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YANNICK VERNINI

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Philippe Lacheau

Philippe Lacheau – «Nicky Larson, c’est le film me tenant le plus à cœur»

Philippe Lacheau – «Nicky Larson, c’est le film me tenant le plus à cœur»

Philippe Lacheau, Jarry et son complice Julien Arruti étaient à l’UGC Ciné-Cité et à l’UGC Saint-Jean pour présenter, en avant-première, « Nicky Larson et le parfum de Cupidon ».

Vous êtes de retour mais cette fois avec l’adaptation d’un dessin animé et d’un manga… Un exercice réussi et compliqué, calibré en 1 h 30. Tout y est ! Comment s’est fait ce travail ?

Déjà, c’est notre première adaptation. Notre priorité était de ne pas trahir ni décevoir notre public qui nous suit depuis les autres films. L’idée était de faire avant tout une comédie. C’est pour ça que l’on a adapté Nicky Larson. Quand on était jeune, c’était un des dessins animés les plus rigolos que l’on connaissait. L’idée était donc d’en faire une comédie d’action. Pour ça, tu reprends le cahier des charges du manga original auquel tu mélanges notre univers. Pour moi, la plus belle réussite, c’est l’adaptation d’« Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » par Alain Chabat…

Deux univers pour une réussite exceptionnelle !

Le fait d’être fan de Nicky Larson aurait pu compliquer les choses… Dans ces cas-là, on a tendance à vouloir trop en raconter…

C’est vrai ! Mais on voulait que le film plaise à la fois à ceux qui connaissent Nicky Larson et à ceux qui ne le connaissent pas. Même si tu ne connais pas, tu vas voir une espèce de James Bond en comédie. Ce qui est génial pour nous, lors des avant-premières, c’est de voir des petits jeunes venir nous dire qu’ils ont adoré le film et qu’il leur a donné envie de découvrir le manga original. C’est vraiment un beau compliment !

Dans cette adaptation vous avez poussé le trait assez loin en faisant du détective, coureur de jupons invétéré, un véritable obsédé… L’occasion, là encore, de retrouver les deux univers…

Et encore, on le pousse moins loin que dans le manga. C’est une des facettes du personnage, il est obsédé par les femmes qu’il aime à la folie. L’idée était de faire quelque chose toujours drôle et bienveillant, jamais gênant ni choquant.

Pour le reste, physiquement, le tournage a-t-il été difficile ?

C’est vrai qu’il y a de l’action. Je n’avais jamais tourné ce genre de scènes. Il a fallu se préparer. J’ai suivi des entraînements avec l’équipe de cascadeurs, j’ai appris à tirer avec des armes à feu et c’est aussi passé par une transformation un peu physique… J’ai pris 8 kg de muscles pour le film… À tous les niveaux, cela a été une vraie aventure.

On vous sent vraiment heureux d’avoir fait ce film !

De tous ceux qu’on a faits jusqu’à maintenant, c’est le film me tenant le plus à cœur et dont je suis le plus fier. C’était un joli défi avec un film ambitieux. On n’a pas les moyens des Américains pour être drôle et original, ça passait donc par les idées !

Le film est également jalonné de clins d’œil avec Gérard Jugnot, Pamela Anderson, Dorothée, un célèbre personnage de manga, « City hunter » inscrit sur le culot d’une balle… Finalement, on y trouve plusieurs niveaux de lecture…

C’est vrai qu’il y a un petit côté hommage aux dessins animés en tous genres, du coup il y a plein de clins d’œil dans le film… Ce qui n’empêche pas de suivre l’histoire, il y a, en effet, plusieurs niveaux de lecture. C’était primordial pour nous !

Était-ce important d’avoir Dorothée au casting ? Elle qui a « importé » Nicky Larson en France…

Exactement ! C’était un honneur de l’avoir dans le film. C’était un grand moment, on avait l’impression d’avoir notre nounou que l’on n’avait pas vue depuis 10 ans ! C’était très touchant.

Pour conclure, y aura-t-il un « Nicky Larson 2 » ?

C’est clair que c’est infini… On en rêverait ! On aimerait beaucoup mais ça ne dépend pas de nous… Ça va être le public. S’il nous suit et qu’il a envie de revoir ce genre de film, ce sera avec un grand plaisir que l’on continuera ! En tout cas, on en a très envie, il y a la matière pour !

1 janvier 2019 0 réactions
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Interview croisée de Tarek Boudali et Philippe Lacheau

Interview croisée de Tarek Boudali et Philippe Lacheau

Quand Philippe Lacheau & Tarek Boudali se lâchent !

Interview croisée déjantée des deux potes qui ont donné un sérieux coup de jeune au cinéma français… Sans se prendre la tête… La preuve à l’occasion de leur passage pour présenter le film de Tarek Boudali « Épouse-moi mon Pote » qui sortira le 25 octobre.

Qu’est ce qui t’agace chez lui ?

Philippe Lacheau : parfois ses photos Instagram ! Des fois, il se prend en photo devant le miroir, ça c’est énervant ! Et des fois, il se filme torse-nu en train de faire de la musculation, c’est énervant aussi ! Mais personne n’ose lui dire !

Tarek Boudali : il fait attention à tout ! Genre il faut qu’il dorme à 10h du soir sinon il n’aura pas ses neuf heures de sommeil, faut pas qu’il mange de gras sauf le week-end où il a le droit à une pâtisserie… Il fait attention à ses muscles… Il est chiant en fait ! Les gens pensent qu’il est drôle dans la vie de tous les jours alors qu’il est chiant ! Je plains sa copine, ça doit être invivable de se dire « bon allez, il est 10h du soir, je vais au lit ! » On dirait un petit pépé quoi !

Ce que tu lui envies ?

Philippe Lacheau : ce que je lui envie… Son amitié avec moi ! Ça doit être super d’être copain avec moi et moi, je ne peux pas le savoir !

Tarek Boudali : ah ben non, rien ! Moi, je bouffe des pâtisseries tous les jours… Je vis quoi !

Sa qualité, en un mot, une expression ?

Philippe Lacheau :d’être un de mes potes ! Et il joue bien au foot, et ça c’est vrai ! Il a arrêté parce qu’il s’était cassé la cheville. C’était un très bon joueur de foot. Il court très vite, ça ne sert à rien… On a des voitures maintenant, quand on était jeune, on n’en avait pas… Donc ça sert à rien mais il court très vite !

Tarek Boudali : il est drôle malgré-lui !

Et son défaut ?

Philippe Lacheau : son défaut ? Écoute… S’il en avait qu’un… C’est ça le problème ! Il joue très mal au tennis et à Mario Kart, c’est une brêle !

Tarek Boudali : il est chiant !

Un mot, une phrase pour le définir, le résumer ?

Philippe Lacheau : Vélociraptor !

Tarek Boudali : à la recherche de la perfection !

Te souviens-tu de votre première rencontre ?

Philippe Lacheau : ouais, je m’en souviens très bien. C’était dans un resto chinois et c’était notre pote Julien Arruti qui nous avait présenté. Je me souviens de lui parce que Tarek n’avait rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui. C’est-à-dire qu’aujourd’hui il a un petit « staïle », il se fait beau gosse, il prend soin de lui… Alors que ce n’était pas ça du tout ! Tarek, quand je l’ai rencontré, c’était un geek. Il mettait des pantalons qui remontaient jusqu’au-dessus du nombril et i mettait des t-shirts larges qui arrivaient aux genoux. Il avait de cheveux, ça faisait comme une choucha et il était là, tout bien rasé et tout… A l’époque, il ne faisait pas de sport, pas de musculation, il était tout maigre ! C’est le genre Screetch, dans « Sauvés par le Gong »… Tarek c’était Screetch ! Il y a eu une transformation physique… Voire un miracle, il s’est passé un truc !

Tarek Boudali : c’était dans un restaurant chinois, à l’époque où j’étais en BTS et on avait le même envie de faire de la télé, du cinéma, de faire rire les gens. Il m’a dit qu’il était pote avec Philippe Lacheau et que du coup, lui aussi avait la même envie, que ce serait cool qu’on se rencontre, qu’on se fasse un resto… Que ça matcherait entre nous…

Quelque-chose que tu ne lui as jamais dit ?

Philippe Lacheau : c’est une bonne question ça… On se dit tellement tout, on se connaît tellement bien… On ne s’est jamais fâché, on se dit tout, et quand il nous arrive de belles choses, ce n’est évident de se dire que l’on s’aime en amitié… Je sais que l’on se l’est déjà dit… Artistiquement, quand il y a un truc qui va un peu moins bien, on se le dit… Je crois qu’il n’y a rien que je ne lui ai jamais dit.

Tarek Boudali : que je l’aime !

Te souviens-tu de votre première télé ensemble ?

Philippe Lacheau : oui, en fait, on faisait des sketches sur Canal+. Je travaillais chez Karl Zéro et Tarek m’a rejoint après dans « La Cave à l’Info ». Je me souviens de la première fois où Tarek avait du texte à dire, une phrase tout bête, il transpirait, il était en panique. Quand je le vois aujourd’hui, qu’il réalise son film… C’est génial, c’est magique ! Je suis vraiment fier de tout ce qui lui arrive.

Tarek Boudali : eux, avaient fait quelques trucs ensemble, sur Fun TV il me semble, et moi, je les ai rejoints sur Canal+ où Philippe avait proposé un concept, « La Cave à l’Info ». Ils m’ont demandé si je voulais venir avec eux sur le projet, j’ai accepté. C’était ma toute première apparition, je n’ai pas dormi de la nuit ! C’était un rêve !

La première où vous vous êtes vus tous les deux sur un écran au cinéma ?

Philippe Lacheau : c’était une apparition dans « L’Arnacoeur », qui est pour moi la meilleure comédie romantique de tous les temps, on avait des tout-petits rôles. Il y avait Julien également dans le film. Je me souviens de la première projo, à Paris, où c’était la première fois que l’on voyait nos tronches à l’écran au cinéma… Et ce voir dans ce film, aussi bien, la première fois, c’était un moment vraiment particulier, très émouvant, très touchant et vraiment kiffant ! Et on était vraiment très fier parce qu’après on avait nos fiche sur Allociné. Tarek, il y avait écrit « le gars de l’hôtel », moi c’était écrit « le compagnon de machin »… Il n’y a que Julien que l’on n’arrivait pas à trouver… En fait, ils s’étaient gouré de nom et l’avaient appelé Augustin Barrutia ! On n’a jamais su pourquoi, on était morts de rire ! Et c’est pour ça que dans « Alibi.com », le personnage de Julien s’appelle Augustin, en hommage à Augustin Barrutia, même si on ne sait pas qui c’est !

Tarek Boudali : c’était « L’Arnacoeur ». Mes deux premiers films, « L’Arnacoeur » et « L’Italien », je les ai tournés en même temps. Dans « L’Arnacoeur », il y a avait Julien, Philippe et moi pour des petites apparitions. Ça m’a fait bizarre… Tous les comédiens détestent se regarder. Je déteste me regarder à l’époque à la télé alors là, tu te vois en plus grand tu te dis « oh là là, je suis encore plus moche ! » Tu dis que tu es moche, que tu ne sais pas jouer… Que tu as tous les défauts du monde, en fait !

25 septembre 2017 0 réactions
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Tarek Boudali – Interview

Tarek Boudali – Interview

« L’humour est là pour rassembler, pas pour diviser »

Entretien avec Tarek Boudali qui sera ce lundi à l’UGC Ciné-Cité de Ludres, pour présenter, en avant-première, son premier film, « Epouse-moi mon Pote ».

Tarek, vous derrière la caméra, Philippe Lacheau devant… Avec ce film on assiste au switch entre les deux potes. Est-ce que cela s’est fait naturellement et est-ce que cela a été simple ?

Globalement, chaque fois que l’on fait un film, lorsqu’il y a le mot « action », on est très carrés. C’est vrai que, souvent, les gens nous disent « vous devez vous éclater à chaque prise »... Entre les prises, oui, mais une fois que « action » résonne, on redevient des pros. Après, j’ai un défaut, à chaque fois qu’il y en a un qui bafouille, j’explose de rire ! Il a des séquences où Philippe et Julien (Arruti) bafouillent, notamment, et là, je suis irrécupérable. Il faut attendre quatre-cinq prises avant que je reprenne mon sérieux.

Pour rester sur Philippe Lacheau, on a le sentiment que, libéré des contraintes de la réalisation, il s’est totalement lâché et qu’il a pleinement profité d’être simplement acteur…

Exactement. Je lui ai dit, parce qu’on se dit les choses honnêtement, « sur tous les films que l’on a fait, tu n’as jamais aussi bien joué » ! Il n’avait pas à se concentrer sur la réalisation ou encore les problèmes techniques. Du coup, comme vous le dites, il s’est lâché. Là, sincèrement, il excelle, il me fait mourir de rire !

On retrouve aussi Julien Arruti dans des scènes irrésistibles mais qui, pourtant, auraient pu ne pas figurer dans l’histoire… Il apparaît et disparait au fil du film et à chaque fois, il fait mouche !

On ne rajoute pas de personnage juste pour faire plaisir aux copains. Si on le fait, ça va plus desservir l’histoire qu’autre chose. A la base, quand j’ai écrit le scénario, il y a avait deux personnages principaux – Philippe et moi – et après, naturellement, il y a eu ce rôle de l’aveugle. Et Julien, j’avais envie qu’il joue et même si c’est un petit rôle, je lui ai proposé et il a immédiatement accepté ! Pour moi, même si c’est un petit rôle, il fallait que ce soit un rôle marquant.

Pour revenir à l’histoire, à quel moment le thème – un mariage blanc entre deux hommes – vous est venu ? Et surtout, comment s’est passé la mise en scène avec ce sujet qui peut vite faire basculer le film dans les clichés même si l’on sait que, quelque part, les clichés font rire les gens. Ça a dû être un véritable exercice d’équilibriste pour vous…

C’est vrai… A la base, j’ai eu l’idée à l’époque où la loi du Mariage pour tous a été votée. Là, je me suis dit, je ne sais pas pourquoi, « ça donnera plus de possibilités aux gens qui n’ont pas de papiers d’en obtenir avec un mariage blanc entre deux personnes du même sexe ». Et je me suis demandé si j’étais sans papiers, est-ce que j’aurais fait ça ? Oui, je l’aurais fait… Pourquoi je ne l’aurais pas fait ? Du coup, l’idée m’est venue comme ça, en me disant, ensuite, que cela pourrait faire une comédie. Après, effectivement, s’agissant de l’exercice d’équilibriste, pour moi il était important de ne blesser personne. Je ne voulais pas blesser la communauté gay, les sans-papiers… A chaque fois que l’on fait un film, ce sont toujours des long-métrages qui sont bienveillants, qui font rire les gens et qui rassemble les gens dans une salle de cinéma pour les faire rire aux mêmes vannes. L’humour est là pour rassembler, pas pour diviser. Alors oui, effectivement, il y a quelques clichés au début parce que oui, ça peut faire rire… Mais c’est à travers deux personnages qui sont naïfs, qui ne connaissent pas du tout le « monde gay » et qui, au final, vont évoluer au sein de ce monde et avoir une autre vision de ce « milieu ».

S’agissant des personnages, on retrouve Charlotte Gabris qui est « montée en grade » depuis « Babysitting 1 » où elle campait une réceptionniste au langage coloré. Là, on découvre une autre Charlotte Gabris…

Effectivement, dans « Babysitting 1 » elle avait un petit rôle mais qui était marquant avec ses répliques fortes ! Ça fait quelques années que l’on se connaît avec Charlotte et au fil des tournages, je vois le potentiel qu’elle a. Je savais que je pouvais lui proposer et l’entraîner dans autre chose. Elle a quelque chose en elle de très touchant et très sincère. C’était vraiment important pour moi de montrer aux gens une autre palette de jeu qu’elle a en elle… C’est une très bonne comédienne, elle ira très loin. Quand elle a lu le scénario, elle a tout de suite dit oui.

On l’imagine d’ailleurs très bien dans un rôle dramatique…

Exactement… Et je pense qu’elle en fera, elle a le talent pour.

On découvre également Nadège Dabrowski, alias Andy, la youtubeuse. A quel moment avez-vous décidé que le rôle serait pour elle ?

Pour être tout à fait honnête, Andy, je ne la connaissais pas trop avant de la rencontrer pour mon film. Je cherchais une fille correspondant au rôle. Après, je ne suis pas dans ce système où l’on se dit qu’il faut forcément quelqu’un de connu et qui a de l’expérience dans le cinéma pour être dans mon film. Avec Fifi et Julien, depuis que l’on fait de la télé, on a toujours voulu faire du cinéma. Et on se disait « pourquoi on ne nous laisse pas de chance » ? Après, je peux comprendre, les gens se disent qu’ils ne sont pas assez connus et que ça va ramener moins de monde au cinéma… Et moi, je veux montrer que, connus ou pas, des comédiens peuvent parfaitement correspondre à certains rôles… Ils peuvent exceller et être révélés au grand public. Je cherchais la comédienne qui allait jouer le duo avec moi et un jour, les producteurs m’ont parlé d’Andy. Je suis allé voir ce qu’elle faisait, ses vidéos. Je l’ai trouvée très marrante, très fraîche et très jolie… On s’est rencontrés, ça a matché tout de suite. Dès les premières séances de travail, j’ai su et vu que c’était elle qui devait jouer le rôle.

Quelque part, vous avez réussi à « décloisonner » le web et le cinéma… Un bel exploit quand on sait combien il est difficile, en France, de sortir les gens des cases dans lesquelles ils sont… Et là, Andy se pose en révélation du film…

Oui, c’est vrai, le terme révélation est complètement justifié, même si elle ne s’en rend pas compte ! Je n’aime pas, en effet, ces « cloisons », j’ai envie de les briser. Je ne sais pas si je l’ai fait inconsciemment… Si on me dit que ça a marché, tant mieux. Andy, on n’a pas l’impression que c’est son premier film et comme Charlotte, elle ira très loin !

Pour conclure Tarek, d’où vient La Pompe ?

(Rires) D’où vient La Pompe ? En fait, j’étais une fois en Turquie avec un pote à moi et un proxénète l’arrête dans la rue et lui dit : « Tu veux une pute ? » Et il lui répond spontanément : « Non merci, ça va aller ! » J’ai trouvé sa réponse très drôle. Et un jour, j’ai repensé à ça, et je me suis dit pourquoi un mec ne viendrait pas me voir en boîte et me dirait « tu veux que je te suce ? » et je lui répondrais « non merci, c’est gentil, ça va aller ! » C’est parti de ça. Puis je me suis dit que ce personnage était drôle et qu’il pouvait être également touchant… On a décidé de le mettre quelque fois dans la boîte. Celui qui joue le rôle s’appelle Pascal Boisson et il fait partie de la Bande à Fifi, même c’est vrai qu’on le voit un peu moins. Une fois encore, c’est l’exemple type, on ne rajoute pas un rôle pour faire plaisir … Sinon ça ne collerait pas au scénario. Pascal est également dans « Babysitting 1 », dans « Alibi.com » et là, dans mon film…

… Où, du coup, on le voit plus !

Oui, ça c’est sûr ! (rires)

« Épouse-moi mon Pote », en avant-première à l’UGC Ciné-Cité ce lundi, à 20h15, en présence de Tarek Boudali.

 

📷 : Hassen Brahiti

27 août 2017 0 réactions
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