, je suis actuellement de retour à la maison, ça me redonne la pêche !

C’est chez vous que vous parvenez vraiment à vous ressourcer ?

Oui. J’ai la chance d’avoir une belle maison à la campagne. Des biches viennent me saluer tous les matins… C’est un peu Blanche-Neige, mon truc !

Est-ce là, également, que vous créez de nouveaux personnages, travaillez de nouvelles voix ?

Beaucoup, oui, mais également lorsque je suis en tournée. Là, on est en mode spectacle. Mais j’avoue qu’à la maison, pour travailler mes voix, mes concepts, c’est beaucoup plus agréable pour moi.

En tournée, justement, l’actualité peut-elle influencer votre show, d’un soir à l’autre ?

En fait, quand je suis en Europe, je regarde beaucoup la télé, je me tiens au courant de ce qui se passe. Chez moi, j’ai la radio, par Internet. Ça ne nous donne pas nécessairement l’essence et le pouls de ce qui se passe chez vous. En tournée, je suis un peu plus branchée par rapport à ce qui se passe… Ça m’inspire du coup.

Vous avez un show demandant une grosse débauche d’énergie. Vous astreignez-vous à une hygiène de vie et à une préparation ?

Ah oui… Je n’ai pas le choix. J’aime ce que je fais, me dépenser dans mes spectacles, donner cette énergie-là aux gens. Il y a quelques années, j’avais dû reporter des spectacles parce que j’étais vraiment au bout du rouleau. C’était la première fois de ma vie que je n’assurais pas un show. À l’image d’un athlète, je me nourris bien, je dors bien, je m’entraîne pour garder la forme et je fais très peu d’excès.

Y a-t-il des voix à imiter qui ne vous intéressent pas ?

Les femmes politiques… Je me verrais mal imiter de telles femmes alors que ce n’est pas mon pays. Il faut être vraiment bien imprégné de tout ce qui se passe. Je me vois mal, moi la Canadienne, rire de vos politiciennes. Moi, c’est plus les chanteuses, il faut qu’elles soient connues de tout le monde et de tous les âges.

Vous êtes imitatrice mais, également, effectivement, une incroyable chanteuse !

C’est vrai. J’ai commencé ma carrière comme chanteuse avec deux albums au Québec. J’ai une formation de chanteuse.

Et on vous a découverte danseuse dans Danse avec les Stars. Cette expérience vous a-t-elle aidée dans votre show ?

Non seulement cela m’a préparée physiquement pour ma tournée mais ça m’a aussi apporté beaucoup de confiance en moi. Avant, dans mes spectacles, je disais toujours « non, non, je ne suis pas une danseuse… » C’était tellement intense comme expérience que, d’une certaine façon, ça a marqué ma vie.

Un genre de formation accélérée !

Oui, un cours très intensif !

Par rapport au show présenté à Nancy au printemps dernier, ceux de Toul et Nancy auront-ils évolué ?

On garde toujours une petite marge pour y mettre de nouvelles chanteuses. Mais le spectacle est tellement monté au quart de tour qu’il est très dur d’ajouter des choses. Ça implique beaucoup de personnes, notamment les danseuses m’accompagnant sur scène. Donc, le show que je vais présenter est le même que la première fois que je suis passée chez vous… Mais je me garde toujours une espèce d’ouverture pour essayer de nouvelles voix… Comme, actuellement, le phénomène Jain… Mais je ne garantis rien !

Prenez-vous au quotidien des précautions particulières pour préserver votre voix ?

J’essaie de ne pas avoir trop d’obsession par rapport à tout ça parce qu’après, on ne vit plus. Mais en tournée, c’est vrai que je fais plus attention.

On vous sent joyeuse de vivre et donc peu encline à vous imposer trop de contraintes !

Oui, il faut vraiment profiter de la vie !

27 octobre 2016 0 réactions
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MICHEL POLNAREFF – INTERVIEW

MICHEL POLNAREFF – INTERVIEW

©Alexandre Marchi

Étoiles

Il sera à la Fête de l’Huma… Mais pas que. Entretien avec Michel Polnareff après son passage à Amnéville… Et avant son concert à Nancy, programmé au Zénith le mardi 22 novembre… Plus de quarante ans après sa dernière venue dans la cité ducale

Après vos dates parisiennes, vous avez pris la route et enchaînez les dates en Province. Visiblement votre tournée marche bien !

Ah oui, mieux que ça, c’est fantastique !

Et comment se sont passées vos premières retrouvailles avec votre public, que ce soit en Province ou avec le public parisien, parfois un peu blasé ?

En tout cas s’ils sont blasés, ils l’ont bien caché, je peux vous dire que ça a été vraiment fantastique. Les deux premiers soirs, je ne m’en suis pas vraiment rendu compte. J’étais un peu dans le trac, un peu nerveux parce qu’à mon avis, on n’a avait pas assez rodé le truc et à partir du troisième et pour le quatrième c’était parti. Et maintenant, c’est de mieux en mieux. Personnellement, j’aime beaucoup retrouver la Province. On a l’impression, effectivement, d’amener un peu de soleil là où il y en a moins, faire oublier leurs soucis, parce que soucis il y a, ça se sent, aux gens durant plus de deux heures, c’est vraiment une motivation supplémentaire. C’est un peu ma mission d’emmener les gens vers un rêve.

Comme à Amnéville le 18 mai dernier ?

A Amnéville, c’était très sympa, c’était vraiment un spectacle de partage, comme à chaque fois. C’est sophistiqué mais j’ai aussi les meilleurs musiciens que l’on puisse imaginer. Mais on ne prend le public de haut, on partage avec lui, on ne lui donne pas de leçon. On s’amuse, on passe un bon moment, tout simplement.

D’excellents musiciens mais aussi d’incroyables choristes !

Oui, ils sont fabuleux. Le Français est fabuleux. On est très liés, ce sont vraiment les meilleurs musiciens au monde, on ne peut pas trouver au-dessus. Ce sont des virtuoses et j’ai l’intention de les mettre encore plus en valeur au fur et à mesures des spectacles qui vont continuer à évoluer. Mes deux guitaristes, quand on les entend, soit on a envie d’apprendre à jouer de la guitare, soit on arrête tout de suite !

On vous sent motivé comme un jeune premier…

C’est le cas ! C’est une joie, un privilège et un honneur pour moi d’être à leurs côtés…

Un soutien également ?

Oui, c’est énorme ! C’est à dire que c’est tellement en place que ça permet d’improviser, de faire des choses auxquelles on ne s’attend pas. Jeudi, je suis parti dans un rock’n’roll, ça m’a pris, je ne sais pas pourquoi… Et tout le monde m’a suivi ! On s’est regardé avec des grands yeux parce qu’on n’avait pas répété et le public a suivi également. J’adore jouer du rock’n’roll, c’est ma passion depuis toujours.

Plus qu’un concert, c’est un véritable show avec une scénographie incroyable que vous amenez aux gens que l’on voit bluffé, comme sur « Le Bal des Laze ». Comment ce show a-t-il pris forme ?

On voulait faire pour la première fois en Europe, du moins à ma connaissance, le premier spectacle en 3D. Durant les répétitions, je ne chantais pas. Je ne peux pas diriger la musique et voir la mise en scène. Je suis donc obligé d’être en retrait. Je n’avais pas chauffé ma voix avant la première date, tout le monde était un peu craintif… moi aussi, d’ailleurs. Et la voix, bizarrement, est meilleure qu’en 2007.

En parlant de voix, vous êtes arrivé souffrant sur le plateau de The Voice. A Amnéville, vous avez eu un mot sympa pour le jeune candidat avec lequel vous deviez interpréter un duo…

Ce jour-là, sur The Voice, j’étais complètement aphone. J’ai fait ce que je pouvais, j’avais 40 de fièvre. J’étais sous cortisone et sous antibiotiques. Je savais que j’étais pratiquement aphone et je ne voulais pas gâcher le truc. Je me suis concentré sur ma partie de piano. Il dit lui-même que c’est un des plus grands souvenirs de sa vie… Je n’ai accompagné que deux personnes dans la vie, c’est Johnny et lui ! C’est quand même pas mal ! J’aurais plus gâché sa performance en chantant, je l’avais dit la veille. C’est un mec sympa, il a très bien défendu une chanson qui est très difficile à chanter, il n’a pas choisi la fidélité. Sa carrière est loin d’être finie. Je vais vous dire un truc, les concours, c’est bien, mais moi, par exemple, j’ai fait le concours de la Rose d’Or, à Antibes, je ne suis même pas arrivé en 1/64e de finale avec « Love me, please love me » !

Sur cette tournée, vos fans revoient le film de leur vie à travers vos grands tubes… Mais où en êtes-vous avec votre nouvel album ?

Vous savez, les souvenirs c’est quelque chose qui se construit avec le temps. « L’Homme en Rouge », que j’avais un peu laissé tomber dernièrement parce que je pense qu’elle va prendre du temps à s’installer, les fans se plaignent que je ne la chante pas. Du coup, je vais la remettre dans la setlist à Genève. Pour le moment, c’est ce que j’appelle un souvenir de demain. Là, c’est vrai que chante des choses qui évoque les souvenirs de chacun et on sent le public frémir lorsqu’on lui rappelle des choses qu’il a vécues. « L’Homme en Rouge » n’a pas encore cette qualité. « Le Bal des Laze » a connu cette trajectoire, maintenant les gens l’attendent. Sinon, pour le nouvel album, il y a déjà des chansons qui sont terminées, d’autres qui sont à terminer et à fignoler. Mais pour être tout à fait franc, je ne m’en occupe pas actuellement, je suis complètement focus sur la tournée. C’est suffisamment de pression, croyez-moi. Du coup, j’ai un peu occulté l’album.

Après une telle carrière, avez-vous encore le trac au moment de monter sur scène ?

Non, ce n’est pas du trac. Je sens plus responsable que « traqueur ». J’ai vraiment envie que le public passe une bonne soirée. Jusqu’à présent, on n’a pas déçu, au contraire, c’est là ma fierté. Et ce, en dépit de tous les mauvais articles qui étaient sortis avant que je commence cette tournée. Je suis habitué, j’ai eu la même chose en 2007… On dit « il ne viendra pas »… Après c’est « le public ne viendra pas »… Ben si, je suis là, le public vient et il continue à chanter même quand je ne chante plus.

Comment prenez-vous ces critiques ?

Franchement, je les prends très mal. Autant, je n’ai pas de problème avec les critiques justifiées, autant j’ai du mal avec les critiques avant même que le spectacle commence. Ça, ça m’emmerde ! La critique, si elle est justifiée, elle ne sera jamais aussi dure que ma critique envers moi-même. Ce que je n’aime pas, ce sont les mensonges, les gens qui font un métier qu’ils ne respectent pas eux-mêmes. Ça, ça me dérange.

Hormis la musique, vous êtes très présents sur les réseaux sociaux ?

Oui, très ! Mon premier réseau social était présent déjà en 1996, c’était le « Polnaweb.com », bien avant Facebook et Twitter. Et au moment du Minitel, j’avais déjà « 3615 Polna ». J’aime beaucoup les réseaux sociaux. Comme je reste souvent longtemps silencieux, d’un point de vue des spectacles et des sorties de disques, ça me permet d’établir des communications directes avec mon public, c’est vraiment moi qui réponds, je n’ai pas de modérateur. Parfois, j’en prends plein la tronche, comme tout le monde. On ne sait pas pourquoi les mecs viennent vous insulter s’ils ne vous aiment pas, mais bon, ça fait partie du jeu. Heureusement, c’est une minorité… Comme les critiques injustes, ce n’est pas agréable. Vous savez, je suis comme tout le monde, je préfère les compliments aux critiques !

Ce qui ne vous empêche pas, parfois, de titiller vos collègues artistes…

Oui, je vois à quoi vous faites allusion. Je suis parfois taquin… J’ai un humour taquin, je n’ai pas un humour méchant.

Visiblement, l’Amiral est toujours bel et bien là et dis ce qu’il a à dire à l’instant T !

L’Amiral est toujours là et l’Amiral ne cherche pas à faire le buzz en critiquant les autres. L’Amiral répond qu’il y a besoin de répondre, c’est tout !

5 juin 2016 0 réactions
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Michel Polnareff – L’Amiral à l’abordage du Galaxie

©Alexandre MarchiÉtoiles

Sans faire de mauvais jeux de mots, sa prestation de samedi, dans The Voice, a laissé ses fans sans voix. Souffrant et sous cortisone, Michel Polnareff n’a pas pu interpréter comme il le voulait son duo avec Clément auquel il a présenté ses excuses, ce mercredi soir. Le public du Galaxie d’Amnéville en a été témoin. Une armée de moussaillons attendant de pied ferme leur Amiral qui est parti à l’abordage de la salle mosellane, après deux jours de repos salvateurs pour un show musicalement très abouti.

Crinière blonde impeccable, ses indéboulonnables lunettes blanches et fumées sur le nez, il a prouvé qu’il était « toujours un Homme » au milieu d’une scénographie lumineuse assez incroyable, donnant un relief au show que ses choristes et musiciens ont fait monter encore d’un cran. Michel Polnareff a toujours su s’entourer. Et même si sa « Poupée fait toujours non », il continue visiblement à « en rêver la nuit ». Quant à son envie de « Faire l’amour avec toi », là aussi, elle est restée la même. Lui qui, une nouvelle fois, a écrit « Sa Lettre à France » derrière son précieux piano, là où il a de si nombreuses fois supplié… « Love me, please Love me »… Amnéville ne s’est pas fait prier et s’est laissé entraîner dans « Le Bal des Laze » avant d’avoir la chair de poule au milieu de « Je t’Aime ». Le mythique Love Symbol de couleur pourpre apparaissait en fond de scène… « Purple Rain » nouait les gorges, l’hommage à Prince faisait se dresser les poils. Le Galaxie était en apnée au moment de dire « Good-Bye à Marylou »… Avant un rappel que « Kamasutra » a mis sur les rails alors que « Tout tout pour ma Chérie » et « Coucou me Revoilou » le plaçaient en orbite avant de naviguer dans une autre dimension. Les fans sont « allés au Paradis » et étaient aux anges. Nouvel album ou pas, tout ça n’est finalement qu’un détail, ils ont enfin pu revoir l’Amiral. Et c’était bien là l’essentiel.

23 mai 2016 0 réactions
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Véronic Dicaire – Déluge de voix sur le Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Nancy et son Zénith ont le sens de l’accueil. Histoire que le dépaysement ne soit pas trop rude c’est en effet sous de belles chutes de neige que Véronic DiCaire, crinière blonde en liberté, moulée dans un legging noir, a lancé son show ! A l’aise, la Québécoise l’a été et a régalé son public avec une Céline Dion plus vraie que nature en ouverture, rapidement rejointe par Diane Dufresne ou encore Sabine Paturel, toujours empêtrée dans ses « Bêtises », alors qu’Eurythmics se faisait dynamiter par « Call me » de Blondie. La BO d’« American Gigolo » collait à l’univers de Pat Benatar ainsi qu’à celui de Joan Jett…

Les années 80 piochées dans « la chambre de Charlotte » se portaient bien. Tout comme les années 90, du reste, que Niagara « a vu » de près pendant que Vanessa Paradis formait un sulfureux « Tandem » avec Serge Gainsbourg… Christine and the Queens ouvrait alors la voie aux battles de Queen of Pop. En lice, Beyoncé, Britney Spears, une Sia pleurnicheuse, Pink et Lady Gaga… Pour finalement s’effacer devant la patronne. Madonna était toujours en « Vogue ».

Et lorsque Véronic remettait les textes à la sauce DiCaire, les missiles fusaient… Julien Clerc devenait le « Chouchou », Desireless chantait « Dégage Dégage » et Barbara reprenait « La Danse des Canards ». Entourée de ses « quatre bûcherons » et de six danseuses, celle qui a dépoussiéré Danse avec les Stars, après un clin d’œil à l’ASNL, a ainsi poursuivi sa montée en puissance en se déhanchant sur « Let’s Dance » de David Bowie, « Pump up the Jam » de technotronic ou encore « Footloose » pour un show à l’américaine lumineux qui reviendra pour une nouvelle date le 9 mai 2017. D’ici là, la neige aura fondu… Normalement.

9 mai 2016 0 réactions
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Lilian Renaud – Les promesses de Lilian

Lilian Renaud – Les promesses de Lilian

©Alexandre MarchiÉtoiles

Ce jeudi soir, à l’Espace Chaudeau, c’était le grand retour de Lilian Renaud sur ses terres d’adoption, lui, le pensionnaire de la Music Academy International de Nancy, vainqueur de la saison 4 de The Voice. Une victoire évidente, en fait, une fois que l’on a vu ce grand gaillard investir cette scène qui lui tend les bras. Laissant en loge sa casquette et cette réserve qui lui colle parfois à la peau. Du coup, c’est dans une véritable cocotte-minute que l’artiste est venu défendre son album.

Un premier opus très personnel, intimiste, prenant une autre dimension en live. « Le Bruit de l’Aube », hommage à son grand-père, résonnait alors dans les cœurs, touchés de plein fouet par « Les Enfants de l’Oubli ». Des mots simples, des morceaux racontant une histoire, à sa manière, Lilian Renaud s’exprime, n’hésitant pas à « percuter » pour que le message soit clair.

Et lorsqu’il s’attaque à des monuments comme « Tous les cris, les SOS », de Daniel Balavoine, « Yalla », de Calogero, « Losing my Religion » de R.E.M, ou encore la reprise à l’origine de cette belle aventure, « Octobre », de Francis Cabrel, le gamin de Mamirolle met un pied dans la cour des grands. Pas étonnant que des artistes comme Ycare aient collaboré sur son album… « Pour ne plus avoir Peur » sonnait comme une évidence pour ses fans qui ont passé le concert debout, reprenant en chœur ses titres. Eux qui attendaient ce moment depuis des mois… Mais Lilian Renaud tient ses promesses… « Promis juré » !

9 mai 2016 0 réactions
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Lilian Renaud – L’Est Républicain reçoit Lilian Renaud

Lilian Renaud – L’Est Républicain reçoit Lilian Renaud

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’année passée n’a pas été de tout repos pour le Franc comtois originaire de Mamirolle. Et pour cause. Alors qu’il a agité les réseaux sociaux dès ses premiers passages dans The Voice, il a fini par devenir le chouchou du grand public pour, finalement, remporter nettement la saison 4 du programme phare de TF1. Une victoire qui ne garantissait rien de plus qu’une belle visibilité pour le pensionnaire de la Music Academy International de Nancy, au sein de laquelle il avait intégré la Pop Academy, parrainée par le directeur de casting, Bruno Berberes. Un bagage solide qui lui a permis, dans la foulée, de se mettre au travail. Son premier single « Promis Juré » sortait en août et son album, « Le Bruit de l’Aube » sortait le 13 novembre.

Avec plus de 150.000 exemplaires écoulés, son premier opus a été rapidement certifié « Disque de Platine ». Mais une question restait en suspens… Quand le Franc-Comtois allait-il recevoir cette première récompense qui marque à jamais une carrière d’artiste ? En janvier dernier, son label Mercury lui réservait une surprise. Le rendez-vous était fixé à 19 h, au Remona, avenue Georges-V, à Paris. A l’occasion d’un show-case, Lilian Renaud recevait des mains d’Olivier Nusse, alors patron de Mercury, devenu depuis le boss d’Universal, ce fameux disque platine.

Mais dans sa besace, deux autres exemplaires attendaient d’être distribués à leurs destinataires. A savoir à la MAI, d’une part, et à L’Est Républicain. C’est désormais chose faite puisque ce jeudi soir, Lilian Renaud était de passage au siège du journal, à Houdemont, avant son concert programmé à Ludres le même soir. Il a profité de cette occasion pour remettre à Christophe Mahieu, directeur général de L’Est Républicain, le fameux disque de platine, « en remerciement du soutien apporté le journal qui m’a suivi dès le début ». « Nous sommes touchés de cette attention, nous avons plus l’habitude des réclamations que des remerciements. En tout cas, ça nous fait énormément plaisir de vous suivre dans votre aventure et votre montée en puissance. C’est également l’occasion de vous souhaiter bonne chance pour la suite », concluait Christophe Mahieu, à un peu plus d’une heure du concert.

9 mai 2016 0 réactions
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Nana Mouskouri – Nana chante la paix

Nana Mouskouri – Nana chante la paix

©Alexandre MarchiÉtoiles

« Si je chante, c’est pour la paix, l’optimisme. » Nana Mouskouri est ainsi et l’a toujours été, en fait. Elle, artiste européenne de la première heure qui a toujours fait tomber les barrières et franchi les frontières avec sa générosité, sa musique, ses chansons dont certaines sont devenues de véritables hymnes ancrées dans l’inconscient collectif. Sa venue, ce dimanche après-midi, constituait un événement en soi. Des années que son public attendait de la voir sur scène. Et pour que ce moment demeure rare, unique, intimiste, Nana Mouskouri a transformé l’Espace Chaudeau de Ludres en un piano-bar New-Yorkais à l’ambiance feutrée. Un univers cosy qu’elle a illuminé en arrivant sur scène, drapée, telle une diva immortelle, dans une scintillante robe immaculée.

Nana Mouskouri disait alors « Adieu Angélina » avant un moment de poésie avec « Pauvre Rutebeuf », en mémoire de « ces amis que le vent nous emporte ». Mais surtout, l’artiste rappelait que « La Vie, l’Amour, la Mort » étaient le cheminement d’une existence dont nous sommes, quelque part, maître… « Try to Remember », disait-elle. Ces souvenirs qui font parfois du bien, redonnant, « Comme un Soleil », un supplément d’énergie et d’optimisme dans cette morosité qui ronge notre société. Et bien qu’elle ait été députée européenne, il n’y a pas de place pour la politique stérile dans ce répertoire élégant… Un répertoire où, dans ce jardin qui aime la vie, « Tous les arbres sont en fleurs » et dans lequel « L’Enfant au Tambour » donne le frisson… Comme lorsque Nana Mouskouri rappelle toute l’admiration qu’elle a pour Whitney Houston et Amy Winehouse, « partie tellement jeune » et dont elle a repris, dans un registre très jazzy, « Love is a losing Game »… Cet « Amour en héritage » que « La Rose Blanche de Corfou » et le lumineux « Tournesol » ont toujours subtilement illustré. Tout comme ses rencontres avec les plus grands, d’ailleurs. Des légendes auxquelles elle a rendu un vibrant hommage, en reprenant, entre autres, « Les Feuilles Mortes », « La Vie en Rose », interprétée en allemand, ou encore « Smoke Gets in your Eyes » des Platters… Et ce, en toute humilité. On ne se refait pas… Nana Mouskouri a toujours été ainsi. Ce qui explique sans doute cette carrière hors normes.

9 avril 2016 0 réactions
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Kendji Girac – Kendji le flamboyant dans un Zénith hystérique

©Alexandre MarchiÉtoiles

Après un tour de chauffe dans les clubs qui a fait exploser la jauge de L’Autre Canal au printemps dernier, Kendji s’attaque aux grandes salles. A commencer par le Zénith de Nancy, au taquet, ce vendredi soir, pour la venue du vainqueur de la saison 3 de The Voice. Une période récente… Mais qui semble si loin tant l’artiste a fait du chemin. Un périple qui, certes, l’a un peu mis à toutes les sauces, mais au final, Kendji revient à chaque fois là où il se sent le mieux… Là où il se sent chez lui… Cette scène qu’il n’a aucun mal à dompter, aussi démesurée soit-elle. L’écran tapissant la totalité du fond de scène, devant lequel une guitare géante semblait couler des jours heureux, a, d’entrée, annoncé la couleur. Les jeux de lumières ont rehaussé le tout… La générosité et le talent naturel ont fait le reste.

Perfecto sur le dos, santiags aux pieds, sourire ravageur, Kendji Girac envoyait « Conmigo » dans l’hystérie générale, devant une fosse éclairée par les smartphones en surchauffe. Lui, pendant ce temps-là, restait « Cool, cool, cool » et maintenait le cap jusqu’au moment où sa belle « Andalouse » a fait monter d’un cran le mercure. Et si Kendji se demande, comme beaucoup d’ailleurs, « Où va le monde », son monde à lui a illuminé la salle nancéienne avec laquelle il a « pu tout se dire ». Comme avec cette « Mamma » aux jolis yeux, en fait, qui compte tant pour celui qui porte haut et fièrement ses racines lorsqu’il se saisit de cette guitare qui n’est jamais bien loin… Notamment sur « Color Gitano » qui enflammait le Zénith avant le rappel rendant hommage à cette inconnue qui « l’a aimé » de tout son amour… De tout son cœur, alors qu’il n’était rien, lui, le crooner flamboyant.

Facilement catalogué dans un répertoire musical estampillé « Ados », qu’on le veuille ou non, la réalité et l’arithmétique s’imposent. Dans les travées du Zénith, si les adolescents étaient effectivement venus en nombre, leurs aînés n’ont pas boudé leur plaisir durant plus d’une heure et demie de fête totale.

2 avril 2016 0 réactions
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Michel Drucker – EN TÊTE À TÊTE AVEC MICHEL DRUCKER À POIREL

Michel Drucker – EN TÊTE À TÊTE AVEC MICHEL DRUCKER À POIREL

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est ainsi qu’il l’a voulu. Lui, la mémoire vivante d’une télévision en perpétuel mouvement. Qui prend, parfois, des orientations à en dérouter plus d’un. Avec son seul en scène, Michel Drucker a remis l’église au milieu du village… Et l’animateur au cœur des programmes et ses vedettes inaccessibles pour le commun des mortels mais, finalement, profondément humaines.

Affûté comme un jeune premier, l’animateur a retrouvé ses marques, ce vendredi soir, salle Poirel. Non loin de lui, un canapé rouge. Au fond, un écran aux allures cathodiques rappelant qu’à l’origine de tout, il y eut l’ORTF. Une époque où Michel Drucker avait encore le trac, lui, le stagiaire venu pour cinq jours et qui est toujours là 52 ans après. Poisson pilote du monstre sacré Léon Zitrone, avec qui « il s’est retrouvé face à face dans l’ascenseur »… Son Léon Zitrone qui lui faisait conduire sa Simca 1000 et qui a ainsi lancé ce voyage dans le temps rappelant également que Michel Drucker fut un reporter sportif venant couvrir les matchs au stade Marcel-Picot avec, sur le terrain, son ami Michel Platini… Mais c’est surtout dans ses coulisses qu’il a décidé d’emmener son public.

Notamment dans ceux de Champs Elysées et de la rencontre inoubliable entre Serge Gainsbourg et Whitney Houston… Dont on apprend qu’elle n’aurait jamais dû venir s’asseoir dans le canapé. Le canapé… Il faisait déjà des siennes et l’acteur australien Paul Hogan, emblématique Crocodile Dundee, le trouvait à son goût au point de s’endormir durant l’interview… Les fixettes d’un Johnny accro aux yaourts suisses, Belmondo, l’indestructible affrontant son handicap après son accident vasculaire, Delon, le solitaire, le dernier des Siciliens, Valéry Giscard d’Estaing lui demandant de « décoincer » sa femme, Jacques Chirac moqueur et trouvant que Vivement Dimanche « manque de gonzesses », Nicolas Sarkozy l’hyperactif…

C’est un véritable album photo que Michel Drucker a feuilleté avec le public nancéien. Mais pas que… Puisque sous les ors de Poirel avaient pris place quelques amis… Dont Jean-Marie Bigard, Gilbert Rozon, Jérôme Revon… Sans oublier sa patronne, Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, qui n’en a pas perdu une miette. Preuve que dans cet univers impitoyable la loyauté a un sens. Et même si la télé n’est que de la télé, les rapports humains en sont les fondations et assurent, sans l’ombre d’un doute, un respect et une longévité résistant aux épreuves. Michel Drucker, fidèle parmi les fidèles, reste le patron… Et ce n’est pas sa chienne Izia, qui l’a rejoint à la fin du spectacle, qui dira le contraire !

Étoiles

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À lire également : l’interview

27 mars 2016 0 réactions
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Louise Attaque – Louise attaque l’autre canal

©Alexandre MarchiÉtoiles

Pour son unique date en Lorraine, le groupe s’est arrêté à Nancy

C’était le concert événement de ce début d’année 2016. Pliée depuis l’automne dernier, la date s’est jouée à guichets fermés pour un retour que les fans attendaient depuis des années. Des années durant lesquelles Louise Attaque a fait languir un public insatiable. Et c’est tel un boulet de canon que le groupe a signé sa renaissance avec, d’une part, un album, d’autre part, avec une tournée lancée dans les clubs. Et qui est passée par L’Autre Canal, ce vendredi soir, pour l’unique date en Lorraine.

Trio diabolique

Visiblement impatients, excités comme aux premiers jours à l’idée de rejouer ensemble, Arnaud Samuel, et son violon fou, Robin Feix et Gaëtan Roussel ont, d’entrée, envoyé du lourd. « Ton Invitation » annonçait la couleur. Confirmant qu’« Avec le Temps », le trio diabolique est resté le même. Pas la moindre « Anomalie » à « L’Intérieur » n’est venue perturber cette frissonnante « Insouciance » qui fuit et qui n’a effectivement pas de prix. Comme « Léa », du reste, pas méchante, légère comme « La Plume » et jamais d’accord. Elle qui « Dis Rien » et se demande sans cesse « Qu’est-ce qui nous tente » ? Quoi qu’il en soit, Gaëtan Roussel, affûté comme sur les premiers live, a fait « Comme on a dit », sans se soucier de « Savoir » qui est la plus belle des deux !

Véritable condensé survitaminé de tout ce qui a fait de Louise Attaque un des patrons du rock français, le concert ne laissait pas respirer une assistance n’en perdant pas une miette et attaquait le final en apnée en enchaînant « Amour », « Les Nuits Parisiennes » et « J’t’Emmène au vent » avant un rappel lancé comme « Si c’était Hier » ! Hier, c’était en mars 1998, pour leur premier Zénith, devant six mille personnes, à Nancy. Des petits nouveaux débarquaient dans leur camionnette et allaient changer la donne. Et marquer de leur empreinte la scène rock française.

19 mars 2016 0 réactions
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Francis Cabrel – Encore et encore au Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’enfant d’Astaffort a fait son retour mardi soir au Zénith de Nancy. Des retrouvailles chaleureuses avec le public lorrain.

Il l’a enfin reconnu sur son dernier album « In Extremis »… On en a pourtant eu la confirmation depuis des décennies, maintenant. Lui et son univers musical poussé jusqu’à la perfection sont « Partis pour rester ». Et ce même si l’on a dû attendre sept longues années.

Pas de quoi, cependant, semer le doute. Francis Cabrel ferait, un jour un l’autre, son retour. Dans les bacs et sur scène. Comme ce mardi soir, dans un Zénith de Nancy qui a fait le plein pour vivre un moment de communion placé sous le signe de retrouvailles chaleureuses lancées par « La Voix du Crooner », lui aussi « Assis sur le rebord du Monde », histoire de « voir ce que les hommes en ont fait ». Pas de quoi alarmer, en tout, « La Fille qui l’accompagne » depuis des années et à qui il ne ment toujours pas.

Une carrière unique

« Mandela, pendant ce Temps » veillait sur la salle nancéienne et sur ces « Gens Absents » pour lesquels on a toujours une pensée. Le violon et l’accordéon faisaient frissonner le public… C’est ainsi… « C’est écrit ». Un morceau revu pour cette tournée, et repris sur un air plus « chaloupé », donnant des ailes à un Francis Cabrel sobre et généreux… « Encore et encore ». Cette marque de fabrique, où tout est « Ecrit à l’Encre de tes Yeux » et dans laquelle une « Petite Sirène » rayonne et qui vivra bien encore « Cent ans de plus » ! Elle y croit « Dur comme Fer », en tout cas.

Son retour, Francis Cabrel l’a signé avec un spectacle calibré, millimétré. Lumières, choristes, musiciens… Rien n’a été laissé au hasard par cet artiste perfectionniste et intemporel. Pour preuve, ses succès qui continuent, encore et toujours, à faire mouche auprès du public. Nancy n’a pas dérogé à la règle lorsqu’ont résonné « Petite Marie », « Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai », « La Corrida », « Sarbacane », « Octobre » ou encore l’inoxydable « Dame de Haute-Savoie » qui n’a pas pris une ride. Comme l’homme, d’ailleurs, jonglant avec les émotions comme au premier jour de cette carrière unique.

16 mars 2016 0 réactions
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L.E.J – L.E.J À L’AUTRE CANAL

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est LE phénomène de l’été 2015. Pas besoin de tergiverser, ni de couper les cheveux en quatre. Lucie, Elisa et Juliette ont monopolisé et dompté le web avec leur vidéo « Summer 2015 ». Les trois nanas originaires de Saint-Denis, devenues reines du mash-up, se sont retrouvées dans la lumière, elles qui, jusque-là, évoluaient plutôt dans un registre classique tout en restant sensible à cette culture urbaine qui les a vues grandir. Une pointe de hip-hop que l’on retrouve, d’ailleurs, dans leur feu d’artifice de reprises qu’Elijay tire à chacun de ses concerts.

Comme ce lundi, à L’Autre Canal, à Nancy. Au violoncelle, Juliette a immédiatement donné le ton d’une soirée à faire saliver « Barack Obama ou encore Beyonce », même si on n’était pas « à Las Vegas ». Les percussions d’Elisa déboulaient et Lucie donnait le coup d’envoi en entrant dans le vif du sujet avec les Black Eyed Peas sur « Shut Up » puis « Let’s get it Started ». Et alors que Dido leur disait « Thank You », Stromae se demandait toujours « Papaoutai », lui promettant, quoi qu’il arrive, de lui faire « Ta Fête » ! Quant à Macklemore, il a pu croiser, grâce à la magie du mash-up, une Adele tutoyant les sommets lorsque le trio a repris « Rolling in the Deep », accompagné du public. C’est d’ailleurs cette magie qui a opéré durant une heure et demie. Un tour de passe-passe musical, que les trois artistes maîtrisent de bout en bout… Elles qui, il y a encore quelques semaines, avaient du mal à réaliser que des gens allaient payer pour les voir sur scène.

Mais quand la grâce et le talent cohabitent avec autant de facilité, tout devient possible. Les Daft Punk et leur « Get Lucky », avec l’ombre de Parrell Williams planant sur une salle comble avec « Freedom » lors du rappel, Coolio avec « Gangsta’s Paradise » ou encore Britney Spears avec « Womanizer », tout comme « Survivor » des Destiny’s Child, d’ailleurs, ont ainsi pris une nouvelle dimension une fois passés à la moulinette L.E.J qui en a profité pour offrir au public nancéien une compo inédite… Plutôt intime… Pour le coup, le public nancéien ne simulait pas… Et prenait son pied ! Prêt à remettre ça le 10 décembre prochain à l’Espace Chaudeau, à Ludres.

8 mars 2016 0 réactions
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Johnny Hallyday – Le retour du patron

©Alexandre MarchiÉtoiles

Qu’on le veuille ou non, la venue de l’idole des jeunes reste un événement, quoi qu’on en dise. Dans le Nord-Est, en novembre, Johnny Hallyday a sans problème plié quatre dates – deux à Strasbourg, deux à Amnéville. De quoi donner des idées à la production en bookant un troisième concert en Lorraine, hier soir. A Nancy, cette fois, dans la fournaise d’un Zénith où les fans ont fait monter un mercure tutoyant pourtant déjà des sommets !

Une température que Johnny allait maintenir à son plus haut avec « Rester Vivant »… Le patron – affûté comme aux premiers jours, pantalon en cuir, lunettes de soleil sur le nez – remettait ainsi sa tournée en lançant sa machine de guerre et en sortant triomphalement d’une tête de mort géante… « Noir c’est Noir »… Mais il y avait encore et toujours de l’espoir, alors que son « Requiem pour un Fou » faisait frissonner les travées de la salle nancéienne avant que le rockeur nous rappelle qu’il avait « Pleuré sur sa Guitare », non loin d’un certain « Café de l’Avenir »… Quant à sa « Jolie Sarah », tout comme l’indomptable « Gabrielle » d’ailleurs, c’est Greg Zlap, et son harmonica diabolique, qui a fait rugir ce qu’elles avaient en elles « de Tennessee ».

Démesure

L’hommage à Michel Berger était, une fois encore, vibrant. Johnny pouvait distribuer « De l’Amour », escorté de près pour son « groupe », avant de se rappeler au bon souvenir de « La Fille de l’Eté Dernier ». Dans la foulée, le rockabilly retrouvait ses lettres de noblesses sur « Mystery Train » et sur le planétaire « Blue Suede Shoes ». « L’Envie » était toujours là mais le boss laissait les clefs à ses puissants choristes… « Le Fils de Personne » prenait alors la direction du célèbre « Pénitencier » dans lequel il y a toujours un « Cœur qui bat » pour les autres. Et il s’est mis à battre encore plus vite au moment où Johnny Hallyday reprenait « L’Idole des Jeunes », « Seul » ou encore « Que je t’aime »… Avant, évidemment, « d’Allumer le feu » pour enflammer un rappel ouvert avec « Toute la Musique que j’aime ».

Une ultime salve rappelant que Johnny, récompensé lors des dernières Victoires de la Musique pour son album réalisé par Yodelice, restait bien le patron. Un répertoire unique, des shows à la démesure de l’artiste, des fans suspendus aux moindres de ses faits et gestes… Johnny Hallyday a fait vibrer un Zénith de Nancy qui en aurait bien repris un peu !

1 mars 2016 0 réactions
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STÉPHANE ROUSSEAU – INTERVIEW

STÉPHANE ROUSSEAU – INTERVIEW

©Alexandre MarchiÉtoiles

Un an après Nancy, vous êtes de retour à Toul avec votre show… Tout se passe bien !

On est très content. On l’a joué plus de 260 fois. J’y prends énormément de plaisir car, justement, il a été finement rodé, il a été bien travaillé et on a bien bossé avec mes potes ! Je suis très satisfaiat, les gens rigolent beaucoup et ils trouvent ça beau et joli, visuellement parlant, avec deux musiciens sur scène.

Du rodage au Capitole, à Saint-Julien-lès-Metz, à la tournée des Zénith, on a pu se rendre compte de l’évolution du show, très lumineux, à l’américaine…

C’est le spectacle qui n’a pas été le plus facile à monter, justement, à cause de la musique et des musiciens, pour que cela ne prenne pas trop de place, pour que ce soit un bon complément. Cela nous a demandé beaucoup d’essais et nous avons fait des erreurs en rodage parce que c’est là qu’on se permet d’essayer des trucs, c’est une espèce de laboratoire qui donnait toujours autre chose que ce à quoi on avait pensé à la base, en nous amenant sur de nouvelles pistes. Ce n’était pas plus mal ! C’est une belle évolution qui donne plusieurs vies au spectacle.

Un spectacle d’entrée calibré pour les grandes salles. Etait-ce ainsi que vous l’aviez imaginé ?

Oui parce que sinon, après, c’est compliqué de s’adapter aux grandes salles quand on ne l’a pas pensé dès le début. Il faut donc le voir dès le départ, sinon on n’occupe pas assez l’espace. Du coup, je voulais un décor facilement adaptable, modifiable selon les salles, pour qu’il puisse rentrer dans les petits théâtres mais aussi qu’il ne fasse pas trop petit dans les grandes salles. Et il faut que ce soit viable pour les techniciens. Il faut penser à tout.

Vous passez donc à Toul, dans une petite salle offrant une plus grande proximité avec le public…

Oui, c’est vrai. Sincèrement, les Zénith, c’est fun pour l’ego, c’est agréable on est content mais parfois, on peut y perdre une certaine énergie. Les gens sont loin, c’est moins confortable, c’est moins intimiste… Là, c’était prévu depuis le départ. On s’est dit on fait une tournée de Zénith puis on en fait une de salles plus petites. J’aime bien cette proximité avec le public, ce sont des moments un peu plus privilégiés, même si les autres sont un peu plus événementiels, plus grandioses. Mais ceux-là sont parfois uniques.

Sur cette tournée, vous avez dû faire face aux épreuves des attentats de Charlie, au début, puis ceux du 13 novembre. Est-ce que cela vous a demandé encore plus d’énergie sur scène et des ajustements ?

C’est certains que dans les jours et les semaines qui suivent, on est psychologiquement affectés. Je n’ai pas eu à adapter mon spectacle parce que je n’avais rien qui pouvait être choquant. Sur les premières dates, j’ai dû parler au public pour expliquer qu’on avait décidé de jouer quand même malgré ces événements épouvantables. C’est toujours une décision difficile mais je pense qu’il faut y aller et le public a été au rendez-vous, il avait besoin de rire. Même s’il y a eu une période compliquée avec un surplus d’émotion…

Un surplus que vous évacuez en dessinant…

Oui, tout le temps, c’est mon exutoire. C’est ma petite thérapie à moi, ça me fait du bien, je peux faire ce que je veux.

On vous l’a déjà demandé… A l’image de Kev Adams et Gad Elmaleh, vous verra-t-on sur scène, un jour, avec Franck Dubosc ?

On ne sait jamais de quoi la vie est faite. C’est vrai qu’on en a parlé quelquefois. Mais là, ça fait un bout de temps que je n’ai pas vu le Franck. Il est très occupé et moi aussi. On n’a pas eu de nouvelles discussions là-dessus. On n’est pas fermés mais ce n’est pas pour un avenir proche. Il y a une envie, les gens trouveraient ça drôle de nous revoir sur scène tous les deux avec une belle énergie, une belle folie… Ce n’est pas une mauvaise idée !

11 février 2016 0 réactions
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Jeanne Added – Le cadeau de Jeanne Added

©Alexandre Marchi
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On l’avait laissée en octobre sur la scène du Chapiteau de la Pépinière lors du NJP. Un Chapiteau à guichets fermés pour la venue de Jeanne Added, Izïa et The Dø. « Jouer devant une foule pareille, c’est toujours très joyeux. Déjà, parce qu’on récupère beaucoup d’énergie du public et puis c’est toujours une bonne nouvelle de voir du monde à un concert », se souvient celle qui est nommée aux prochaines Victoires de la Musique.

Née à Reims, l’artiste a étudié le violoncelle et le chant lyrique au conservatoire national de région. Rigoureuse, perfectionniste, elle a d’abord été interprète pour de nombreux musiciens de jazz. Avant de prendre un virage pop-électro-rock avec un EP en 2011, année où The Dø, déjà eux, la convient sur leurs premières parties. En juin dernier, elle sortait « Be Sensational ». Et faisait mouche. Non seulement auprès de la critique mais aussi du grand public qui découvrait ce petit bout de femme plein d’énergie et dont l’univers musical intrigue avant de happer celui qui s’y frotte. Un univers que Jeanne Added a décidé de poser sur scène avec une tournée qui passera, en avril, par L’Autre Canal. Une salle qu’elle connaît bien puisque depuis la semaine passée, elle y est en résidence. « On avait des contraintes de dates. Et ici, c’était assez souple et il y avait une volonté de part et d’autre. De plus, la salle est réputée pour être saine en terme de son. Quand on fait une résidence, si on cale les choses sur une salle qui a des défauts, on va les retrouver partout. Il faut partir d’une base saine. »

Ainsi, de 9 h 30 à 23 h les journées pleines, Jeanne Added et son équipe bossent, peaufinent ce show avant de reprendre la route. Ce mardi soir, quelques adhérents privilégiés, invités par L’Autre Canal, ont pu assister au filage d’un concert qui a confirmé qu’il faudra bel et bien compter avec cette artiste qui n’a pas fini d’étonner. Et d’envoûter les salles où elle se produira.

20 janvier 2016 0 réactions
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Aude Henneville – Aude Henneville va bien

 

©Alexandre Marchi

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Les fêtes sont passées et sont désormais remisées au rayon des bons souvenirs. Dans leur sillage, 2016 a pointé le bout de son nez et avec elle une bonne dose d’espoir et l’envie de passer des moments frais et légers. Des instants que l’on peut notamment aller chercher dans les salles de concerts. C’est bien connu, la musique adoucit les mœurs.

On en a d’ailleurs eu la preuve ce samedi soir, à L’Autre Canal, avec la venue d’Aude Henneville. La jeune artiste a débarqué dans le Club pour un set acoustique sublimant son premier album. Elle, la fonceuse qui a toujours rêvé de « Prendre la route », parcourir le monde et de vivre « D’Amour et d’eau fraîche », tout simplement. Car elle est comme ça, Aude, finalement. Une nana simple au tempérament de guerrière, souvent agrippée à cette guitare qui met en musique, avec cette voix qui vient de loin, ses états d’âme, ses coups de cœur. Rassurant au passage son public…

« A Part ça, tout va bien ». Et pour cause. Cette « Bonne aventure » l’a fait passer de « L’Autre Côté », « D’ici ou d’ailleurs »… Elle qui voyage continuellement, même lorsqu’elle est en « terrain connu » avec cette « Petite Voix » qui lui chuchote qu’il « Faut que tu sois là ».

Pour ce premier concert de l’année à L’Autre Canal, Aude Henneville était bel et bien là. Comme ses fans, du reste. Certains étaient devant les portes de la salle dès 17 heures pour être sûrs de profiter de ce moment musical intimiste en étant aux premières loges et « Passer du bon temps ». Notamment lors du rappel lorsqu’elle a repris « Oh Lord » qui, même sans Christophe Maé à l’harmonica, a confirmé qu’Aude Henneville va bien !

10 janvier 2016 0 réactions
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AaRON – Le magnétisme d’AaRON

AaRON – Le magnétisme d’AaRON

©Patrice SaucourtÉtoiles

Artificial Animals Riding On Neverland… On a beau dire, ça ne parle pas à beaucoup de monde. Mise à part aux fans. En revanche, AaRON cause et raconte surtout une histoire. L’histoire d’un duo composé de deux mecs dont les univers ont matché immédiatement, il y a plus de dix ans, avant de prendre des trajectoires différentes… Puis de se retrouver.

Mais surtout, les frenchies se sont fait connaître du grand public grâce à leur tube « U-Turn » – «Lili » – et le film « Je Vais bien, ne t’en fais pas ». Un morceau qui a refilé la chair de poule au public de L’Autre Canal ce jeudi soir venu communier avec cet univers électro percutant, aux sonorités tantôt pop, tantôt rock, parfois sombre, qu’Oliver Coursier et Simon Buret rendent magnétique, eux « qui vivent les choses, qu’elles fassent du mal ou du bien, l’important est de les traverser ».

Un magnétisme d’autant plus troublant lorsqu’ils revisitent leur répertoire sur scène, comme recouverts d’un voile de lumière, l’attraction est là, on se laisse happer sans vraiment s’en rendre compte.

Que ce soit sur « Magnetic Road », en ouverture, ou sur « Onassis », « Blow », « Seeds of Gold », « Ride On », « A Thousand Wars » ou encore « Shades of Blue », « Little Love » et « The Leftlovers ». L’ensemble est hypnotisant et donne l’impression de planer dans cette galaxie AaRON, où aucun show n’est répété et où les codes habituels du spectacle n’ont pas voix au chapitre. Rendant chaque concert unique. Comme celui de Nancy qui a bouclé la tournée 2015.

18 décembre 2015 0 réactions
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Christophe Willem / Lilly Wood and the Prick – De l’ange Willem à Lilly Wood and The Prick

Christophe Willem / Lilly Wood and the Prick – De l’ange Willem à Lilly Wood and The Prick

©Alexandre MarchiÉtoiles

Soirée chargée, ce samedi soir, avec deux têtes d’affiche. A commencer par Christophe Willem qui s’est posé tel un ange sur l’Espace Chaudeau de Ludres, plein à craquer. Un ange un brin déjanté qui a livré un show transformant la tortue en une sauterelle proche et généreuse avec un public conquis. Et qui a pu le voir de près. De très près même, puisqu’après avoir dompté son « Chagrin », « Nous Nus » le faisait bondir pour reprendre « Adultes Addict » au milieu de la foule pour remonter sous le halo lumineux surplombant la scène, pour envoyer « Indélébile » et cet « Amour qui rend débile »… C’est, « Paraît-il », ce qui se dit, en tout cas !

« Après toi », le showman Christophe Willem se prenait au jeu du stand-up, décoiffant quelques tignasses de l’assistance avant de prendre place dans les gradins ! Pour rejoindre, dans la foulée, ses complices sous les projecteurs pour un clin d’œil à cette Nouvelle Star qui l’a fait connaître avec un medley de « Sunny », « Ain’t no mountain high enough », « Safe text » et « Superstition ». « L’Eté en hiver » réchauffait les cœurs pour un « Double Je »… C’est « Jacques qui l’a dit » lors de ce concert dopé au talent d’un ange Willem qui a envoyé une onde de choc jusqu’à L’Autre Canal où Lilly Wood and the Prick prenait possession des lieux avec un de ces concerts lumineux dont le duo a le secret.

Avec cette poésie-rock mise à la sauce anglaise, avec quelques touches frenchies que l’on retrouve sur le dernier opus « Shadows »… Le tube « Long way back », tiré du deuxième album « The Fight » donnait le tempo. Nili Hadida et Benjamin Cotto offraient un savoureux cocktail, dans lequel « Invincible Friends » trouvait toute sa place dans une scénographie à l’impressionnante palette de couleurs… Du sur-mesure pour cet univers que Lilly Wood and the Prick façonne, cisèle et dégaine sur toutes les scènes de l’Hexagone. Ce samedi soir, de Ludres à Nancy, l’agglo était en habits de lumière.

6 décembre 2015 0 réactions
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Louane – L’Autre Canal sous le charme de Louane

©Alexandre Marchi

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Elle était attendue… Ce n’est pas un scoop. La date était au taquet depuis des mois. L’effet de « La Famille Bélier », sûrement, le talent, sans aucun doute. Quant à cette simplicité qui la suit depuis ses débuts, elle a comblé plus d’une tête blonde ce vendredi soir, à L’Autre Canal. La « Jeune » Louane a fait hurler la salle nancéienne dès son entrée en scène.

Des réactions « incontrôlables » mais tellement naturelles que l’artiste n’a pas eu besoin de « Courage » pour se sentir dans son élément dans lequel même un « Alien » parvient à trouver sa place, sans prendre pour autant « La Fuite » en ce « Jour Un » qui a transformé L’Autre Canal en karaoké géant. Et ce, avant de découvrir le cadeau de Raphaël, « Notre Amour qui boit la tasse », racontant les pérégrinations d’un morveux finalement attachant.

Le temps venait alors pour Louane de rendre un hommage poignant à cette « Maman » partie trop tôt puis de faire un détour chez « La Mère à Titi »… Puis de faire revivre Paula Bélier, Doc Martens aux pieds, qui a ému la France entière avec « Je Vole ». Joyeuse et touchante à la fois, Louane était touchée par la grâce… « Chambre 12 » précédait « Nos Secrets », taillé sur mesure par Gaétan Roussel pour Louane qui a bel et bien « L’Avenir » devant elle et qui ne « Restera pas seule ».

Sauf lors du rappel pour reprendre « Jour Un » en acoustique avant un final dont elle a le secret. Elle, qui avait noué les estomacs à la fin de « La Famille Bélier », a pris aux tripes l’assistance en reprenant « Imagine » en hommage à Marie Mosser.

6 décembre 2015 0 réactions
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Daniel Guichard – Professeur Guichard à la MAI

Daniel Guichard – Professeur Guichard à la MAI

©Alexandre Marchi
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Il sera en concert aux Arènes de Metz le 6 février prochain. Et pour cette date, Daniel Guichard dérogera à la règle en invitant une première partie. Mais comme il ne fait jamais rien comme les autres, l’artiste a confié le « bébé » aux élèves de la Music Academy International de Nancy.

Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, Daniel Guichard, à l’invitation de L’Est Républicain, a passé la matinée de ce vendredi en compagnie de ceux qui l’accompagneront pour cette étape en Lorraine. Et c’est par un échange que cette rencontre a débuté. Franc, brut de décoffrage, il n’a éludé aucune question. Surtout, ses conseils ont été appréciés. « Il ne faut pas avoir honte de vouloir faire chanteur pour être aimé et admiré et pour gagner de l’argent. Et comme tous les jobs, plus tu le feras bien, plus l’argent rentrera. Quand on est dans une impasse, comme j’ai pu l’être, il ne faut pas avoir peur de faire machine arrière. On ne peut apprendre que si l’on s’est trompé ! » Le rapport avec les musiciens ? « C’est toi qui chantes, pas eux ! Quand on est jeune chanteur, on se laisse bouffer par les musiciens. Il faut vraiment travailler avec des musiciens avec lesquels on s’entend bien. Mais surtout, ne sois pas hautain, sois humble, mais ne te laisse pas bouffer ! Et devant trois, cent, trois mille personnes, l’important c’est de chanter ! N’essayez pas d’être quelqu’un d’autre. »

«Au moment de monter sur scène, tu auras le trac…»

Suivaient alors les auditions. Sur la scène, Sika a ouvert le bal. « Là, tu as besoin de médium ! » Et de s’adresser à Alban, le guitariste : « Fais en moins, tu es derrière elle, accompagne-la, donne-lui des médiums… Et plaque tes accords ! » Les consignes étaient appliquées, tout roulait. Comme pour Amandine qui n’aura pas eu le temps de débuter « Si Maman si » en piano-voix… « Laisse le micro-main, prends un pied. Au moment de monter sur scène, tu auras le trac, ta main peut trembler. Et ton regard se promène… Fixe un point, comme la lumière du fond… Chante au lieu d’interpréter ! » Amandine était de nouveau en selle avant de passer le relais à Valentin.

Daniel Guichard a ainsi fait profiter de son expérience cette jeunesse musicale nancéienne qui n’en a pas perdu une miette dans les murs de cette MAI toujours sur la brèche !

 

 

5 décembre 2015 0 réactions
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Amaury Vassili – Eternel Mike Brant

Amaury Vassili – Eternel Mike Brant

©Alexandre Marchi

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C’est classique. En général, lorsqu’un artiste s’attaque au répertoire d’un autre, plus daté, qui plus est, on affirme haut et fort qu’il l’a « dépoussiéré ». Sauf que quand il s’agit de celui de Mike Brant, on se rend vite compte que ses succès n’ont pas pris une ride. Et quand c’est Amaury Vassili qui s’y colle, non seulement l’hommage prend une nouvelle dimension mais l’émotion est encore présente et fait toujours frissonner le public. Voire même plus. Comme hier soir, salle Poirel.

Accompagné d’un puissant trio de cuivre, l’artiste n’a pas trainé. A déclaré sa flamme… « «Je t’aime plus que moi », versant « Rien qu’une larme » dans des yeux déjà humides… « Dis-lui » et « C’est ma Prière » réchauffaient les cœurs avant que la dernière composition de Mike Brant, que sa nièce a proposée à Amaury Vassili, ne fasse revivre, sur des paroles de Michel Jourdan, la légende, « Où que tu Sois » avant que « Laisse-moi t’aimer » et « Qui saura » ne fassent vibrer les ors de Poirel.

Mais parce qu’Amaury Vassili, ce n’est pas que Mike Brant, l’artiste a envoyé du lourd dans la deuxième partie d’un set terriblement efficace. Avec « Caruso » de Pavarotti, « Who wants to live Forever » de Queen ou encore un « Alléluia » repris en chœur, il a scotché ce public pris aux tripes, submergé par cette incroyable voix capable de tout, sachant mettre sa puissance au service de l’émotion.

5 décembre 2015 0 réactions
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Moriarty – Le monde de Moriarty

Moriarty – Le monde de Moriarty

©Alexandre Marchi
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Hier soir, à L’Autre Canal, il ne manquait que le feu de bois au milieu de cette nature à travers laquelle nous a promené Moriarty.

Sans son batteur, blessé au Bataclan, mais avec une pensée émue pour lui et une formidable envie de nous faire découvrir ces contrées lointaines qui nourrissent leur univers suivant « La Route » tracée par le romancier Jack Kerouac et que Quentin Tarantino aurait pu emprunter au détour d’un de ses road movies. La formation, emmenée par la voix chaleureuse de Rosemary Standley, est passée par l’Ecosse pour ouvrir son set de ce mercredi soir.

Une ballade écossaise reprise en duo avant que le reste de la troupe ne vienne prendre possession de cet espace à la fois vintage et moderne, au milieu duquel la guimbarde et l’harmonica retrouvent une seconde jeunesse, tenant leur rang face une contrebasse démoniaque. « Diamonds never die » donnait la direction de cette éternité qui le diable lui-même peine à trouver. « Long live the devil » et « History of violence » se posaient sur une assistance qui ne perdait pas une miette de ce retour de Moriarty à Nancy… « Back in town » deux ans après le Chapiteau du NJP. « Isabella » prenait le train en marche et « Reverse », comme la ballade « Private Lilly », ouvraient la voie à « Ramblin Man », « Fire, fire, fire », « Buffalo Skinners » et « When I ride »…

Le monde de Moriarty partait alors dans toutes les directions pour un final fidèle à cette image du monde où l’être humain est au centre des préoccupations. Et quand le talent s’en mêle, la fresque devient exaltante.

5 décembre 2015 0 réactions
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Johnny Hallyday – Johnny en concert à Nancy

Johnny Hallyday – Johnny en concert à Nancy

©Alexandre Marchi

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Décidément, entre Johnny Hallyday et le nord-est de la France, c’est une histoire qui dure. On se souvient de ses concerts hors norme dans l’amphithéâtre du Zénith de Nancy ou encore de sa date dans l’enceinte du stade Marcel-Picot. Depuis, il faut reconnaître que les fans de l’éternelle idole des jeunes restaient un peu sur leur faim. Et lorsqu’il a annoncé son retour avec sa dernière tournée, tous ont retenu leur souffle. Les dates tombaient… Deux shows au Zénith à Strasbourg vendredi et samedi derniers, puis deux au Galaxie d’Amnéville programmés ce soir et demain soir. C’était tout pour le Nord-Est, si on peut le dire ainsi… Avant, finalement, d’annoncer la bonne nouvelle que beaucoup attendaient. « Partout, l’accueil du nouvel album, qui est plus personnel, plus intimiste, est bon et la tournée se passe très bien… Notamment dans l’Est où les résultats sont bons. Et beaucoup de personnes qui l’ont vu veulent le revoir. Il y a vraiment une belle dynamique sur cette tournée », explique son producteur Pierre-Alexandre Vertadier, qui travaille pour la première fois sur une tournée avec l’artiste. « Il y a de la rigueur et beaucoup de professionnalisme. Le choix de la setlist, la scénographie, l’élaboration et la construction du spectacle… C’est un artiste exigeant, très impliqué, qui fait confiance. Et surtout, il est motivé et heureux », poursuit le boss de Décibels.

Johnny déboule ainsi avec vingt-sept titres piochés dans son dernier opus, bien sûr, mais aussi dans ses succès inoubliables et son vieux répertoire rock et rythm’n’blues… Le tout pour un set équilibré comblant un public avec lequel la star jouera la carte de la proximité. « C’est pour cela qu’il n’y a pas de stade de programmés. Le show, avec quand même quinze personnes sur scène, a été calibré pour les Zénith et autres Arena pour que Johnny puisse être au plus près de son public. »

Sinon ? Le plus important… Oui, Johnny Hallyday passera bien par Nancy. Ce sera le samedi 27 février 2016, sur la scène du Zénith.

 

 

 

5 décembre 2015 0 réactions
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Marina Kaye – Interview

Marina Kaye – Interview

©Alexandre MarchiÉtoiles

[Morceaux choisis]

Vous avez été révélée par l’émission « La France a un Incroyable talent ». Le succès est arrivé très rapidement. Comment avez-vous géré la suite ?

En fait, je n’ai rien du tout. C’est-à-dire que l’on m’avait proposé certaines choses, comme des comédies musicales, qui ne m’intéressait pas. J’ai préféré retourner à la vie « normale ». Dans le même temps, je continuais à poster des vidéos de reprises sur le web.

A quel moment les choses ont vraiment commencé à bouger pour vous ?

C’était en octobre 2012 que le projet a pris forme et c’est en 2015 que tout s’est accéléré.

En 2014, vous sortiez votre tube « Homeless » qui a tourné en boucle. Un succès qui a mis dix mois avant d’éclater. Quel a été le déclic ?

Comme c’est un morceau interprété en anglais, il était compliqué à programmer puisqu’il ne rentrait pas dans les quotas. Il a rapidement été joué, à partir de septembre 2014, dans les radios de Province mais il a mis, en effet, neuf mois avant d’atteindre les radios nationales. A partir de là, c’est vrai que ça a vraiment éclaté mais finalement, c’était le temps d’attente normal pour ce genre de titre.

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP – Tout le bonheur de la Pep’

NJP – Tout le bonheur de la Pep’

©Alexandre MarchiÉtoiles

Sinsémilia était de retour, hier soir, sur un Nancy Jazz Pulsations qui a vibré au son du reggae

Ils sont les initiateurs de la scène reggae française. Et prennent toujours leur pied une fois sur scène. Un espace de liberté que Sinsémilia exploite à fond depuis ses débuts avec un répertoire engagé et festif, conquérant et réjouissant. A la manœuvre, Mike et Riké ont d’entrée fait voyager le public avec « Flash Back », histoire de se « replonger dans ses souvenirs » et « remettre les pendules à l’heure ». Natty et sa basse prenaient possession du devant de scène, les saxo envoayaient de lourd, tenant tête à la batterie… La patte Sinsémilia, oscillant entre reggae et ska, saupoudrés d’une belle touche jazzy, a été d’une efficacité redoutable. Durant une bonne heure et demie, les lascars ont livré leur vision de cet autre monde qui leur semble possible. Un avis partagé par un public fidèle depuis près de vingt ans…

Hier soir, tout le bonheur du monde était à la Pep ‘ puis au Magic Mirror emmené par un Asher Selector en forme olympique !

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP – Ibeyi transcende le Chapiteau

NJP – Ibeyi transcende le Chapiteau

©Alexandre MarchiÉtoiles

Elles sont deux. Des jumel­les… Si différentes, si pro­ches… Unies autour d’une même passion. Cette musi­ que qu’Ibeyi façonne, cisèle, entre tradition et sonorités modernes. Une exigence que Lisa et Naomi ont héri­tée de leur père, percussion­niste connu et reconnu. Un héritage paternel que les Franco­cubaines entretien­nent et subliment. A l’image du concert qu’elles ont livré hier soir, au Chapiteau, de­vant un public littéralement sous le charme… Be « Fai­thfull » lançaient ­elles avant de rendre un vibrant hom­mage à leur père avec « Think of You » puis de reprendre, dans une version a cappella à filer la chair de poule, leur titre « Ibeyi », suivi du surpuissant « Ri­ver »… En toute simplicité. A l’image de ces artistes at­ tachantes que l’on n’a pas fini de voir. Et c’est tant mieux.

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP -Tous debout au Hublot

NJP -Tous debout au Hublot

©Alexandre MarchiÉtoiles

Où? Sur le zinc? Ce n’est sûrement pas l’envie qui manquait au public massé dans la salle du Crous Lorraine. Le Hublot affichait complet pour sa dernière soirée du Nancy Jazz Pulsations, ouverte par Laurent Lamarca qui passait alors le relais à des habitués des lieux.

Debout sur le Zinc prenait possession de cet espace, qu’Alain Barrière n’aurait pas renié. L’assistance, épaule contre épaule, levait les bras, partant pour une bonne heure et demie de fête. Mais pas que. Parce que la formation de Fred, Olivier, Simon, Romain, Cédric, Thomas, rejoints par Marie à la guitare, fait passer des émotions et livre sa vision du monde. Un monde dans lequel Debout sur le Zinc a trouvé sa place, sans se prendre la tête, ni vraiment au sérieux d’ailleurs, perpétuant ainsi l’esprit de fête du festival nancéien. C’est sans doute ce qui explique son succès et un Hublot, où l’on ne se prend jamais vraiment au sérieux, plein à craquer. La fête fut belle!

 

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP – Tornade brune

NJP – Tornade brune

MUSIQUE - FESTIVAL - NJP 2015 - 41EME EDITION DU NANCY JAZZ PULSATIONS - IZIA - POP - FRANCE. Nancy 15 octobre 2015. La chanteuse Izia HIGELIN sur la scËne du Chapiteau lors du Nancy Jazz Pulsations 2015. PHOTO Alexandre MARCHI.

©Alexandre MarchiÉtoiles

Hier soir, devant un Chapiteau à guichets fermés, Izïa a fait parler la poudre.

L’équation n’était pas simple à résoudre. Alors qu’elle baignait jusque­là dans un répertoire résolument rock, envoyé en anglais, Izïa a surpris son monde en déboulant avec un dernier opus pop à souhait, construit en français. De quoi lui donner du boulot quand il a fallu transposer tout ça sur scène… Et faire cohabiter deux registres que rien ne rapproche vraiment. Pas de quoi effrayer la pile Izïa qui a relevé le défi, sans broncher, en trouvant le bon dosage. Elle en a apporté la preuve au Chapiteau, hier soir, pour une date qui affi­chait complet depuis un moment.

Jaillissant dans une robe blanche vaporeuse, la digne héritière de Jacques Higelin a figé son monde vite pris d’un sursaut sur « Hey »… Le temps pour la tornade brune d’éjecter la dentelle. Moulée dans un mini-short, la rockeuse intenable que l’on connaît était de retour… Un coup de Ventoline, et la machine montait de nouveau dans les tours. Et tournait « Autour de toi » avant de bondir sur « Bridges » ou encore « Twenty Times a Day »… En attendant que « Les Ennuis » arrivent. Le cadeau d’Orelsan était submergé, comme l’assistance, par «La Vague». Tel un « Reptile », Izïa est ainsi parvenue à changer de peau… Se muant tantôt en reine de la pop, tantôt en rockeuse flirtant avec un univers que Debbie Harry a longtemps porté à bout de bras dans des concerts hallucinants. Cette scène dont Izïa ne peut se passer. Et ce, depuis ses 15 ans. On ne va pas s’en plaindre !

 

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP – The Dø fait vibrer le Chapiteau

NJP – The Dø fait vibrer le Chapiteau

©Alexandre Marchi
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Au­-dessus de la scène, des cheveux d’anges semblaient tomber du ciel. Comme touché par la grâce, The Dø ne s’est pas fait prier… Olivia Merilahti et Dan Levy étaient de retour sur le NJP, avec leur bande, cette fois. Donnant un volume supplémentaire à un show puissant, percutant, où la pop­électro mise à la sauce The Dø prend une autre dimension. Comme l’hymne « Keep your Lips Sealed » qui a vite donné le ton et ouvert la voie à « Miracles »,

« Opposite Ways » ou encore « Anita No ! » qui a fait monter la température dans la fournaise d’un Chapiteau baigné de lumière, sous le charme d’une Olivia Merilahti venant charmer le public jusque dans les crash­ barrières.

Durant une heure et demie, le duo franco­-finlandais a confirmé, si besoin en était, son statut de référence dans cette pop­-électro qui, décidément, fait les beaux jours du Nancy Jazz Pulsations.

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NJP – Si Cerrone !

NJP – Si Cerrone !

©Alexandre Marchi
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Premier Chapiteau, hier soir, de ce 41e NJP avec l’indestructible Cerrone.

Beaucoup étaient venus pour ça. Simplement s’offrir un voyage dans la fabuleuse machine à voyager dans le temps qu’est Cerrone avec une discographie lunaire et quelque 30 millions d’album vendus !

Tifs argentés, lunette fumées sur le nez, le bonhomme n’a pas changé. Et Son « Love in C Minor » non plus, d’ailleurs… Tout comme « Hooked on You » jaillissant sur l’écran géant planté en fond de scène donnant l’impression que le pape de l’électro-disco survolait les débats. Pas qu’une impression d’ailleurs puisqu’il revenait à ses premières amours. Le public du Chapiteau commençait à comprendre les raisons de la présence de deux batteries de chaque côté de la scène. Tony Allen déboulait, Cerrone prenait place derrière l’engin à paillettes. La surprise réservée à l’assistance du Nancy Jazz Pulsations clouait tout le monbte. Les deux compères se lançaient dans bœuf à la batterie, de quoi faire saliver en attendant la sortie du prochain album du patron. Un instant bref et aérien avant un retour au poste de commandes….

« Supernature », plus d’actualité que jamais, parachevait le tout sous un déluge de lumière… Ne manquait que les nanas sur un frigidaire si chères à un Cerrone au sommet de son art… Comme c’est le cas depuis toujours, en fait !

5 décembre 2015 0 réactions
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NJP – Furieusement Led Zeppelin

NJP – Furieusement Led Zeppelin

©Alexandre Marchi
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Eddie Kramer ne s’y était pas trompé lorsqu’il a produit leur album… Lui, le producteur ayant collaboré avec Led Zep­pelin. Jimmy Page et Robert Plant ont trouvé leurs héritiè­res ! Parachutées, hier soir, au Hublot, les quatre New-­Yor­kaises de Lez Zeppelin ont passé en revue ce répertoire légendaire du rock. Et ce, sans broncher ! En chef de meute, jean bootcut sur les hanches et chemisier vaporeux sur le dos, la crinière blonde au vent, Sa­rah Mc Lellan n’a pas traîné en chemin en enchaînant ces morceaux inusables… À com­mencer par « Immigrant Song » suivi de « Black Dog », « The Ocean », « Misty Moun­ tain Hop » ou encore, en acoustique, de « That’s the Way »… Avant de rentrer dans le dur avec « Achilles Last Stand », « Nobody’s Fault but Mine » et un final hallucinant enchaînant « Kashmir », «Heartbreaker» et, évidem­ment, «Whola Lotta Love». Confirmant ainsi que les qua­tre nanas de Lez Zeppelin étaient bien une des belles cu­riosités de ce cru 2015 du NJP.

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NJP – Charme rugissant

NJP – Charme rugissant

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’an passé, ce sont les furies des Crucified Barbara qui s’y étaient collées. Les Suédoises avaient fait hurler leur rock métallique devant une horde de chevelus secouant leurs tignasses dans tous les sens. Cette année, ce sont des New Yorkaises qui vont apporter une touche rock­glam sur le Nancy Jazz Pulsations. Considérées comme l’un des plus impressionnants tribute bands, les quatre nanas de Lez Zeppelin débarquent ce soir, au Hublot. Une salle taillée sur mesure pour ces concerts rugissants.

Lez et Led

Là, Lez Zeppelin s’attaquera à l’œuvre des géants Jimmy Page, Robert Plant et leur bande. En chef de meute, Sarah Mc Lellan donnera de la voix, poussée par la guitare de Steph Paynes, reprenant là les riffs rageurs du roi Page. A la batterie, Helen Destroy percutera fort et à la basse, Lisa Brigantino rappellera John Paul Jones. Les quatre Américaines ont sorti un album en collaboration avec Eddie Kramer, le producteur ayant travaillé avec Led Zeppelin, rien que ça !
Mais avant de passer au plat de résistance, Scavenger enverra ses puissants riffs mélodieux posés sur des chants venant de loin… De tremplins en festivals, les Français se sont fait une jolie notoriété. Comme Tess, du reste, qui leur succédera sur la scène du Hublot avec leur metal boosté à la sauce punk. Découverte des Inouïs du Printemps de Bourges, le groupe français a relevé le pari de chanter en français dans un univers musical où l’anglais règne sans partage.

Une particularité devenue une force leur permettant de sortir des textes tranchants sur une musique qui prend aux tripes. A commencer par celles du public qui sera present ce soir !

 

5 décembre 2015 0 réactions
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Souchon & Voulzy – La ballade d’Alain et Laurent

Souchon & Voulzy – La ballade d’Alain et Laurent

©Alexandre MarchiÉtoiles

Ils étaient près de 3.500, hier soir, au Zénith de Nancy, à avoir pris place pour un de ces moments musicaux que l’on n’oublie pas. On connaissait Laurent Voulzy chantant du Souchon… Et Alain Souchon posant ses textes subtils et savoureux sur des mélodies travaillées à l’extrême. Un souci de la perfection que partagent les deux complices de toujours qui ont enfin décidé de se poser ensemble sur scène, pour une tournée unique.

Ce jeudi, le duo infernal faisait souffler le « Vent qui va » en ouverture, seuls devant le rideau… Et si Alain Souchon, affûté comme un jeune premier, a toujours « 10 ans », Laurent Voulzy a sorti sa guitare bleu, couleur « Bubble Star », toujours « content », comme un « Oiseau malin » survolant « La Baie des Fourmis »… « C’est déjà ça » diront certains avant de fouler les « Poulaillers d’acajou »… Ces « belles basse-cours à bijoux » pour « Une Fille d’Avril » ayant de quoi faire « rêver un pêcheur » suppliant « Allo Maman Bobo »… Un bobo, justement, vite guéri, la « Ballade de Jim » fait toujours des miracles pour n « Cœur Grenadine » vibrant au du « Bagad de Lann Bihoue »…

Le public nancéien n’en perdait pas une miette, comme hypnothisé par « Jeanne » lors d’un concert rayonnant dans la grisaille nancéienne… « Le Soleil a donné » pour une « Foule sentimentale » reprenant en chœur « Rock Collection » avant d’atterrir en douceur du côté de Belle-Ile pour une fin de voyage

5 décembre 2015 0 réactions
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Mika – Mika terrasse le Zénith

Mika – Mika terrasse le Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

Les fans ont croisé les doigts pendant plus de vingt­-quatre heures. Mika ayant annulé deux concerts les jours précédents, la faute à une sournoise laryngite. Remis sur ses Louboutin, il était bel et bien présent ce vendredi soir, au Zénith de Nancy, devant 4.500 personnes, bien serrées, n’en pouvant plus… Sur scène, on devinait rapidement que le show allait être à la hauteur des espérances d‘un public surchauffé. Mika entrait en scène.

La caravane s’animait, prenait vie, même au fil des morceaux envoyés avec une voix ménagée, certes, mais avec l’énergie caractérisant le garçon. « No Place in Heaven » puis « Big Girl » faisait bondir la foule et les « Good Wives » d’un Zénith sous le charme de « Grace Kelly »… Le cœur de Mika faisait alors « Boum Boum Boum» et en «Good Guy» qu’il est, mettait sur orbite un énorme globe brillant de mille feux, tel une boule à facette…

Bondissant d’un côté à l’autre de la scène, le juré emblématique de The Voice, après un changement de costume express, restait « Relax », les portes du paradis apparaissaient et « Underwater », une fois n’est pas coutume en Lorraine, ne refroidissait pas la fournaise nancéienne puisque « Staring at the Sun » confirmait que Mika « avait le soleil ». Et surtout du talent au moment de reprendre, a cappella, « Happy Ending » qui lançait la dernière salve et rappel devant une salle terrassée avec « Love Today ».

De retour avec un nouvel album et une tournée européenne, Mika l’inclassable a assommé le Zénith de Nancy avec un show incroyable, réussissant à faire l’impasse sur les technologies de pointe, et autres leds, au profit de techniques simples capables de provoquer l’émerveillement et de déclencher des vagues d’émotions incroyables. Et ce, quel que soit l’âge. Mika, à la classe internationale, a gagné son pari. A la fin, le public se demandait encore ce qui lui était arrivé !

 

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Hyphen Hyphen – Hyphen Hyphen en privé

Hyphen Hyphen – Hyphen Hyphen en privé

©Alexandre MarchiÉtoiles

Dans la soute de La Machine à Vapeur, quai Sainte­Catherine, les techniciens s’activent. L’endroit n’est pas immense mais suffisant pour un concert privé. En l’occurrence celui de Hyphen Hyphen, l’un des groupes électro pop les plus en vue du moment, qui s’est posé, ce mercredi, en terres nancéiennes. Mais comment les quatre potes de lycée ont atterri à Nancy ?

Petits Concerts de MTV

L’histoire a débuté il y a un mois à peine. Une jeune étudiante en école d’architectu­e décide de se lancer et s’inscrit aux Petits Concerts de MTV. Retenue, la chaîne propose à Emmanuelle, 23 ans, deux artistes. « J’avais vu Hyphen Hyphen avant l’été, à L’Autre Canal. Leur con­ cert, c’était un truc de dingue. Il y avait une ambiance et une énergie incroyable. C’est eux que j’ai choisis, du coup », détaille la jeune fille, originaire de Montpellier. La partie n’était pas pour autant gagnée car pour décrocher le jackpot, il est demandé aux participants une implication plus qu’active. « J’ai créé une page Facebook. Je devais la faire vivre, faire la promotion de l’événement. » Photos, vidéos… Tout y est passé et tout était bon pour engranger les précieux votes. « J’ai fait des flyers, des affiches, des interviews sur Radio Campus et je me suis promenée, dans Nancy, déguisée en femme­ sandwich ! » Au final, Emmanuelle a récolté 761 votes, lui valant la seconde place, derrière une Parisienne. « Mais une fois les votes comptabilisés, il y a un jury qui analyse l’implication des candidats, la difficulté pour récolter des voix, ainsi que le lieu choisi pour le concert… » Autrement dit, il était plus compliqué d’empiler les votes à Nancy qu’à Paris. Et le côté atypique de la péniche abri­ tant La Machine à Vapeur a fait mouche.

La décision tombait il y a moins d’une semaine… Hyphen Hyphen viendrait bien dans la cité ducale. Une dernière épreuve attendait néanmoins, Emmanuelle. Celle du choix de la centaine de privilégiés invités au concert privé. « Ça a été très compliqué. J’ai choisi, dans un premier temps, les potes, puis les personnes qui se sont impliquées sur la page et enfin des demandes pour les places restantes. »

La mécanique était lancée et ce mercredi, Emmanuelle croisait et posait avec les stars du jour… Avant d’être elle­même la vedette d’un reportage de 26 minutes diffusé le 19 novembre, à 22 h 30, sur MTV, avec le concert nancéien.

 

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Nekfeu – Phénoménal Nekfeu !

Nekfeu – Phénoménal Nekfeu !

©Alexandre Marchi
Étoiles

Il était attendu… Très attendus, même ! Ce mercredi après—midi, dès 15 heures, les premiers fans ont pris place devant les portes de L’Autre Canal, bravant les températures hivernales sévissant sur l’agglo ces derniers jours. Mais pas de quoi refroidir les ardeurs d’un public qui piaffe d’impatience depuis des mois. Lorsque la nouvelle tombait… Nekfeu allait passer par Nancy. Mieux que ça, le public nancéien aurait la primeur de son concert. Et pour cause. Le phénomène du rap français a lancé sa tournée des clubs ce mercredi soir avec un show très haut dans les tours dès l’entrée en scène de beau gosse, casquette grise vissée sur la tête, laissant deviner une crinière argentée à faire se pâmer plus d’une fan en transe…Que ce soit sur « Martin Eden », « Egérie », « Tempête » ou encore « Du Vécu » qui ont ouvert ce Feu Tour, qui s’annonce d’ores et déjà comme un des événements de l’année. Et si  « Maintenant c’est Mort », Nekfeu le dit, s’adressant à sa « Princess », sa « Dope »… « Laisse aller » ! Lui, l’ « Etre humain » qui « Rêve d’avoir des Rêves ». Le temps passait vite, Nekfeu envoyait ses derniers missiles dans un rappel millimétré dans lequel « La Danse de l’Homme Saoul » faisait bouger « Un Homme et un Microphone »… Mais tout ça, finalement « On verra »…

Et on le reverra, surtout ! Phénomène incontournable de la scène musicale française, Nekfeu a tenu son rang. Et surtout ses promesses avec un concert dense et musclé qui prendra toute sa mesure dans les grandes salles prévues au printemps prochains. A commencer au Galaxie, en mars. L’occasion pour les fans de remettre le couvert, et pour ceux restés sur le carreau ce mercredi soir, la chance de l’approcher… Enfin !

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Camille Combal – Camille Combal réveille Nancy

Camille Combal – Camille Combal réveille Nancy

©Alexandre Marchi
Étoiles

La cité ducale était la première étape de son tour de France. Avant Rennes, Toulouse et Montpellier. Et pour ce réveil à l’aube, les Nancéiens ont répondu présents !

Le rendez­vous était fixé à 6h, rue des Ponts. L’agitation donnait une bonne secousse à une artè­re habituellement calme à cette heure. Illuminée, la boutique San Marina était trop petite pour accueillir un public dissipé venu en nombre. Et ce, malgré l’horaire qui a fait découvrir à certains, qui avaient les yeux qui piquent, « Voyage au bout de la nuit », sur D8. C’est dire !

Mais qu’importe, Camille Combal et son équipe ont sonné le rappel et ont réveillé Nancy avec un Virgin Tonic en live. Et avec 1,3 million d’auditeurs, c’est même la France que l’animateur a réveillée en appliquant une recette qui fonctionne depuis plus d’un an maintenant.

Joyeuse improvisation

A savoir une matinale avec une trame, certes, mais qui peut très vite virer en une joyeuse improvisation. Et avec le public massé devant lui, Camille Combal ne s’en est pas privé ! Tout comme ses complices Laure, Pauline et Clément. Celui­ci en a profité pour s’incruster sur d’innombrables selfies… On ne se refait pas. Dans la foulée, Lost Frequencies lançait la première séquence musicale… Et à 6 h 20, le premier loyer était offert. Non pas à l’auditeur qui n’a pas répondu à l’appel, ni à Charlotte, de l’office de tourisme de Nancy, choisie par Tigrou et qui n’a qu’un loyer de 54 €, mais à son collègue Geoffrey, alors que le « Cucurucu » de Nick Mulvey allait résonner.

Les « Réponses à tout », la « Question de Ouf », le « Jeu des Boîtes » et ses cadeaux ou encore les sondages grandeur nature maintenaient la pression sur une assistance profitant de chaque coupure pub pour dégainer les smartphones et prendre la pause aux côtés du chouchou de Cyril Hanouna qui a pu, durant trois heures, vérifier que sa cote de popularité était bien réelle. Et pour que le réveil soit total, l’équipe du Virgin Tonic sortait le matos… Et bouclait la première étape de ce deuxième World Tour de France par une bataille de polochons ! Les plumes volaient, les Harley hurlaient sur les pavés de la place Charles­III et prenaient en charge Camille Combal et ses acolytes. Direction Rennes, Toulouse puis Montpellier pour boucler 1.700 km et douze heures de direct ! Un véritable marathon, dans les airs et sur les ondes, pour un mec bien dans ses baskets !

 

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Camille Combal – Interview

Camille Combal – Interview

©Alexandre MarchiÉtoiles

[Morceaux choisis]

Entre la télévision, avec Touche pas à mon Poste, et la matinale de Virgin, vous reste-t-il le temps de faire autre chose ?

Non, je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit mais c’est du plaisir, c’est cool. A la télé, on rigole bien et la radio, c’est un bonheur. C’est une émission où je suis à 100% moi, qui est complètement à mon image. Je me régale… Et en plus, on beaucoup d’auditeurs à l’antenne, c’est vraiment top. Après j’avoue que je ne fais pas grand-chose à côté surtout qu’avec ma chronique, il y a beaucoup de travail en amont, trouver les extraits, les monter, les préparer… Ou encore tourner des sketchs dans la rue… C’est énormément de boulot.

Outre le temps, les moyens pour la rubrique sont-ils importants ?

Non… Je vais être honnête, et ce n’est pas du tout un reproche que je vais faire, on peu de moyen mais qui suffisent à faire une chronique. On n’est pas une équipe de huit cents et on n’a pas des budgets de tournages illimités. Pour moi, c’est le meilleur moyen pour trouver de bonnes idées parce que ça nous force à nous creuser la tête. J’ai toujours dit, comme le Palmashow ou, à l’époque, La Grosse Emission, quand il y a une bonne idée, il n’y a besoin d’avoir de grands moyens.

Est-ce la marque de fabrique de Cyril Hanouna, justement, de pousser les chroniqueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes ?

Quand je dis qu’on n’a pas de moyen, on en a beaucoup plus que d’autres et moins que certaines émissions diffusées à la même heure. Je pense, en effet, que c’est la marque de fabrique de Cyril. On a garndi avec les mêmes choses. Sauf que lui était dedans et moi je regardais à la télé. On a grandi sur Comédie ! avec La Grosse Emission et les sketchs cults des Robins des Bois ou de Kad et Olivier qui sortaient faire de l’essence au milieu d’une interview… C’est des sketchs qui coûtaient cinq francs ! Mais il y avait la bonne idée, il y a avait l’ambiance. Nous, on est une émission, avec une forte concurrence, avec des choses magnifiques, des happenings très lourds comme des sauts à l’élastique et des fois, et je trouve ça, à titre personnel, aussi drôle voire plus drôle, on met juste une perruque à quelqu’un, il se retourne avec et ça nous fait rire !

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Camille Combal – Le Virgin Tonic passera par Nancy

Camille Combal – Le Virgin Tonic passera par Nancy

©Alexandre Marchi

ÉtoilesEn mars dernier, l’animateur de la matinale de Virgin Radio et son équipe avaient gagné un audacieux pari. En l’occurrence celui du plus grand nombre de kilomètres parcourus par une émission de radio avec, cerise sur le gâteau, des séquences à chaque fois en direct dans quatre villes de France. Et ce, dans la même journée. Ainsi, Camille Combal et son équipe ont enquillé 1.700 km, de Nantes à Strasbourg, en passant par Marseille et Lyon ! Un périple jalonné d’invités. De Kyo à Elie Semoun, de Baptiste Giabiconi à Adrien Gallo… Sans oublier ceux qui se sont manifestés par téléphone.

Au final, un véritable tour de force réussi par le protégé de Cyril Hanouna. Et comme l’animateur ne tient pas en place, il va remettre ça et passera, cette fois, par Nancy, le 18 septembre. Si on ne connaît pas encore le lieu, le Virgin Tonic et ses 1,3 million d’auditeurs seront en direct de la cité ducale pour lancer ce marathon de 6h à 9h, aveclecafé et les croissants, avant de prendre la direction de Rennes, puis Toulouse et Montpellier.

Pour ce second « World Tour of France », Laure, Clément, Pauline et Camille parcourront 1.400 km, décolleront et atterriront trois fois… Une épopée menée à une vitesse de croisière de 800 km/h et à laquelle de nombreux invités prendront part… Des noms tenus, pour le moment secret. Wait and see !

 

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Calogero – Calogero régale La Madine

Calogero – Calogero régale La Madine

©Alexandre Marchi

Étoiles

L’artiste a enflammé les berges du lac lorrain, hier soir, devant 15.000 personnes.

Automne 2014. Calogero démarre sa tournée et passe par le Zénith de Nancy pour l’une de ses premières dates. La débauche de moyens est impressionnante. Ecrans à leds perpétuellement en mouvement et habillant la scène, piano haut perché, une mise en lumière éblouissante, une guitare scintillante… Certains en sont restés sans voix. Les fans attendaient son retour depuis des années, son nouvel album, quant à lui, cartonne.

Depuis, Calo déroule et squatte les ondes notamment avec son duo avec les Cats on Trees. Hier soir, il a régalé le public massé sur les berges du lac de Madine avec son show lumineux, certes en version festival mais mené à une cadence folle, et surtout pas à avec le frein à main serré… « Fidèle » qu’il est à ses habitudes. Lui qui ne « formate pas ses sentiments » et qui est toujours connecté sur du « haut débit »… Malgré la faiblesse du réseau dans ce secteur de la Lorraine. « Pomme C » le prouvait et « La Bourgeoisie » version Calo confirmait que le bonhomme ne s’est justement pas embourgeoisé… Et n’a surtout pas « pris racine »… Même s’il a dû affronter le « Passage des Cyclones »… « C’est Dit ! »

Durant ces instant de communion avec les Lorrains, « La Fin de la Fin du Monde » était loin… Le temps pour lui de dresser le « Portrait » d’un « Soldat » qui a pris aux tripes un auditoire frissonnant. Calo, qui a « Le Droit aussi » d’être « Aussi Libre que moi », même si « elle lui manque déjà ».

Et hier soir, ce n’est pas « Face à la Mer » mais bien face au lac de Madine qu’il s’est mis « en Apesanteur » avant de rendre un hommage vibrant à Sofiane et Kévin, massacrés à Echirolles, en septembre 2012, la ville natale du génial gaucher qui a une fois encore hurler sa douleur… « Plus jamais ça ! »

Le rappel déboulait et Calogero touchait en plein cœur ses fans avec « Si Seulement » avant « Yalla » et « Les Feux d’Artifice » en guise de bouquet final… La messe était dite, la soirée a été somptueuse. Une nouvelle fois. Une journée au bon endroit pour les 15.000 personnes qui ont également découvert le talentueux Marvin Dupré.

 

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Lilian Renaud – Interview

Lilian Renaud – Interview

©Alexandre MarchiÉtoiles

[Morceaux choisis]

Comment êtes­-vous arrivé à la MAI, à Nancy ?

En sortant de mon BTS « Lait », j’ai regardé sur internet pour trouver une école de musique. J’ai trouvé cette école mais au final, je suis allé au travail parce que j’avais trouvé du boulot dans ce que je voulais faire. Ça marchait bien, du coup je suis resté comme ça pendant trois ans. Puis j’ai fini par regretter de ne pas être venu ici, à la MAI. Ce que j’avais vu sur le site m’avait vraiment plu. J’ai finalement démissionné et je suis arrivé ici, tout simplement !

Vous vous êtes donc inscrit à la Pop Academy de la MAI et vous avez croisé, dès le premier jour, Bruno Berberes, le directeur de casting de The Voice. Comment s’est passée cette rencontre ?

En fait, on est tous passé devant lui en audition le premier jour. Il a apprécié ce que j’ai fait, il a pris quelques photos…

Est­-ce qu’en vous inscrivant à la MAI vous vous êtes dit que cela pourrait être un tremplin pour The Voice ?

Non, pas du tout ! Je suis venu pour la formation, les profs, la réputation… D’ailleurs, au début, quand on m’a proposé The Voice, je leur ai dit que je n’étais pas venu pour ça.

 

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Marina Kaye – Marina fait rugir le Chat

Marina Kaye – Marina fait rugir le Chat

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est sans nul doute l’artiste du moment. Du haut de ses dix-sept printemps, Marina Kaye est devenu un véritable phénomène. Son tube « Homeless », figurant sur son premier album « Fearless », tourne en boucle. Ce mardi soir, elle était de passage à Nancy pour un show case privé Virgin Radio délocalisé dans l’antre du Chat Noir. A ses côtés, Julian Perretta faisait un retour attendu par ses fans.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, une fois les balances bouclées, Marina Kaye réservait à son public un moment d’échanges privilégié. Selfie et autographes s’enchaînaient sans mollir. La discothèque affichait complet, le show, en piano-voix, pouvait commencer avec « Dark Star » puis »Live before I die ». Marina Kaye rayonnait, son timbre rugissait dans un Chat Noir ronronnant de plaisir. Un plaisir décuplé lorsque l’artiste enchaînait avec le cadeau de Sia, « Freeze you do », puis Dancing with the Devil ». Au moment de clôture, l’instant de grâce arrivait avec « Homeless » pour une version acoustique à refiler le frisson à n’importe au plus réfractaire. « Tout ce qui se passe en ce moment, je le gère simplement. Je fais ce que je voulais faire… Je prends énormément de plaisir ! » confiait Marina Kaye, quelques minutes avant son show case. Un tour de chauffe réussi avant son concert du 22 novembre à L’Autre Canal.

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Kev Adams – Interview

Kev Adams – Interview

©Alexandre MarchiÉtoiles

[Morceaux choisis]

Vous repassez une nouvelle fois par le Zénith de Nancy… Une ville où vous vous sentez visiblement bien malgré une météo pas toujours clémente !

Oui, tout à fait ! En fait, je suis toujours ravi de venir dans cette région, pour plusieurs raisons. Déjà, je ne vais pas vous mentir, c’est une vie que j’apprécie beaucoup. C’est aussi au région, c’est bête, mais j’ai des petites habitudes un peu débiles… L’endroit où j’aime bien manger des sandwichs, la salle qui est un Zénith mais qui n’est pas envahissant comme d’autres et qui, du coup, est agréable à jouer pour les humoristes, c’est vraiment très cool. Du coup, il y a plein de petits détails qui font que j’aime bien revenir dans cette région. Et en plus de ça, les organisateurs locaux, Label LN, sont de vrais amis, des gens que j’aime beaucoup, qui organisent des spectacles avec cœur, avec amour, avec humanité. C’est ce que j’aime dans ce métier. Ce sont toutes ces raisons qui me font revenir en Lorraine et aussi parce qu’à chaque fois, les spectacles se passent bien.

Des raisons que vous partagez avec Gad Elmaleh, qui sera à Nancy quelques jours après vous… Avez lui, vous faites partie des humoristes capables de remplir ces grandes salles. Quel effet cela vous fait ? Tout a été très rapide…

C’est à la fois très impressionnant et assez magique. C’est ce dont j’ai rêvé depuis que je suis tout petit… C’est exceptionnel. Mais en même temps, c’est très étrange, j’ai l’impression que ce n’est pas réel. Je suis très heureux de ce qui arrive et j’espère que ça va continuer comme ça. Vous savez, quand on n’a pas la chance de jouer dans des grandes salles et d’avoir un public très large, on rêve de l’avoir. Et le jour où on l’a, on rêve qu’on le perd, c’est toujours la même chose. J’essaie de toujours garder cet équilibre et de faire en sorte de jouer à chaque fois comme si c’était la dernière fois… Je donne tout et c’est un grand plaisir.

Vous êtes le « seul humoriste à avoir pris 3 cm depuis le début de votre carrière »… Mais vous avez également pris quelques centaines de milliers de spectateurs !

C’est vrai, c’est un public qui a grandi avec moi-même si c’est un grand mot puisque, comme vous l’avez dit, cela ne fait que quatre-cinq ans que je fais ce métier. Mais en tout cas, une chose est certaine, c’est que c’est un public fidèle, qui revient souvent me voir. C’est très agréable cette base fan qui est toujours présente, particulièrement dans l’est de la France. Je suis toujours très ravi de revenir dans cette région où il fait froid l’hiver mais il fait chaud dans le cœur du public !

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Lilian Renaud – La MAI dans la petite lucarne

Lilian Renaud – La MAI dans la petite lucarne

©Alexandre MarchiÉtoiles

Dans la salle Zappa, l’habituelle effervescence a pris une autre forme, ce lundi après­-midi. Assis sur le bord de la scène, Bruno Berberes, tablette en main, passe en revue des images, des vidéos retraçant l’épopée victorieuse de Lilian Renaud. « Là, c’est la première fois que je le vois, que je l’entends. On est fin septembre, l’émotion est là, j’en tremble ! » se souvient le célèbre casteur de The Voice, mais aussi parrain de la Pop Academy. « On passe du temps à vivre des choses sans savoir que ce sera un événement marquant », analyse, avec le recul, Bruno Berberes devant les caméras de 50mn Inside.

Depuis quelques jours, une équipe de Black Dynamite Productions laboure le Grand Est, de la Franche­ Comté à la Lorraine. «On retrace le parcours de Lilian, à Mamirolle, depuis ses débuts de jeune prodige aux stages dans une fromagerie comtoise dans laquelle nous allons retourner. Un parcours qui montre une sacrée rigueur puisqu’il devait se lever à 4 heures du matin.

Ici, à la Music Academy International, il est intéressant, pour nous et les téléspectateurs, de remontrer les gens qui l’ont côtoyé avant. C’est là que tout a démarré… Ça a été le moment crucial », explique la journaliste Gaëlle Pialot.

Dans la salle, Lilian a retrouvé ses marques et la place qui a été la sienne durant cette année d’apprentissage. Au milieu de ses potes, en toute décontraction. Sous les projecteurs, Savannah, originaire de Nouméa, passe à la moulinette avec « Black Velvet », d’Alannah Myles. «Ne fais pas ce que 150 artistes font, ça me fait décrocher ! Fais ce que tu sens au moment­là ! » recadre Bruno Berberes. Dans la foulée, le temps d’une pause, Lilian retrouve son pote Tom Rougier, élève de la Pop Academy, mais aussi ancien « pensionnaire » de The Voice, « C’est la team
 du début ! ».

Retenu par Zazie, il a vécu l’aventure de l’édition 2015 aux côtés du Franc­ Comtois, jusqu’aux batlles. Celui­ci, guitare acoustique au cou, enchaîne quelques accords alors que son complice donne de la voix. Le cadreur n’en perd pas une miette. L’instant est unique et traduit cette simplicité dont l’ancien fromager de Mamirolle ne s’est jamais départi. La route semble donc toute tracée pour Lilian Renaud qui s’est, lui aussi, plié au jeu de l’interview pour ce reportage qui sera diffusé samedi, dans 50mn Inside. Une nouvelle mise en lumière qui ne semble guère perturber le jeune homme qui a décidément la tête bien accrochée sur ses solides épaules !

 

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Marina Kaye – Marina Kaye en show-case

Marina Kaye – Marina Kaye en show-case

©Alexandre Marchi

Étoiles

C’est la dernière coqueluche des radios. Son titre « Homeless » tourne en boucle sur les ondes. Le phénomène Marina Kaye déferle. A seulement 17 ans, cette native de Marseille n’a pas trainé en chemin. A 10 ans, elle postait ses vidéos de reprises sur le web. A 13 ans, en 2011, sa meilleure amie l’inscrit à l’émission La France a un incroyable talent. Là, elle reprendra « Rolling in the Deep » et « Set Fire to the Rain » d’Adele. On la verra également à l’oeuvre sur “Firework” de Katy Perry. Des prestations de haut vol qui feront d’elle la lauréate de l’émission, empochant au passage 100.000 euros. Pas de quoi la déboussoler en tout cas puisqu’elle continue à publier ses vidéos sur la toile. De « Skinny Love » à « Call me Baby », Marina Kaye tape dans le mille à chaque fois.

Au point de signer avec Capitol l’an passé avant de faire les premières partie de 30 Seconds to Mars, au Palais des Festivals de Cannes, et de certaines dates de la tournée de Florent Pagny.

Sorti en mai 2014, son tube « Homeless » a finalement mis du temps avant de s’imposer. Le 18 mai dernier, son premier album « Fearless » voit le jour. Dans la foulée, une tournée est annoncée. Et elle passera par Nancy, par L’Autre Canal, le 22 novembre prochain. Mais avant ça, ses fans pourront assister à son show-case qu’elle donnera en compagnie du talentueux Julian Perretta, mardi prochain, au Chat Noir, à partir de 18h30. Mais pour cela, il faudra être muni d’un précieux sésame. A savoir une invitation à gagner en écoutant Quentin, de 16 heures à 20 heures, sur Virgin Radio.

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Laurent Gerra – Laurent Gerra tire à vue

Laurent Gerra – Laurent Gerra tire à vue

©Alexandre MarchiÉtoiles

Il y a ceux qui s’installent, tranquilles, avec leur guéridon et leur demi-­litre de Cristaline… Ou pas d’ailleurs ! Ben oui, pourquoi aller chercher plus loin ! Mais lorsque Laurent Gerra déboule, c’est la grosse artillerie qui est de sortie. A commencer par les quinze musiciens du grand orchestre de Fred Manoukian, partie intégrante d’un spectacle dans lequel l’humoriste tire à vue. Et défouraille sur tout ce qui bouge.

En première ligne, les politiques. Ces hommes qui nous gouvernent… Ou qui ont failli ! Comme l’incontournable Dominique Strauss­Kahn, musicien hors pair, « doué pour le triangle »… Qui aurait, foi de Jack Lang, été « parfait pour dresser les couleurs ! » Mais voilà, l’histoire en a voulu autrement.

Running gag

Et un autre. Un qui «dégringole tellement dans les sondages qu’il va finir par trouver du pétrole ». François Hollande… Le running gag d’une soirée qui aura réussi à semer le trouble, au bout du compte, dans certains esprits. La fiction n’est décidément pas très éloignée de la réalité. A peine…

Pour nous le rappeler, c’est Pierre Bellemare qui s’y est collé avec une histoire extraordinaire de la vie très ordinaire, d’un homme normal… Dramatiquement normal, amoureux de la petite Julie. Cette normalité qui commence tôt, très tôt le matin, qui se met au repos le soir devant Louis la Brocante. Et chassez le naturel, il revient au galop, l’instant devenait propice à un téléachat proposant à la vente « des objets de deux ans de socialisme. Une belle veste bleu marine, une cravate de travers et les promesses électorales compilées en dix tomes reliés ! » Sans oublier le « stérilet de Marisol Touraine fabriqué à Florange… »

D’une émission à l’autre, Laurent Gerra enfilait le costume de Michel Drucker et remettait sous les projecteurs un Champs­Elysées rajeuni avec ses « chanteuses qui couinent » et un Fabrice Luchini toujours en verve, notamment lorsqu’il étrille Valérie Trierweiler.

Et dans le monde de Gerra, les rappeurs y ont également toute leur place. Ces « artistes, avec leur bonnet sous la capuche… Sous laquelle bat un cœur… » Tout est dit. C’est d’ailleurs Nicolas Sarkozy qui le dit… C’est quelqu’un qui lui a dit. L’hyper-président s’effaçait une nouvelle fois, laissant la place à son successeur, casqué, cherchant son pupitre… Avant d’envoyer une salve d’annonces. « Chaque enfant de 22 ans saura lire et compter en sortant du CM2… » Les rythmes scolaires ? A revoir, « ils ont perturbé les exhibitionnistes… » Quoi qu’il arrive, le président réduira les inégalités, « tout le monde sera pauvre à la fin du quinquennat ».

Et parce qu’un spectacle de Laurent Gerra ne serait pas complet sans Johnny, l’idole des jeunes poussait de la voix et amenait avec lui les Vieilles Canailles pour une dernière prière du soir avant le boogie-­woogie !

 

 

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Gad Elmaleh – Interview

Gad Elmaleh – Interview

©Alexandre Marchi

Étoiles

[Morceaux choisis]

Quatre dates en un an à Nancy… Ce n’est plus de l’amour, c’est de la rage !

Je pense que c’est plus que ça et il y a quelque chose avec le public qui est assez beau, que j’aime bien. Et puis, pour être tout à faire honnête, c’est une histoire qui date et qui dure depuis plusieurs années, avec, à l’époque, la salle Poirel. Je suis venu dans cette ville il y a très longtemps, il y a 20 ans, à chaque fois dans des salles de plus en plus grandes. La dernière fois qu’on a fait des Zénith, on en a booké un, deux, les producteurs me disait il y en a un autre. Et il y a même un gars de Nancy qui m’a dit la chose la plus drôle en demandant : « Mais dis-moi, t’es d’ici ou quoi ? »…

… D’ailleurs on s’est demandé si vous aviez acheté un appartement ici !

(Rires) Non, pas encore ! Et puis, j’ai une histoire avec Nancy, pour une autre raison, avec un lieu qui n’existe plus. Un lieu mythique et qui n’existait qu’à Nancy. Je suis un fan de jazz… Un dingo de jazz et il y avait un endroit qui s’appelait le Blue Note. C’était un endroit incroyable dans lequel je suis venu plusieurs fois… Il y a même Gainsbourg qui a joué au Blue Note et des il y avait grands jazzmen. Le Blue Note, c’est un label que l’on connait dans le monde entier… A New York ou encore à Londres. Mais en France, il n’y en avait pas sauf à Nancy à une certaine époque. D’ailleurs, ils veulent le monter à Paris. J’ai un vrai bon souvenir de ces soirées-là.

Pour revenir à la scène, vous traversez les années, sans broncher, sans vous soucier de quoi que ce soit… Avec un public fidèle…

Oui, vraiment. C’est fou, ils ont toujours là, c’est dingue. En fait, l’endroit où je suis le plus moi-même, c’est la scène. C’est là que je me raconte, je suis dans un rapport direct avec le public, plus qu’au cinéma. Le live, c’est un peu ma maison.

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Black M – Et le Zénith explosa

Black M – Et le Zénith explosa

©Alexandre MarchiÉtoiles

Le phénomène n’aura pas perdu de temps en annonçant la couleur, d’entrée… Black M, casquette vissée sur la tête, n’est pas venu au Zénith de Nancy en « Spectateur ». Il a mis en route la machine de guerre du Wati B en route en la faisant monter très vite dans les tours en envoyant en première ligne « Mme Pavoshko ». Dans les gradins, le baril de poudre explosait. Le public, remonté comme un coucou suisse, se lâchait. Sur la scène, les danseurs, chemises cintrées, bretelles, jeans skinny en­ chaînaient les figures et les murs de leds du fond de scène enflammaient la salle en « mettant le fire »…

Le boss gardait la main… « On se fait du mal »… Vraiment ? A voir les 4.000 personnes répondre au moindre appel, le plaisir était bien au rendez­vous. Notamment chez les plus jeunes venus en masse voir de plus près leur idole qui, avec ses potes du Wati B, envoyait du Major Lazer pour faire grimper un mercure déjà en ébullition au moment où Black M, lui que les « gens regardaient bizarre», rendait hommage à ceux « qui lui ont donné envie » en samplant les Fugees avant que « Jessica » n’apporte une jolie touche glamour que The Shin Sekai repre­nait de volée, une « Deuxième fois », avant de « se dire adieu »… Pas pour longtemps.

Christine se déhanchait sur scène avant que Black M ne resurgisse en haut de la scène pour un hommage à une de ses idoles… « Thriller », « Billie Jean » étaient mis à la sauce Pavoshko sur un pas de Moonwalk. Rien de « Dangerous » pour l’un des piliers de Sexion d’Assaut, et son « Disque d’Or » avant d’aller se « balader sur les Champs­Elysées ». « La Légende Black » était en route et celui qui se demandait, il y a peu, s’il avait « Les Yeux plus gros que le Monde » ou si le « Monde était plus gros que ses Yeux » a fait sauter un Zénith intenable avec son show explosif… C’est tout lui et depuis, « il garde le sourire » en traçant sa route.

 

 

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T’choupi – L’alphabet de T’Choupi

T’choupi – L’alphabet de T’Choupi

©Alexandre MarchiÉtoiles

Infatigable ! Le héros imagi­né par Thierry Courtin re­vient chaque année. Pour la plus grande joie de nos têtes blondes qui n’en perdent pas une miette.

Hier, à l’Espace Chaudeau, à Ludres, T’Choupi a fait « danser l’alphabet » après avoir « fait son spectacle ». Sur scène, le bonhomme à la bouille toute ronde profite de l’absence de la maîtresse pour faire quelques facéties dont il a le secret. En compa­gnie de ses amis Lalou et Pilou, qui ne sont pas en res­te, ils décident de voler au secours de Doudou… Sacré Doudou, oublié dans la salle de classe. Mais là, des choses bizarres et fantastiques se passent… « Comme s’il y avait des anges ! » Mais quel est donc le secret ? Ce secret connu de la maîtresse à la fausse naïveté et qui reste intraitable sur le sujet. Ces lettres dansant avec les des­sins…

Avec ce nouveau spectacle, T’Choupi revient avec de nouvelles aventures et des chansons originales sur les­quelles ils se déhanchent tout en faisant voyager son jeune public. De l’Egypte aux Incas, il en a pris plein les yeux !

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Bénabar – C’est l’effet Bénabar !

Bénabar – C’est l’effet Bénabar !

©Alexandre MarchiÉtoiles

C’est au Zénith de Nancy que Bénabar est venu finir cette « Belle Journée ». Mais pas pour pleurer. Et pour cause. L’éternel dandy à la quarantaine rayonnante n’était pas seul. Avec lui, son sens du détail, une ambiance soignée et feutrée, rehaussée par des lustres du plus bel effet ; des lumières, justement, illuminant une scène où les musiciens côtoyaient les backliners qui, au détour de certains morceaux, jouaient de la guitare, alors que d’autres poussaient la chansonnette avec des chœurs vivant leur vie. En toute simplicité !

C’est le style d’un Bénabar livrant, dans la foulée, sa vision saisissante et terriblement réaliste de « L’Effet Papillon » qui fait que les femmes « se maquillent au harpon ». Y compris celles qui arpentaient le plateau de « Maritie et Gilbert Carpentier ». Ces célèbres émissions où « tous les chanteurs s’appelaient Michel » alors que les familles étaient bien au chaud, entre « Quatre murs et un Toit »… Ces maisons qui changent de physionomie tout au long de l’existence. Un temps trop petites avec une descendance prenant possession des lieux avant de les quitter… Puis d’y revenir avec son linge sale pour finalement voler de ses propres ailes pour prendre, c’est ainsi, quel­ ques « Râteaux », dont certains« à la chaîne » ! Des déconvenues que l’on digère mieux « A la Campagne », avec ses jeux de société, ses terrasses où le temps passe… Lentement, comme dans le « Loir­et­Cher » de Michel Delpech, repris par Bénabar qui a, pour l’occasion, marché dans la boue, lui et sa savoureuse vision de«La Grande Vie»qui n’est pas toujours tendre. Ce long fleuve pas tranquille balisé de coups durs devant lequel l’artiste apparaît désarmé… « Qu’est­ce qu’on voulait qu’il leur dise ? » Pas facile… Jamais. Même lorsqu’il est face à ces « Deux Chiens » qui se « grognent des trucs vulgaires sur leurs mères », mais se trouvant, finalement, une cause commune : un chat passant par là…«S’il avait su»!

Sensible lorsqu’il évoque « Titouan », et cette « Berceuse » aux effets aléatoires… Festif au moment d’écumer « Paris by night » et un brin mal élevé au moment d’assister au « Dîner »… Bénabar, « s’en fout, il n’ira pas »… Et c’est tant mieux ! Surtout pour le public nancéien conquis, touché par cette générosité et cette simplicité chevillées au corps durant les deux heu­ res d’un concert où l’humour et la sensibilité ont co­habité avec une facilité réconfortante… Sans doute l’effet Bénabar !

 

 

 

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Podium Europe 1 – La scène aux étoiles

Podium Europe 1 – La scène aux étoiles

©Alexandre MarchiÉtoiles

 

Ils étaient quatre à se partager l’affiche du Zénith hier soir. Dans cette galaxie, Louane a confirmé tout l’engouement qui l’entoure. L’annonce de la date officialisée, la chasse à l’invitation s’est ouver­te dans la foulée. Ce précieux sésame tant convoité permettant d’assister au Podium Europe1 qui fête, cette année, ses 60 ans. Et pour souffler les bougies, quatre artistes aux univers différents pour un plateau alléchant servi, pour débuter, par une Julie Zenatti en grande forme. Avec un album qui sortira dans les prochains jours, l’inoubliable Fleur de Lys effectue un retour attendu. Et bien accueilli, hier soir, lors d’une série de six morceaux mêlant nouveautés, anciens succès avec « Tango Princesse » et reprise avec le titre de Sia, « Chandelier », interprété en piano-­voix.

Une tournée pour Louane

Thierry Lecamp confiait ensuite la boutique au « local » de la soirée. CharlElie Couture, veste militaire sur le dos, lunettes de soleil sur le nez, déroulait avant d’atterrir avec son « Avion sans aile ». Le public, jusque-­là plutôt sage, trépignait… Et dévalait dans la fosse. Louane prenait possession des lieux avec son dernier tube « Jour 1 », repris en chœur par une assistance sous le charme. Et ce, même lorsque la jeune interprète de la « Famille Bélier » quittait son répertoire pour reprendre « Radioactive », d’Imagine Dragons, et conclure sur « Avenir », son morceau qui tourne actuellement en boucle. L’instant de grâce prenait fin avec l’annonce d’une tournée à venir avant que les Fréro Delavega n’apportent leur pierre à l’édifice. Avec grâce également puisque c’est sur «Il y a», de Vanessa Paradis, que le duo ouvrait un set réjouissant et rythmé au son de ses succès entêtant et envoûtant pour une assistance subjuguée par « Le Chant des Sirènes », et ce, « Même si c’est très loin ». La fin, elle, ne l’était pas, les Fréro Delavega tiraient le bouquet final avec « Sweet Darling » et une reprise de «Pimp», de 50 Cent, envoyée depuis le milieu du public.

Hier soir, si les étoiles ont défilé sur la scène du Zénith de Nancy, on les a largement aperçues dans les yeux des jeunes fans présents !

 

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Kendji Girac – Gentleman Kendji

Kendji Girac – Gentleman Kendji

©Alexandre Marchi

Étoiles

Le jeune crooner flamboyant était à Nancy, hier soir, pour un concert attendu par une cohorte de fans hystériques ! Elles auront attendu des heures sur le parvis de L’Autre Canal, hier après­midi, pour être certaines d’être aux premières loges. La date affichait complet depuis début décembre. Ceux qui n’avaient pas le précieux sésame tentaient malgré tout quelques approches maladroites, une liasse de billets à la main, mais sans succès.

« Color Gitano »

Et plus l’horaire du concert arrivait, plus les troupes grossissaient et piaffaient d’impatience tout en piaillant ! L’hystérie collective gagnait du terrain, le service de sécurité se mettait alors en position pour contenir cette jeune foule intenable. Les portes s’ouvraient enfin, les groupies gagnaient la grande salle au pas de charge, coupées dans leur élan par les agents pour éviter tout incident. Plus qu’une heure ! Les ballons étaient de sorties. Tout comme les drapeaux et les t­ shirts criant tout l’amour que ce public porte au dernier gagnant de The Voice.

Tout était en ordre. Kendji Girac prenait possession des lieux pour plus d’une heure d’un concert haut en couleur, généreux et joué dans une ambiance survoltée. Toujours « Cool », le jeune artiste de 19 ans dévoilait son « Univers » où la fête est reine, notamment « Avec toi ». Le « Gentleman » envoyait alors « Color Gitano » et dans son sillage les premiers malaises ! La chaleur et l’émotion avaient raison de quelques fans bouillonnantes qui s’en remettaient rapidement au moment de « Mi Amor », évidemment ! Un amour que Kendji déclarait à «La Bohème»de Charles Aznavour. Cette mystérieuse femme qui « l’a aimé » de tout son cœur et qui lui «a tout donné» quand il n’était rien… Peut­ être une « Andalouse », d’ailleurs… Une « Bella » certainement, chère à Maître Gims qui mettra une secousse au Zénith de Nancy le 8 décembre prochain !

 

 

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Fréro Delavega – Fiesta avec les Fréro Delavega

Fréro Delavega – Fiesta avec les Fréro Delavega

©Alexandre Marchi

Étoiles

Ils ne s’en sont jamais cachés. The Voice a agi comme un véritable coup de booster sur leur carrière. C’est d’ailleurs pour cette raison que le duo avait participé au télécrochet de TF1.

Il y a un an, ils avaient failli se produire à L’Autre Canal, en première partie du concert – annulé – de Joyce Jonathan. Pas de quoi entamer leur détermination. Ni leur capital sympathie auprès d’un public qui a ainsi suivi l’évolution des deux artistes.

«Il y a»

Hier soir, les Fréro Delavega étaient de retour sur la scène nancéienne. Sans stress puisque la date se jouait à guichets fermés. Canapé perché en fond, tapis déroulé sur le devant, on était entre amis qui ont pu apprécier, dès le début, la reprise intimiste d’« Il y a », de Vanessa Paradis, lançant le set d’une heure et demie. « Le Chant des sirènes » jouait son rôle et envoûtait une assistance majoritairement féminine qui se réjouissait de cette promenade musicale en reprenant en chœur « Mon Petit pays » avant que la joyeuse ballade « Queenstone » ne vienne se poser « Sur la Route ». Jérémy Frérot et Flo Delavega maintenaient le cap, posés dans le sofa vintage, en velours, du fond de scène, pour une reprise très jazzy de l’indémodable « Je ne veux pas travailler ».

Une ambiance qui passait en acoustique pour « Même si c’est très loin ». Un trajet faisant passer les Fréro Delavega par « Foule Sentimentale » d’Alain Souchon, « Que toi » avant de tirer une première salve du bouquet final avec « Sweet Darling ». Le rappel n’était plus très loin. Un retour que le duo lançait au milieu de la fosse avec « Caroline », de MC Solaar, sans micro, dans un silence de cathédrale, devant un public assis, buvant ses paroles. Avant de laisser partir les deux artistes qui bouclaient cette fiesta légère et aérienne sur une nouvelle version de « Même si c’est très loin ».

 

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Asa – Moment de grâce avec Asa

Asa – Moment de grâce avec Asa

©Alexandre MarchiÉtoiles

 

Il y a des concerts, comme ça, qu’il ne faut pas manquer. Histoire de ne pas passer à côté d’un de ces instants uniques, ces moments de grâce où l’on a l’impression que l’artiste n’est là que pour quelques privilégiés seulement.

Hier soir, le Club de L’Autre Canal était cet endroit où Asa est venu poser son talent, son énergie et surtout son univers musical lumineux. Véritable invitation au voyage à laquelle le public nancéien a pu prendre part le temps d’un set tout en finesse.

Son dernier album « Bed of Stone » en poche, Asa – que l’on prononce Asha ­, avec ses imposantes lunettes noires et blanches sur le nez, a illuminé cette soirée dans la grisaille nancéienne en envoyant « Fire on the Mountain», un de ses premiers succès.

Solaire « Eyo »

Dans la foulée, la Nigéria­ ne, née à Paris il y a trente­ deux printemps, ravissait son assistance avec le solaire « Eyo » puis « New Year », autre pépite de son dernier opus. « Situation », « Bed of Stone », « Society », « The One that never comes » ou encore « Preacher Man » comblaient définitivement un auditoire littéralement sous le charme. Et quand Asa s’est mis en tête de sublimer « Halo », de Beyoncé, le concert nancéien devenait « So Beautiful ». Tout comme le medley de «No one knows »,« Okok »et« Broda Olé », laissant entrevoir le rappel après l’incontournable«Be my Man».

Un rappel placé tout en douceur avec le frissonnant « Bamidélé » avant un final savoureusement « happy » avec « Why can’t we ». Entre joie et émotion, tout l’univers d’Asa a été revisité en musique le temps d’un moment qu’elle seule sait rendre unique.

 

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Messmer – Interview

Messmer – Interview

©Alexandre MarchiÉtoiles

[Morceaux choisis]

Après Ludres, vous revenez au Zénith de Nancy. En un an, vous êtes monté en puissance. Que vous apporte une plus grande salle ? Est-ce que cela change votre manière de travailler ?

Oui, ça change parce que j’ai beaucoup plus de gens réceptifs. Je dois ajouter beaucoup plus d’espace sur scène pour être capable d’accéder aux demandes de tous les gens qui veulent vivre l’expérience. Je fais vraiment des rotations dans le spectacle avec la première partie, la deuxième ainsi qu’avec le numéro final où je fais participer toute l’assistance. Du coup, il y a plus de gens qui peuvent vivre l’expérience et j’adapte aussi la mise en scène avec toutes ces personnes qui veulent monter sur scène. Je suis obligé de trouver des techniques de travail permettant de faire une sélection beaucoup plus rapide.

Pour vous cela demande t-il un effort physique et psychique supplémentaire ?

Pas trop de fatigue mais je dois être beaucoup plus aux aguets. Devant 4.000 personnes, on doit être à l’affût. J’ai un assistant sur scène qui est présent, qui jette un coup d’œil, qui m’aide à aller réveiller des gens dans la salle, ou d’autres qui ont les doigts ou des mains coincés. Pendant ce temps, je peux poursuivre mon spectacle et le public se sent encadré, en sécurité.

Vous avez justement de plus en plus de gens qui étaient perplexes et qui veulent vivre maintenant l’expérience. Comment l’expliquez-vous ?

J’ai vécu cet engouement­là lorsque j’ai débuté au Québec. Ici, c’est le même phénomène. Au début, tout le monde se demandait « mais qui est Messmer ? Qu’est­ce qu’il va faire sur scène ? » Ils se sont aperçus que les numéros sont là pour faire rire les gens et que ceux qui sont sur scène ont du plaisir à vivre l’aventure.

 

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Carla Bruni – Les French songs de Carla

Carla Bruni – Les French songs de Carla

©Alexandre MarchiÉtoiles

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la venue de Carla Bruni dans la cité des Ducs aura agité le microcosme nancéien ces dernières 48 heures. Du moins celle, hypothétique, de Nicolas Sarkozy qui aura alimenté les conversations dans les coulisses. Au point que la date nancéienne est devenue incontournable dans les agendas politiques.

Quoi qu’il arrive, tous étaient bien là pour accueillir une Carla Bruni tout en grâce, faussement fragile à l’allure sobre et soignée. Pantalon en cuir et veste en velours rouge cintrée pour un concert d’une heure et demie qui a passé en revue le répertoire de l’ex top­modèle. Et c’est postée derrière un rideau au fond de la scène que Carla Bruni a lancé son set avec « Déranger les pierres ». Un titre composé avec Julien Clerc qui donnait le ton de cette soirée intimiste. Tantôt amoureuse avec « L’Amoureuse », « Ta Tien­ ne», «J’arrive à Toi»,ou encore «Tu es ma came», parfois émouvante et touchante avec « Darling » et « Salut Marin », en hommage à son frère disparu, l’artiste a charmé une salle Poirel comble.

Avec pour seul accompagnement un clavier et une guitare, Carla Bruni a su néanmoins jouer les fausses ingénues au moment de lancer « Mon Raymond ». « Il voulait venir à Nancy, Raymond, mais je l’en ai empêché, il est un peu enrhumé. Et quand il est là, je n’en mène pas large ! » murmurait­elle avant de dégainer sa douce insolence.

« Que les choses soient claires, je n’ai rien contre les pingouins ! » Un lancement qui récoltait les clameurs du public nancéien qui en redemandait lorsqu’elle a ponctué son pamphlet par un innocent «Et toc!» Comprenne qui voudra !

Avec ou sans son Raymond, Carla Bruni a une nouvelle fois prouvé que, finalement, elle avait bien sa place dans le paysage musical français. Ses multiples collaborations le confirmant d’ailleurs. Et hier soir, elle a su poser sa voix douce, mise au service de textes denses le temps d’un moment musical intimiste à souhait. Ce qui n’était pour déplaire au sixième rang… Objet de toutes les convoitises et dans lequel les « têtes d’affiche » avaient pris place. A l’exception d’une… Le seul siège de libre hier soir, à Poirel était dans cette rangée.

 

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Stéphane Rousseau – Interview

Stéphane Rousseau – Interview

©Alexandre Marchi
Étoiles

[Morceaux choisis]

Vous revenez avec votre dernier spectacle dans lequel vous abordez des thèmes plus personnels… Est-ce l’âge qui vous a donné envie d’aborder ces sujets ?

Il y a un peu de ça, oui. Mais il y a aussi le fait que j’ai pris un malin plaisir, avec mon spectacle précédent, « Les Confessions », à amorcer le processus en parlant de la mort de mon père, de la naissance prématurée de mon fils… Je trouvais que les gens s’y retrouvaient beaucoup, ils s’identifiaient, se reconnaissaient… Des événements comme cela, on espère ne pas trop en avoir dans une vie. De faire de l’humour dessus, je trouve ça intéressant parce que ça m’aide à faire mes deuils, ça fait du bien d’en rigoler et du coup, je peux passer à autre chose. Ce spectacle est plus léger dans ses thèmes choisis mais en même temps c’est ma séparation – beaucoup ­, c’est le travail que je fais sur moi­même, mes défauts, l’ensemble de ma connerie…

La paternité, l’amour, l’égoïsme, la fidélité… Des thèmes qui n’ont jamais eu autant de sens depuis quelques jours et qui résument, quelque part, votre vision de notre société…

Oui, j’essaie de proposer aux gens une sorte de miroir déformé de leur propre vie. Je pousse les traits de caractère et des fois, je m’approprie certains défauts de mes potes comme si c’était les miens. Je trouve ça amusant, plus la trame est sérieuse et dramatique, plus ça devient drôle et parfois émouvant. Là, j’ai l’impression que l’on rigole plus que dans mes spectacles précédents avec ce fil continu, l’absence de pause…

Dans ce one-man show, l’artiste touché à tout que vous êtes resort vraiment. Cette volonté d’apporter une telle richesse influence-t-elle votre écriture ?

Pas nécessairement au moment de l’écriture mais ça me vient, après, si j’ai un bon flash. Être touche à tout est effectivement une de mes particularités. Et les gens viennent me voir aussi pour ça. Du stand­up pur, il y en a plein, et des bons ! Là, c’est un peu ma petite niche à moi… Les gens qui veulent voir un spectacle un peu différent vont pouvoir se balader dans mon univers, se retrouver dedans…

 

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Cauet – Cauet sur tous les fronts

Cauet – Cauet sur tous les fronts

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’animateur et humoriste truste tous les médias. Et avec succès !

A la radio… A la télévision… Sur internet… Sur scène… Cauet est un boulimique de travail. « J’ai une fâcheuse tendance à dire j’attaque quelque chose mais je vais en enlever une autre… Mais au bout du compte, l’autre, je ne l’enlève pas ! A chaque fois que je devrais l’enlever, je me dis ben non, ça marche, je m’amuse… Du coup je me retrouve à travailler parfois trop », nous déclarait, il y a peu, l’animateur. Lui qui est chaque soir leader sur sa tranche, sur les ondes, avec son émission sur NRJ et qui cartonne avec ses vidéos sur le web. Comme avec son one-man-show, d’ailleurs. Lui qui hésitait, à l’époque, sillonne la France et se produit même au Maroc. « Je suis tout sauf sûr de moi… »  Ce qui ne l’empêche pas d’avoir gagné le pari du one-man-show. « On en est à plus de 220 avec, à chaque fois, un public incroyable ! »

Les attaques ? Cauet les gère… A sa façon ! Et lorsqu’on lui pose la question, la réponse est directe : « Vous savez, je ne vais pas en parler parce qu’on m’a toujours dit, quand j’étais gamin, que le pire dans notre métier, c’est qu’on ne parle pas de vous. Finalement, très honnêtement, j’ai trouvé ça assez bien que l’on parle de moi. On dit toujours que ceux qui ne sont pas critiqués sont vraisemblablement dépourvus de talent ! »

Demain soir, à l’Espace Chaudeau de Ludres, Cauet se livrera… Un peu. « Je suis un garçon très secret, très fermé – je ne suis pas non plus un handicapé des sentiments ! – qui a du mal à parler, qui a du mal à s’ouvrir… . Le spectacle m’a juste permis de me demander :  Est-ce que j’oserais me moquer de moi en public ? Devant des milliers de gens ? La réponse est oui ! » Et avec la proximité, la simplicité et la générosité qui le caractérisent. Ludres n’y échappera pas et c’est tant mieux !

 

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Les Prêtres – Les Prêtres en communion

Les Prêtres – Les Prêtres en communion

©Alexandre MarchiÉtoiles

Près de 3500 personnes ont fait le déplacement, hier soir, dans un Zénith transformé en sanctuaire le temps d’un concert. Sur scène, Les Prêtres ont donné de la voix. Mais avant, c’est Mgr Jean­ Michel di Falco Léandri qui a pris la parole. A l’origine de cette belle et généreuse aventure musicale, le religieux est venu à Nancy avec la malice et l’humour, parfois caustique, qu’on lui connaît. « Vous êtes plus nombreux ici qu’à la messe le dimanche… L’évêché de Nancy devrait peut­être faire payer la messe!»

Les pères Jean­Michel Bardet et Charles Troesch, accompagnés de Joseph Dinh Nguyen Nguyen, ancien séminariste et laïc chrétien, ont démarré leur récital par le puissant « Infunde Amorem » avant de reprendre «S’il suffisait d’aimer», de Céline Dion puis « Les Lacs du Connemara » d’un Michel Sardou qui s’effaçait devant la 7e Symphonie de Beethoven sur laquelle étaient posées les paroles « d’Ouvre ton Cœur ». Les Prêtres maintenaient le cap avec l’Adagio, toujours de Beethoven, et « Mon Enfant est parti ». Les hommages se succédaient avec l’intense « Puisque tu pars », de Jean­Jacques Goldman, « Ecris l’Histoire » du regretté Grégory Lemarchal, et « Je Crois en toi », de Didier Barbelivien, lui aussi à l’origine du projet.

L’heure de l’entracte arrivait, Mgr di Falco revenait sous les projecteurs et avec lui un message de tolérance et de paix… Et quelques clins d’œil aux « chrétiens coincés et grincheux ». L’assistance n’en perdait pas une miette et était d’attaque pour la dernière ligne droite avec, entre autres, « Les Trois Cloches », d’Edith Piaf, « L’Indifférence » de Gilbert Bécaud, « La Chanson du juste » d’Yves Duteil, « L’Envie d’Aimer », tiré de la comédie musicale « Les Dix Commandements »… Des succès du patrimoine musical français qui ont pris, hier soir, une autre dimension avec des Prêtres en communion avec une assistance sous le charme. Disaient merci et « Amen » sur une valse… La messe était dite… Avant un ultime « Allé­ luia »

 

 

 

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Yannick Noah – Une pluie de soleil sur le Zénith

Yannick Noah – Une pluie de soleil sur le Zénith

©Alexandre MarchiÉtoiles

Ces derniers jours ont été rudes… Pour tout le monde. Et le besoin de s’évader, ne serait­ce que quelques heures, est bien présent. Les trois mille personnes présentes hier soir, au Zénith de Nancy, ont voyagé le temps d’un concert. Sur scène, Yannick Noah a joué les guides d’une virée musicale à la fois festive, apaisante mais qui a dit les choses… Et a tenté, au détour de tubes, d’apporter des réponses, à commencer en empruntant « La Voie des Sages », avant que « Les Lionnes » ne rugissent, montrant la direction d’un « Eldorado» dans lequel il y a «du soleil comme s’il en pleuvait ». Même à Nancy…

Tout simplement parce que « c’est à l’intérieur que ça se passe ». Comme ces bons souvenirs que l’on garde, notamment ceux de l’enfance. Une enfance heureuse, au Cameroun, que Yannick Noah a ancrée en lui et qu’il a partagée avec son public dans lequel de nombreux enfants avaient pris place. Ces enfants… « Qu’allons­nous leur laisser ? » La question était posée et provoquait sa « Colère ». Le rideau tombait.

L’artiste réapparaissait en haut des travées et communiait au milieu d’une assistance médusée, qui croyait rêver alors qu’il reprenait en acoustique « Ose », « Jamafrica » et « Frontières ». L’émotion était palpable et montait encore d’un cran lorsque Yannick Noah rendait hommage à « Angela » Davis puis à sa maman dans « Où es­ tu ? ». Avant d’enchaîner sur « Nulle part où aller », « Métisse », « Donne­-moi une vie » ou encore « Aux Arbres citoyens » qui résonnaient encore plus fort, hier soir, au Zénith. A l’image d’un rappel dans lequel « Les Murs » sont tombés et qui a mis le cap sur « Destination ailleurs », là où « On Court »… Le voyage prenait fin, le public avait retrouvé le sourire… Au moins le temps d’un concert. Ce qui est pris n’est plus à prendre…

 

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Alexandre Astier – La Big bang théorie d’Astier

Alexandre Astier – La Big bang théorie d’Astier

©Alexandre Marchi

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Cotume trois pièces impeccable, montre à gousset, pince à cravate dorée… Un paquet de pop­corn à la main, Alexandre Astier est venu livrer sa version du Big bang… Et pas celle servie « sur les chaînes de télévision thématiques… Là où on voit un mec boire sa pisse dans la jungle pour survivre. » Une Exoconférence qui n’a vraiment pu débuter qu’une fois le malaise d’une personne du public pris rapidement en charge. L’impayable Sir Arthur de Kaamelott pouvait alors reprendre le fil de cette conférence et « régler la question de vie extraterrestre ». Pour ça, il a pu s’appuyer sur Swan, l’ordinateur à l’intelligence artificielle redoutable… et facétieuse et ce, malgré une mise à jour.

Le cas Kenneth Cole

Premier thème abordé, l’origine de l’univers. De la « cosmogonie indienne et la cosmogonie Burger », différents cas de figure ont été envisagés. Avant que le cas Kenneth Cole ne soit abordé. Cet Américain, témoin de ce qui est considéré comme la première grande observation d’OVNI… Reçu au sein d’une rédaction du Daily Planet sceptique. Alexandre Astier reformait ensuite les deux grands blocs. D’un côté les États­ Unis se demandant d’où pouvait bien venir un curieux objet volant. Avec l’agent Matthew, de la CIA. De l’autre, cette bonne vieille Union Soviétique à la recherche, elle aussi, de son objet volant bizarre. L’Exoconférence s’attaquait alors à Pioneer, 10, cette sonde spatiale, envoyée dans l’espace par la NASA avec, à son bord, la célèbre plaque représentant un dessin de l’Humanité telle que la voyaient les scientifiques en 1972, à destination d’éventuelles rencontres du troisième type !

Roswell, le « reverse engineering », les canulars, notre belle Voie Lactée au gout de framboise, Nicolas Copernic aux prises avec un religieux lui conseillant gentiment de laisser la Terre au centre de l’Univers ou encore l’incident Zeta Reticuli, Alexandre Astier a achevé sa fresque cosmique et astronomique en comblant le « silence éternel dans cet espace infini». En attendant de remettre ça, ce soir à Ludres et le 15 octobre au Zénith de Nancy.

 

 

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Serge Lama – Interview

Serge Lama – Interview

©Alexandre Marchi

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[Morceaux choisis]

Vous étiez à Ludres en mars dernier, vous revenez à Toul, vous n’arrêtez jamais !

J’ai un petit mois d’arrêt… heureusement d’ailleurs. C’est une tournée très fatigante surtout quand je fais des séries de trois jours de suite. Maintenant, à mon âge, qui avance, je ne suis plus un gamin, c’est dur physiquement.

Vous avez fêtez vos 70 ans, vous 50 ans de carrière. Vous avez toujours conservé cette simplicité et cette proximité avec le public…

Je n’ai pas trop calculé ma façon de me comporter avec le public. J’essaie simplement d’avoir un comportement naturel. Je suis comme ça, quelqu’un de direct et assez naturellement convivial quand je suis devant des gens, même dans la vie.

Lors de vos concerts, on constate qu’un « nouveau » public y assiste, une nouvelle génération qui connaît vos morceaux… Est-ce que cela vous touche ?

Oui… Vous savez, c’est un peu la logique. On peut de demander comment le public continue à aller voir Aznavour mais il y a des chanteurs qui ont eu des carrières puissantes et marquantes, en étant en haut de l’affiche. J’ai quand même fait une vingtaine d’années très fortes où je remplissais des salles à cinq mille, six mille personnes. Ces gens ont écouté et réécouté les disques, les enfants, qui étaient petits, ont entendu ces morceaux. Il y a un moment, évidemment, où ils allaient voir les groupes et les chanteurs de leur génération. Actuellement, il y a un besoin et peut-être un manque comblés par des gens de mon genre, qui écrivent des chansons avec des mots français, des idées qui touchent les gens. Maintenant, on fait plus des chansons pour la danse et les discothèques.

2 décembre 2015 0 réactions
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Stéphane Rousseau – Rencontre

Stéphane Rousseau – Rencontre

©Alexandre MarchiÉtoiles

L’humoriste québécois était de passage à Nancy, hier après­-midi. L’occasion pour lui de revenir sur l’actu du moment. Notamment sur l’attentat contre Charlie Hebdo. Avant de repartir à Paris pour jouer son spectacle. Une capitale en état de siège, ce vendredi. «Il y a deux prises d’otages… Ce n’est pas évident de monter sur scène et de faire rire les gens dans un tel contexte. Mais au bout de quelques minutes, ça fonctionne malgré tout », expliquait Stéphane Rousseau lors de son passage dans nos bureaux.

L’occasion pour lui de découvrir la fabrication d’un quotidien régional français qui fait le grand écart entre l’hyper-proximité et l’information internationale. Traitement de l’information, choix des titres, heure de bouclage, cahiers spéciaux, publicité, outils nécessaires… les différentes étapes de la fabrication quotidienne des dix­huit pages de l’édition de Nancy lui ont été détaillées.

Les spectacles à chaud

Mais une question le taraudait… Lui, le showman. « Est­ce que vous restez jusqu’à la fin des spectacles lorsque vous les couvrez ? » La question se pose, en effet. « Oui, nous avons une souplesse horaire qui nous le permet. Si on ne peut pas, on fait le choix de ne pas couvrir. » Stéphane Rousseau dégainait ensuite ses crayons, dont il ne se sépare jamais. L’occasion pour la rédaction de lui demander deux dessins illustrant un papier du jour et l’attentat contre Charlie Hebdo.

« Ça fait trois jours que je n’arrête pas de me dire qu’il va falloir que je griffonne sur le sujet. Je suis plutôt dans un style surréaliste, parfois trafiqué… Pas dans la caricature. Va falloir que je le change sur ce coup­-là ! » Et avec succès puisque l’humoriste québécois, en quelques coups de crayon, livrait deux dessins collant à cette actualité tragique. Mais sans jamais se départir de cet humour simple et généreux qu’il a partagé… autour d’une galette des rois en attendant son retour au Zénith le 1er février prochain.

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Cats on Trees – Rugissements de plaisir

Cats on Trees – Rugissements de plaisir

©Alexandre Marchi
Étoiles

Les Cats on Trees ont fait chavirer le Chapiteau lors d’un pur concert pop. Sans doute un des plus beaux plateaux de ce cru 2014.

Ils étaient attendus. Dans cette nouvelle scène qui pousse fort… Très fort même, les Cats on Trees ont confirmé leur statut de tête d’affiche, hier soir, sous un Chapiteau à guichets fermés. Le duo toulousain a sublimé encore un peu plus son premier album – qui n’en avait déjà pas besoin – dans un set à l’habillage lumineux ultramoderne, sobre et surtout diablement efficace.

Epaulés par un quatuor à cordes, aux consonances celtes sur certains morceaux, Nina Goern et Yohan Hennequin ont fait parler leur complicité. Elle au clavier, posant sa voix touchante, lui à la batterie, les deux complices ont déroulé. Envoyant très tôt leur tube « Sirens Call », histoire de passer à la vitesse supérieure. Avant d’enchaîner par « un morceau plus en joie, qui fait du bien »… «Flowers » faisait voir la vie en rose. Le dernier virage était amorcé… « Tikiboy » précédait la dernière perle des Toulousains, « Hoo Hoo » que le public a repris sans se faire prier. Un public secoué dans la foulée par « Wichita » que Nina Goern, intenable derrière son clavier revenu sur le devant de la scène, a asséné. Un pur moment de pop­rock anglaise, à mi­chemin entre les Cranberries et The Corrs, pris à contre­pied par la reprise langoureuse de Selena Gomez, « Love you a Love Song », baignée d’un chaleureux halo de lumière rouge, intimiste jusqu’au bout des leds.

Et comme les bonnes choses ont toujours une fin, les Cats on Trees décochaient leur rappel avec « Jimmy » avant de naviguer entre deux eaux et de reprendre « Les Bateaux », seul morceau en français. La boucle était bouclée, le Chapiteau pouvait rugir de plaisir !

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Plaza Francia – Une milonga a la Pep’

Plaza Francia – Une milonga a la Pep’

©Alexandre MarchiÉtoiles

Catherine Ringer était de retour, hier, sur le NJP avec Plaza Francia. Le mariage du tango­ electro de Gotan Project avec une des égéries du rock français. Et dire qu’au départ, elle ne devait interpréter qu’une ou deux chansons.
Quand Makaroff et Müller, deux des têtes pesantes de Gotan Project, esquissent Plaza Francia, ils ont en tête de faire appel à plusieurs chanteuses. Leur rencontre avec Catherine Ringer les fera changer d’avis, au point même que l’on a l’impression que cet ambitieux projet est taillé sur mesure pour elle !
Une évidence qui a rayonné, hier soir, sous le Chapiteau du Nancy Jazz Pulsations.

Cheveux attachés, une sobre robe noire, l’ex Rita Mitsouko avait des allures de diva argentine pour lancer l’un des concerts les plus attendus de cette 41e édition, avec « La Mano Encima » avant d’égrainer les pépites qui jalonnent l’album « A New Tango Song Book ». De «Secreto»à«Timidez»en passant par « La Mision », « Invisible » et « Triptico », l’alchimie a opéré, transformant le Chapiteau en une gigantesque milonga où le tango était roi.
Omniprésente sur scène, Catherine Ringer a su s’effacer avec élégance sur certains morceaux pour laisser Christoph H. Müller et Eduardo Makaroff reprendre la main et mettre ainsi Gotan Project sous les projecteurs nancéiens. Avant de revenir tout de rouge vêtue, robe à paillettes, châle sur les épaules, escarpins noirs et chignon impeccable, flamboyante comme jamais, pour poursuivre cette enivrante fresque musicale argentine.
Le rappel que tout le monde attendait déboulait sur un ultime clin d’œil à l’Argentine avec « Marcia Baïla », mis à la sauce Gotan… Nous rappelant, une fois encore, que les Rita manquent cruellement à un paysage musical français adouci par les « Va-­et­-vient du cœur » de Plaza Francia.

2 décembre 2015 0 réactions
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Stars 80 – Un peu plus près des étoiles !

Stars 80 – Un peu plus près des étoiles !

© Alexandre Marchi

Étoiles

L’agitation qui régnait ces derniers jours autour de la venue de la tournée Stars 80 et de ses précieux sésames a trouvé son explication hier soir. Il ne restait plus une place libre dans un Zénith transformé en serre tropicale ! Une température qui n’a pas eu l’occasion de perdre le moindre degré le temps d’un concert qui a donné l’impression aux quadras de se retrouver dans leur chambre d’ados, accros aux radios libres émergentes!

Et c’est par un hommage collectif à Gérard Blanc, l’ex Martin Circus, que le show a été lancé, avec « Une Autre Histoire ». L’occasion pour le public, perruque lamée sur la tête et lunettes disco sur le nez, d’être rassuré. Les stars étaient bien là. Patrick Hernandez, Jean­Pierre Mader, Phil Barney, Emile et Image, Début de Soirée, Cookie Dingler, Jean Schultheis… La classe était au complet. Mais c’est Julie Pietri, telle une prêtresse, qui a fait se lever le Zénith… Un Zénith dans lequel les filles, que Patrick Coutin aime toujours autant regarder, faisaient monter le volume et adoraient toujours autant une Pauline Ester en forme. Tout comme Phil Barney, d’ailleurs, qui avait l’œil du tigre, Emile qui prenait l’autoroute pour l’enfer d’AC/DC avant de confirmer, avec ses potes de tournée, son côté rebelle et « Antisocial », entourant une Lio qui ne compte toujours pas pour des prunes.

Mais les années 80, c’est aussi les Rita Mitsouko et Michel Berger et leurs tubes qui n’ont toujours pas pris une ride. A l’image des « Boys » qui entouraient une Sabrina bouillonnante passant le relais à Jean­-Luc Lahaye, « débarquant » sous les sunlights nancéiens. Rejoint ensuite par la troupe pour une chanson des Restos du cœur toujours – malheureusement – d’actualité. Patrick Hernandez, Jean Schultheis jouant du piano debout et leurs acolytes se lançaient alors dans un bœuf savoureux et baissaient le rideau sur « Heal the World » du Roi de la Pop. Le film n’était pas loin, Patrick Timsit et Richard Anconina n’étaient pas en coulisses mais leurs ombres planaient sur ce show de près de trois heures qui nous aura rappelé que ces années 80 avaient été incroyablement riches ! A la différence des années 2000 où tout a été aseptisé.

 

 

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Kamel le magicien – Interview

Kamel le magicien – Interview

©Alexandre Marchi

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[Morceaux choisis]

Le grand public vous a découvert dans le Grand Journal. Comment êtes-vous arrive dans l’émission ?

J’ai pris le métro qui m’a déposé quai André ­Citroën ! En fait, avant, j’étais sur France 4, où j’ai débuté dans une émission qui s’appelait « Les Agités du Bocal ». Dans la continuité, j’ai fait de la street magie. C’est comme ça que le Grand Journal m’a repéré…

Comment s’est passé votre premier tour sur le plateau avec une star américaine ?

J’avais la pression. C’était avec Meryl Streep, le
4 septembre 2009. C’est une date gravée à vie. On m’a appelé début juin pour me dire « voilà, on aimerait vous rencontrer, on vous rappelle en août ». Mi­ août, rien… Le 20 non plus… Et le 30 ou 31 août, on m’appelle. Je n’y croyais plus.

Vous êtes parfois dans le stand-up lors de vos numéros…

À la base je suis vraiment magicien mais c’est vrai que je mets toujours une part d’humour dans ce que je fais.

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Patrick Hernandez – Interview

Patrick Hernandez – Interview

©Alexandre MarchiÉtoiles

[Morceaux choisis]

Le public vous connaît pour votre carrière solo… Alors que vous avez débuté en jouant dans des groupes, au début des années 70. Quels souvenirs gardez­-vous de cette époque ?

Je travaillais, à l’époque, en 1973, avec un groupe qui s’appelait Paris Palace Hôtel. J’avais 24 ans. J’en garde d’excellents souvenirs. Ce sont des périodes où on se fait les dents et qui m’ont amené, finalement, petit à petit, jusqu’en 1979, à attaquer des scènes internationales avec «Born to be Alive ». J’étais bien préparé parce qu’on va dire que les classes ont été longues !

Des classes longues, en effet, mais vous avez failli tout arrêter…

Après cette période de groupe, j’avais déjà réalisé trois disques, vécu pas mal de choses et vu le show­business de l’intérieur. Finalement, c’est vrai que juste avant de faire «Born to be Alive» avec le producteur belge Jean Vanloo, j’étais retourné dans le Périgord et fait un peu d’élevage. Ce n’est pas que je me destinais à devenir cow­boy mais c’est la situation qui avait fait que je me suis lancé dans l’élevage de veaux, pour être exact. Là, j’étais effectivement prêt à passer à autre chose. Puis c’est sur une relance de Jean Vanloo, me demandant de le rejoindre en Belgique pour réaliser un autre disque que, dans la foulée, nous avons fait « Born to be Alive ».

Le paradoxe de ce tube est qu’il n’a pas immédiatement marché en France. C’est en Italie qu’il a explosé…

C’était surtout le hasard des choses. On a achevé l’enregistrement de « Born to be Alive » tel que les gens le connaissent aujourd’hui, en septembre 1978. De septembre à décembre, on s’était projeté partout en France… Maisons de disques, radios, discothèques… Personne n’en voulait, tout le monde disait qu’il y avait un défaut quelque part. Le tempo était trop rapide, le nom de l’artiste n’allait pas, le titre était un pléonasme en anglais… D’après tous ces gens, il y avait plein de handicaps.

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Cauet – Interview

Cauet – Interview

© Alexandre Marchi

Étoiles

[Morceaux choisis]

On se souvient de vos débuts sur scène… Vous avanciez sur des œufs et finalement, vous êtes toujours présents. Quel regard avez-­vous sur votre parcours ?

C’est magique ! Je suis, contrairement à l’image que l’on peut parfois avoir de moi, tout sauf sûr de moi. Il y a des gens qui ont cette facilité de foncer tête baissée, d’aller sur scène comme si de rien n’était alors que moi, j’ai besoin, avant d’y aller, d’être certain que tout est calé, que le spectacle est bon, que les vannes sont drôles… J’étais donc très pessimiste au démarrage. J’avais dit à mes équipes « vous savez, si on fait trente dates, ce sera déjà magique ». On en est à plus de 220 avec, à chaque fois, un public incroyable, qui rit et qui se lève à la fin. Tout ça me touche beaucoup, encore maintenant, parce que je n’imaginais pas ça ! Tout ça est magique parce qu’en même temps, c’est exactement ce que je voulais faire.

Une envie qui n’est pas nouvelle… À l’époque de La Méthode Cauet, lorsque vous receviez Arthur, vous lui disiez avoir une forme d’admiration pour lui lorsqu’il est monté sur scène, avec son one­-man­ show…

C’est vrai et je l’ai toujours dit. Y compris quand lui était en spectacle et pas moi. Il faut toujours avoir du respect pour les gens qui se mettent en danger seuls. Samedi soir, j’avais des copains qui étaient chez eux, devant la télé, ou qui étaient en soirée. Moi, je venais de me taper un avion puis trois heures de voiture pour aller jouer à Vittel ! Et le lendemain, à 8 heures du mat’, je reprenais la voiture ! C’est un métier où on est beaucoup sur les routes et où il faut être très humble… Il faut vraiment être heureux d’aller voir les gens ! C’est ce qui me motive… Pendant que j’ai les fesses dans un train ou une voiture, je me dis que le soir, on va se marrer, que ça va être génial… Et je ne vous cache pas que le petit restaurant d’après est pas mal non plus… Celui­là, il faut le choisir avec soin. À 23 h 30, vous êtes très content d’attaquer le rumsteck !

Vous parlez de métier… Entre la radio, la télévision, la scène… Quel est finalement votre job ?

J’ai quatre boulots ! Je fais de la télé, de la radio, du one­man­show, je mixe dans des grands clubs. Je suis également producteur de vidéos sur le web. On a reçu, lundi, le prix du meilleur producteur internet 2014 et de la meilleure chaîne internet… Je suis fier de ça ! Au final, j’ai cinq­ six boulots, en fait ! En revanche, je vais être honnête avec vous, c’est un petit peu trop. Je travaille seize à dix­sept heures par jour…

 

 

2 décembre 2015 0 réactions
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Détroit – Cantat dans le Détroit de Nancy

Détroit – Cantat dans le Détroit de Nancy

©Alexandre Marchi

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Près de 3000 fans ont fait le déplacement, hier soir, au Zénith de Nancy. La date était gravée dans le marbre pour bon nombre de fans. Des fans de Détroit mais surtout de Noir Désir qui a laissé un trou béant sur la scène rock française. Et pour que les choses soient claires, Bertrand Cantat et Pascal Humbert ont lancé leur puissant set, lumineux et métallique, avec « Muse » avant que l’Horizon ne se dégage pour « Ernestine » qui entend encore et toujours des voix mais qui, finalement, sui­vra son étoile…

Iggy Pop et ses Stooges ricochaient alors dans la fosse avec la reprise de « Gimme Danger » qui mettait dans le mille à l’heure où le « Fleuve » inondait le Zénith alors qu’un ange passait et se désolait. Le premier rappel arrivait… Au bout d’une heure de concert !

Les fans trouvaient au final ce qu’ils étaient venus chercher… Trépignant, pour certains, depuis 2002, année de la dernière apparition, à Nancy, sur scène de Bertrand Cantat. De retour sous la lumière, le gratteux surdoué à la voix frissonnante, occupant tout l’espace disponible, regardait « Droit dans le soleil », accompagné au violoncelle, et faisait la révérence à une sensuelle « Sa Majesté ».

La soupape sautait et la cocotte­-minute finissait par exploser. Cantat envoyait en rafale « Un Jour en France », « Fin de siècle » et le jubilatoire « Tostaky » qui n’a pas pris une ride ! Suivaient « Le Vent nous portera » et « Comme elle vient » qui revenait comme un boomerang ! Avec ou sans Noir Désir, Bertrand Cantat et ses envolées géniales résonnent encore et toujours avec un Pascal Humbert se fondant sans difficulté dans cet univers parfois torturé. Le public était debout, la messe de deux heures était dite.

 

1 décembre 2015 0 réactions
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Ary Abittan –  Ary Abittan passionnément

Ary Abittan – Ary Abittan passionnément

© Alexandre Marchi

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Hier soir, sur la scène de la salle Poirel, Ary Abittan est entré comme il est sorti… En musique ! Mais durant près d’une heure vingt, après s’être inquiété auprès du public s’il y avait autre chose que la Place Stanislas à visiter à Nancy, l’humoriste, qui a cartonné dans « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu », a offert à l’assistance une véritable revue des troupes.

A commencer par le mec légèrement jaloux, qui « s’est pris la tête avec sa meuf » le matin même. Une copine qu’il pas­ se à la moulinette au téléphone. Sa soirée passée, ses coups de fils, ses ex… Autant de prétextes l’amenant vers un langage fleuri passant comme une lettre à La Poste lorsqu’Ary Abittan s’y colle.

Les scènes de vie se pour­ suivaient avec le crooner Ali Ben Hata, susceptible sur les bords, un rien soupe au lait. Tout comme le dramaturge snobinard de la Comédie Française, Michel Varuk, à l’accent guindé capable de manier le verlan avec une dextérité feutrée. Un personnage haut en couleur, à peine éloigné de la réalité, en fait, pensant que la culture, évidemment réservée à une élite, ne passe que « par des acteurs mondialement inconnus », incapable de raconter une histoire drôle et surtout ayant de grandes théories sur les pruneaux et les Kinder Pingui !

Et après une visite parano chez le médecin et un instant café dans lequel Ary Abittan campe un George Clooney plus vrai que nature, l’humoriste franchissait le pas, après onze ans de vie commune avec Nathalie : il demandait le divorce ! Rêvant, lui aussi, d’avoir « un avocat. On est les seuls, tous les autres le sont ! Ils ont des histoires incroyables à raconter… On est heureux et on n’a rien à dire !»Et d’enfoncer le clou : « Le matin, au café avec mes potes, ils parlent de pensions alimentaires, de référés, de garde alternées… Je ne peux pas rebondir ! »

Du fils caché de Jean­-Marie Le Pen–à qui sa mère « payait l’aller » et « son père le charter » pour les vacances – à Jean­-Claude, ex-­camé flippant sortant de désintox, en passant par une météo en italien et un JT en arabe, Ary Abittan et ses savoureux instants de vie passionnés et décalés ont régalé une salle Poirel euphorique.

 

1 décembre 2015 0 réactions
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Jean-Louis Aubert – Coup de fil à Houellebecq

Jean-Louis Aubert – Coup de fil à Houellebecq

© Alexandre Marchi

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« Aubert chante Houellebecq »… Nombreux sont ceux à s’être demandé ce qu’ils allaient voir sur la scène du Zénith de Nancy. Jean­-Louis Aubert leur a rapidement apporté une réponse en déroulant son dernier opus « Les Parages du vide », hommage à l’écrivain qui apparaissait, hier soir, en ombre chinoise sur le rideau blanc translucide.

« Sant’engracia » ouvrait un set de près de trois heures, jalonné d’interventions de Michel Houellebecq sur le fond de scène. « Isolement » précédait un des succès de Téléphone, « Métro », avant que « Novembre », « Les Canaris » ou encore « Reflets du vide » ne complètent le tableau aux intonations sensuelles et jazzy sur « Delphine ».

Et alors que « L’Enfant et le Cerf­-volant » apportaient un instant de douceur, « Les Plages » faisaient sursauter le public qui trépignait… La lune toujours aussi blonde n’était plus très loin, l’assistance basculait dans « Un Autre Monde » dont rêve toujours un Jean­-Louis Aubert généreux, heureux, tout simplement d’être là.

Dans les gradins, les fans dégainaient les « air­ guitares », les morceaux de bravoures de Téléphone ricochaient, emmenaient le Zénith de Nancy à New York. « Alter Ego », « Argent trop cher », « Juste une illusion »… «La Bombe Humaine » en acoustique, tout comme la reprise de Barbara « Dis, quand reviendras­ tu ? » lançait le denier morceau « Temps à Nouveau » avant un rappel signant le retour le Houellebecq sur « So Long », suivi de « Puisses-­tu » fermant le ban…

Du moins pour quelques minutes, Jean­-Louis Aubert atomisait le Zénith avec « Ça, c’est Vraiment toi ». Nous rappelant au passage que les héritiers de Téléphone se font toujours attendre… Corine, Richard et Louis, si vous nous entendez…

 

1 décembre 2015 0 réactions
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Kev Adams – Revoilà Kev Adams

Kev Adams – Revoilà Kev Adams

© Alexandre Marchi

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Le compte à rebours est lancé… Dans les tra­vées du Zénith, ça trépigne, ça sursaute, on s’impatiente. L’attente est grande. Plus que quelques secondes… Et le chéri de ces demoiselles arrive enfin ! Après Toul en février dernier, et un nou­veau Zénith le 7 juin pro­chain, celui qui a fait les belles heures de «Soda» et de « Profs » en a remis une cou­che, hier soir, avec son der­ nier spectacle « Voilà Voi­là ». Où comment Kev Adams, barbe naissante et pompes personnalisées aux pieds, voit notre société, ses travers, ses délires ou enco­re ses aberrations avec cette légèreté qui fait du bien.

« Les gens voient toujours l’ado de 17 ans… J’en ai 23. Je pourrai être serveur… Vendeur en boutique de fringues… » Mais c’est définitivement en éternel ado que ses fans l’adorent, même si « la vie passe vite. On est gamin, jeune homme, monsieur, papa, papy… »

Malgré tout, hier soir, Kev Adams avait « plein de choses à raconter ». Sa virée sur la Canebière « où il a croisé un vieux porc de Marseille ». Ou encore son passage sur les routes de campagne jalonnées de panneaux triangulaires avec des cerfs. Est­ ce que dans la forêt, il y a aussi des panneaux avec des humains ? » Sans oublier son voyage à New York où « quand tu ouvres la fenêtre, tu entends des bruits américains, à Nancy… » L’humoriste dégainait alors sa plus belle imitation du cri du corbeau! «J’ai envie de faire pipi… » Dans les gradins, la situation ne s’arrangeait pas ! A chaque réplique, les rires fusaient… Les gloussements aussi. Notamment lorsque Kev Adams, à la manière de Franck Dubosc à qui il a donné la réplique dans « Fiston », se moquait gentiment des prénoms « atypiques »… A commencer par le sien ! « Vas­-y, lève le bras!» Deux lycéennes ayant pris place dans les premiers rangs ont failli décrocher le jackpot… Mais ce fut, finalement, Prune, Wendy, Roumiana, Xibeny et Eponine !

Mais qu’importe, leur idole était là… C’était bien là l’essentiel !

 

 

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Serge Lama – Serge Lama entre émotion et légèreté

Serge Lama – Serge Lama entre émotion et légèreté

©Alexandre Marchi

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Cinquante ans de carrière… Et finalement, pas une ride ! Qu’on le veuille ou non, Serge Lama fait partie de ces artistes qui traversent les années – et les décennies ! – sans encombre. Son répertoire aussi, d’ailleurs, puisqu’à chacun de ses passages, les mélodies sont reprises et font de ses concerts des moments musicaux uniques marquants.

Hier soir, le millier de fans garnissant l’Espace Chaudeau, de Ludres, tapaient du pied devant l’entrée, près d’une heure et demie avant le début du set de Serge Lama. Au menu de cette soirée à guichets fermés, près de vingt­-neuf morceaux, passant en revue sa carrière, qui ont comblé un auditoire sous le charme.

Tantôt mélancolique lorsqu’il a évoqué son enfance dans « Les Ballons Rouges », tantôt léger avec les « trente-­deux » positions du Kama­sutra dans le «Mémorandum pour un pucelage », parfois grave lorsqu’il a repris « La Fille dans l’église » ou « Des Eclairs et des revolvers », l’artiste a médusé un auditoire qui n’en a pas perdu une miette avant de monter en puissance quand, sur un air de jazz manouche, Serge Lama a lancé « Femme, femme, femme ».

Quatuor féminin

Des femmes omniprésentes puisque l’artiste était accompagné sur scène d’un délicieux quatuor féminin, composé de trois violons et d’un violoncelle, qui a su donner un supplément d’âme à des mélodies léchées et millimétrées. Le tout habillé d’un décor soigné composé d’un drap savamment froissé donnant de la profondeur à une mise en scène efficace.

Ce jeudi soir, celui qui a longtemps été « malade » a démontré que l’omniprésence médiatique n’était pas indispensable lorsque l’on respecte son public.

Des tubes aux morceaux moins connus, des « Petites Femmes de Pigalle » à « Je suis malade », en passant par « D’Aventure en aventure », « L’Algérie », « Le Chanteur », « Marie la Polonaise », « Mon Ami mon maître » ou encore « La Chanteuse a vingt ans », Serge Lama a une fois encore maîtrisé son sujet de bout en bout. Mais ça, on s’en serait douté !

 

30 novembre 2015 0 réactions
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Gad Elmaleh – « On est tous pareils ! »

Gad Elmaleh – « On est tous pareils ! »

© Alexandre Marchi

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Il y a cinq ans, «Papa» était en haut… Hier soir, papa est revenu « Sans tambour » pour satisfaire des fans en manque. D’ailleurs, son Zénith, Gad Elmaleh l’a rempli à la vitesse grand ­V avec un one­-man­ show maîtrisé de bout en bout, séduisant les 3.500 personnes qui avaient pu se procurer le précieux sésame.

Au menu, des nouveaux personnages mis dans des situations improbables, des thèmes tournant autour des différences hommes­-femmes, de la religion, des désagréments de la célébrité, de son enfance au Maroc ou encore des petits travers qui font le charme de notre société. Une société, « parfois égoïste » mais où, finalement, « on est tous pareils ».

C’est­-à­-dire ? « A la pompe à essence, qui n’a pas essayé de faire un montant rond… Qui ne sert à rien!» Mais encore ? « Tout le monde a, au moins une fois, regardé sa montre… Sans avoir la moindre idée de l’heure qu’il est ! » Sans oublier « l’interrupteur que l’on essaie absolument de mettre en position… Ni allumé, ni éteint » Que dire aussi du comportement des gens dans les ascenseurs « qui, quand ils voient un mec qui court pour le prendre, appuient sur le bouton pour fermer les portes, l’air de rien. »

Devant un public chaud bouillant, avec lequel Gad Elmaleh a joué tout au long de son spectacle et qui l’a poussé à improviser avec succès entre deux répliques qui fusaient, l’humoriste a poursuivi sa fresque sociétale et a abordé son rapport avec la notoriété « qui n’a pas que des avantages », notamment au bistrot où le « patron a mis cinq sucres dans mon café parce qu’il m’aimait ! » En revanche, à New York, « là où les taxis s’arrêtent quand tu leur fais un signe », l’anonymat, « c’est cool… Une semaine, parce que la deuxième, ton ego en prend un coup ! »

Déclenchant les fous rires à chacune de ses mimiques, Gad Elmaleh a envoyé la sauce dès son entrée sur la scène du Zénith. Et ce devant un public chauffé à blanc et particulièrement réactif – « On t’aime Gad… Ça va pas être possible là… Je suis déjà sur un coup ! » – avec lequel il s’est amusé durant tout son one-­man­ show. Il a passé en revue notre quotidien qui n’est finalement pas si routinier que ça lorsque c’est lui qui nous livre son analyse… Et pour ceux qui l’auraient loupé hier soir, deux séances de «rattrapage» sont prévues les 16 et 17 mai prochains… Là aussi, il n’y en aura pas pour tout le monde.

 

 

30 novembre 2015 0 réactions
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Kev Adams – Interview

Kev Adams – Interview

©Alexandre Marchi

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[Morceaux choisis]

De la MJC de Neuilly-­sur-­Seine à l’Olympia, en passant par le Bataclan. Que de chemin parcouru en très peu de temps. Quel recul avez-­vous ?

Peu de recul ! Et j’ai envie de dire tant mieux. Je crois que pour avancer encore plus vite dans la vie, il ne faut pas s’attarder sur ce que l’on a déjà fait. Du coup, j’ai un peu de mal, le soir en me couchant, à célébrer les trucs ! Et me dire : «Mec, tu as 22 ans, tu as fait l’Olympia, des millions de vues, des millions de gens qui te suivent et qui t’ont vu au cinéma… » J’ai du mal à me dire tout ça. En général, je vais me coucher en me disant : « Qu’est­- ce qui se passe demain?» Je ne suis pas du genre à accrocher les photos de mes souvenirs. Je suis plutôt du genre à accrocher les photos de mes projets.

A la télévision, au cinéma, un one-­man­ show : vous êtes sur tous les fronts. Comment parvenez­-vous à tout gérer ?

J’ai la chance de ne pas avoir de contrainte familiale. Je con­sidère ça un peu comme une période d’étude, comme si j’étais un gamin normal en me disant : « Tu es jeune, il faut que tu cravaches maintenant. Faut que tu sois sur tous les fronts et il faut que tu sois bon. » Pour ça, il faut prendre le temps de travailler, c’est ce qui te permet de durer.

Vous avez assuré des premières parties prestigieuses. Quels souvenirs en gardez­-vous ?

Des souvenirs magiques ! Mais ce qui est frustrant, c’est lorsqu’un rêve arrive, on passe très vite à autre chose. Faire la première partie de Gad, c’était un rêve de gosse. Et puis je l’ai fait, et j’étais là à me dire : « Qu’est-­ce qu’on fait maintenant ? » Mais j’ai énor­mément appris à ses côtés comme aux côtés des autres.

 

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Les Inouïs de Bourges

Les Inouïs de Bourges

© Alexandre Marchi

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Hier soir, les cinq groupes en lice pour l’audition régionale des Inouïs du Printemps de Bourges se sont donc retrouvés sur la scène du Club de L’Autre Canal pour cette ultime étape avant la sélection nationale.

Dans la salle, le jury régional, bien sûr, mais aussi les jurés nationaux qui ont pris des notes et qui ont pu se faire une idée de la richesse de la scène locale. Une scène locale lancée idéalement par Jean Elliot Senior, accompagné de quatre musiciens, qui a dégainé sa musique léchée et millimétrée, où s’entremêlent piano, guitare et cuivres, pour son set de trente minutes. Grand Blanc prenait ensuite le relais avant de laisser place à The Wise Dude’s Revolver et son rock psyché épuré qui a fait monter encore d’un cran la température dans un Club plein comme un œuf. Cyril Dupont et sa bande mettaient sur orbite Capture pour sa séquence d’une demi-­heure.

Auditions régionales

Un passage également attendu par le public, la formation commençant, elle aussi, à se faire une jolie renommée sur les scènes du Grand Est, notamment. Et c’est The Waters qui fermait le banc. Il était minuit passé et il faudra attendre un bon mois avant de savoir si un ou plusieurs des finalistes seront retenus. En effet, le jury national va effectuer la tournée des auditions régionales avant de délibérer et donc de désigner la trentaine de chanceux qui participeront au Printemps de Bourges.

 

30 novembre 2015 0 réactions
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Messmer – L’Expérience Messmer

Messmer – L’Expérience Messmer

© Alexandre Marchi

Étoiles

Ils sont venus en nombre, hier soir, à Ludres, pour ce rendez­-vous fixé par le plus médiatique des hypnotiseurs. Le très ponctuel Messmer a fasciné près de 1.200 personnes durant un show à la fois hallucinant et déroutant où l’humour est omniprésent et durant lequel le public est acteur.

Piochant dans son grimoire

Et c’est par son « shopping » que le Canadien a débuté son spectacle en invitant les spectateurs à le rejoindre dans son univers intemporel, « où le public est le héros ». Piochant dans son « grimoire », Messmer a commencé en s’attaquant à la totalité de l’Espace Chaudeau. « Vous allez abandonner vos repères… Décroiser les jambes et joindre vos mains au­-dessus de vos têtes et vous allez fermer les yeux… À trois, vous vous réveillerez. » Une fois le premier tri effectué, le fascinateur invitait les volontaires à monter sur scène pour n’en retenir qu’une quinzaine totalement réceptive à son magnétisme. L’expérience Messmer était lancée.

C’est Cédric qui impressionnait le premier le public nancéien en prenant position, raide comme un piquet, entre deux petites plateformes. La suite ? Un festival de postures plus hallucinantes les unes que les autres. D’abord allongés sur scène, les « somnambules » ont ensuite pris la position fœtale avant de sortir « du ventre » de leur mère et pousser leur premier cri et téter… Et pour que la régression soit totale, Messmer les a ramenés à l’époque de la Guerre du feu. Une époque au cours de laquelle la « tribu » a combattu une troupe de mammouths avant de faire la danse de la victoire autour de la dépouille la bestiole.

C’est ensuite Anthony, de Nancy, qui s’est « illustré » en coiffant le casque d’Einstein qui le transformait en Franck… Einstein ! Sous les yeux ébahis de sa femme Solène qui commençait sérieusement à l’agacer… Avant un réveil aussi soudain que comique !

Durant tout son show, Messmer a multiplié les expériences et les numéros incroyables devant un public à la fois subjugué et médusé.

 

 

30 novembre 2015 0 réactions
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Muriel Robin – Une Muriel Robin grand cru

Muriel Robin – Une Muriel Robin grand cru

© Alexandre Marchi

Étoiles

On avait l’impression que c’était hier… Et pourtant ! Huit années que le public nancéien l’attendait. Muriel Robin a fait partager sa joie avec une assistance impatiente… « Mais qu’est-­ce que vous avez foutu ? » lançait-­elle d’entrée. Avant de se demander si « les jeunes me connaissent, ils n’étaient pas nés quand j’ai créé L’Addition… J’en suis à ma troisième génération ! »

Une longue introduction au cours de laquelle elle a évoqué sa vie privée, – « il paraît qu’elle est avec une fille… Ben oui, avec Catherine Deneuve ! » – les huit années passées et ce qu’elle a fait durant ce temps. Des questions auxquelles Muriel Robin a apporté des réponses hier soir sur la scène du Zénith.

On a ainsi fait connaissance avec Muriel Robin enfant, sur les bancs de l’école et le soir, au moment de se coucher. Un moment de partage avec son père qui lui racontait des his­toires… A dormir debout justement !

« Si je pose un lapin c’est que je suis là!»

On apprenait aussi que ses parents vendaient des chaussures sur les marchés, « je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche… Heureusement en fait ! Qu’est­-ce que j’en aurais fait ? » Quant aux marchés, « le premier endroit où j’ai rencontré des acteurs », entrait en scène Janine qui revendait une multiprise, de la pâte à crêpe, un rôti de porc et le pin’s de Daniel Guichard… Le tout pour, non pas 100, mais 50 francs ! « Des forains qui sont un peu comme des comédiens… Ils démontent et remontent tout chaque jour. »

Muriel Robin envoyait ensuite ses interprétations d’expressions toutes faites… « Faire un carton », « Monter sur ses grands chevaux, « Poser un lapin »… «Ça ne veut rien dire ! Si je pose un lapin, c’est que je suis là ! Et puis, en ville, ça ne marche pas!»

Des expressions qui ont finalement fait office de fil rouge au spectacle… Et tout ça avant de revenir à l’Urssaf et l’argent en liquide que ses parents comptaient au lever – « chaque matin, dans la cuisine, j’avais l’impression que mes parents revenaient d’un braquage ».

Le one­-woman­-show était lancé et on retrouvait une Muriel Robin en pleine forme. Débit de parole rapide mitraillant des textes ciselés, passant du coq à l’âne avec une facilité déconcertante, donnant un rythme soutenu à son nouveau spectacle qui fait l’unanimité partout où l’artiste passe.

Toujours drôle, parfois touchante et émouvante, mais aussi légère et espiègle, souvent dans l’autodérision, après 25 ans de carrière l’humoriste n’a pas changé d’un poil et a su rester la même dans un monde qui bouge. Et hier soir, Muriel Robin a régalé, une fois encore, les 2.000 personnes qui avaient pris place dans les gradins du Zénith et qui en redemandaient… Huit ans, finalement, c’est long !

 

 

30 novembre 2015 0 réactions
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NRJ Music Tour – Des stars sur un plateau

NRJ Music Tour – Des stars sur un plateau

©Alexandre Marchi

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Le Zénith affichait complet hier soir pour la venue de Tal, Alex Hepburn, Birdy et Sean Paul.

En quelques jours, le Zénith de Nancy aura fêté ses vingt ans de manière assez incroyable…

Patrick Bruel, le lancement de la tournée de Texas et hier soir, le passage du NRJ­ Music­Tour et son plateau de vedettes internationales. Plus de 4.700 spectateurs – dont beaucoup enfants venus voir leurs idoles – étaient parvenus à se dégoter le précieux sésame pour assister au show.

Mais avant ça, les fans ont eu droit à une mise en bouche en ville, à Nancy, puisque la radio avait programmé une délocalisation. Et les plus férus ont bravé la pluie et ont fait la queue devant le café du Commerce, sur la place Stanislas. Il faut dire que l’affiche était alléchante. Tal, Alex Hepburn, Birdy et Sean Paul. Tous se sont succédé sur le plateau nancéien avant de regagner le Zénith, le soir, pour le concert événement. Animé par un Cauet en grande forme, qui a d’ailleurs aussi donné de la voix avec son morceau « La Fin du monde ».

Des tubes en pagaille

Mais avant ça, c’est la jeune Tal qui a lancé les hostilités avec « Le Sens de la vie » pour enchaîner avec « A l’International ». Et de prendre sa guitare pour interpréter « Mad down », de Rihanna, en acoustique, avant de conclure sur « Danse » et de laisser la place à Alex Hepburn qui a immédiatement envoyé du lourd avec le planétaire « Under » qui a mis le feu, ou encore « Miss Misery », son dernier tube. Une folie que l’on retrouvera d’ailleurs samedi soir puisque la jeune Ecossaise sera sous le chapiteau du NJP.

Et alors que les musiciens de la Britannique quittaient la scène, c’est la toute jeune Birdy, au piano, qui a envoûté le public avec « Skinny love » qui a mis sur orbite le langoureux « People » et les mélodieux « Light me up » et « Wings ».

Dans la foulée, c’est finalement le Jamaïquain Sean Paul, la superstar du dance hall qui enchaîne les tubes comme des perles et qui s’est fait connaître avec son titre « Get Busy », qui a conclu cette soirée avec un furieux set, entouré de deux DJ et de deux danseuses qui ont fait monter d’un cran la température d’un Zénith chauffé à blanc par « Got 2 LuvU» ou encore «She doesn’t mind ».

 

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Cauet – Interview

Cauet – Interview

 © Alexandre Marchi

Étoiles

[Morceaux choisis]

Rencontre, hier, avec Cauet – qui sera à Marly le 17 janvier prochain – en toute décontraction, autour d’un verre.

Vous êtes homme de télévision, de radio, vous mixez, vous tournez avec votre one­-man show… Quel est votre job ?

Ben je ne sais pas ! En fait, le mieux que j’ai trouvé, c’est un mot américain, ce n’est pas très beau, c’est « entertainer ». Mais je trouve que ça traduit bien ce que je fais. Je ne me sens pas qu’humoriste, que producteur, qu’animateur radio… Je suis un show man. Mais le point commun de tout ça, c’est d’amuser les gens, de les faire rire.

Vous faites avant tout ce dont vous avez envie de faire, en fait ?

Oui c’est ça le problème, c’est que je ne sais pas tricher. Y’en qui y arrive. Mais quand je ne suis pas bien, ça se voit sur ma tête tout de suite.

Comme à la fin de la Méthode Cauet ?

C’est vrai, parce que la dernière année, après six saisons, alors qu’elle n’aurait dû en durer que trois, j’étais fatigué du truc.

30 novembre 2015 0 réactions
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Olivia Ruiz – La tornade Olivia Ruiz

Olivia Ruiz – La tornade Olivia Ruiz

© Alexandre Marchi

Après le Zénith, Olivia Ruiz a donné rendez-­vous à son public nancéien à L’Autre Canal pour un con­cert plus intimiste, histoire de « partager un moment privilégié avec le public » qui la suit depuis ses débuts. Et avec quatre albums à son actif, la pétillante « Femme chocolat » a donné toute la mesure de son talent. Un ta­lent qu’elle a sublimé dans son dernier opus « Le Calme et la tempête » qu’elle a, à la fois écrit et composé, et nourri de ses voyages et de ses belles rencontres.

Époustouflante et bondissante

Un carnet de route qu’elle a partagé, hier soir, avec le public nancéien dans une salle bondée lors d’un con­cert dont elle a le secret et au cours duquel elle a enchaîné ses premiers tubes tout en y incorporant ses derniers morceaux. Et après avoir « Volé des baisers », « Les Crêpes aux champignons » ont fait saliver des fans qui en redemandaient… La soi­rée s’annonçait belle !

Et si quelques « Larmes de crocodiles » ont été versées, la Miss Météore a, comme elle le fait à chaque fois, donné sans compter. Parfois touchante et émouvante, mais toujours époustouflan­te, l’artiste a littéralement envoûté son auditoire avec un show millimétré, lumi­neux et bourré d’énergie où chaque chanson connaît une seconde vie lorsque la bon­dissante Olivia la reprend sur scène où les sonorités à la fois rock et mélodieuses s’entrechoquent.  Après avoir été l’étoile montante de la chanson française, Olivia Ruiz en est désormais non seulement une valeur sûre, mais aussi une des têtes d’affiche in­contournables qui emporte tout sur son passage. La tor­nade a une nouvelle fois frappé hier soir… Et Olivia Ruiz aura été « Belle à en crever » !

 

29 novembre 2015 0 réactions
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