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YANNICK VERNINI

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Yann Orhan

Pascal Obispo, tout simplement

Pascal Obispo, tout simplement

Un nouvel album éponyme en poche, Pascal Obispo repart en tournée et passe par les petites salles avant d’attaquer les Zénith. Entretien avec celui qui se posera à l’Espace Chaudeau pour deux dates, les 16 et 17 mars.

Comment cet album a vu le jour ?

J’ai enregistré cet album chez moi, dans mon propre studio. On peut y aller quand on veut, on n’est pas contraint, pas dans l’urgence du moment crucial où il faut avoir la bonne idée. Vous pouvez faire tout et n’importe quoi et vous ne gardez que le meilleur à chaque fois. Là, j’ai travaillé sur une période de deux ans et demi. Pour cet album, je voulais retrouver mon ADN musical parfait.

C’est ce qui explique que vous ayez attendu le onzième opus pour faire un album éponyme ?

Non, en fait, j’ai changé de maison de disques et j’ai beaucoup travaillé sur les textes. C’est la première fois que ça m’arrive. On a tous eu le sentiment que je faisais quelque chose de beaucoup plus « personnel ». On a beaucoup entendu parler des albums très personnels… Celui-ci l’est profondément, c’est presque un album autobiographique. Quand on écrit à la main plus que sur ordinateur, que l’on revient à la source de ses influences et de la musique qui nous ont construits, on peut commencer à dire que j’ai fait un album personnel. Certaines chansons le prouvent. Le côté éponyme vient de là, on est allé au fond de ce que je suis. C’est vraiment la musique que j’écoute et que j’aime.

Comme les artistes qui sont dans cet opus ?

Oui, ce ne sont pas des artistes que je suis allé chercher et que j’ai invités pour vendre des disques, sinon j’aurais pris des artistes venant du milieu urbain, on est d’accord ! C’est vraiment un disque collant à la musique que j’aime et qui m’a construit depuis toujours. J’ai beaucoup voyagé, travaillé avec plein d’artistes.

C’est aussi un album truffé de références, jalonné de moments de vie… Un peu comme une madeleine de Proust retraçant les grands moments d’une existence…

C’est exactement ça. Quand on achète un cahier et que l’on décide réellement d’écrire des textes, que l’on n’est pas un auteur mais simplement parolier de son album, l’idée est d’essayer d’être le plus vrai, le plus juste… Et non pas d’inventer des histoires. Je n’en ai pas inventé dans ce disque, c’est pour ça qu’il s’appelle « Obispo ». Hormis sur la pochette, et la magnifique photo de Yann Orhan, il n’y a pas de posture, on est au plus près de ce que je suis. Les textes racontent mes lectures, mes peintures, mes photos, mes réflexions… Tout ce que j’ai pu lire entre les lignes… Les choses de la vie. Si j’avais pris un auteur, j’aurais pu trouver un joli titre. L’idée d’écrire ses paroles c’est pour être au plus près de ce qu’on est, finalement.

Il y a beaucoup de vos références… Mais aussi beaucoup de vous, tout simplement, de vos émotions… Notamment avec le titre « On n’est pas seul sur la Terre » relatant l’accident dont vous avez été témoin…

Oui, bien sûr ! L’accident, ça fait plus de dix ans maintenant. Je n’avais jamais osé en parler. Au moment d’écrire, vous vous dites qu’est-ce que je vais encore faire comme gimmick pour parler des phacochères en Afghanistan ? Vous vous dites Allez, vas-y, lâche un peu, raconte tes propres histoires. Lorsque j’ai fait le bilan des histoires et des choses fortes qui m’ont marqué dans la vie, je les ai notées. Une partie de ces histoires est dans cet album.

Vous évoquez également les réseaux sociaux, avec une analyse très fine lorsque vous parlez du côté rassurant de cette bulle… Comment les percevez-vous ?

Je ne m’en sers uniquement pour ne pas parler de ma vie privée ! Tout simplement. C’est une espèce de syndrome actuel… J’y suis allé, j’observe… J’ai vu les limites que je ne voulais pas dépasser. Pour moi, contrairement à ce que dit le patron de Google, la vie privée n’est pas une anomalie. Comme cela est écrit dans le livre « L’Homme Nu », que je conseille à tout le monde ! La vie privée doit le rester mais les gens adorent savoir tout sur les autres. Pour vivre heureux, vivons caché. Le bonheur, pour moi, c’est ça. Les filles et certains garçons ont encore des journaux intimes… Mais ils montrent tout sur ces réseaux !

Crédits Photos : Yann Orhan

14 mars 2019 0 réactions
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Jérémy Frérot – “Ce n’est plus le même métier”

Jérémy Frérot – “Ce n’est plus le même métier”

Avec son premier album solo « Matriochka » en poche, l’artiste a lancé sa première partie de tournée qui sera de passage à Ludres le 28 novembre prochain. Entretien avec un Jérémy Frérot heureux et serein.

Après le succès des Fréro Delavega, vous voilà de retour, en solo. Après vous être fait un nom, vous vous êtes fait rapidement un prénom avec et album…

C’était l’objectif, de prendre un virage et d’imprimer sa propre marque.

Se mettre au travail seul alors que vous étiez en duo, cela a-t-il été compliqué de composer et d’écrire ?

Oui, ça a été compliqué. C’était quelque chose de nouveau, il fallait apprendre… Et du coup, j’ai appris ! Quand la création est venue et que ça s’est mis en marche, j’ai pu prendre un peu plus de plaisir. Au début, c’était très dur d’être seul. Il fallait se poser les bonnes questions, ce n’était pas forcément facile… Je devais digérer la séparation… Il y a un peu tout ça qui s’est mis en branle.

Cette séparation, quelque part, n’a-t-elle pas nourri votre création ?

Complètement, oui ! Cela m’a permis d’ouvrir plein de portes, de parler de moi-même, de faire tomber des barrières. Il y avait beaucoup plus de possibilités d’écriture.

Vous aviez, en effet, visiblement des choses à dire !

C’est vrai, c’est la première fois que les gens m’entendaient en solo et que je me livrais autant, j’avais forcément des choses à dire.

Votre premier single « Revoir » - la belle histoire - a rapidement trouvé son public, n’êtes-vous pas en train de revivre une belle histoire ?

Clairement ! J’ai beaucoup de chance de repartir et que ça marche bien. En plus, c’est un nouveau projet, une nouvelle histoire… Ce n’est plus le même métier mais j’ai les bagages !

Est-ce que Florian – Delavega - vous a accompagné, vous a poussé dans cette voie ?

Oui, c’est lui qui a arrêté le groupe, qui a décidé de partir. Il a contribué à ce que je crée tout seul.

Sur « Matriochka », on retrouve des sonorités pop mais également une électro influencée par le Finlandais Asgeir… Ce genre de musique vous nourrit-il ?

Oui, c’est une année où j’ai beaucoup écouté ce genre de musique et on avait envie de chercher ce style de son, avec certaines machines. Ça nous a beaucoup aidés.

Cela vous a-t-il permis de réussir le numéro d’équilibriste qui consistait à ne pas dérouter vos fans tout en leur proposant quelque chose de nouveau ? Une équation pas simple à résoudre…

Elle n’était, effectivement, pas simple. Il y avait un tournant à prendre, il fallait faire des choix. Après, ce tournant, je ne l’ai pas pris à 100 %. J’ai fait attention à ce que les gens puissent retomber, toutes les deux-trois chansons, sur leurs pieds, avec un morceau plus radiophonique. Ça m’a permis de rester dans le sujet mais comme je n’ai pas prévu de faire qu’un seul album, plus je vais avancer, plus je vais m’éloigner de ces chansons un peu plus faciles et approfondir cette recherche du son.

Vous avez débuté votre tournée, là aussi en solo. Sa construction a-t-elle été difficile, malgré votre belle expérience de la scène ?

En fait, c’était le plus dur à faire. L’album s’est fait assez facilement mais le live, c’était beaucoup plus de questions… Dans quel sens partir, comment jouer… C’était un peu plus difficile. On a fait deux dates, on est assez contents du résultat. Après, c’est encore une tournée de transition, on est trois sur scène, on a de jolies lumières mais on n’est pas à 100 %. On fait une tournée d’automne pour se roder au niveau du son, des placements… Mais au printemps, on va encore monter en puissance, notamment au niveau des lumières. J’ai vraiment envie de faire un spectacle et non qu’un simple concert.

La question que les fans se posent, sur scène, reprenez-vous des titres des Fréro Delavega ?

Oui, c’est ce qui m’a construit et j’aime les chanter !

Crédits Photos : Yann Orhan

28 novembre 2018 0 réactions
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Zaz – “J’ai besoin de partager, de rencontrer les gens”

Zaz – “J’ai besoin de partager, de rencontrer les gens”

L’artiste revient avec une mini-tournée présentant ses titres inédits.

Après les Zénith vous revoilà dans une tournée des clubs, plus intimistes… Deux jauges dans lesquelles vous êtes à l’aise…

Oui, j’aime bien les deux. C’est différent, ce n’est pas la même énergie, pas le même rapport au public mais à chaque fois, je trouve quelque chose qui me comble.

Pour cette mini-tournée, vous ne faites que onze dates. Pourquoi ?

C’est ça, il y en a quatre en France et Espagne, Italie, Pays-Bas pour le reste. L’objectif est, déjà, de ramener de l’argent pour mon association Zazimut avec les bénéfices des recettes. L’autre objectif est aussi de tester des chansons, en fait ! Celles du prochain album.

Finalement le public va contribuer à l’élaboration de votre prochain opus !

J’avais surtout envie que les chansons vivent avant. Là, on est en studio, on est en train de tester des choses, on enregistre. On va sûrement sortir de là avec deux, trois voire quatre ou cinq chansons terminées. Le but est de tester les chansons un peu partout, voir comment elles vivent, comment on les sent.

Comment cette idée d’une tournée inédite vous est venue ?

Ça fait hyper longtemps que je voulais faire ce truc-là et que l’on ne l’a jamais fait. Là, c’était l’occasion de le faire… Pourquoi pas ? Ça m’amuse, en fait, et puis ça fait longtemps que je ne suis pas allée dans des petites salles en France, je trouvais ça cool de retrouver quelque chose de plus intime d’autant qu’à partir de janvier, on repart sur des Zénith et même Bercy.

On pourrait même prendre ça pour un cadeau que vous faites à vos fans…

Oui ! Pour les fans, c’est sûr que ce sera génial. Quand j’aime un artiste et que je vais le voir dans une petite salle, j’ai l’impression de pouvoir le toucher. C’est cool ! Et pour nous aussi, d’avoir cette énergie particulière de ces salles, c’est un joli cadeau.

Vous n’arrêtez jamais en fait, vous ne pouvez pas rester loin de la scène trop longtemps…

J’ai beaucoup d’énergie. Ça fait partie de mon caractère, je suis extrêmement expressive, j’ai besoin de faire des choses, d’être occupée, partager, rencontrer les gens, sinon je ne me sens pas bien. La scène, physiquement et émotionnellement, c’est intense.

Des tournées auxquelles est toujours associée votre association Zazimut…

C’est vrai, elle n’est pas dissociable de ma musique… C’est moi… Dans mes chansons, j’exprime des valeurs humanistes, ça va avec. Et puis, la notoriété, s’il y a des mauvais côtés, ça reste un outil extraordinaire, ce serait bête de ne pas s’en servir, on peut ouvrir des portes. Je ne voulais pas choisir une cause, une association… On a trouvé Zazimut, qui trouve une association locale à chacun des concerts, on la fait monter sur scène… On s’entraide, ça crée de la joie, de l’enthousiasme. Et moi, ça nourrit tout ce que je suis !

Cela donne-t-il plus de sens à ce que vous faites ?

Ah oui, dans tout… On ne peut pas dissocier les choses. Ma manière de chanter est engagée, c’est ce qui me fait vibrer.

Du coup, à quand la sortie du prochain album ?

Si tout va bien, l’objectif est de le sortir pour l’automne…

Avec, donc, de grandes salles dans la foulée…

Oui, on repart pour un tour du monde et plein de dates en France ! On va faire la teuf ensemble !

Crédits Photos : Yann Orhan

5 juin 2018 0 réactions
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CLAUDIO CAPÉO – INTERVIEW

CLAUDIO CAPÉO – INTERVIEW

Avec cette tournée, la belle aventure continue, comme si vous étiez sur un petit nuage…

Ouais, complètement ! C’est un truc de dingue, ça a démarré d’un coup et ça ne s’arrête pas avec des Zénith qui se remplissent dans tous les sens. On en profite à fond, c’est notre rêve de gosses. On est toujours étonnés et complètement épanouis. C’est fou !

D’autant que vous déboulez dans les Zénith… Des grandes salles que vous connaissez puisque vous avez assuré les premières de Yannick Noah, des Fréro Delavega ou encore de Tryo… Et vous voilà seul !

C’est clair que c’est assez étrange. On se posait beaucoup de question, on se demandait comment ça allait se passer. Mais on n’avait pas forcément peur parce qu’on a toujours fait de la scène, à commencer dans des petites salles avec des jauges entre 400 et 1.000. C’était déjà énorme pour nous ! Et là, dix-huit mois après, on débarque sur scène, on fait nos balances, on voit tous ces sièges vides et on se dit « c’est pas possible que ça va se remplir » ! Après, d’une manière générale, ça reste un concert où on ne se prend pas la tête, on raconte des conneries, on est là pour se marrer et prendre du plaisir !

Vous avez effectivement su garder cette simplicité, vous qui avez eu plusieurs vies… Menuisier-décorateur, membre d’un groupe de jazz… Vous avez même fait du metal !

C’est vrai… Je suis un touche-à-tout. En fait, quand ça commence à m’ennuyer, il faut que je change. Je plaque tout. J’aime bien ça. Si on s’ennuie, ce n’est pas la peine de continuer, on n’a qu’une seule vie. Je ne me prends pas la tête, quitte à avoir des regrets. Ce n’est pas grave, au moins je l’aurai fait.

Comme vous le dites, vous l’avez fait ! Comment passe-t-on, à l’époque, de l’accordéon au metal ?

C’est tout c… A 14 ans, l’accordéon, avec les filles, ça ne marche pas du tout ! Du coup, tu vas faire un tour sur la scène rock, tu te fais pousser des dreads, tu prends une guitare et puis voilà. Tu montes un groupe de metal et tu te dis, c’est cool, elles viendront ! Mais en fait non ! (rires) Au moins, j’aurai essayé ! Et puis finalement, tu reviens à ce que tu sais faire et tu te mets à écrire des chansons… Et ça commence à prendre !

D’ailleurs, lorsque vous revenez à l’accordéon, Claudio Capéo est un groupe…

Tout à fait, ça a été un groupe qui a démarré un 2008. Puis on a voulu faire des concerts. Du coup, je me suis entouré de mes meilleurs potes, mes potes d’enfance, mes potes de l’école de musique… Ça fait maintenant 9 ans que l’on est ensemble. C’est assez génial, c’est une grande famille, on se connaît tous super-bien et qu’est-ce qu’on se marre !

En attendant, votre troisième album est certifié trois fois disque de platine !

C’est vrai on est à 600.000, c’est complètement fou !

Même si, évidemment, on le souhaite, aviez-vous vu venir ce succès ?

Non ! Le marché du disque est tellement compliqué en ce moment qu’on se dit que 30.000 c’est déjà très bien. Puis on a produit des titres sans prétention comme « Un Homme debout », qui a été fait je ne dis pas rapido parce qu’on ne l’a pas bâclé du tout. On ne s’attendait pas du tout à ça, on se demandait « est-ce que ça va plaire » ? Et puis d’un coup, il tourne en radio, ça part dans tous les sens et en fait, tu ne comprends pas grand-chose… Et puis ça continue…

Du coup, maintenant que vous êtes en tournée, qu’est-ce que le public vient voir ? Vos anciens et derniers morceaux ? Des reprises d’autres artistes également ?

Exactement. Des reprises d’artistes oui, il y a « Chez Laurette » de Michel Delpech qui me tient vraiment à cœur puisque c’est ce titre-là qui m’a montré à la France entière. Ensuite, il y a des morceaux du tout premier album sorti en 2009, du deuxième et évidemment du troisième. Il y a de tout, cela nous permet aussi de montrer ce que l’on faisait avant. Après, tout se fait dans une ambiance festive, ambiance sales gosses… On est juste là pour prendre du plaisir… On est tous différents mais on est là pour s’éclater.

Une ambiance qui laisse de la place pour l’impro…

Ouais ! De toute façon, je suis toujours en train de raconter beaucoup de conneries. Il faut juste que je fasse gaffe, parfois je peux parler pendant une demi-heure et raconter de m… ! Après, chaque chose ne se ressemble pas, rien n’est fait au hasard, on a beaucoup travaillé pour tout ça… Mais on se laisse de la place pour faire les couillons, sinon c’est chiant !

Malgré tout, vos textes sont engagés !

Tout à fait. Je pense qu’il est beaucoup plus simple de dire les choses en musique. Il suffit d’être sincère avec tout le monde. Il peut y avoir des moments tristes où l’on peut lâcher une petite larme et des moments où on se lâche. En tout cas, je ne peux pas chanter des titres, être sur scène en racontant des histoires sans y croire, sinon j’arrêterais tout de suite.

Vous deviez être à l’aise avec Tryo lorsque vous faisiez leur première partie ?

Ouais, c’était cool ! En plus, c’est des gens qui sont super gentils, accueillants… Ça faisait bizarre… Tu les as écoutés pendant dix ans quand tu étais plus jeune et là, ils t’ouvrent les bras !

Comment l’Alsacien que vous êtes se fait à la vie parisienne ?

En ne vivant pas à Paris ! Je suis Alsacien, je suis toujours dans mon Alsace par contre, je fais beaucoup d’allers-retours. Je n’ai pas envie de partir de chez moi. J’ai ma famille, j’ai mes potes. J’ai besoin de tout ça pour reprendre de l’énergie pour me sentir bien. Pour moi, Paris c’est pour le travail, et basta. Après, je rentre à la maison et reprends ma petite vie de campagne, je suis très bien comme ça. Mais c’est vrai que c’est complètement fou de faire autant d’allers-retours !

Ces racines, c’est ce qui vous fait garder les pieds sur terre, finalement…

Tout à fait, c’est ça qui me raccroche à la vraie vie, tout simplement. C’est vrai que tu peux péter les plombs. D’un coup, tu es mis sur un piédestal alors que pas du tout, je fais juste de l’accordéon et je chante. Je n’ai pas envie de me prendre la tête avec des trucs, j’ai envie de vivre simplement, pouvoir acheter mon pain normalement, de rester simple. Je suis un petit mec normal !

📷 : Yann Orhan

21 février 2018 0 réactions
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Amir – Interview

Amir – Interview

Entretien avec Amir qui sera en concert ce mercredi à l’Espace Chaudeau. L’occasion pour lui de faire découvrir son deuxième album mais aussi de reprendre ses précédents tubes.

Vous êtes de retour à Ludres, après un premier concert en avril dernier, avec votre deuxième album. Un opus sorti assez rapidement. L’aviez-vous déjà en tête au moment de la sortie du premier ?

En fait, c’est simple. J’ai fait un premier album, que l’on a écrit sans vraiment savoir ce que serait son destin, dans un anonymat total. Le but était de se présenter. La beauté de la chose a été de découvrir que le public nous a rejoints plutôt rapidement et en grand nombre. Quand le premier est sorti, deux semaines après je me suis précipité en studio pour écrire la suite des choses parce que j’avais l’impression de me montrer en surface et pas assez en profondeur. Dans le deuxième album, conforté, en plus, par la présence du public, j’ai vraiment eu cette notion d’écriture sans limites, sans réfléchir, sans me restreindre… C’était vraiment l’opus qui complétait le premier et qui donnait l’image qui manquait.

Vous évoquez un premier album pour vous présenter… Les présentations ont été vite et bien faites puisque vous avez joué devant des salles combles. Avez-vous été surpris ?

Oui, ça m’a énormément surpris même si c’était ce que j’espérais vivre ! Je suis, aujourd’hui, en plein dans la conjonction de mes rêves et de la réalité. Ce n’était pas quelque chose que j’avais prévu, en tout cas. Mais je pense que je suis chanceux car j’ai l’impression que j’ai encore tout à prouver.

En attendant, même si la plus belle récompense est celle du public, vous avez été mis à l’honneur lors des MTV Europe Music Awards et lors des NRJ Music Awards, entre autres… Des récompenses qui témoignent d’une reconnaissance de la profession…

Dans les Victoires de la Musique, oui, c’est la profession. Après, Dans des concours comme les NRJ Music Awards, la profession, en effet, fait le choix initial des titres ou des artistes qui seront mis à l’honneur en tant que nommés. Donc évidemment que cela fait plaisir. Après, le vote est celui de public, c’est lui qui décide. Le trophée est un symbole qui représente la mobilisation et l’amour du public. C’est ce qui est réconfortant et ce qui donne envie de poursuivre cette belle histoire.

Pour revenir à votre carrière, tout est allé très vite mais on a le sentiment que vous gérez ça avec une belle sérénité… Et que vous savourez chaque instant…

Merci ! J’essaie de me focaliser sur le plaisir et de ne pas laisser des facteurs de stress venir perturber tout cela. Je sais qu’il y a des artistes qui sont très sensibles, d’autres moins. Mais moi, je me dis que j’ai vraiment bénéficié d’un énorme cadeau, qui m’a permis de vivre mon rêve. Je ne vois pas de raisons d’avoir des angoisses, des peurs. Ça a été pareil, d’ailleurs, sur l’écriture du deuxième album. Tout le monde dit que l’on attend au tournant un artiste sur son deuxième opus, surtout si le premier a marché. Moi, je me dis que non… Je prends beaucoup de plaisir, je veux garder de bons souvenirs. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, le plus longtemps possible j’espère, mais si jamais, demain, la vie décide de me faire changer une nouvelle fois de destin, je veux garder le maximum de doux souvenirs de cette belle aventure.

Une belle aventure qui se passe, pour le moment, en clubs… Pourtant les Zénith vous tendent les bras !

Il a été question, au départ, d’attaquer les Zénith immédiatement et après réflexion, je me suis dit qu’un Zénith représentait cinq fois les salles dans lesquelles je me produis aujourd’hui et moi, je ne me sentais pas prêt à faire un bon aussi rapide même si le tourneur me disait qu’il y avait un fort potentiel. Pour moi, cela aurait été avoir les yeux plus gros que le ventre. C’est la raison pour laquelle j’ai préféré opter pour une seconde tournée de salles intermédiaires et renforcer le lien avec le public. Une fois que 2018 sera achevée, on étudiera la suite et pourquoi pas des Zénith début 2019. Je ne me précipite pas. Se permettre de travailler tranquillement et sereinement, faire les choses avec de bonnes bases, je pense que c’est vraiment le secret.

C’est une belle preuve de maturité…

Je sais, en tout cas, que faire ce métier un peu plus tard que la plupart, de l’avoir abordé dans une seconde vie, m’a donné l’avantage du recul, je ne saute pas sur les choses.

Votre album « Addictions » est donc dans les bacs, avez-vous des envies de collaboration avec d’autres artistes ?

Oui, ça arrive souvent. On côtoie directement les artistes et l’on se dit, parfois, j’ai envie d’écrire une chanson avec untel. Ça a été le cas sur « Addictions », en travaillant avec Skalp ou encore Tété. Des propositions viennent à moi et ça fait toujours plaisir de savoir qu’il y a de l’intérêt. Après, il faut faire les choses intelligemment et ne pas dire oui à tout. C’est donc des choses que j’envisage et que je continuerai à faire mais toujours en écoutant mon cœur et mon instinct.

📷 : Yann Orhan

12 novembre 2017 0 réactions
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Léa Paci sait où elle va !

Léa Paci sait où elle va !

Avec son premier album « Chapitre 1 » , la jeune artiste a bousculé la scène pop française et lui a donné un sérieux coup de jeune !

En novembre 2016, son premier single déboulait sur les ondes. L’entêtant « Pour aller où ? » tournait en boucle… Shazam montait dans les tours… Léa Paci se révélait au grand public. À 20 ans, celle qui « sait ce qu’elle ne veut pas » donnait alors un sérieux coup de jeune à la scène pop française. Avant d’enfoncer le clou avec « Adolescente Pirate » qui lui va comme un gant ! L’album sortait naturellement en juin. Baptisé « Chapitre 1 », l’opus de dix morceaux, écrit en collaboration avec Tristan Salvati et Yohann Malory, est à la fois frais, mélodieux et surtout terriblement efficace et confirme que Léa Paci, qui a été élevée au son Serge Gainsbourg, France Gall ou encore Michel Delpech, avec cet univers où les chansons sont des photographies d’instants de sa vie, fait bouger les lignes. Elle que Woodkid fascine.

À l’image de Vianney, Juliette Armanet, TiBZ ou encore Malo’, Léa Paci fait partie de cette génération qui s’est affranchie des télécrochets. « Je trouve génial que des artistes percent sans passer par la télé. On est là, et on se dit que l’on va chanter du français, de la pop-variété, on va l’assumer. Et même si ça met six mois de plus pour nous, honnêtement, la fierté n’est pas la même », expliquait l’artiste au détour d’une rencontre, en toute simplicité, dans un café de la rue de Charonne, dans le XIe arrondissement de Paris. Et le succès ne lui est pas pour autant monté à la tête. « En 10 mois, ma vie n’a pas changé d’un fil… Mis à part que j’ai toujours chez moi une valise remplie, que je connais les Starbucks de toutes les gares et de tous les aéroports, je sais où sont les prises ! À part ça, mes amis sont mes amis d’avant et ça restera mes amis ! J’ai fait en sorte que mon lien avec ma famille et mes amis ne change à aucun moment. Avoir un cercle autour de soi est très important. Quand je rentre de promo, je n’ai pas envie d’être Léa Paci l’artiste, juste Léa avec ses parents autour de la table, en train de manger le repas du dimanche, de se raconter des blagues, sa semaine, comme on le faisait quand j’étais à l’école. »

À la fois timide et fonceuse, un caractère bien trempé, Léa Paci, avec sa pop à la fois mélancolique et joyeuse, multiplie les show-cases et les plateaux télé après avoir enchaîné les premières parties de Christophe Maé qu’elle devrait de nouveau accompagner pour des dates dans les Zénith… En attendant une tournée solo attendue par des fans impatients… L’automne devrait en dire plus…

📷 : Yann Orhan

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30 octobre 2017 0 réactions
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Léa Paci – Interview

Léa Paci – Interview

Léa Paci_Yann Orhan4« J’essaie juste d’en profiter au maximum ! »

Léa Paci a déboulé tel un boulet de canon sur les ondes, l’automne dernier, avec son single « Pour aller où ». Sur son petit nuage tout en gardant les pieds bien sur terre, elle savoure chaque instant depuis la sortie de son premier opus, « Chapitre 1 ». Rencontre avec une jeune artiste droit dans ses pompes.

Ton single est sorti à l’automne dernier, te souviens-tu de la première fois où tu l’as entendu à la radio ?

Oui ! J’étais dans la voiture avec mes parents. On avait été faire du shopping ! Et là, ils annoncent « et tout de suite, Pour aller où ? de Léa Paci ». Sur le coup, on ne réagit pas du tout et on commence à voir Léa Paci qui défile sur l’écran de la voiture. Et là, mes deux parents ont été encore plus fous que moi de voir leur nom. Moi, j’ai complètement halluciné… Je pense que je n’ai pas du tout réagi, je leur mettais le titre dans la voiture depuis longtemps, avec mon iPhone alors que le titre n’était pas sorti. Et là tu te dis que toutes les personnes qui sont dans leurs voitures comme moi, potentiellement, m’écoute moi ! C’est hyper bizarre comme sensation, tu te dis ça y est, j’ai lâché le bébé, c’est parti ! C’est encore pire lorsque l’album sort, tu te poses encore plus de questions.

On a le sentiment que les gens se sont appropriés « Pour aller où ? »…

Complètement ! J’ai reçu des interprétations à mille lieues des raisons pour lesquelles j’avais fait ce morceau. « Pour aller où ? » est arrivé à un moment où j’avais rencontré les garçons – Tristan Salvati et Yohann Malory – et où on faisait de la musique… Moi, je me disais, qu’est-ce que je fais ? Je suis dans mes études, est-ce que j’arrête, est-ce que je continue ? C’était vraiment une période de doute… Ce moment où tu t’aperçois que tu as 19 ans, que tu vas devenir une adulte et que ça ne te fais pas super plaisir… Que les choix que tu fais vont vraiment impacter toute ta vie… Pour moi, « Pour aller où ? » c’était ça et j’ai reçu des messages de parents me disant lorsque j’écoute le morceau, je me demande dans quel monde mes enfants vont évoluer… C’est le plus intéressant quand on fait de la musique, et c’est pour ça que je le fais, autant j’aime être dans une interprétation qui est la mienne et raconter un bout de mon histoire et de ma vie, autant quand on voit que les gens se la sont appropriée, on se dit que l’on a bien fait le boulot.

Comment as-tu géré tout l’engouement qui a suivi ?

Dans les Uber, c’est très bizarre, je me fais toute petite ! Je fais comme si c’était pas moi. Je n’écoute pas, en fait. J’entends que c’est moi mais j’essaie de ne pas écouter, je trouve ça super gênant ! Je n’avais jamais fait de scène, ni prévu de faire véritablement de la musique dans ma vie… Là, ce sont plein de portes qui se sont ouvertes, des opportunités que j’ai saisies… tout cela était trop beau pour dire non ! Mais quand on ne l’a pas prévu, on n’a pas cette attente-là. Pour moi, quand c’est arrivé, c’était juste du bonus dans ma vie… Et c’est toujours l’impression que j’ai, que c’est une capsule dans ma vie, un moment un peu improbable qui se passe. Du coup, j’essaie juste d’en profiter au maximum ! Il y a tellement de copains qui auraient aimé être à ma place et c’est peut-être moi qui en rêvais le moins.

A l’image de Malo’, Juliette Armanet, Alma, Vianney… Tu fais partie de cette génération ayant percé sans passer par les télé-crochets…

Même si je ne dénigre pas ces émissions-là qui m’ont contactée qui offrent une visibilité de dingue, je trouve génial que des artistes comme, Juliette Armanet, Alma, Malo’, Vianney ou encore Tibz percent sans passer par la télé. On est là, et on se dit que l’on va chanter du français, de la pop-variété, on va l’assumer. Et même si ça met six mois de plus pour nous, honnêtement, la fierté n’est pas la même.

Etre signée dans label comme Elektra qui, même s’il dépend de Warner, laisse le temps aux artistes de se développer et qui les accompagne, joue-t-il un rôle important ?

Quand Elektra m’a contactée en août 2016, ça m’a tout de suite intéressé. Ça a été la même rencontre que lorsque j’ai croisé mon auteur et mon producteur. C’est-à-dire pas de pression, un label en développement, pour qui, finalement, j’allais devenir le patrimoine. Eux avaient autant besoin de se développer que moi de me développer. Il y a immédiatement eu une belle énergie et une synergie entre nous tous. On s’est dit on va tous aller dans la même direction. Moi, j’ai besoin de vous, et vous, vous avez besoin de moi pour faire votre réputation aussi. Il y a un truc vraiment excitant pour tout le monde.

Un label qui te correspond, donc, toi qui es une artiste à qui, visiblement, on n’impose pas les choses…

C’est ça ! C’est l’avantage d’Elektra qui, même s’il est hébergé par une major comme Warner, il fonctionne vraiment comme un label indépendant avec des équipes réduites et donc un dialogue beaucoup plus simple à instaurer. Et c’est vrai, malgré mon jeune âge, j’avais déjà des idées bien précises de ce que j’avais envie. Mais je ne leur ai jamais rien imposé. Eux, ont l’expertise du milieu. En revanche, je leur ai expliqué… C’est album qui raconte ma vie et la seule personne qui peut la raconter correctement, c’est moi !

A côté de tout ça est-ce que tu as des envies de collaborations avec d’autres artistes ?

De plus en plus, oui. Sur le premier album, je n’y avais pas pensé dans la mesure où je n’avais pas prévu de le sortir, ce n’est pas arrivé dans le processus de travail. Mais évidemment, quand on a un pied dans le milieu, on rencontre des personnalités, des artistes, des auteurs, des gens formidables ! Je suis tombée amoureuse de la façon d’écrire de Ben Mazué, qui est un artiste que j’adore, comme Juliette Armanet, Vianney… Ce sont vraiment des artistes dans lesquels je me reconnais. Je dois voir Ben Mazué assez rapidement, j’adorerais qu’il m’écrive un titre ! C’est là que l’on se dit que la musique est vraiment un partage.

Tu parles de Vianney qui vit toujours en coloc avec ses potes… Est-ce que toi, l’avenir tu le vois aussi comme ça, c’est-à-dire une vie sans grands chambardements…

En huit mois, ma vie n’a pas changé d’un fil… Mis à part que j’ai toujours chez moi une valise remplie, que je connais les Starbucks de toutes les gares et de tous les aéroports, je sais où sont les prises ! A part ça, mes amis sont mes amis d’avant et ça restera mes amis ! J’ai fait en sorte que mon lien avec ma famille et mes amis ne change à aucun moment. Avoir un cercle autour de soi est très important. Quand je rentre de promo, je n’ai pas envie d’être Léa Paci l’artiste, juste Léa avec ses parents autour de la table, en train de manger le repas du dimanche, de se raconter des blagues, sa semaine, comme on le faisait quand j’étais à l’école. Et avec mes potes, quand on est en soirée, parfois ils me parlent du boulot… Et je leur dis, on en parle dix minutes de votre boulot, considérez que pour moi, c’est pareil !

Un job normal pour toi ?

Ce n’est pas du tout normal ce qu’on fait ! Parfois on se dit que c’est complètement improbable de faire ça de sa vie. Après, il faut que j’arrive à le faire avec autant de passion avec ce côté ce n’est pas un métier, mais il faut aussi faire comprendre aux gens que c’est un métier. Ma vie personnelle n’a pas changée, c’est juste ma vie professionnelle qui a changée ! Il faut arriver à séparer les deux et c’est d’autant plus compliqué que j’ai gardé mon nom et mon prénom. Dans l’inconscient des gens, je suis la même personne.

On a évoqué la première fois où tu as entendu ton titre à la radio… Et la première fois où tu es allée le défendre sur scène ?

C’était un plateau, à Mulhouse, avec la radio Flor FM, devant 5.000 personnes. Je n’étais jamais montée sur scène de toute ma vie, j’ai cru mourir ! Véritablement, j’ai cru que j’allais m’évanouir et que je ne pourrais pas monter sur scène… Et en fait, je m’en rappelle très bien, je suis montée sur scène et j’ai été obligée de parler. Je me suis dit s’ils me mettent le PBO (la bande-son) maintenant, il n’y a pas de son qui va sortir, je ne vais pas pouvoir chanter… J’ai dû faire un truc du genre ça va Mulhouse ? avec une voix qui ne s’alignait pas. J’étais tétanisée, complètement rigide… Puis je me suis jetée à l’eau. Et maintenant, plus on en fait, plus on trouve ça trop bien !

Parmi les artistes qui « t’influencent », tu sites souvent Woodkid…

Woodkid a ce côté fantastique, c’est presque de la science-fiction. J’admire la manière dont il gère et son son, et son image. Aujourd’hui, on ne fait pas juste de la musique. Les réseaux sociaux, les clips… qui deviennent des courts-métrages… Et lui le fait merveilleusement bien. Il a clipé Lana Del Rey, c’est juste incroyable. Il démontre une force, dans son domaine, qui est folle ! On le sent dans ses morceaux.

Pour revenir à la scène, après les premières parties, est-ce qu’une tournée se profile ?

L’envie est là ! Pour le moment, on repartirait, potentiellement, avec Christophe Maé, en septembre, sur sa tournée des Zénith. C’est une très bonne nouvelle. De notre côté, on a organisé un show-case hier – le mardi 4 juillet – et on avait cinquante places à donner. On s’est dit on aura 100-150 demandes… On en a eu 800 ! C’est plutôt bon signe ! Une tournée… Evidemment que ce serait la consécration. Un album studio, en lui-même, c’est sympa, mais très personnel, c’est presque égoïste !

Pour conclure, tu as fait du théâtre dès l’âge de 6 ans… Et ce, durant onze années. Est-ce que l’envie de revenir au théâtre, ou au cinéma d’ailleurs, est présente ? Cette porte reste-t-elle ouverte ?

Elle est même grande ouverte ! C’est une baie vitrée qui est largement ouverte sur le futur. Pour moi, cet album, c’est un aboutissement, un premier pas dans le milieu artistique avec des rencontres de dingues et une visibilité incroyable dont il faut profiter et apprécier à sa juste valeur. J’ai commencé le théâtre à 6 ans. Cela m’a fait grandir, m’a ouvert l’esprit et m’a apporté ce goût de la scène, du partage, de la comédie… Et, évidemment, si demain j’avais l’opportunité de faire quelque chose dans ce domaine-là, j’y retournerai avec grand plaisir. Mais encore une fois, je suis dans une démarche où j’essaie de prendre le temps. C’est que j’ai fait pour cet album que je défendrai jusqu’au bout. Et après, on verra. Je ne suis pas partisante de faire plein de choses en même temps. J’ai mis deux ans à donner vie à cet album, s’il faut mettre deux ans pour le défendre, je le ferai complètement ! En même temps, si demain on me dit il y a une pièce et on aimerait que tu joues dedans, je serais incapable de dire non, je suis passionnée de ça aussi. Ça me procure deux sentiments qui n’ont rien à voir !

📷 :Yann Orhan

6 juillet 2017 0 réactions
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Christophe Maé – Interview

Christophe Maé – Interview

“Ce qui me touche le plus c’est que le public est resté fidèle”

Lors de votre dernier passage au Zénith de Nancy, vous avez emmené votre public à La Nouvelle-Orléans… Où allez-vous le faire voyager cette fois ?

On va aller faire un tour du côté de la Californie cette fois-ci et des grands espaces (grands canyons) de l’Amérique de l’époque cow-boy, notamment.

On se souvient des impressionnants décors et des costumes sur-mesure mis au service d’une scénographie millimétrée. Comment avez-vous imaginé votre nouveau spectacle qui a nécessité près d’une année de travail ?

Mon album s’appelle « L’Attrape Rêves », il me semblait évident d’être dans un délire amérindien mais de ne pas y rester tout le long du show.

Une fois encore, plus qu’un concert, c’est donc un véritable show que vous jouez…

J’essaye d’allier toujours la musique avec un visuel pour proposer aux spectateurs une invitation au voyage

Les grandes salles ne vous empêchent pas d’être proche du public. On se souvient de votre déambulation dans les travées de la salle. Allez-vous remettre ça ?

Les grandes salles sont toujours assez impersonnelles et j’adore me sentir proche des gens, je fais en sorte d’avoir une scène B qui est disposée en plein milieu du public pour être au plus près des spectateurs.

Vous fêtez vos dix ans de carrière, quel regard avez-vous sur cette décennie ?

Il est vrai que c’est un peu notre anniversaire des 10 ans depuis le début. Ce qui me touche le plus c’est que le public est resté fidèle et il grandit à mes côtés

Votre dernier album « L’Attrape-Rêves » est plus personnel que vos précédents… Vos émotions y sont très présentes… Était-ce un besoin ?

En fait, c’est surtout qu’il m’arrive d’avoir des doutes mais lorsque je suis sur scène entouré du public je comprends pourquoi je fais ce métier.

📷 : Yann Orhan

14 mai 2017 0 réactions
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Patricia Kaas – Interview

Patricia Kaas – Interview

©Yann OrhanÉtoiles

Vous êtes de retour avec votre album « Patricia Kaas ». Pourquoi avoir attendu pour sortir un album éponyme ?

En fait, ça s’est fait naturellement. Quand j’ai commencé à travailler sur le nouvel album, j’avais bien sûr des idées de titres et au fur et à mesure que les chansons arrivaient, je trouvais, en effet, que ce qui correspondait le mieux était « Patricia Kaas ». J’ai l’impression d’un nouveau départ dans ma vie de femme qui, forcément, se reflète dans mes choix, dans ma façon de chanter… Ça s’est vraiment fait naturellement.

Un opus qui vous ressemble donc plus…

Pas forcément… C’est toujours très compliqué. On a une idée d’album… Je voulais un album de variété, que ce soit élégant. Maintenant, avec le temps qui passe – ça fait 30 ans – c’est toujours difficile de faire un album qui, en même temps, offre aux gens ce qu’ils attendent de vous, ce qui vous va et ce que vous écoutez, vous, comme musique. C’est cette équation que j’avais envie de trouver…

…Que vous avez porté sur scène avec cette nouvelle tournée…

Oui, pour le spectacle, j’ai pris mes anciennes chansons qui ont été réarrangées, mais les gens les reconnaissent. Ça, c’est toujours un danger. Mais c’est réellement une nouvelle vie, comme je me sens… Avec plus de liberté, de confiance… C’est peut-être simplement le temps qui passe qui fait ça où l’on se dit j’ai 30 ans de carrière derrière moi , on a sûrement envie de réfléchir d’une façon différente.

Une cinquantaine de dates sont au menu, en France comme en Europe. Votre succès en dehors de nos frontières ne s’est jamais démenti…

C’est vrai. Chaque pays a son public… C’est différent à chaque concert. Comme en France, lorsque vous passez de Paris à Bordeaux, de l’Olympia au Zénith… Au final, entre la France et l’étranger, il y a peu de différence.

Pour ce spectacle, vous avez donc dû intégrer vos nouveaux titres à vos anciens tubes. La setlist a-t-elle été compliquée à bâtir ?

Il y a les évidents et ceux que j’ai envie de faire parce qu’ils ont marqué ma vie comme « Il me dit que je suis belle », « Entrer dans la lumière »… Après, il y a des chansons comme « Une dernière semaine à New York », un morceau que j’avais sur mon deuxième album et que j’adore… Au bout du compte, le choix s’est fait assez naturellement. J’avais une idée très précise du son… Ce qui était plus difficile, c’était le choix des titres du dernier album parce que, forcément, on a envie de tous les faire ! Là, je fais deux heures de show de 24 titres, dont une petite dizaine du dernier opus.

En 30 ans, le public a évolué… Quel rapport avez-vous avec les réseaux sociaux ?

Il y a des choses bien, dans tout ça. On apprend et découvre plein de choses. Maintenant, les réseaux sociaux font que les gens ne parlent plus entre eux. On le voit bien dans le bus avec les musiciens ou quand je suis avec des amis, chacun avec son portable. Je leur dis Si on n’a rien à se dire, on rentre chez nous ! Il y a ce truc où, tout d’un coup, on est attiré par des photos, on fait ses like ou pas like. Je ne sais pas à quoi ça sert vraiment ! Maintenant, aujourd’hui, nous les artistes sommes obligés d’être présents. J’ai une équipe qui gère ça sauf mon compte Instagram que je gère moi-même.

Vous allez donc revenir sur vos terres lorraines. Ressentez-vous une émotion particulière ?

J’ai toujours un peu peur parce que c’est là que j’ai tout appris, là où tout a commencé, où j’ai l’impression de devoir être meilleure qu’ailleurs. A Nancy, j’aurai un frère qui vient, la plupart de ma famille vient à Metz où ils seront plus de trente ! Il y a un certain stress parce que je veux qu’ils soient bien installés, qu’ils n’aient pas froid… Forcément, il y a une émotion particulière… Quelque part, je me sens plus près du ciel, mes parents, s’ils sont partout, j’ai toujours le sentiment qu’ils sont plus près en Lorraine. Il y a forcément plus d’émotion.

28 janvier 2017 0 réactions
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Le Paradis secret de Jenifer

Le Paradis secret de Jenifer

©Yann OrhanÉtoiles

La Corse féline est de retour avec un nouvel album plus personnel.

Si la notoriété de Jenifer n’est plus à faire, elle demeure pourtant mal connue. Il serait si facile de ne retenir que sa beauté féline ou l’acharnement outrancier d’une presse sale. Mais la vérité est ailleurs. » Ces mots sont signés Da Silva et résument bien l’artiste qui a fait son chemin depuis la Star Academy, laquelle n’a jamais, finalement, trouvé de véritable successeur à la jeune Corse. Un parcours, du coup, un temps peu pris au sérieux. Pas de quoi déstabiliser Jenifer qui a toujours su ce qu’elle voulait. Trois ans après l’album de reprises de France Gall, certifié disque platine, l’ex-juré de The Voice revient avec « Paradis Secret ». Un album portant la griffe de Da Silva, mais aussi et surtout la sienne puisqu’elle a écrit la quasi-totalité de l’album. Prouvant, si besoin en était, que la jeune femme a pris de l’assurance.

Cet opus, les fans l’attendaient. Une chose est certaine, c’est que l’on se laisse facilement entraîner dans cet univers « moins pop que les précédents », même si « Aujourd’hui », en ouverture, et « Paradis Secret » démarrent fort. Quoi qu’il en soit, sa passion pour les titres de la Motown et des années 70 ressort sur certains titres comme « Des Idylles », « Sans penser à demain » ou encore « Folle et Amoureuse » et « Une Vie Périlleuse ». Mais pas que. Jenifer, une fois n’est pas coutume, se livre, entrouvre une porte sur sa vie privée comme avec « Mourir dans tes yeux » évoquant un ancien amour. On y retrouve également ses solides racines avec « Un Surrisu He Natu », interprété en corse, ou encore des sonorités pop-rock sur « Trop de toi ». Et pour ceux ayant opté pour l’album collector, deux bonus – « La Cavale » et « Obrigado », en duo avec Da Silva – viennent clore ce nouveau chapitre musical de Jenifer qui, dans la foulée, a annoncé une tournée attendue, elle aussi, par un public qui s’est élargi au fil des ans. Des concerts qui prendront leurs quartiers dans des théâtres, des salles somptueuses… Ou encore, comme à Paris, dans des lieux tenus secrets… Comme son paradis qui l’est, dorénavant, un peu moins.

Jenifer, « Paradis Secret », 14,99 €. Elle sera en concert à Nancy, salle Poirel, le 13 mars.

27 janvier 2017 0 réactions
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Tryo – Interview

Tryo – Interview

©Yann Orhan

Étoiles

Tryo sera ce mardi soir sur la scène du NJP… L’occasion pour le groupe de fêter ses 20 ans de carrière engagée avec son public. Entretien avec l’emblématique Guizmo.

Vous revenez à Nancy avec votre nouvel album… Vous rentrez très vite dans le vif du sujet avec « Souffler », notamment… Comme si vous dressiez le bilan du quinquennat de François Hollande…

C’est vrai qu’il y a un peu de ça. Ces cinq dernières années ont été décevantes pour nous qui avons des valeurs à gauche… On n’a finalement pas trop vu la gauche au pouvoir, on avait envie de le dire. Malgré tout, on veut continuer à y croire quand même et mettre un peu d’optimisme dans cette déception. On a vu également la montée de la peur et des extrêmes…On avait envie d’évacuer tout ça de manière poétique et légère.

Vous conservez effectivement cette patte Tryo avec ses textes engagés saupoudrés d’une bonne dose d’optimisme…

Oui bien sûr et j’ai même envie de dire que c’est le fondement de la musique et du spectacle. Amener de la joie, de l’espoir, des bons moments… Se servir de la chanson pour évacuer les peurs et les angoisses. Sur cet album, on vit pleinement nos chansons, c’est vraiment ce qui me fait plaisir, comme le morceau « Le Petit Prince » où l’on est dans une émotion particulière…

Avec ces mélodies qui vous permettent, finalement, de faire passer des messages…

Il y a toujours eu cette envie… Quand on siffle sous la douche, quand on retient la mélodie, c’est que la chanson est bonne. Le reggae est très présent dans cet album. On l’a épuré et mis à la sauce Tryo avec des guitares, des percussions… Le reggae aide beaucoup à cette légèreté, il adoucit les mots… La musique adoucit les mœurs…

Et elle permet de rendre de jolis hommages comme celui que rendez à Paul Watson, de Sea Shepherd…

Ce sont des gens dont on a besoin. Je suis très inquiet de l’avenir de notre planète. C’est quelque chose qui est redondant dans mon écriture. Je suis content qu’il y ait des gens comme ça qui sont dans l’optimisme et un combat même si celui-ci est très difficile. C’était un vrai plaisir d’écrire cette chanson et de lui rendre hommage. On va continuer à travailler avec lui…

Est-ce que ce sont ces combats-là qui font que vous n’êtes pas fatalistes ?

C’est dans l’action que les choses avancent… Ce sont des gens qui y croient et qui ont eu de belles victoires comme Greenpeace qui a obtenu, récemment, l’arrêt de la construction d’un barrage en Amazonie. Chaque victoire est une avancée. Il reste des situations comme le massacre des dauphins dans les Iles Féroé, qui font partie de l’Union Européenne… Ils prennent les subventions de la commission sans respecter les prérogatives… Heureusement que Sea Shepherd est là pour dénoncer ce genre d’action.

Cet univers, vous l’amenez donc sur scène dans un savant cocktail mêlant la fête et une forme de militantisme… Devant un public qui vous suit depuis 20 ans…

Il y a un plaisir sincère à être sur scène. Les gens retrouvent le plaisir d’être avec nous, nous avons des valeurs communes… On ne peut pas tricher sur scène. On cite souvent Desproges ou Coluche, qui sont aussi nos muses… Desproges arrivait à rire de son propre cancer. On peut rire de tout mais pas n’importe comment.

Sur le NJP, vous allez partager le plateau avec Dub Inc et City Kay… Peut-on s’attendre à des surprises ?

Avec Dub Inc, on se connaît bien, on est toujours ravi de se croiser. Quant à City Kay, c’est un groupe en devenir, je suis ravi de les croiser, j’ai l’EP à la maison et ça fait un moment que je voulais les voir. Ça va être une très belle soirée autour du reggae. Pour les surprises, on n’en a pas parlé, on s’est pourtant vu la semaine passée. On est dans les débuts de notre tournée et concentrés sur nos nouveaux titres. Je ne sais pas trop où en sera le spectacle à Nancy, mais s’il y a une opportunité de faire quelque chose ensemble, on le fera !

Tryo sera sur la scène du Chapiteau ce soir, aux côtés de City Kay et Dub Inc, à partir de 20 h.

 

 

 

11 octobre 2016 0 réactions
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LOUISE ATTAQUE – INTERVIEW

LOUISE ATTAQUE – INTERVIEW

©Yann Orhan
Étoiles

Entretien avec Arnaud Samuel, Robin Félix et Gaëtan Roussel…

Un nouvel album et une tournée… Vous voilà de nouveau d’attaque ! Le plaisir, est-il toujours au rendez-vous ?

On a fait la première date à la fin du mois de février… On avait hâte ! Jusque-là, on était dans une phase transitoire où l’on était en train de livrer l’album, sorti le 12 février. On a également travaillé la scène pour justement pouvoir proposer ce nouvel opus mais aussi d’anciens titres.

Les fans de la première heure semblent se retrouver, justement, dans cet album, avec du Louise Attaque pur jus. Comment a-t-il pris forme ?

Nous, on y voit, sans nostalgie aucune, un pont avec le premier. Parfois, on dit, par exemple que c’est la version anglaise du premier. On a travaillé avec un jeune Anglais. Du coup, tant mieux si on retrouve ce que nous, on espère avoir proposé… Quelque chose d’assez spontanée, d’instinctif, des choses qu’on aime, même si on discute beaucoup. Dès qu’on joue, il y a de ça qui nous rattrape vite, qui nous échappe, mais qui nous plaît. C’est ce qu’on était heureux de retrouver dans Louise Attaque et qui a refonctionné assez vite.

Les automatismes sont visiblement revenus assez rapidement !

Au bout de quelques jours, quand on a commencé avec Gaëtan à faire des sessions d’enregistrement à Londres, Berlin, à Brighton et à Paris… Le côté instinctif est tout de suite revenu, comme il y a vingt ans.

A l’écoute, on retrouve une de vos marques de fabrique… Un album de 35 minutes, mais très riche, extrêmement dense ! Ce que l’on retrouvait déjà dans votre premier album.

C’est une vraie volonté. On aime bien avoir l’ossature de la structure et c’est vrai que l’on enlève tout ce qui dépasse…

Vous allez à l’essentiel…

Oui, notre musique n’est pas construite autour de concepts.

Ce que l’on retrouve lorsque vous êtes sur scène… On sent que tout peut arriver, que rien n’est forcément figé dans une trame…

C’est vrai qu’il y a de ça même si on part peu dans l’impro. Ce n’est pas quelque chose que l’on fait beaucoup. Mais surtout, il y a l’humeur qui doit jouer. Et là, en associant les morceaux de premier, du 2e , du 3e et du 4e , ça le fait encore plus.

Lorsque vous avez mis en vente vos dates, les places se sont vendues à la vitesse du son… Celle de Nancy, notamment, s’est écoulée en moins de huit jours. Vous attendiez-vous à un tel engouement ?

On est surtout très heureux et, du coup, très impatients… Et un peu fragiles, au sens un peu fébriles… Ça fait un peu peur quand même. Très honnêtement, sans faire les ânes comme on dit, on en avait envie, mais on ne savait pas que ça partirait aussi vite ! Ça nous fait vraiment plaisir.

En programmant cette tournée, vous avez mis un point d’honneur à y associer les clubs et salles de musiques actuelles…

Oui, c’est une taille de salles qui nous plaît. Il y a quelques SMAC dont on connaît les gens. On y retourne avec plaisir. Ça nous correspond… Jouer, ça nous fait plaisir et on ne ressent pas les mêmes choses quand on joue dans un SMAC, dans un festival… On est heureux de jouer un peu partout… Si on arrivait à remplir le Stade de France, on irait avec grand plaisir.

Vos dates parisiennes sont complètes… Vous avez d’ailleurs ouvert un Zénith à Paris. Cela préfigure-t-il d’une tournée de grandes salles en Province ?

Peut-être… Pour être honnêtes, on se pose la question. La Cigale et L’Olympia affichaient complet. On a ouvert effectivement un Zénith à Paris. Quoi qu’il arrive, l’envie de jouer est vraiment là ! On se fie aux gens qui nous entourent.

Vous souvenez-vous du 12 mars 1998 ? Votre premier Zénith, c’était à Nancy…

On est arrivé dans un petit camion, oui ! En revanche, ce qu’il serait super, ce serait de jouer dans son amphithéâtre !

Pour conclure, peut-on attendre d’autres albums de Louise Attaque ou allez-vous retourner chacun vers des projets en solo ?

A ce jour, on n’en a aucune idée. En revanche, une chose est sûre, on rejouera avec d’autres personnes, d’autres projets. Faire d’autres rencontres, parfois dans d’autres domaines, c’est quelque chose qui est en nous maintenant. Après, quand, comment…, on n’y a pas réfléchi. On est vraiment immergé dans ce qui nous arrive, défendre notre album et partir en tournée…

On a l’impression d’avoir affaire à de jeunes premiers…

Oui, c’est ça… On est vraiment très heureux !

16 mars 2016 0 réactions
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Michel Polnareff – L’homme en rouge

Michel Polnareff – L’homme en rouge

Il fait son grand retour. Avant sa venue au Galaxie d’Amnéville le 18 mai prochain pour sa première date en Province, découvrez son clip « L’Homme en Rouge ».

 

“L’Homme en Rouge » vidéo officielle de Michel Polnareff
Sur une idée originale de Yann Orhan, avec dans le rôle principal Swann ” Victor ” Nambotin
Co réalisation Michel Polnareff – Yann Orhan
Montage : Aurélien Guégan / Lylo
Direction artistique : Aurélie Ullrich / Slo Slo

12 janvier 2016 0 réactions
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La famille Chedid – Chronique

La famille Chedid – Chronique

Étoiles

C’est très certainement l’un des événements musicaux de l’année. La Famille Chedid et sa tournée à guichets fermés ont marqué les esprits… L’album qui vient de sortir également.

Le projet n’aura pas mis longtemps à prendre forme. Il aura suffi d’une invitation de Matthieu, à la fin de l’un de ses concerts à Bercy, pour que l’aventure se dessine. Ni une, ni deux, les Chedid allaient prendre la route pour une tournée de trente-cinq dates exceptionnelles, dont celle du Jardin du Michel, à Bulligny, en juin dernier.

Anna, Louis, Matthieu et Joseph se mettaient alors au boulot. La tâche, aussi belle soit-elle, ne s’annonçait pas aussi simple, notamment au moment du choix des morceaux. Si le patriarche et -M- ont mis sur la table un répertoire hallucinant, Nach et Selim – les noms de scène d’Anna et Joseph – débarquaient fraichement avec leurs premiers opus, « Nach » et « Maison Rock ». Mais lorsque le talent s’en mêle, finalement, tout devient facile… Le show était prêt. Après un rodage parisien, direction la Province pour ce quatuor hors- norme et touche à tout. Du clavier à la batterie, de la guitare à basse, en passant par le triangle ou encore le banjo, la Famille Chedid n’a pas de limite et a ainsi passé en revue le patrimoine musical familial lors de concerts à la fois cosys et terriblement jouissifs comme le dernier, sous les ors de l’opéra Garnier, à Paris, point d’orgue de cette fabuleuse épopée.

Annoncé dans la foulée, l’album est sorti le 23 octobre. En CD simple mais aussi en éditions limitées triple-vinyle ou le coffret de deux CD et un DVD. Une véritable mine d’or, en fait, dédicacée et jalonnée de trente-deux pépites et d’un inédit, « F.O.R.T ». Quant au DVD, c’est Emilie Chedid, « La Grande », qui s’y est collée et qui a mis en image le clip ainsi que les coulisses de ce projet familial. Un one-shot mémorable en attendant la « B.O²-M- » … Le prochain scud de Matthieu que les fans attendent avec une certaine impatience. Son face à face avec Ibrahim Maalouf, dans Taratata, ayant aiguisé les appétits !

 

Famille Chedid, 15,99€

 

5 décembre 2015 0 réactions
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Cali – Interview

Cali – Interview

©Yann Orhan
Étoiles

[Morceaux choisis]

Trois après votre dernier album, vous revenez avec « L’Age d’or » qui sera dans les bacs lundi. Un opus dans lequel vous vous dévoilez un peu plus…

Je me rends compte que chacun de mes albums est un Polaroïd de ma vie, à chaque. J’ai écrit beaucoup de chansons l’an passé. En janvier 2014, j’étais au théâtre à Paris, J’étais sur scène chaque soir. Et la journée, comme je ne suis pas Parisien et que je n’aime pas tellement cette ville, je restais enfermé dans l’appart, j’écrivais mes chansons et j’étais loin des miens. Quelquefois, j’ai voulu me rapprocher de tout ça en écrivant, c’est sûr.

Un album dans lequel figure le morceau « La Vie est une menteuse »… En quoi la vie est une menteuse pour vous ?

Il y a un petit village chez moi où il y a tout le temps des fêtes, comme un peu dans tous les villages en France, où les gens se retrouvent, font la fête. Il y a les grands-parents, les parents, les enfants… Tout le monde est amoureux, boit des coups dans une bonne ambiance. Et le dernier jour, quad l’orchestre s’en va, les lampions s’éteignent, le veilleur est là et emporte tout, on se dit que tout ce qu’on s ‘est dit, c’était des mensonges… Ce bout de rêve s’arrête-là. Pour moi, la réponse est non. Il suffit de suivre l’orchestre qui est en train d’embraser une fête dans le village d’à côté.

Comme vous le disiez, vous êtes également au théâtre, comme au cinéma, d’ailleurs. Vous êtes un véritable touche-à-tout… Voire un hyperactif. Avez-vous effectivement besoin d’être constamment en activité, en création ?

Ouais… Je crois que c’est peut-être une fuite en avant. Courir à fond en se disant que la vie est absurde. J’ai ce caractère là et c’est vrai que ça me plait de me dire que je ne sais pas faire quelque chose mais je vais apprendre pour essayer d’aller à fond. Me dire que dans une autre vie, j’irai sur un bateau faire le tour de monde… C’est vraiment quelque chose important pour moi parce que justement, on n’a pas le droit de s’endormir, la vie est tellement courte.

5 décembre 2015 0 réactions
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William Sheller – Interview

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©Yann OrhanÉtoiles

[Morceaux choisis]

Vous enchaînez les dates à un rythme soutenu. Après toutes ces années, vous prenez toujours autant de plaisir sur scène ?

Oh oui ! Vivre des personnages comme ça, à travers les chansons, c’est intéressant. J’aime beaucoup ça… En fait, ça tient du théâtre, on interprète des personnages dans les chansons. C’est ce que j’aime. En revanche, je n’aimerais pas chanter un tube pour me faire admirer dans la lumière… Ça ne m’intéresserait pas du tout. Là… C’est autre chose. J’ai choisi un quatuor à cordes justement parce que je l’ai fait avec tout un orchestre et au lieu de projeter la musique dans la salle, il s’agit là d’attirer les gens de la salle sur la scène, pour que ce soit beaucoup plus intime, que ce soit pratiquement comme chez soi. C’est ça qui me fait plaisir.

Vous avez fait une précédente tournée avec un quatuor « piano ». Qu’est-ce que le passage au quatuor à cordes vous apporte de différent ?

En fait, le quatuor à cordes, ça ne date pas d’hier. J’avais monté la formule il y a très longtemps. Elle a été créée à Bruxelles. Je suis passé ensuite à une configuration impliquant beaucoup plus d’instruments. Et ce, jusqu’à ce qu’on soit une vingtaine. Et de temps en temps, je passe à Bruxelles, je revois les musiciens avec lesquels j’ai joué en orchestre… Et la nostalgie aidant, les souvenirs des tournées légères, avec peu de personnes et dans l’intimité… On en a discuté et on a décidé de remonter la « chose » pour la tournée de 2014.

Au fil des ans, est ce que votre public a évolué ?

Il rajeunit ! Ça les intrigue parce qu’ils ont redécouvert des choses. Sinon, il y a ceux qui me connaissent depuis que leurs parents m’écoutent. Chaque soir, je vois des têtes dans le public qui ont l’air d’avoir 20 ans. Beaucoup m’ont aussi découvert grâce à You Tube et à internet. Je me montre peu à la télévision parce qu’il y a très peu d’émissions où l’on peut vraiment se montrer en tant qu’artiste. C’est surtout du « bla bla »… Il faut être comique, drôle. Il n’est pas facile de trouver un programme où l’on peut venir simplement chanter une chanson.

 

1 décembre 2015 0 réactions
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